[MARIAGE DE NAPOLÉON] LUCE DE LANCIVAL (Jean-Charles-Julien).
Reference : 46404654
(1810)
Paris, Typis Fain, Universitatis Imperialis Typographi, Paris, Typis Fain, Universitatis Imperialis Typographi(1810) ; plaquette in-4, brochée, couverture muette bleue de l’époque. 19 pp., 1 p. blancheÉDITION ORIGINALE. Pièce de circonstance très rare. C’est un discours de félicitations en latin prononcé par Luce de Lancival à l’occasion du mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise.J. Ch. J. Luce de Lancival est né à Saint-Gobain en Picardie en 1766. Élève de Louis-le-Grand, il fut très tôt remarqué pour ses talents de poète latin. À 22 ans il enseignait la rhétorique au Collège de Navarre avant de devenir vicaire de Mgr de Noé, évêque de Lescar. Croyant qu’il était plus fait pour le théâtre que pour écrire des sermons, il quitta l’habit ecclésiastique et composa des tragédies qui ne valaient pas ses homélies. Lors de la réorganisation de l’Université sous l’Empire, il fut nommé professeur de belles-lettres au lycée Impérial. C’est dans cet établissement qu’il prononça ce discours. Au cours d’un banquet universitaire il fit une chute dont les suites furent fatales. Après l’amputation d’une de ses jambes, il vit approcher sa fin. Juste avant de mourir, le 17 août 1810, il reçut une médaille d’or pour ce discours. Il était âgé de 44 ans. Voir Merlet. Tableau de la littérature française 1800-1815 p. 520 - Pièce inconnue de Quérard.Bel exemplaire à l’état de parution.
Paris, Brissot-Thivars et Cie, 1826 ; 2 tomes in-8, demi maroquin lavallière, dos à nerfs, caissons et titre dorés, tête dorée, double filet doé sur les plats, tranches ébarbées (Thomas) ; (4), XXXII, 838 pp. (i.e 388) ; (4), 440 pp. , portrait lithographié sur Chine contrecollé en frontispice.
Edition originale collective ; né à Saint-Gobain en Picardie (1764-1810), professeur du collège de Navarre à 22 ans, Luce de Lancival entra dans les ordres peu de temps avant la Révolution et profita de celle-ci pour jeter le froc aux orties. Après quelques essais infructueux au théâtre, il débuta une belle carrière de professeur de rhétorique au Prytanèe français et de poésie latine à la Sorbonne. Il écrivit des poèmes, des odes, contes et fables, mais son grand succès fut une tragédie, «Hector», qui lui valut les compliments de Napoléon, une pension et la croix de la Légion d'Honneur. Exemplaire imprimé sur un beau vergé blanc, dans une reliure fort bien établie, bel ensemble, rare dans cette condition.
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[Paris], Fain, s.d. (1810) in-4, 19 pp., broché sous couverture d'attente de papier bleu.
Ce discours a obtenu les honneurs d'un prix de rhétorique décerné par l'Université impériale pour récompenser la meilleure célébration du mariage de Napoléon et de Marie-Louise : le poète et dramaturge Luce de Lancival (1764-1810) était alors professeur de rhétorique au Lycée Impérial [= Louis-le-Grand]. Sa mort devait suivre de peu cette ultime récompense : usé par la gangrène, amputé d'une jambe, le poète très porté sur tous les plaisirs, s'éteignit le 17 août 1810 (deux jours après la Saint-Napoléon, ce qui forme un bel honneur ...). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
CRITIQUE LITTÉRAIRE. — [LUCE DE LANCIVAL (Jean-Charles-Julien)].
Reference : 358
(1812)
1812 Paris, J.-J. Laurent, Delaunay, Petit, 1812. In-8, faux-titre, titre, 51 pp., veau blond, triple filet doré, fleurette aux angles, dos lisse orné, pièce de titre noire, roulette sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale posthume de ce poème caustique, dirigé avec virulence contre le fameux critique Geoffroy, devenu ici le méprisable et insignifiant "Folliculus"... Les articles de ce dernier, dans le Journal des débats, passaient pour vindicatifs, injustes et même ignobles de méchanceté ! Il avait attaqué les pièces de Luce de Lancival (célèbre pour ses frasques amoureux et sa jambe de bois) et dénoncé ses flatteries envers Napoléon. Le poète lui répond donc ainsi : « Muse, sifflons un sot qui siffle tout le monde (...) et replonge le monstre en son bourbier natal ». Les qualificatifs sont sarcastiques, parfois injurieux, ("pédant sans titre, despote insolent...") et le fond ponctué de mystérieux noms réduits à des initiales qui cachent d'autres personnalités littéraires : Malte-Brun, Jondot, Dussault, Féletz, Saint-Victor, Fiévée, Hoffman et Delalau. Un intéressant témoignage d'une querelle littéraireBel exemplaire, bien relié, de cet ouvrage composé en 1809 et publié seulement 3 ans après.Légers frottements, petit accroc à la coiffe supérieure.
Un volume in°8 reliure plein maroquin rouge tranches dorées. triples filets sur les plats avec au centre " A l'amitié" dans une couronne de laurier filets dorés sur les contre-plats et les chants. Dos à nerfs avec filets dorés ainsi que le titre et les fleurons Avec un portrait en frontispice (très belle reliure)
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