A Cologne, chez Pierre Marteau, 1700. 2 titres en un volume petit in-12, chagrin vert, filet à froid en encadrement des plats, dos à nerfs, coiffes guillochées, coupes filetées, dentelle intérieure, tranches dorées (Girardet). 145 pp. ; 228 pp.
Edition sans nom d'auteur illustrée d'un frontispice et de cinq figures. (Brunet, IV, 413)Mis dans la bouche des deux emblématiques statues de Rome, Marforio et Pasquin, utilisées dans un nombre infini de satires et de pamphlets, le dialogue épluche les causes et les conséquences de la transmission des Couronnes d'Espagne au petit-fils de Louis XIV, le duc d'Anjou, futur Philippe V. Le roi d'Espagne Charles II (1661-1700) mourut sans descendance et laissa un testament faisant du duc d'Anjou l'héritier unique des Espagnes à condition de ne pas diviser l'héritage. Louis XIV accepta ce testament au détriment du traité de partage de mars 1700 conclu entre la France, l'Angleterre et les Provinces-Unies.On a relié à la suite :[Anonyme]. Raisons qu'a eu le Roi Très-Chrétien de préférer le testament de Charles II. Au partage de la Succession d'Espagne, Les avantages qui lui en reviennent, avec les intérêts des Princes de l'Europe dans un si grand Evenement. Comme aussi le moïen de prévenir la guerre qui en pourroit arriver.A Pampelune, chez Jacques Lenclume, 1701. Frontispice.Unique édition très rare, à l'adresse fictive de Pampelune, de ce texte ironique et anonyme sur la succession d'Espagne. L'édition est illustrée d'un frontispice non signé représentant Louis XIV tenant un serpent et s'aventurant dans un labyrinthe. Il porte cette légende en vers : "Le chemin dans un labirinte // Est un chemin qu'on n'aime pas // Mais Louis s'y jette sans crainte // La prudence y guide ses pas."Petit frottement à un mors et aux coins.Bel exemplaire.