Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII.
Reference : 013756
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]
Jacques [du] Burguet (?-1730), chirurgien ordinaire du roi Louis XIV d'environ 1675 à 1716, chirurgien du Grand Dauphin, chirurgien-renoueur [rebouteux] du roi Louis XIV de 1698 à 1720.
Reference : 013765
Jacques [du] Burguet (?-1730), chirurgien ordinaire du roi Louis XIV d'environ 1675 à 1716, chirurgien du Grand Dauphin, chirurgien-renoueur [rebouteux] du roi Louis XIV de 1698 à 1720. P.S., janvier 1677, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages en tant que chirurgien ordinaire pour le quartier d'octobre 1676, contresigné par un notaire. Les « renoueurs » ou « renouers » étaient rares à la cour. Le premier connu est Guillaume Thureau en 1528 (François 1er). Il n'y en eut que 3 sous le règne de Louis XIII, 9 sous celui de Louis XIV, 8 sous celui de Louis XV et 4 sous celui de Louis XVI. Leurs gages étaient équivalents à ceux des chirurgiens. Rare témoignage de la présence des rebouteux à la cour. [279-2]
Dominique [Domenico] Amonio (1653-1721), conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIV, médecin de madame de Sévigné, italien naturalisé par Louis XIV.
Reference : 013737
Dominique [Domenico] Amonio (1653-1721), conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIV, médecin de madame de Sévigné, italien naturalisé par Louis XIV. P.S., 27 janvier 1696, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente. Amonio avait accumulé une fortune considérable. Sévigné parle de lui ainsi dans une lettre : « Ma chère, c'est un homme de 28 ans dont le visage est le plus beau et le plus charmant que j'aie jamais vu ; il a les yeux comme madame de Mazarin et les dents parfaits, le reste du visage comme on imagine Rinaldo, de grandes boucles noires qui lui font la plus agréable tête que vous ayez jamais vue ». Le docteur Le Paulmier a publié sa biographie en 1893. [278-2]
Paris, Chez les Associés choisis par ordre de Sa Majesté, 1755. 2 volumes in-4, (20)-530-(2)-CCLII-(12)-LXXXIV-(84) et (10)-1000 p., reliures veau moucheté d'époque, dos ornés (coiffes et mors abîmés, dos frottés).
* Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française.
Reference : 014222
Claude Fleury (1640-1723), prêtre, historien, précepteur de princes dont les petits-fils de Louis XIV, confesseur de Louis XV, membre de l'Académie française. P.A.S., [1696], 1p in-4. Très belle quittance, sur parchemin, pour sa place de sous-précepteur du duc de Bourgogne, i.e. Louis de France (1682-1712), père de Louis XV : « Pour servir de quittance à Monsieur Lepilleur trésorier général de la maison du Roy de la somme de quinze cens livres pour mes appointemens de sous-précepteur de Monseigneur le Duc de Bourgogne, pendant les mois de Janvier Février & Mars mil six cens quatre vingt seize ». Au dos « Claude » et « Fleury ». Très beau document. [231-2]
Ronciglione, con iteenza de' superiori, [1672?]. In-12, 8 pp., maroquin janséniste de Canape daté 1905, dos à nerfs, bordure intérieure de même peau ornée de dentelle dorée
Rarissime édition probablement originale de la traduction en italien du Pouvoir donné par le Roi [Louis XIV]à la Reine pour commander en son absence le royaume, donné au Parlement en mai 1672. En effet, Louis XIV a bien donné la régence du royaume de France à Marie-Thérèse d'Autriche, son épouse lors de la guerre de Hollande. Elle est ornée d'une vignette représentant, accolées, les armes de France et de Navarre au titre. Il n'existe aucun exemplaire recensé au Worldcat ou au CCfr , ni dans les bibliographies habituelles et le présent exemplaire est le seul connu a être passé sur le marché. Ex-libris héraldique de H. de Ganay. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[Nouveau Testament], Novi Testamenti. Paris, Imprimerie royale, 1640. 2 volumes in-folio (env.450*310mm) à pagination continue, faux-titres, titre-frontispice, 1130p. Exceptionnelles reliures de présent, réalisées vers 1675. Elles sont à rapprocher des fameux exemplaires de présent des métamorphoses d'Ovide réalisés en 1676 et dont on retrouve le fer du dos sur le dos et les angles de notre exemplaire. (voyez l'article publié sur le Bibliomane moderne concernant ces reliures) Notons que ces deux volumes, quoique vendus séparément à l'époque, sont tomés 7 et 8. En effet, l'Ancien Testament, probablement déjà prévu au moment de cette édition, paraîtra lui entre 1640 et 1642. Le premier volume du Nouveau Testament a donc un frontispice de Claude Mellan comme les premiers volumes des séries, montrant bien que ces deux volumes étaient vendus indépendamment des six de l'Ancien Testament. On trouve la trace de quelques exemplaires reliés à l'identique et notamment un autre Nouveau Testament, en grec et en un seul volume. Ex-libris en garde de Pierre Maignien, prêtre bourguignon vers 1800 sur lequel on sait peu de choses. Plein maroquin rouge aux armes de Louis XIV, bordure du Louvre, dos à nerfs orné, lys couronnés dans les entrenerfs et aux angles des plats, tranches dorées. Quelques petits défauts usuels, deux épidermures maquillées sur le premier plat du second volume, mors inférieur du second volume craquelé en pied. Papier parfois un peu jauni. Très rare, très bien conservé.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
A Paris en 1758, in/16 reliure d'époque, dos orné, 108, 156, 64, 48, 168 pages.
Ordonnances de Louis XIV, Roi de France et de Navarre, du mois de mai 1680, portant réglement sur le fait des Gabelles. Régistrée en la cour des Aydes de Paris le 11 mai 1680, du 21 juin 1680 sur le fait des entrées, du 22 juillet 1681 sur les droits de ses fermes, du mois de février 1687 sur le fait des cinq grosses fermes, et du 18 septembre 1664 pour les droits des entrées et sorties des denrées & marchandises, nouvelle édition conforme à celle de l'imprimerie Royale in/4 en 1750.
Simon ou Siméon Cortaud ou Courtaud (1583-1664), médecin du roi Louis XIII, reçu docteur en 1611, professeur et doyen de la faculté de médecine de Montpellier à partir de 1620, médecin du dauphin Louis XIV, neveu de Jean Héroard, protestant. Il était natif de Montpellier.
Reference : 013783
Simon ou Siméon Cortaud ou Courtaud (1583-1664), médecin du roi Louis XIII, reçu docteur en 1611, professeur et doyen de la faculté de médecine de Montpellier à partir de 1620, médecin du dauphin Louis XIV, neveu de Jean Héroard, protestant. Il était natif de Montpellier. P.S. « Cortaud », 17 août 1620, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Au dos, note vraisemblablement autographe : « pour servir de Reçu. » (7 lignes). [280-2]
Charles Delorme ou de l'Orme (1584-1678), médecin, premier médecin des rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, premier médecin du duc d'Orléans, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Un des médecins les plus importants du XVIIe siècle.
Reference : 013789
Charles Delorme ou de l'Orme (1584-1678), médecin, premier médecin des rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, premier médecin du duc d'Orléans, signataire du rapport d'autopsie d'Henri IV. Un des médecins les plus importants du XVIIe siècle. P.S. « CDeL'orme » avec notes autographes, 12 novembre 1621, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. Deux notes autographes. Une à gauche de la signature « Po[u]r la so[mm]e de deux mil quatre cens livres ». Une en bas à gauche « Charles con[seill]er médecin ord[inai]re du Roy ». Très rare témoignage de son activité de médecin. [280-2]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Paris, Didier Et Cie, 1860. 2 vol. in-8, X-CCLI-256 pp. + 590 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces de titre et de tomaison rouges (dos légèrement éclairci, quelques petites épidermures, petites rousseurs éparses).
Première édition complète, établie et annotée par Charles Dreyss. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
LOUIS XIV, COLBERT, PHELYPAUX, DALIGRE, DESMARETZ, LOUIS XV, DUC D'ORLEANS, LE TELLIER, JACQUES, CHAMILLART, BOUCHEE, RICHER, DONGOIS, DU TILLET, RANCHIN, VERRIER, VOYSIN, GILBERT, DODUN, DESVIEUX, YSABEAU,
Reference : 12937
Paris, Chez les Associés choisis par ordre de Sa Majesté pour l'impression de ses nouvelles Ordonnances, 1762. In-16, XV-(1)-416 pp., reliure de l'époque plein veau marbré, dos orné, tranches mouchetées (coiffe supérieure abîmée, rares rousseurs).
Joli petit volume. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Nicolas Boileau-Despréaux (1636-1711), écrivain ; Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain (1674-1747), ministre des finances de Louis XIV.
Reference : 014939
Nicolas Boileau-Despréaux (1636-1711), écrivain ; Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain (1674-1747), ministre des finances de Louis XIV. P.S. par Ponchartrain avec note autographe de Boileau, Versailles, 9 décembre 1705, 2p 1/2 in-folio. A l'écrivain Nicolas Boileau, avec note en pied indiquant le destinataire « Mr Despreaux ». Suite à la modification de l'Académie des Inscriptions, sous l'impulsion de Pontchartrain (l'Académie devient une institution plus étatique), elle est composée de 10 membres honoraires, 10 pensionnaires, 10 associés et 10 élèves. Boileau était alors pensionnaire et souhaiter renoncer à son titre et passer « vétéran », et donc libérer une place. Pontchartrain en a parlé au roi qui a accepté et a demandé d'écrire au président de Lamoignon afin d'élire un nouveau pensionnaire. Il s'agit du président à mortier Chrétien-François Ier de Lamoignon (1644-1709). Nous n'avons pas réussi à trouver qui remplaça Boileau comme pensionnaire. Il y eut quatre pensionnaires élus en 1705 et Fraguier début 1706. Une note autographe de Boileau indique en tête : « vendredy 8 janvier 1706 ». Peut-être la date à laquelle il a répondu. Le document provient de la librairie Charavay (fiche jointe avec une erreur sur le Pontchartrain). Beau document. [363]
Jean-Baptiste Alliot (1640-1721), conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIV, médecin de la Bastille, originaire de Lorraine (natif de Bar-le-Duc) donc médecin étranger ayant le droit d'exercer à Paris.
Reference : 013736
Jean-Baptiste Alliot (1640-1721), conseiller et médecin ordinaire du roi Louis XIV, médecin de la Bastille, originaire de Lorraine (natif de Bar-le-Duc) donc médecin étranger ayant le droit d'exercer à Paris. P.S., 28 avril 1690, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour le quartier de janvier, contresigné par deux notaires. [278-2]
Antoine d'Aquin (1629-1696), médecin, premier médecin du roi Louis XIV, docteur en médecine à Montpellier en 1648.
Reference : 013738
Antoine d'Aquin (1629-1696), médecin, premier médecin du roi Louis XIV, docteur en médecine à Montpellier en 1648. P.S., sd [1668-1669], 1p in-4. Sur parchemin. Document avec le recto signé « Daquin » et la mention, toujours autographe, «Anthoine » dans l'angle, et au dos une note, probablement autographe, « pour servir de quittance. » (5 lignes). Le document n'a pas été rempli ensuite au dessus de la signature mais devait concerner les 1200 livres pour sa charges de médecin ordinaire pour le premier quartier de 1663. [278-2]
Jacques Beissier (1621-1712), chirurgien major des camps et armées du roi, premier consultant des armées du roi, anobli en 1712, natif de Saint André de Rosans (Dauphiné). On raconte que Louis XIV ne faisait aucune campagne sans avoir Bessier à son service (Eloy, Dictionnaire historique de la médecine).
Reference : 013746
Jacques Beissier (1621-1712), chirurgien major des camps et armées du roi, premier consultant des armées du roi, anobli en 1712, natif de Saint André de Rosans (Dauphiné). On raconte que Louis XIV ne faisait aucune campagne sans avoir Bessier à son service (Eloy, Dictionnaire historique de la médecine). P.S., [1698], 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Document avec uniquement le recto signé « Beissier » et au dos une note d'une autre main « pour servir de quittance. » (6 lignes, encre éclaircie). Le document n'a pas été rempli ensuite au dessus de la signature mais devait concerner les 1200 livres d'appointements de Beissier pour l'année 1698. [278-2]
Nicolas Braier ou Brayer (1606-1678), docteur en médecine de l'université de Paris en 1628, médecin ordinaire du roi, natif de Château-Thierry, docteur-régent et professeur à la faculté de Paris, faillit être médecin de la reine et premier médecin du roi Louis XIV, charge qu'il refusa au profit d'Antoine d'Aquin.
Reference : 013761
Nicolas Braier ou Brayer (1606-1678), docteur en médecine de l'université de Paris en 1628, médecin ordinaire du roi, natif de Château-Thierry, docteur-régent et professeur à la faculté de Paris, faillit être médecin de la reine et premier médecin du roi Louis XIV, charge qu'il refusa au profit d'Antoine d'Aquin. P.S. avec note autographe, 14 janvier 1649, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages pour 1648. La note autographe indique « quittance de la somme de quatre cens livres . ». [279-2]
Mathurin Denyau (?-1680), docteur en 1635 et régent en la faculté de médecine de Paris, professeur royal, médecin ordinaire du roi Louis XIV, natif de Vendôme, père d'Alexandre-Michel Denyau.
Reference : 013792
Mathurin Denyau (?-1680), docteur en 1635 et régent en la faculté de médecine de Paris, professeur royal, médecin ordinaire du roi Louis XIV, natif de Vendôme, père d'Alexandre-Michel Denyau. P.S., 15 mars 1675, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente sur les gabelles. [280-2]
Jehan-[André] Esprit (ca.1615-ap.1677), docteur de la faculté de Montpellier, médecin de sa majesté, médecin de Richelieu, premier médecin du duc d'Orléans [auparavant duc d'Anjou], qui alla au chevet de Louis XIV en 1658 et d'Henriette d'Angleterre en juin 1670 (prétendant qu'elle allait guérir), époux de Catherine Paniquini, fille de Jean Paniquini, l'apothicaire de Marie de Médicis. Il est le fils du médecin du roi Esprit André (1576-1642) et le frère de Jacques Esprit (1611-1677) membre de l'Académie Française. Le personnage de Bahis, dans L'amour médecin de Molière, aurait été peint d'après Jean Esprit.
Reference : 013801
Jehan-[André] Esprit (ca.1615-ap.1677), docteur de la faculté de Montpellier, médecin de sa majesté, médecin de Richelieu, premier médecin du duc d'Orléans [auparavant duc d'Anjou], qui alla au chevet de Louis XIV en 1658 et d'Henriette d'Angleterre en juin 1670 (prétendant qu'elle allait guérir), époux de Catherine Paniquini, fille de Jean Paniquini, l'apothicaire de Marie de Médicis. Il est le fils du médecin du roi Esprit André (1576-1642) et le frère de Jacques Esprit (1611-1677) membre de l'Académie Française. Le personnage de Bahis, dans L'amour médecin de Molière, aurait été peint d'après Jean Esprit. P.S., 2 juin 1642, 1p in-folio. Sur papier. Donation entre époux signée « Esprit » et « Catherine Paniquini » devant notaires, « Chapellain » et « de Castries ». La famille s'appelait André, et non Esprit. Tous les enfants d'Esprit André ont pris le patronyme Esprit, comme pour « effacer » leur origine juive, le patronyme André étant typique de la communauté juive du diocèse d'Embrun et la famille étant convertie au catholicisme. Le frère ainé de Jean, Jacques, était prêtre oratorien. [281-2]
Philippe de Hoquiquan ou Hoquinquant (?-1703), apothicaire du corps du roi, premier apothicaire du roi Louis XIV de 1688 à sa mort en survivance de son père, issu d'une lignée d'apothicaires.
Reference : 013819
Philippe de Hoquiquan ou Hoquinquant (?-1703), apothicaire du corps du roi, premier apothicaire du roi Louis XIV de 1688 à sa mort en survivance de son père, issu d'une lignée d'apothicaires. P.S., 7 octobre 1683, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour ses gages pour le quartier de juillet, contresigné par deux notaires. [328-2]
Noël-Eustache Péan du Chesnay (ca.1630-1709), médecin ordinaire du roi, premier médecin de Monsieur (i.e. Philippe, duc d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV), originaire du Mans.
Reference : 013858
Noël-Eustache Péan du Chesnay (ca.1630-1709), médecin ordinaire du roi, premier médecin de Monsieur (i.e. Philippe, duc d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV), originaire du Mans. P.S., 6 août 1700, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Quittance pour des charges pour les six derniers mois de l'année 1699, contresignée par deux notaires. Noël-Eustache est le petit-fils du médecin Noël Péan du Chesnay (1563-1650), le neveu de Simon et Noël et le fils de Charles (1600-1686), tous trois médecins. On trouve encore un Péan du Chesnay médecin au Mans en 1761. [330-2]
Georges Ratel (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du corps de son altesse royale Monsieur [i.e.] Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV.
Reference : 013868
Georges Ratel (XVIIe-XVIIIe), chirurgien du corps de son altesse royale Monsieur [i.e.] Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV. P.A.S., 1er septembre 1706, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance, entièrement autographe, pour le paiement de sa rente. [330-2]
Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XIV imprimé sur grand papier enrichi du portrait de la reine Marie-Thérèse. Paris, Pierre Le Petit, Thomas Joly, Louis Bilaine, 1662. In-folio de 1 frontispice gravé à pleine page, 1 feuillet de titre, 1 portrait du roi Louis XIV gravé d’après Mignard par Van Schuppen., 1 f. de dédicace, (2) ff. d’Avis au lecteur, 7 pp., 34 pp., 28 pp., 12 pp., 14 planches sur double-page et 8 à pleine page gravées par J. Marot et Chauveau, d’après J. Le Pautre. Exemplaire enrichi du portrait de Marie-Thérèse. Plein maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec larges fleurs de lys dorées aux angles, à la Duseuil, grandes armoiries royales dorées au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys, coupes décorées, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié et fleurdelysé de l’époque. 487 x 322 mm.
«On sait que le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne, fut le couronnement de la paix des Pyrénées, signée en 1659. Le jeune roi alla chercher la jeune reine à la frontière et la ramena à Paris où ils firent une entrée solennelle, le 26 août 1660. Le cortège, les décors, les arcs de triomphe, le feu d'artifice, sans parler des harangues, donnèrent un si beau lustre à cette solennité que le conseil municipal de Paris, à cette date, c'est-à-dire le Prévôt des marchands et les échevins, ordonnèrent que « le tout serait recueilli et imprimé ». De là le livre que nous signalons et dont les gravures, au nombre de 24 dans la seconde édition, sont l'œuvre des premiers graveurs du temps : Chauveau, Jean Marot, Le Pautre, Cochin de Troyes, Flamen, et Nicolas Poilly. Ici ce dernier se distingue par un très-beau portrait de Louis XIV à l'âge de 20 ou 22 ans, d'après Mignard. Le frontispice, fort bien gravé par Chauveau, nous montre le jeune roi assis sur son trône et auquel le prévôt des marchands et les échevins présentent, à genoux, la relation de l'Entrée triomphale. Suit une épître dédicatoire au lecteur, gravée et encadrée dans des chiffres et des fleurons ; puis on arrive à la 3ème planche qui représente Leurs Majestés passant en revue (entre le bois de Vincennes et la ville) la milice de Paris. Les autres planches nous montrent : l'Arc de triomphe à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine (par J. Marot) ; — l'entrée du pont Dormant de la porte Saint-Antoine (Marot); — l'Arc de pierre sur le pont dormant de la porte Saint-Antoine (Marot) ; — la porte de la ville du côté de Saint‑Antoine ; — le Parnasse, Carrefour de la Fontaine Saint-Gervais ; — le pont Notre-Dame réparé et enrichi (Marot) ; — l'Arc de triomphe au bout du pont Notre-Dame du côté de la Cité ; — l'Arc de triomphe au Marché neuf (Marot) ; — le plan de la place Dauphine (Marot) ; — l'Amphithéâtre de la place Dauphine (Marot) ; — l'Obélisque (Lepautre ?) ; — la Façade de l'Hôtel de ville du côté de la place de Grêve (Marot) ; — le trône élevé sur le vaste emplacement nommé aujourd'hui place du Trône (Marot); — l’Hôtel de Beauvais, rue Saint Antoine, d’où la reine-mère vit passer le cortège (Marot). Les 5 planches qui suivent, si elles étaient numérotées, répondraient aux n° 18, 19, 20, 21, 22 ; elles sont consacrées au cortège qui se déroule dans l'ordre que voici : Le clergé tant séculier que régulier, l'université, les magistrats de la ville, MM. du Châtelet, de la cour des monnoyes, de la cour des aides, les membres de la chambre des comptes, les membres du parlement, les équipages de son éminence le cardinal Mazarin, les écuries du roi, la chancellerie, la maison du Roy, les seigneurs de la cour, les officiers de la couronne, le Roy, les princes du sang, princes et ducs, la reine et sa suite, les gardes du corps à cheval et les gendarmes qui ferment la marche. La représentation de ce cortège offre le plus grand intérêt au point de vue des usages, du costume et de l’histoire. La vivacité spirituelle du burin, la variété, la justesse des attitudes, voilà ce qui caractérise cette œuvre remarquable. Tout porte à croire que ces planches sont l'œuvre de Cochin de Troyes dont le talent offre beaucoup d'analogie avec celui de Callot, le célèbre graveur lorrain. L'avant-dernière se rattache au Te Deum chanté à Notre-Dame. Par dérogation à un ancien usage, ce Te Deum ne fut chanté que le lendemain, c'est-à-dire le 27 août. Des tapisseries occupent dans le chœur la place des belles boiseries qu'on y voit aujourd'hui. Cette planche est encore de Marot; enfin la dernière, toujours de Marot, représente une galère de 72 pieds de long, la pièce principale du feu d'artifice qui fut tiré le 29 d'août eu face le Louvre ». (Ernest Vinet) Précieux exemplaire royal de présent imprimé sur grand papier.