BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
1974 N° 131 de Décembre 1974 - In-4 broché, couverture illustrée - 200p + XVIp - numéro complet avec le poster et la pin-up Aslan
bon état - 2 petites déchirures (accroc) sur le dos, coin inférieur de la couv. légèrement corné
BARBEY D’AUREVILLY (Abbé Léon) prélat français, frère du poète et romancier Jules Barbey d’Aurevilly (1809-1876) . Avant de devenir prêtre, l’abbé Léon, fut un mondain, poète et chansonnier. Son frère, dans une lettre adressée au P. Joseph Dauphin, de la Congrégation des Eudistes, qui lui consacra un ouvrage « Un poète apôtre », lui fit son éloge.
Reference : 62C29
Longue et très intéressante lettre relative à sa publication « Monnus Normand », recueil fondé avec Alexandre Auguste de Berruyer en 1832. Il lui adresse le n° 12 du Monnus Normand, « …tout consacré à la prisonnière de Blaye, car ainsi que vous l’avez excellemment dit : Madame y tient sa cour plénière et tous les nobles cœurs y sont ses grands vassaux… ». Il s’agit en fait de la duchesse de Berry détenue dans la citadelle de Blaye. Cette publication fondée à Caen, qu’il poursuit pour la seconde année, en fonction de sa popularité, l’amène à lui demander un service. « Ce service le voici : Daignez, Monsieur, détacher une poésie inédite des trésors de votre portefeuille ….Voyez l’avantage d’être célèbre Monsieur, on sait à 300 lieues de vous ce que vous êtes, et c’est pour cela que je me hasarde à vous faire une prière qui de tout autre serait accueilli avec froideur ou repoussée bien loin comme une inconvenante importunité… ».
Julien Clément (1659-1728 ou 1729), chirurgien natif d'Arles, accoucheur à la cour de France, accoucheur de madame la Dauphine. Toutes les princesses du sang et les dames de cour ne voulaient que lui comme accoucheur, il fit aussi trois voyages en Espagne pour aider la reine d'Espagne à accoucher. Il fut anobli en 1711
Reference : 013778
Julien Clément (1659-1728 ou 1729), chirurgien natif d'Arles, accoucheur à la cour de France, accoucheur de madame la Dauphine. Toutes les princesses du sang et les dames de cour ne voulaient que lui comme accoucheur, il fit aussi trois voyages en Espagne pour aider la reine d'Espagne à accoucher. Il fut anobli en 1711 P.S., 2 janvier 1703, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pré-imprimée pour le paiement d'une rente pour lui et ses enfants mineurs (et mentionnant sa défunte femme). Certains le disent membre de l'Académie royale de chirurgie, créée en 1731. Il était probablement plutôt membre de la Communauté des chirurgiens de Saint Côme et Saint Damien, une confrérie né au XIIIe siècle et qui sera dissoute à la création de l'Académie. Cette dernière a d'ailleurs pris possession de l'amphithéâtre d'anatomie qui avait été érigé pour la communauté. [280-2]
Paris, Denoel, 1968. Hardcover in-8 carré, 110 pp, cartonnage illustré.
Bon etat. [BD-E2] 270 histoires recueillies dans LUI.
VACCINE et VARIOLE. VARIA. ( titre au dos) RECUEIL factice de QUATORZE PLAQUETTES in-8, demi- percaline bleu-foncé, dos à faux-nerfs à froid, titre doré (reliure de l’époque ; bel exemplaire, sans, ou avec peu, de rousseurs, sauf mention expresse). Tous ces textes possèdent un cachet de la « Bibliothèque de la Ville de Pau », apposé sur le titre, un autre p.51, le cas échéant. (manquent les photos des n° 11 et 13) MED 085-1 ROUGIER (Dr Casimir) : De la vaccine et de la supériorité de la vaccination animale. Marseille, Typ. et Lith. Barlatier-Feissat père et fils, 1869. 24pp. [dont faux-titre et titre]. « Mémoire lu à la Société Impériale de Médecine de Marseille le 11 décembre 1868 ». « Il y a toujours, au commencement de l’application d’une méthode nouvelle, des tâtonnements, des incertitudes que l’usage finit par surmonter » (p.6). In fine, cette conclusion… étonnante (n°10/12, p. 24) : « La vaccination de la vache à l’homme est la seule qui présente toutes les garanties de succès et de sécurité, et elle dégage la responsabilité du médecin ». MED 085-2 [« ANTIVAX »] - VILLETTE de TERZÉ (Gabriel-Claude) : La vaccine. Ses conséquences funestes Démontrées par les Faits, les Observations, l’Anatomie pathologique et l’Arithmétique. Réponse au questionnaire anglais relatif à la vaccine Adressé aux Académies par la Chambre des communes d’Angleterre. Paris, Germer Baillière, Londres [et] New-York, H. Baillière, Madrid, Bailly Baillière, 1857. (2) ff. [faux-titre, titre]-160 pp. (rousseurs éparses). Sur l’auteur (Paris, 1800- ?, 1876), voir « ClioTexte11 » Dès la préface , le ton est donné : l’auteur, « ami sincère de la vérité, indépendant par position, impartial par caractère, dévoué à l’intérêt de l’humanité », et « bien que [sa] brochure soit purement dogmatique, que la polémique ne soit pas [son] rôle », ne peut que constater « l’influence du vaccin sur la dégénérescence de l’espèce humaine, sur la mortalité et sur la population ». Malgré cela, l’Académie a donné « un petit prix, une petite couronne [à un] jeune prosélyte qui a montré du zèle et des sentiments dociles (…) moyen détourné de prouver aux vaccinomanes découragés qu’elle soutenait encore leur cause » (il s’agit de la thèse d’Eugène BERTIN : « Essai historique et critique sur les attaques dirigées contre la vaccine », Paris, 1856). On retiendra surtout la charge contre BERTILLON (voir n° MED 031-1) « qui a l’aplomb de se présenter chargé d’un fatras de statistiques officieuses, d’un amas confus de chiffres fantastiques, dont il est impossible de vérifier l’authenticité » ; son livre n’est pas une œuvre de science mais « un ramassis de statistiques réunies ou fabriquées en faveur de la cause qu’elles veulent soutenir. (…) Œuvre d’un jeune étourdi, mal conseillé mais ambitieux : « il débute : or, les chemins sont difficiles, surtout quand on débute à Montmorency [en italique dans le texte]». In fine, résumé des positions de l’auteur, martelées et assénées en vingt-deux « Maximes et Aphorismes » (pp. 151-155), dont : VIII- « La petite-vérole n’est pas une maladie, c’est une crise physiologique ». IX- « La vaccine est un délit commis contre la nature ». X- La vaccine amoindrit chez l’homme, les avantages dont le Créateur l’a doué en naissant (…) ». XIII- « L’homme contracte dans les vingt premières années de sa vie, une dette envers la société qui le nourrit et l’élève gratuitement ; s’il meurt au moment d’acquitter sa dette, son existence n’a été qu’une charge pour son pays (…) ». XV- « (…) l’homme [est] le chef-d’œuvre de la création.(…) celui qui a eu la malencontreuse idée de le perfectionner en greffant sur lui le virus d’un cheval (*) ou d’une vache (*), ne ressemble-t-il pas à un barbouilleur qui voudrait corriger un tableau de Raphaël ». [(*) en italique dans le texte. Centaure et Minotaure, même combat]. XVII- « La vaccine a plus fait de borgnes que la petite vérole n’a fait d’aveugles », qu’on peut immédiatement lui renvoyer : « L’optimisme est dangereux lorsqu’il touche à l’aveuglement » (maxime XXII et dernière). (*) faire note avec dessin de SERRE MED 085-3 WARLOMONT (Dr Évariste) : De la vaccination animale et de l’utilité des revaccinations à tous les âges de la vie. Bruxelles, Librairie de H. Manceaux, 1865. Sans faux-titre, (1) f.[titre]-22pp. Communication faite à l’Académie royale de médecine de Belgique le 24 juin 1865. (Extrait du Bulletin de l’Académie (etc.), deuxième série, tome VIII, n°6). E. Warlomont (Aubel, Pays-Bas)- 1820-Bruxelles, 1899), était membre de l’Académie de Médecine de Bruxelles. Titre inconnu à la BNF. Premier jet ( ?) d’un important « Traité de la vaccine et de la vaccination humaine et animale » (Paris, J.-B. Baillière et Bruxelles, Veuve Manceaux, 1883).
Reference : MED085
MED 085-8 HAMEL (Louis) : Du rash variolique (Variolous rash des anglais) [éruption variolique). Paris, Adrien Delahaye, 1870. (2) ff. [faux-titre, titre]-100pp.-(1) f. [table]. Retirage de la thèse de l’auteur, parue la même année (Paris, Pillet. Thèse n° 126). Ouvrage construit à partir de trente-deux observations, la plupart de l’auteur. Sont passés en revue, différents types de « rash » (= exanthème = éruption cutanée) : d’origine bactérienne (érysipèle, scarlatine) ou virale (variole, varioloïde, roséole, rougeole, rubéole, varicelle), maladies parfois bénignes, parfois mortelles ; presque toutes les combinaisons sont possibles… Sur le titre, EAS de l’auteur « A mon excellent Maître le professeur Depaul. Dr Hamel (à Nogent [-le-] Rotrou 8 juin 1870 ». MED 085-9- [CALZA (Dottore, relatore)] : Le prime prove della vaccinazione animale [ajout manuscrit à l’encre : in Venezia]. Comunicazione del Comitto promotore al Comitato medico veneziano. Venezia, 1870—Tip. Ripa monti-Ottolini [au verso du titre]. In-12 (cm 11x16), sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Absent dans les bibliothèques publiques françaises (BNF, CCfr), B.N.Italie. ( ?). In Google.play, un titre numérisé, avec le même ajout manuscrit. Conclusions (traduction Google) : «1.° La vaccination animale a été créée à Venise par le comité de promotion, et avec des résultats satisfaisants 2.° Il est hautement souhaitable que non seulement la classe de médecins, mais aussi la représentation communale, [doit] accompagner et favoriser l'extension en coopérant pour améliorer la pratique, afin que, une fois les difficultés écartées, elles accroissent nos succès favorables ». E.A.S. « A M. Depaul ». Paru sans couverture : sur la dernière page, restes d’un cachet postal « Italia ». MED 085-10- [ROSE (Charles)] : A safe, speedy, and certain cure for Small-pox : with cases illustrative of its efficay in every stage of the disease, in preventing disfigurement, &c. &c. [Un remède sûr, rapide et certain pour la variole : avec des cas illustrant son efficacité à chaque stade de la maladie, pour prévenir la défiguration]. « Facts are stubborn things » [Les faits sont des choses têtues). Hertford, John Rose, London, Kent & Co, 1863. Sans faux-titre, 16pp.[ dont le titre]. Attribution à Charles ROSE, signataire de la préface, est confirmée par l’ Université of Glasgow, Library et la Library of Congress (« www.loc.gov ») .
MED 085-11 DE SOUZA UCHÔA (João Raulino ) : Vaccinaçāo animal modo de obte-la e de applica-la. Paris, Typographia de A. Parent, 1870. Sans faux-titre, 16 pp. [dont le titre]. Dédicace imprimée « A M. le Dr Depaul ». Petit exposé qui s’appuie essentiellement sur les publications du Docteur Depaul MED 085-12 BLANC(Henry) : Compulsory vaccination. An Inquiry into the present unsatisfactory condition of vaccine lymph, and a remedy proposed. (Vaccination obligatoire. Une enquête sur l'état actuel insatisfaisant de la lymphe vaccinale, et un remède proposé) [traduction Google]. London, John Churchill & Sons, 1869. Sans faux-titre, 32pp. [dont IV (titre et préface)]. Henri-Jules BLANC [de BELMONT] (Londres, 1831-Paris, 1911), Docteur en Médecine à Montpellier eut une carrière chaotique ; assistant-chirurgien à Bombay en 1859, participe à la guerre de Chine en 1860 ; en 1867 il prend part à l’expédition d’Abyssinie : présent au siège de Magdala. Prisonnier durant deux années, il fut libéré, moyennant une rançon de 2000 £ ; puis il retournera à Bombay ; enfin, vers 1887, on le retrouve médecin –consultant… à Cannes. Il était partisan de la vaccination obligatoire, que l’on doit (p.32) « améliorer, et non abandonner, achever le grand travail de Jenner et redonner à son immortelle découverte toute son utilité, sa gloire et son prestige d’antan » (traduction Google). Sur le titre, E.A.S. « avec les compliments de l’auteur », au Docteur De Paul. MED 085-13 GINTRAC (Henri) : Épidémie de variole arrêtée dans sa marche par des vaccinations et des revaccinations générales. Bordeaux, A. Gounouilhou, Imprimeur de l’Ecole de Médecine, 1857. Sans faux-titre, 17[dont le titre]-(1) pp. « Extrait d’un Mémoire auquel l’Académie impériale de Médecine de Paris a décerné une médaille d’or dans sa séance publique du 16 décembre 1856 ». Il s’agit de « la commune de Gujan, canton de La Teste [Gironde], qui devint le théâtre d’une épidémie sérieuse de variole » (p.4). Précision in fine : « Extrait du Journal de Médecine de Bordeaux ». Henri Gintrac (Bordeaux, 1820-1878), lauréat de l’Acad. Impér. de Méd. de Paris (1850-1856) était prof.-adjoint à l’École de Méd. de Bx. Pour lui, la vaccine a une vertu préservatrice souvent absolue ; néanmoins, la revaccination doit lui prêter son appui, puisque, « même en temps d’épidémie, elle jouit d’une complète innocuité » (p.17). MED 085-14 JALABERT: Rapport présenté à MM. Les membres du Comité central de Vaccine le 16 mars 1870 par M. le Dr Jalabert, secrétaire, sur les vaccinations pratiquées dans le département de l’Aude pendant l’année 1869. Sans lieu, sans nom d’éditeur, sans nom d’imprimeur, sans date. 16 pp., sans faux-titre ni titre. Travaux et statistiques de l’année, se terminant … par une demande de subvention. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 »
Lui 1979
Revue in4, 102p, bon etat d'usage, haut et bas du dos un peu abimes, petite tache de colle en premiere de couverture, photos en couleurs, ce numero contient : Document : La vie sexuelle en URSS ; Entretien avec le Mage Belline ; Gens du tour par Antoine Blondin, Lui, 1979
Paris, Denoël, 1966. 18 x 18, 118 pp., reliure d'édition carton imprimé, très bon état.
Avec des dessins de Clivanel, Lassalvy, Lesaux, Siné.
GUICHENON , Samuel, Seigneur de Paineffuit - Historien et généalogiste Macon, ou à Châtillon les Dombes, 1607, Bourg en Bresse, 1664 - fit ses études de droit et exerça la profession d'avocat à Bourg en Bresse ; mais, ayant épousé une riche veuve, il abandonna bientôt le barreau pour s'adonner uniquement à des travaux historiques. Ses ouvrages, remplis de documents intéressants, fondèrent rapidement sa réputation et lui valurent les titres d'historiographe de France, de Savoie, de Dombes, des lettres de noblesse de Louis XIV et la dignité de comte palatin, que lui conféra l'empereur Ferdinand III - Un des hommes les plus érudits de son temps, a été longtemps invoqué comme une autorité
Reference : 11127
(1778)
1778 TURIN, chez Jean-Michel Briolo, Imp.-Lib. près le clocher de S. François - 1778 - Tome III - Couverture d'attente - Page de titre avec vignette armoriée - Gravures, Armoiries en texte, culs-de-lampe - Tableaux généalogiques - 444 pages TAURINI, Excudebat Joannes Michael Briolus - 1778 - - T. IV- 2 ème partie : Suite des Preuves (Pagination 407 à 675 + Table (3) - Suivi de Bibliotheca Sebusiana seu Variarum chartarum, diplomatum, fundationum, privilegiorum, donationum et immunitatum etc...1780 (2) 147 pages - Propre
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CALMELS (Célestin-Anatole) sculpteur français de bustes et de statues. Il travailla pour plusieurs églises ainsi que pour la Tour Saint-Jacques à Paris. C’est lui qui réalisa le buste en marbre de Géricault qui se trouve dans la salle des Séances au Louvre (1822-1906)
Reference : 22C19
Superbe et très longue lettre, dévoilant une grande sensibilité et un amour bienveillant à l’égard de sa sœur. « Comme artiste, j’éprouve quelques regrets à paraître un être ordinaire près de ceux que mon cœur chéri. Delà mes appréhensions, car tu sais combien ma vénération pour toi est grande. J’ai peur que la faiblesse de mon style de Statuaire n’amoindrisse l’opinion que tu as pu concevoir du frère et de l’artiste ; mieux que personne ton esprit supérieur peut comprendre que l’affection pour conserver toute sa virilité a besoin d’être surexcité pour la haute estime, que l’on porte à ceux qui l’ont inspirée. Accorde moi, bonne sœur, toute la bienveillance, car j’ai peur en t’écrivant de me montrer au dessous de ce que tu désirerais que je fusse ; de ce que je voudrais être…. Je viens de lire Indiana, Lélia, Spiridion, [romans de George Sand] et après avoir dévoré les pages écrites par le plus grand écrivain de notre époque j’éprouve une certaine contrainte à employer le même instrument qui servit à rendre de si nobles pensées…. En effet, que sommes nous pauvres artistes (qui ne pouvons que copier une nature, souvent si dégénérée auprès de ce que Dieu l’a créa) auprès de certains ! Oh oui ! Notre mère avait bien raison quand elle disait : que la littérature était le premier des arts… Aussi je suis tenté de dire comme Victor Hugo dans les Orientales : Il n’est rien de plus beau ni de plus grand au monde !... ». Il se défend de ne pas être écrivain, et lui demande de lire sa « prose », comme il l’écrit, « c’est-à dire avec le cœur ». Il lui annonce que les discussions politiques font « diversion » à son ennui. Enfin, il terminera en proclamant : « Vive le République Démocratique.…et la Constitution ! », après avoir eu soin de lui décrire les événements de Paris et l’élection d’Eugène Sue.
Couverture rigide. Une feuille 19 x 70 cm repliée en 14 pages. Plats en bois 9 x 20 cm.
Livre. Imprimé sur une feuille pliée en accordéon. Plats en bois. Exemplaire numéroté 22/40. Illustré par Eric Brault et signé par lui. Editions Dana, 1997.
TOURNEUX Maurice Ornée d'une eau-forte de M.H. Valentin d'après le portrait de Théophile Gauthier peint par lui-même en tenue de représentation de Hernani (1830).
Reference : 83485
(1876)
Couverture souple. Broché. 45 pages. Manque aux 3 dernières pages et au deuxième plat.
Livre. Ornée d'une eau-forte de M.H. Valentin d'après le portrait de Théophile Gauthier peint par lui-même en tenue de représentation de Hernani (1830). Paris. J. Baur, libraire éditeur, 1876.
Couverture souple. Revue brochée. 182 pages.
Périodique. Entretien avec Jean-Jacques Servan-Schreiber. Entretien avec Daniel Cohn-Bendit. 1 page de Reiser. Editions Presse-Office, Juin 1982.
Couverture souple. Revue brochée. 214 pages.
Périodique. Philippe Robrieux - Henri Salvador - Margaux Hemingway - ... Une page de Reiser. Editions Presse-Office, Juillet 1982.
Couverture souple. Revue brochée. 128 pages.
Périodique. Entretien avec Alberto Moravia. 1 page de Reiser. Editions Presse-Office, Septembre 1983.
Couverture souple. Revue brochée. 208 pages.
Périodique. Entretien avec Yvette Roudy. 1 page de Reiser. Editions Presse-Office, Mai 1983.
Couverture souple. Revue brochée. 164 pages. Couverture légèrement défraîchie.
Périodique. Entretien avec François Léotard. Entretien avec Gabriel Garcia Marquez. 1 page de Reiser. Editions Presse-Office, Novembre 1983.
Couverture souple. Revue brochée. 120 pages.
Périodique. Entretien avec Jean-Pierre Chevènement. Entretien Oh! Perret. Editions Presse-Office, Mars 1984.
Couverture souple. Revue brochée. 168 pages.
Périodique. Entretien avec Serge Gainsbourg Editions Presse-Office, Octobre 1984.
Couverture souple. Revue brochée. 174 pages.
Périodique. Entretien, trois jours avec Jacques Séguéla. Ayez le look Bowie. Editions Presse-Office, Décembre 1984.
Lui broché Bristol illustré Paris 1993 122 pages en format 21.5 - 27 cm - photographies en couleurs - POUR ADULTES
Bon État
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1951 100 pages
[William BOUGUEREAU] Lettre adressée à lui, relative au peintre Antoine GIBERT (1806-1875)
Reference : 11C29
Soutenue par plusieurs peintres amis, notamment par une de ses élèves, Madame Gadon-Boyer, « qui s’en est vivement émue », souhaite créer des ventes organisées pour garantir une pension viagère à son maître. « Convaincue avec raison que les ventes organisées en faveur de Cabar et d’Anastasi témoignaient de l’esprit de solidarité dont nous sommes tous animés, elle s’est sentie encouragée à créer ici, par le même moyen, une pension viagère, profitable d’abord à son maître, puis après lui, à d’autres artistes également malheureux… ». Léonce Chabry a ajouté de sa main une recommandation à Bouguereau. « Permettez-moi de vous recommander tout particulièrement cette lettre qui vous dépeint suffisamment le malheureuse position de notre pauvre ami Antoine Gibert, votre viel admirateur. Laissez-moi espérer, mon cher ami qu’elle reçoive de vous un accueil favorable et sympathique… ».
EIFFEL (Claire, Marie, Françoise, Alexandrine Bonickhausen, dit)) fille de l’ingénieur et industriel français Gustave Eiffel. Elle sera l’aînée des cinq enfants du couple Eiffel, et sera une mère de substitution à la mort de sa mère, Marguerite, l’épouse de Gustave Eiffel. Elle a joué un rôle particulier et très important auprès de lui, elle fut à la fois sa confidente et secrétaire, au point d’en devenir son véritable bras droit. Elle épouse en 1885 Adolphe Salles (1858-1923), un ingénieur tout juste sorti de l’École Polytechnique et de l’École des Mines, et qu’Eiffel a choisi pour prendre sa succession à la tête de l’entreprise, ce qu’il fera effectivement en 1893, après avoir dirigé les travaux de la Tour Eiffel. Il lui confia plus particulièrement, comme fondé de pouvoirs, la direction de l'entreprise générale des écluses du canal de Panama et celle de toutes les installations de la Tour de 300 mètres. Il faut citer notamment sous sa direction, le montage des ascenseurs, dont la disposition toute nouvelle et sans précédent, exigeait une sécurité exceptionnelle, réalisée avec le plus grand succès. Le couple habita dans la demeure de Gustave Eiffel, un luxueux hôtel particulier à Paris (1863-1934). On connaît une scène en cire sur la Tour Eiffel, où la silhouette de Claire se trouve en retrait près de son père, en discussion avec Thomas Edison.
Reference : 66C28
On relève principalement les noms de Théophile Delcassé, Louis Breguet et son épouse, son beau-frère Robert Salles, la comtesse Abbatucci, les couples Ferrié et Lamy, Jean et Marcel Piccioni (on connaît de lui, une photo où il est présent près de Claire et Gustave Eiffel, à bord de l’Aida, Marcel qui épousera Valentine Eiffel, sœur de Claire), comtesse Jean de Castellane, Lefèvre-Portalis, Mme et Mlle Gabriel Denis, Germain Bapst, Paul Vitry, Emile Henriot, Pierre-Emile Legrain, le conseiller à la légation de Pologne, Joseph Wielowieyski, Alfred Bruneau, Mme Gabriel Ferrié, Jean Cocteau, Mme de Nittis, Edouard Herriot, Mme Georges Caïn, le maréchal Joffre, Henri Rabaud, Mme Dubufe, Henri Auriol, général Ferrié, Jacques Chastenet, la maréchale Joffre, Eugène Salles, Mme Barthou, la maréchale Pétain, Mlle Janine Salles, Clémentel, Mme Cocteau mère, André Hallays, Mme et Mr Paul Landowski, Leon Dufour, Mme Guillaumet, Mme Cézanne, le chirurgien Pierre Duval, Georges Leygues, Georges Henri Rivière, Madeleine Clemenceau-Jacquemaire, Gustave Charpentier, le couple Soupault, Edouard Salles, Charles Luquet de Saint-Germain, la comtesse Frochot, Mme Haugk, Jacques Rouché, Paul Deschamps, Mlles Gustave Dreyfus, le peintre polonais Wladimir de Terlikowski et son épouse Mme Waldeck-Rousseau, Henri Monnet, Mme André Honnorat, Mme et Mlle Cézanne, Mme Guillaumet, comte et comtesse Hector de Béarn, Jacques Chastenet, Mme Gounod, duchesse de Croy, Mr et Mme Edouard Eiffel, Edmond salles, la maréchale Pétain, la maréchale Joffre, Gabriel Thomas, André Pavie, comtesse du Percin, Maurice Blondel, comtesse de Rougemont, Mme Nicolas Piétri et sa sœur, Raymond Koechlin, Mme Ernest Gouin, Mme Millerand, Mme René Fould, Jacques Eiffel, Mme Blériot, René Le grain-Eiffel (on connaît une photo sur laquelle figure René Le Grain en compagnie de Georges et Robert Salles, ainsi que Jacques et Gustave Eiffel sur la Tour Eiffel, avec au verso cette annotation, réception de la Société des Ingénieurs civils, le 6 mai 1923 ) …etc. Une note du 26 novembre 1932, figure en bas de page et apporte cette précision. Claire Eiffel en compagnie de Robert Salles ont reçu 300 personnes, à l’occasion du 13ème Salon de l’Aéronautique. Les documents concernant Claire Eiffel, sont particulièrement rares.