Anntoine-Louis-François d'Avaray - Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (Louis XVIII) - Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême
Reference : 27975
(1823)
1823 PARIS, Baudouin, 1823, in-8 - Reliure 1/2 veau - Dos à nerfs - titre doré - Edition originale de cet ouvrage qui fut édité 10 fois cette même année 1823 (M. & W., 21953. Quérard, V, 368) - Lettre-Préface de Louis de France à Anntoine-Louis-François d'Avaray, son libérateur - 2 ff. n.c.-120 pages - PARIS,Audot - 1817 - Edition Originale - 2 gravures en frontispices représentant un plan du quartier du Temple et représentation de la Tour du Temple - Extrait du journal de M. de Malesherbes en fin douvrage - IV+77 pages - REUNION de 2 Ouvrages rares sur la Révolution - Envoi rapide et soigné. - Réf. 27975
I) Témoignage rédigé avant 1793, Barbier (t. 4, p. 201) attribue cet ouvrage, qui est ici lédition originale, à Louis XVIII. Publié en 1823, il connut un grand succès et dix éditions de cet ouvrage ont paru la même année. Louis XVIII, connu sous le nom de Monsieur, roi de France et de Navarre, naquit à Versailles en 1755 et décéda à Paris en 1824. Ce récit décrit le départ pour lexil du comte de Provence, Louis-Stanislas-Xavier de France, futur Louis XVIII (Fierro, 925). Cette relation est très agréable, et permet de dépeindre la France de lépoque. « Louis na de chaleur que pour décrire les bons repas quil a faits, et peindre avec causticité et amertume ceux que les localités ne permirent pas délever au niveau de ses désirs. Ce livre serait un excellent guide pour le voyageur friand qui voudrait parcourir les mêmes contrées ; il y trouverait une indication très exacte des bonnes et des mauvaises hôtelleries, etc. » (Quérard, t. 5, p. 369). Lauteur sadresse en début douvrage, à Antoine-Louis-François dAvaray, quil tient pour son libérateur et comme un ami très cher. « Ce nétait pas , comme on peut bien limaginer, la première fois que je songeais à mon compagnon de voyage, et ma première pensée avait été pour dAvaray dont jétais aussi sûr que de moi-même » (p. 3). En effet, après les journées des 5 et 6 octobre 1789 (la cour quitte Versailles pour Paris), le comte de Provence (futur Louis XVIII), sinstalle au Petit Luxembourg, où il va préparer un plan dévasion. Le 20 juin 1791, le jour du départ de la famille royale des Tuileries, le comte de Provence quitte sa « résidence surveillée ». Déguisé et muni dun passeport anglais, il rejoint les Pays-Bas autrichiens et se réfugie à Bruxelles puis à Coblentz. François dAvaray, le fils aîné du duc dAvaray, suivit dans son exil le comte de Provence et fut son plus fidèle serviteur et lun des favoris. Bel exemplaire de cette relation célèbre du départ du comte de Provence qui retrace bien la mentalité de lEmigration de lépoque : cette impression de ne partir que pour quelques temps. II) En 1817 paraît un livre intitulé Mémoires particuliers formant avec l'ouvrage de M. Hue et le Journal de Cléry l'histoire complète de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. Bien que le texte soit anonyme et que l'auteur s'y exprime à la troisième personne, ces Mémoires sont aussitôt attribués à Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Une nouvelle édition est publiée en 1823. Le texte, beaucoup plus correct que celui de 1817 est rédigé cette fois à la première personne. Madame Royale ne l'a d'ailIeurs jamais désavoué.En 1862, une copie exacte du manuscrit original, toujours à la première personne, est éditée sous le titre Relation de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. L'auteur y est clairement identifié par les dernières lignes de l'ouvrage : "J'atteste que ce mémoire contient la vérité, Marie-Thérèse-Charlotte, fait à la Tour du Temple." Le récit très émouvant de ce témoin direct des événements commence à l'arrivée de la famille royale au Temple le 13 août 1792, et s'achève par la mort de Louis XVII le 9 juin 1795. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris, Amyot, 1845 in-8, CCXXXIII-230 pp., broché.
Édition originale.Précédé d'une introduction biographique par Barante, cette très importante correspondance pour l'histoire de la contre-révolution, concerne les années 1796 à 1808.Après avoir été ministre de Louis XVI en 1789, Saint-Priest est appelé par Louis XVIII en son conseil à la fin de 1795. Il va s'efforcer d'améliorer les relations entre l'Autriche et les émigrés. Il ne rejoint Louis XVIII à Blankenbourg qu'en mai 1797. Il réorganise l'agence royaliste de Paris, s'occupe des relations avec la Russie qui accueille Louis XVIII et subventionne l'armée de Condé. Plutôt modéré, il quitte le Conseil en 1800, et gagne la Suède où il restera jusqu'en 1809. Les documents publiés reprennent la correspondance de Louis XVIII mais également certaines réponses de Saint-Priest. Ils sont capitaux pour la période 1797-1800 où Saint-Priest faisait office de Premier Ministre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Collectif ; LOUIS XVI ; NECKER ; ROLAND ; LOUIS XVIII ; LEBRET ;
Reference : 60158
(1788)
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins blanc, Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker, s.l., s.n., s.d. [ 30 octobre 1792 ], 55 pp., cf Tourneux, I, 3698[ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs...", De l'Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, Paris, 1792, 4 pp. [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand, De l'Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre françois, n°4, 7 pp. [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de m'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden, s.n., s.l., 1795, 12 pp. [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788, Signé Lebret, Chez N. H. Nyon, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 20 pp., cf Tourneux, I, 664 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, De l'Imprimerie de Grangé, rue de la Parcheminerie, 1764, 25 pp. [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400
Très intéressant recueil rassemblant certains textes importants, dont plusieurs éditions originales. On trouve notamment une rare édition des "Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker" (d'autres éditions furent publiées sous le titre de " Réflexions présentées à la Nation Française sur le procès intenté à Louis XVI"), ou une édition bilingue français-allemand du texte fixant "un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation" (signatures imprimées de Servan et Danton). On y trouvera également une peu commune Déclaration de Louis XVIII, publiée au lendemain de la mort de Louis XVII, et qui reprend en son début le texte de sa proclamation de Vérone comme "Roi de France et de Navarre" («En vous privant d'un roi qui n'a régné que dans les fers, mais dont l'enfance même vous promettoit le digne successeur du meilleur des rois, les impénétrables décrets de la Providence nous ont transmis avec sa couronne, la nécessité de l'arracher des mains de la révolte, & le devoir de sauver la patrie, qu'une révolution désastreuse a placée sur le penchant de sa ruine...») et la complète en invoquant l'indulgence et le pardon pour les uns, mais en exigeant le glaive de la justice pour les complices de la mort du Roi et de la Reine. Egalement on y trouve le très important "Edit de Tolérance" accordé par Louis XVI aux Protestants, dans lequel on trouvera en dernier page le tableau des Tarifs des diverses formalités d'enregistrement à l'état civil. Quant à la brochure intitulée "Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788", elle établit que le nombre de député du Tiers-Etat serait égal à celui des autres ordres réunis. Bon ensemble (un coin plié, petites usures et petits accrocs anciens à qq. titres, un petit mq. au dernier feuillet du premier titre).
S.l.n.d., (ca 1790) H 23.5 x L 35.5 x l 21,5 cm,
Superbe objet historique aux armes de l'épouse de Louis XVIII, roi de France, la Princesse de Savoie.Coffret de voyage en maroquin rouge aux armes qui suivra dans son nomadisme royal et européen Marie-Joséphine, Princesse de Savoie puis comtesse de Provence et surtout épouse du prétendant au trône de France, le futur Louis XVIII, durant son émigration, de 1791 jusqu'à son décès en Angleterre en 1810.Pièce exceptionnelle par sa rareté, sa qualité et son origine princière, ce coffret a été confectionné en France par le maroquinier (ou coffretier-gaineur selon le terme en usage sous l'ancien Régime) A. Lecoq, dont la marque parlante est poussée sur la face postérieure (emblème de coq entourée de son chiffre A L) au fer doré sur le maroquin.Fille de Victor de Savoie, roi de Sardaigne et Marie Antoinette, infante d'Espagne, Marie Joséphine Louise de Savoie, née en 1753, épouse en 1771 Louis-Stanislas de France, frère cadet de Louis XVI, tandis que sa sœur épouse le futur Charles X.Elle ne s'adapte que difficilement voire peu à la cour et mène rapidement une vie isolée, d'autant plus que son union restera sans postérité. Elle terminera sa vie en émigration, en compagnie de sa lectrice, Marguerite de Gourbillon qu'elle aima passionnement, et de membres de sa famille.La comtesse de Provence se piquait de littérature et possédait une importante bibliothèque (plus de 1600 volumes) au moment de la Révolution française, uniformément reliée de maroquin rouge aux armes, tout comme son coffret présenté ici.Son train suivait donc ce canon et ses goûts, et ses fers nous sont donc connus et bien identifiés. Il est à noter cependant que notre exemplaire n'est pas repertorié par OHR même s'ils sont tous gravés selon les mêmes codes. En effet Lecoq était un coffretier-gainier dont le métier, les outils et les collaborateurs différaient certainement quelque peu des relieurs-doreurs, néanmoins les nuances sont minimes.Notre objet consiste en une boîte rectangulaire en bois, recouverte d'un maroquin rouge aux fers dorés, et fermée par un couvercle légèrement cintré retenu à l'ouverture par des rubans de coton bicolore cloutés sur les bords internes.Gainé à l'intérieur d'une doublure de tabis bleu soulignée d'un galon cousu de fil doré roulotté, il est orné d'une roulette de fers dorés courant le long des bords internes. Vide, il ne semble pas porter de marques de compartiments ou plateaux amovibles.Les quatre cotés présentent un gainage de maroquin rouge aux grand fers dorés en encadrements, fers à large dentelle dites "du Louvre" marquée pour chaque en écoinçons par les meubles princiers soit 2 fleurs de lys (Bourbon) et 2 aigle de sable becquée membrée et couronnée d'or (Savoie), chaque en diagonale.Le couvercle gainé de maroquin rouge porte une superbe dentelle dorée dite "à l'oiseau" en encadrement, répétant aussi vers l'intérieur les 2 meubles en écoinçons, mais ici surmontés de la couronne princière (non fermée) pour chaque.Les armes de la Princesse de Savoie, épouse de Provence, sont frappées en écus accolés au centre du couvercle et présentent à gauche l'écu de France "à la bordure engrélée de gueules" (duché de Provence), Marie-Joséphine ayant épousé le futur Louis XVIII alors qu'il n'était pas dauphin ou prétendant au trône de France. L'écu de Savoie à droite étant écartelé et non plein. Le fer est surmonté de la couronne de Prince (non fermée) et bordée de palmettes.Le coffret est fort joliement armé de garnitures de poignées de transports sur deux cotés, charnières et anneau sur le couvercle et d'une serrure ouvragée entourée de 2 loquets, le tout en cuivre doré et travaillé avec de petits motifs floraux.Ce type de mobilier de voyage est un rare témoin du train que suivait toute princesse de France lors de ses déplacements. Ces petites malles pouvaient être destinées au rangement d'accessoires de mode, perruques ou bijoux. Se différenciant du porte-document type de l'époque, plus généralement accessoire masculin, la taille de ce coffret pourrait laisser penser qu'il servit peut-etre à conserver des papiers ou des documents écrits.OHR, 2517 et 2549.Le coffret est dans un très bon état de conservation. Il ne porte que d'anecdotiques marques d'usure d'usage du maroquin, de discrètes salissures (poussière noircie aux garnitures ou face inférieure) ainsi que de petites restaurations (face inférieure ett cordons d'ouverture posés postérieurement, sans doute à la place d'équerres souvent du même métal que les garnitures extérieures sur ce type d'objet).Manquent la clé ainsi qu'une fleurette de cuivre doré sur le devant. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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CAYLA (Zoé, comtesse du). Dame française et favorite de Louis XVIII (Boullay-Thierry, 1785 - Saint-Ouen, 1852).
Reference : 000022
Deux pages sur un feuillet double (115 X 183 mm), avec adresse et cachet ; un petit trou marginal sans manque de texte causé par le décachetage.
LA FAVORITE de Louis XVIII et la maîtresse de Talleyrand. Lettre adressée par la comtesse à un fileur de laine. Il a semble-t'il rencontré des difficultés avec la laine qu'elle lui a fait parvenir et doit lui renvoyer celle qu'il n'a pas utilisée. La texture de la laine est en cause, mais Mme Du Cayla n'a pu lui "en envoyer de plus fine, parce qu'elle avait déjà reçu une autre destination, ensuite d'autres fileurs ayant été plus heureux, il ne me reste que de la reconnaissance et des regrets de la peine que vous avez bien voulu prendre". Et elle ajoute : « Je crois tout à fait au même résultat que vous pour les croisements de béliers anglais avec mérinos ». Fille de l'avocat Talon, mariée au comte du Cayla et admise à la cour sous la restauration, elle pénétra dans l'intimité du roi et prit sur lui un ascendant absolu, autant par sa beauté que par les grâces d'un esprit que Madame Campan avait cultivé. Elle fut comblée de richesses et reçut notamment le château de Saint-Ouen. Après un long procès, elle vécut séparée de son mari dans cette belle résidence, un peu oubliée de la cour de Charles X et s'occupant presque exclusivement d'essais et d'exploitations agricoles. Elle obtint par des croisements une nouvelle race de moutons à toison longue, à laquelle on a donné son nom. Certains ont prétendu que la belle Mme du Cayla n'était que la maîtresse platonique de Louis XVIII et que les dernières privautés du petit-fils de Louis XV consistaient à aspirer une prise de tabac placée sur la gorge nue de la séduisante comtesse. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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LOUIS XVIII ; PASQUIER, Etienne ; Maréchal CLARKE, Duc de FELTRE
Reference : 57746
(1815)
1 diplôme pré-imprimé sur vélin (31,5 x 39 cm), complété à l'encre avec sceau de cire sous son étui de métal. Rappel du titre complet : Lettres de Chevalier de l'Ordre Militaire de Saint-Louis, en faveur de M. Jacques Bermond, ancien officier. Donné à Paris le huitième jour de Novembre l'An de Grâce 1815 [ Signé "Louis", par le Garde des Sceaux Etienne Pasquier et le Maréchal Duc de Feltre, avec le sceau de cire conservé dans son étui ]
Beau document signé par Louis XVIII, Etienne Pasquier et le Maréchal Clarke. Duc de Feltre, Clarke était alors Maréchal de France et nouveau Ministre de la Guerre de Louis XVIII. La signature du Garde des Sceaux est celle d'Etienne Pasquier. Quant à Jacques Bermond (1768-1851), cet ancien officier et négociant en bois était un chef royaliste montpelliérain. Lors de la cérémonie de remise de l'ordre, le candidat devait jurait de vivre et mourir dans la religion catholique et de rester fidèle au roi, de défendre ses droits et ceux de la Couronne, conformément à l'éthique chevaleresque médiévale et "de se comporter en tout comme bon, sage, vertueux et vaillant chevalier". Intéressant exemplaire, décerné en novembre 1815 dans les premiers temps de la Seconde Restauration (Pasquier est ministre de la justice jusqu'en septembre), et bien complet de son sceau (petit trou au diplôme et pliures, éclat de cire sans manque dans le sceau).
--Exemplaire en plein maroquin aux armes de Louis XVIII--TACITE.
Reference : 13995
(1819)
1819 Parisiis, Collegebat Nicolaus Eligius Lemaire, 1819-1820, 3 vol. in-8° (222 x 135 mm) reliure de lépoque plein maroquin vert Empire à longs grains, dos à 5 faux-nerfs richement ornés de roulettes et fleurons dorés, auteur et tomaison dorés, encadrement des plats par des jeux de filets et roulettes dorés ou à froid, armes de Louis XVIII au centre des plats, double filet doré sur les coupes, toutes tranches dorées, roulette dorée bordant les contreplats (SIMIER REL. DU ROI), de (4) ff. (titre de la collection, faux-titre, titre et table) LXIV (préface) 599 pp. ; (4) ff. (titre de la collection, faux-titre, titre et table) 564 pp. ; (4) ff. (titre de la collection, faux-titre, titre et table) 542 pp. Très léger coup sur le plat inférieur du T. III, quelques feuillets très légèrement brunis, superbe exemplaire dans une parfaite reliure de Simier par ailleurs.
De la collection "Bibliotheca classica latina".Les trois premiers volumes, des uvres de Tacite en latin commentées par Joseph Naudet.Au sommaire des ces 3 premiers volumes : I-II. Ernesti praefatio [1772]. Taciti vita per Lipsium conscripta. Veterum scriptorum de Tacito testimonia. Annalium libri I-VI, XI-XVI ; III. Historiarum libri quinque superstites.Lensemble est donc complet pour les Annales et lHistoire.Les 2 tomes manquants contiennent : IV. De Moribus et populis Germaniae. Julii Agricolae vita. De Oratoribus ; V. Excursus. Spectaculaire reliure aux armes de Louis XVIII.
In-8, broché, couverture de papier moderne, 160 p. Paris, Chaignieau aîné, Le Normant, Barba, Colnet, Martinet, 1814.
Edition originale. Vénal et sans scrupule, l'auteur servit comme espion politique, les différents régimes qu'il traversa. Bien qu'ayant infiltré puis dénoncé les conspirations royalistes de Pichegru et Cadoudal, ce qu'il fit pour Napoléon, il le fit pour Louis XVIII. Ainsi, après avoir dressé un portrait injurieux de Louis XVIII sous l'Empire, il parvint à s'attirer la protection du même Louis XVIII dont il salue la restauration du trône dans ce texte. Plus encore, selon Pierre Larousse, cette brochure fut composée en partie par le roi lui-même, qui y fit "plusieurs additions".Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
S.l.n.d., , (vers 1785). Manuscrit in-4 (225 x 180 mm) à l'encre brune de (18) pp. à 35 lignes par page, basane marbrée, dos lisse orné et daté 1776 en pied, pièce de titre en maroquin noir, petite colombe à froid au centre des plats, non rogné (reliure à l'imitation).
Copie manuscrite établie vers 1776. Une note jointe au titre de départ : « elle est actuellement dans le livre intitulé les Entretiens de l'autre monde imprimé en 1784, dialogue VI page 150 ».Pamphlet attribué en 1776 au Comte de Provence (futur Louis XVIII), hostile à Turgot et aux Économistes, qui circula en manuscrit l’année du renvoi du ministre réformateur sous la pression de la Cour et des privilégiés (le 22 mai 1776) ; le texte fut publié par Mettra dans les livraisons des 8 et 15 juin de la Correspondance littéraire secrète de la même année, avant de paraître séparément l’année suivante toujours sous le voile de l’anonyme : Les Mannequins, conte ou histoire comme l'on voudra. A Ispahan (1777). « L’auteur suppose que tout est mannequin dans le monde, c’est-à-dire, suit involontairement, une impulsion étrangère. Le Roi, suivant lui, est le premier des mannequins, et il le peint comme propre à se laisser conduire, tant à raison de sa jeunesse, que de la flexibilité et du peu de consistance de son caractère. (…) Pour rendre son ouvrage plus intéressant, l’écrivain transforme le système économique en un monstre, qu’il anime et qu’il représente avec tous les attributs qui peuvent le rendre odieux ou ridicules (Mémoires secrets, IX, 1777, pp. 175-176). En 1801, dans ses Mémoires historiques et politiques du règne de Louis XVI, Soulavie en donnera une version remaniée intitulée Le Songe de Maurepas ou les Machines du Gouvernement français. Suivi de la clef donnant la liste des dix-huit personnages où l’on découvre que la “Perse” est la France, “Ispahan” Paris, “le Sophy” Louis XVI, “Alibeg” Maurepas etc.Provenance : comte René Philipon (1870-1936) du château de Vertcoeur à Milon-la-Chapelle avec son ex-libris à la licorne signé J. de Andrada 1917 ; second ex-libris non identifié “J. de C.” aux deux colombes rappelant le motif poussé sur la reliure, daté au crayon 1938.Barbier, III, 33.
A Paris, chez I.-G. Michaud, 1839 in-8, [V]-XV-485 pp., portr., fac-similé, broché, couv. muette. Qqs rousseurs.
Première édition.L'éditeur ne cache pas ses sentiments monarchistes et souhaite démontrer qu'à aucun moment Louis XVIII n'a épousé la cause de la Révolution. Au-delà du parti pris de cet auteur oublié, l'intérêt du document publié demeure entier : à partir des cahiers de la noblesse du Poitou, Louis XVIII, depuis sa retraite de Blakenbourg, entreprend leur commentaire qui prend la forme d'une réfutation point par point. Son analyse est un véritable manifeste politique, montrant la sagesse et la fermeté des opinions politiques du futur roi.Une biographie détaillée précède la publication du manuscrit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Delongchamps, libraire, Paris, 1823. In-12, broché sous couverture papier d'époque de couleur verte, pièce de titre en papier, vii, 125 pp. Dédicace à Antoine-Louis-François d'Avaray, Son libérateur.
Avec un portrait gravé de Louis XVIII en frontispice. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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S.l.n.d. (1813) in-8, [2] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuille.
Copie manuscrite réalisée en émigration de la célèbre proclamation de Hartwell, du 1er février 1813, dans laquelle Louis XVIII profitait des revers croissants de Napoléon pour exposer ses intentions politiques : "Le moment est enfin arrivé où la divine Providence semble prête à briser l'instrument de sa colère ! L'usurpateur du trône de Saint Louis, le dévastateur de l'Europe éprouve à son tour des revers (...)".Destinée à ranimer le sentiment monarchique en France, en partie inspirée par Castlereagh dans ses dispositions modérées (le maintien des cadres administratifs et du Code "Napoléon"), elle sera diffusée sur le continent par le biais des agents anglais. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Discours de Louis XVIII aux chambres appelant à la défense de la Charte, alors que Napoléon arrivera aux Tuileries le 20 mars ! en feuille Très bon Aix Mouret 1815 1 plaquette in-8°
Jolie lettre concernant le militaire et homme politique, Joseph de Puisaye, qui fut également un chef de la Chouannerie en Bretagne (1755-1827). « J'ai bien réfléchi, mon cher la Châtre, à la manière de faire connaître à M. de Puisaye le parti que je prends, relativement à son annonce de me soumettre les prétendues preuves. La meilleure est que vous lui écriviez une lettre ad hoc ; j'en joins ici la minute que vous expédierez le plus promptement possible. Quant aux personnes qui doivent s'assembler chez vous je n'ai envoyé la liste à d'Avaray, c'est un égard que je lui devais au cas qu'il eût des observations à me faire sur tels ou tels, ainsi que vous l'apprendrez de lui afin d'insérer leurs noms dans la lettre. Je vous parlois l’autre jour d’une idée que j’avois, relativement au courrier d’Angleterre, mais toute réflexion faite, il vaut mieux retirer ma souscription, vous le ferez savoir à M. Regnier… ».
Par M. J.-J. Broché Très bon Grenoble Baratier 1816 1 plaquette in-8°
édition originale
Prononcée dans l'église royale de Saint-Denis, le 25 octobre 1824 par M. l'Évêque d'Hermopolis. En feuilles Moyen Paris Le Clere 1824 1 plaquette in-8°
édition originale
1814 Paris, chez Montaudon, 1814 ;in-12°,broché, couverture de papier ;106pp.
Paris, Librairie d'Amyot, 1845. In-8 de CCXXXIII-(3)-230 pp., veau glacé, dos orné à nerfs, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches jaspées (Tripier-Bradel).
Édition originale. Correspondance de Louis XVIII et du comte de Saint-Priest du 31 Août 1795 au 29 Février 1808.Provenance : bibliothèque du vicomte de Bourbon-Busset. Dos passé mais très bon exemplaire.
P., Plon, 1926, in 8° relié plein skyvertex framboise, dos lisse, titre doré, couverture conservée, 329 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Cercle du Livre d'Histoire, 1969, in 8° relié pleine toile de l'éditeur, 409 pages. On joint une suite iconographique de 47 pages, brochée.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, chez Montaudon, 1814 ;in-12°,broché, couverture de papier rose de l'époque , étiquette imprimée au dos; 106pp. et frontispice ( de 5 portraits en médaillons).
Petit manque de papier au dos.(S1)
Jean-Louis Alibert (1768-1837), médecin, fondateur de la dermatologie en France, premier médecin de Louis XVIII et de Charles X.
Reference : 014896
Jean-Louis Alibert (1768-1837), médecin, fondateur de la dermatologie en France, premier médecin de Louis XVIII et de Charles X. L.A., sd, 3p in-4. A Mélanie Waldor (1796-1871), poétesse, femme de lettres, maîtresse d'Alexandre Dumas : « J'arrive et je trouve chez mon portier la lettre que je vous avais écrite en réponse à celle que vous m'aviez adressée. Personne n'est venu la prendre. En sorte que je vous ai attendue hier inutilement sur ma terrasse aux Tuileries. J'avais donné au concierge tout exprès l'ordre de laisser passer, ainsi que les dames Valdor et Villenave. Je suis désolé de ce contretemps. Hier, je vous avais réservé deux ou trois places. Nous en avions du reste, j'étais furieux. Si vous voulez venir dimanche, à trois heures précises, vous entendrez une jeune demoiselle jouer du violon. C'est un phénomène. J'ai été renfermé aux Tuileries depuis avant-hier ». On notera que le courrier à d'abord été adressé à madame Valdor puis le V a été modifié en W (mais pas dans la correspondance). [361]
LOUIS STANISLAS XAVIER ( Louis XVIII ) et CHARLES-PHILIPPE ( Charles X ).
Reference : 1345
Sans lieu, ni nom d'imprimeur, daté de 1791. Une plaquette brochée de 21 pp.(10,8 x 17,2 cm). Ouvrage légèrement salie mais en parfait état de conservation.Il s'agit d'une plaquette de propagande contre révolutionnaire destinée à attirer les soldats et officiers de l'armée royale française dans le camp des émigrés. Elle est signée de Coblence par ceux qui deviendront ensuite et successivement rois de France Louis XVIII et Charles X.
H. Tarlier In-8 Couverture souple Bruxelles 1830
Bon 133 pages. Rousseurs. Couverture imprimée, culs-de-lampe.
Paris, Jules Didot l'aîné, 1823 in-16, [3] ff. n. ch., 99 pp., demi-basane violine, dos lisse orné (reliure de l'époque). Ex-libris Philippe Poillot.
Cette relation du départ d'émigration du comte de Provence ne connut pas moins de neuf éditions l'année de sa sortie (qui fut en même temps celle de la mort de Louis XVIII), avec parfois un titre un peu différent.Fierro, 925. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT