Dublin, "De l'Imprimerie de Wilson, et se trouve à Paris, chez les libraires qui vendent des nouveautés" 1784 ; in-8. VIII-216 pp. Demi-basane bordeaux, dos lisse, titre et roulettes dorées. Tranches marbrées. Jolie vignette de titre gravée sur bois. Bon exemplaire.
Edition originale. Il existe à la même date et à la même adresse, 6 autres tirages (dont un en deux volumes in-18) et un tirage à "Londres" de Valade (collaborateur de Cazin). Faussement attribué à Choderlos de Laclos sur le titre, ces Mémoires, dont l'auteur dit qu'il s'agit d'une fiction, sont en fait un roman à clef dont un supplément de 6 pages révélait l'identité des personnages (tirage à l'adresse de Dublin et portant en vignette de titre un motif floral). Cette clé a été reproduite par Drujon (Les livres à clé, t.2, 965 et 966) : "ce roman fort oublié, se recommande cependant à la curiosité du public par ses allusions satiriques expliquées dans la clef que voici" : on y rencontre le comte et la comtesse de La Noue, le marquis de Culan, l'abbé de Véry, le marquis de Villette, Necker, Beaumarchais, Linguet, Fréron, le Duc d'Orléans, Mme de Maurepas... Luchet était originaire de Saintes (1739 ou 1740, mort à Paris en 1792) ; il débuta dans la cavalerie qu'il abandonna rapidement pour la littérature se faisant appeler aussi marquis de La Roche du Maine. Il publia le premier volume d'une histoire de la ville d'Orléans à la demande du duc d'Orléans, mais fut désavouée par son protecteur. Par la suite il tenta d'exploiter une mine mais s'y ruina. Il séjourna chez Voltaire à Ferney grâce auquel il fut accueilli par le landgrave de Hesse-Cassel, Frédéric II, dont il devint le bibliothécaire, conseiller privé des légations, et directeur du théâtre français, du muséum et des collections scientifiques. Sa gestion de la bibliothèque fut cependant fort critiquée. A la mort de Frédéric, il trouva refuge près du prince Henri de Prusse à Berlin. Il retourna à Paris en 1788. "Il semble avoir attiré le scandale toute sa vie, et avoir été mêlé à plusieurs disputes ; il se fit connaître tout d'abord par le scandale de son Histoire d'Orléans, et plus tard, de retour en France, attaqua Grimm et Rivarol dans ses romans. La Harpe écrit, au sujet de son roman Le Vicomte de Barjac : "c'est l'ouvrage d'un homme qui n'est pas sans esprit mais qui est bien sans goût et sans principes, et qui a vécu en mauvaise compagnie ». Sa collaboration à l'ouvrage Les Contemporains de 1789 et 1790 et à La Galerie des Etats-généraux lui attira sans doute des inimitiés". Il fit plusieurs tentatives de publications de journaux : Nouvelles de la République des Lettres (Lausanne de 1775 à 1777, 24 numéros), "Mémoires de la Société des Antiquités de Cassel" (1780, 1 volume), "Le Pot-pourri" (Francfort, 1781-1782, 4 volumes), "Journal des gens du monde" (Francfort, 1782-1785), "Journal de la ville" (Paris, 1789, 8 numéros). (Ann Thomson, Dictionnaire des journalistes. N° 532, Luchet).
Francfort sur le Mein, sans nom [Wanberk], 1781-1782 ; 24 N° d'environ 60 pages chacun, formant 4 vol. in-12. 388 pp. - 374 pp. - 384 pp. - 374 pp. Bradel ancien recouvert de papier bleu marine, titre doré au dos. Légers frottements sur les dos et les plats. Rousseurs éparses, bon exemplaire cependant.
Edition originale et rare réunion complète des 24 numéros parus entre 1781 et 1782. Ce journal fut remplacé en 1782 par "Le journal des gens du monde" également imprimé à Francfort, jusqu'en 1785. Luchet était originaire de Saintes (1739 ou 1740, mort à Paris en 1792) ; il débuta dans la cavalerie qu'il abandonna rapidement pour la littérature se faisant appeler aussi marquis de La Roche du Maine. Il publia le premier volume d'une histoire de la ville d'Orléans à la demande du duc d'Orléans, mais fut désavouée par son protecteur (1766). Par la suite il tenta d'exploiter une mine mais s'y ruina. Il séjourna chez Voltaire à Ferney grâce auquel il fut accueilli par le landgrave de Hesse-Cassel, Frédéric II, dont il devint en peu de temps directeur du théâtre français, surintendant de la musique des orchestres de la cour, bibliothécaire, conseiller privé des légations, directeur du muséum et des collections scientifiques. Sa gestion de la bibliothèque fut cependant fort critiquée. A la mort de Frédéric, il trouva refuge près du prince Henri de Prusse à Berlin. Il retourna à Paris en 1788. Il écrivit de nombreux ouvrages dont on retient aujourd'hui surtout son "Essai sur la secte des Illuminés" (1789)... On remarque aussi une "Histoire littéraire de M. Voltaire", "Essais sur la minéralogie et la métallurgie"...Il fit plusieurs tentatives de publications de journaux : Nouvelles de la République des Lettres (Lausanne de 1775 à 1777, 24 numéros), "Mémoires de la Société des Antiquités de Cassel" (1780, 1 volume), "Le Pot-pourri" (Francfort, 1781-1782, 4 volumes), "Journal des gens du monde" (Francfort, 1782-1785), "Journal de la ville" (Paris, 1789, 8 numéros). (Ann Thomson, Dictionnaire des journalistes. N° 532, Luchet).
Sans lieu, sans nom, 1784 ; in-8 (22,5 14,5 cm), broché, non rogné. Couverture d'attente de l'époque présentant de petits manques au dos.
Cette édition semble précéder celle à l'adresse d'Amsterdan datée également de 1784, au format in-12 de 130 pages. La comparaison des deux éditions permet d'établir que de nombreuses fautes et erreurs typographiques ont été corrigées dans l'édition in-12, comme par exemple, page 1, ligne 3 accent grave rajouté sur célèbre, idem ligne 12 sur éphémère, ligne 20 marchandes désormais sans M majuscule... sont notés au crayon, en marge, les corrections et les césures de pages telles qu'elles apparaissent dans le tirage in-12. L'auteur nous promène dans Paris, ses rues, ses jardins, ses cafés, les salles de spectacles... et dresse une satire du petit peuple ou des grands personnages qui y passent, qui y vivent... Il évoque aussi les ateliers de gravures où on voit une voiture aérienne emporter ses passagers dîner sur les pyramides d'Egypte et imagine qu'on "attellera bientôt des poissons à la place des chevaux, & l'on ira se promener dans un char traîné par des esturgeons" (p.11).
LUCHET (Jean Pierre Louis de La Roche du Maine, marquis de).
Reference : 14032
(1784)
A Amsterdam, , 1784. In-12 broché de 130 pp.
Plusieurs éditions parurent la même année, à Londres, Paris, Genève. Sous le couvert de l'anonymat, le marquis de Luchet (1740-1792), essayiste et journaliste, donne ici une description oscillant entre cynisme et optimisme, marivaudage et insouciance, des moeurs de la vie parisienne et de ses contemporains ; sans division, on trouve pêle-mêle : Les différent quartier de Paris ; Les Filles, Les Cafés, Les Promenades publiques, Palais-Royal, Tuileries, Luxembourg, Les Modes, Jardins Anglais, Usages du Monde, Faubourg Saint-Germain, Les Embarras de Paris, Les Théâtres, Les Jeux, Les Badaud, Les nouvellistes, Les libraires, La Morgue, les francs-maçons. .Lacombe, 25 : « Édition en caractères plus fins, mais qui chassent davantage ».
RIVAROL Antoine de & MIRABEAU Honoré Gabriel Riquetti Comte de & CHODERLOS DE LACLOS Pierre-Ambroise-François & LA ROCHE DU MAINE, MARQUIS DE LUCHET Jean-Pierre-Louis de
Reference : 30088
(1789)
S.n., s.l. [Paris ou Londres?] 1789, in-8 (13,5x21,5cm), broché.
Réimpression de l'édition originale parue également en 1789. Un deuxième volume de ces portraits paraîtra un peu plus tard. Broché. Marges de la page de titre fatiguées. L'ouvrage est une série de portraits, avec en fin d'ouvrage la clef qui permet de les identifier , on y retrouve Necker, Guillotin, Sieyes... Luchet participa également à la rédaction de certains de ses portraits. - Photos sur www.Edition-originale.com -
DE BEAUM ****** [DE LA ROCHE DU MAINE, marquis de LUCHET, Jean-Pierre-Louis].
Reference : 4185
(1786)
Hambourg, Paris, Strasbourg, chez François FAUCHE, Imprimerie L. Cellot, 1786 5 vol. in-8 (210 x 135 mm.), vol. 1 : [J.-P.-L. de La Roche du Maine], Hambourg, chez François Fauche, 1786, 74 pp., vol. 2 : (Me Doillot, Avocat), Paris, L. Cellot, 1786, 109 pp., vol. 3 : Strasbourg, 1786, 83 pp., vol. 4 : (Me Doillot, Avocat), Paris, L. Cellot, 1786, 93 pp., vol. 5 : ( Me Doillot, Avocat), Paris, Cellot, 1786, 96 pp.Brochure d'attente sous papier bleu, non-rognée, vol. 1 : petite auréole en marge inf., vol. 2 : page de titre tachée (mouillure), vol. 3 : un feuillet déchiré et froissé en marge, vol. 4 : auréole de mouillure sur quelques feuillets, papiers d'attente défraîchis, dos absents.
Pour le volume 1 : [BARBIER III -181] édition de 1785, sans lieu.
S.n., à Amsterdam 1784, 130pp., relié.
Plusieurs éditions parurent la même année à Paris, Londres, Berlin. Reliure en pleine basane brune flammée fin XIXe. Dos lisse richement orné type Restauration. Pièce de titre en maroquin rouge. Bel exemplaire. Ex libris aux armes gravées, Du cabinet de livres. Description satirique et cynique des moeurs de la vie parisienne. L'auteur y parle des théâtres, des prisons, des modes, des promenades, des Tuileries... - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Dublin, De l’imprimerie de Wilson, 1784. In-8 de VIII, 216 pages, demi-vélin, dos teinté en noir, étiquette de titre verte ornée. Non-rogné.
“Le lieu d’éd. et l’impr. sont probablement fictifs. Ouvrage vraisemblablement imprimé à Neuchâtel, par Samuel Fauche pour le compte de la Société typographique du lieu. ” RERO. Barbier, 954, mentionne une édition, in-18 en 2 volumes, même lieu, même éditeur, et même date. Edition originale.
Ventabren en Provence, Les Rouyat,éditeur, coll. "Esotérisme Exotérisme", s.d., réimprimé en photogravure sur l'édition de 1789. In-12°, xxii-192 pp. (défaut d'impression: la p. xxii a été imprimée à la place de la p. xiii et un feuillet photocopié avec la bonne page a été inséré, fixé avec un papier collant, bon état intérieur). Broché (couv. très lég. us., bon état général). Ex-libris et mention "par le Mis de Luchet" sur une page précédant le titre d'origine.