Bernard Grasset, 1926. In-12 broché, mention " Exemplaire d'archives " au dos, 314 pages. Véritable édition originale tirée à 50 exemplaires numérotés (n° 8) " pour les archives de la maison Grasset ".Edition inconnue des bibliographes de Louis Hémon. Après le succès immense de Maria Chapdelaine, qui remit sa maison à flot, Bernard Grasset entreprit de publier 4 romans inédits de Louis Hémon. Furent ainsi édités : " La belle que voilà " en 23, " Colin-Maillard " en 24 et " Battling Malone, pugiliste " en 26. Cette même année 26, Grasset lance l'impression de " Mr Ripois et la Némésis " mais ne peut obtenir l'accord de la famille pour sa publication à laquelle il doit finalement renoncer. Pour autant, l'éditeur numérote sur papier d'édition 50 exemplaires dit d’archives, dont on ne sait ce qu'il advint.Jean Bothorel, le biographe de Grasset, paraît lui aussi ignorer l'existence de ces exemplaires et reproduit sans commentaire ce propos de l'éditeur : " Je gardai en réserve un autre écrit de Louis Hémon, de la même époque que " Colin-Maillard " : " Mr Ripois et la Némésis ". En ayant revu le texte en 1952 [en réalité 1950], je publiai l'ouvrage dans les "Cahiers verts'". J'attendais là un triomphe, ce fut un autre échec et il fallut que l'oeuvre fut mise à l'écran pour que le vulgaire s'en saisît et en fît un succès. " (Bernard Grasset, Grasset, 1989, page 154). Exemplaire en parfait état.
Amsterdam J. H. Schneider 1765 2 vol. in-12° (167 x 103 mm) de [1] f. v. bl. - VIII pp. - [1] f. v. bl. - 251 pp. + [5] ff. - 274 pp. (numérotées 253 à 526), veau marbré, dos lisse orné notamment d'un meuble héraldique en queue, encadrement d'un triple filet sur les plats avec armes au centre, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches marbrées multicolores (reliure de l'époque)
Un panorama de l'économie au XVIIIe siècle à la reliure à l'hydre du marquis de Joyeuse Seconde édition après l'originale publiée à Berlin à l'adresse de Chrétien Frederic Voss l'année passée. Malgré ce qui est indiqué au titre, il ne nous parait pas à première vue qu'elle fut « corrigée et augmentée ». Louis de Beausobre résidait à la cour de Berlin auprès de Frédéric II. L'ouvrage donne un aperçu sur les questions économiques du XVIIIe siècle quant à la population et à la démographie, à l'agriculture (grains, vignes, fruits, bois, tabac, sucre, safran, coton), à l'élevage, aux exploitations des ressources minières, à l'industrie, au commerce et à son organisation en France, en Europe et dans les autres parties du monde, à la religion, aux sciences et aux arts et aux dépenses régaliennes de l'État, notamment en ce qui concerne la défense. Louis Isaac de Beausobre (1730-1783), philosophe allemand et économiste politique d'origine huguenote française, nait à Berlin, fils de l'ecclésiastique protestant français et historien ecclésiastique Isaac de Beausobre et de sa seconde épouse, Charlotte Schwarz. Il ne doit pas être confondu avec son demi-frère aîné, le pasteur et théologien Charles Louis de Beausobre (1690-1753). Il fait ses études au Collège Français de Berlin, où il reçoit l'enseignement de Johann Heinrich Samuel Formey, qui l'a beaucoup influencé. Il étudie ensuite la philosophie à Francfort-sur-l'Oder, puis à Paris. À son retour à Berlin, il est reçu comme membre de l'Académie des sciences de Prusse en 1755. Frédéric le Grand, par estime pour Isaac de Beausobre, adopte Louis comme fils et le soutient dans ses études. PROVENANCE : Jean-Armand marquis de Joyeuse (1718-1774) avec ses armes au meuble peu courant qu'est l'hydre, transposé qui plus est ici au dos des volumes. Elle symboliserait un guerrier courageux dans l'adversité. Chevalier de Malte puis marquis de Joyeuse et de Ville-sur-Tourbe, comte de Grandpré, seigneur & marquis de Cailly, comte du Saint-Empire romain germanique, il fut capitaine de cavalerie au régiment d'Anjou puis à celui de Ponthieu-infanterie (1741, après son frère), brigadier des Armées du Roi (promotion du 31/12/1747), colonel au Corps des Grenadiers de France (02/1749, après fusion de son régiment dans celui de Provence) et enfin commanda le régiment de Montboissier (1751, s'en démet en 1755). Petits manques sur les plats ainsi qu'aux mors ; Quérard I, 245 ; Kress, 6239 ; INED, 352 (éd de 1791) ; Cioranescu, 10865 ; O.H.R, 770, fer n°3.
Sans lieu ni date (circa 1963). Maquette originale d’un projet de publication présentant les meubles modulables créés par Louis Baillon pour l’éditeur Souplina. Grand in-4 à l’italienne, 33,5 x 26 cm, en attente de la couverture, 16 feuillets cartonnés de papier aquarelle blanc et marron, impression en noir. La collection Platforms, d’esprit assez proche des créations de Florence Knoll, comprend : fauteuils, bouts de canapé, tables basses, jardinière, banquette… associables en tout ou en partie. Louis Baillon a dessiné 16 plans d’ameublement qu’illustrent l2 grandes photographies originales en noir, certaines détourées, appliquées sur le fond blanc ou marron. Documentation exceptionnelle sur un décorateur-designer, pilier de la SAD, qui mériterait une grande monographie.
THARAUD (Jérôme et Jean) / SUREDA (André, ill.) / SCHMIED (François-Louis, ill.)
Reference : 392
(1924)
Paris Cercle lyonnais du livre 1924 In-4° (301 x 224 mm), [2] ff. bl. - [1] f. - [1] pl. - [3] ff. - 207 pp. - [8] pl. - [2] ff. - [1] f. bl. - [1] f. - [1] f. bl. - [2] f. -[1] f. bl., maroquin violet, décor à la plaque à froid continu sur le dos lisse et sur les plats, décor doré à la plaque mosaïqué de maroquin vert au centre de ces derniers, charnières cuir, encadrement intérieur d'un filet double, contregardes et gardes en brocard violet, gardes de papier marbré doré, couvertures et dos conservés, tête dorée, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Le peintre orientaliste André Suréda rencontre François-Louis Schmied. Un des 120 exemplaires nominatifs « imprimé pour M. René KIEFFER », membre de la société. Suivent 20 exemplaires mis dans le commerce et 12 exemplaires de collaborateurs, pour un total de 152 exemplaires numérotés, tous imprimés sur Japon. Il est habillé d'un décor à froid orientalisant au sein duquel brille un palmier mosaïqué. Première édition illustrée de cet ouvrage publié chez Plon en 1920. Elle comporte 53 compositions en couleurs d'André Sureda, dont 8 hors-texte, interprétées en gravures sur bois par François-Louis Schmied. La couverture et les 17 lettrines dorées ou argentées sont l'uvre de Schmied seul, tout comme la typographie et l'impression exécutée sur ses presses à bras. André Sureda (1872-1930), peintre orientaliste qui voyage régulièrement en Afrique du Nord, réussit à peindre l'intimité des femmes africaines. Marrakech ou les seigneurs de l'Atlas est le premier ouvrage qu'il illustre. Suivront 3 autres, tous orientalisants. Nombre de ses uvres sont conservées dans des musées français ou algériens. François-Louis Schmied (Genève : 1873 - Tahanaout : 1941), artiste majeur du mouvement art déco, relieur, dessinateur, éditeur, imprimeur, graveur sur bois, réalisa de nombreux ouvrages destinés aux bibliophiles. Monod 10613. Dos insolé
Paris, La Flûte de Pan, 1985, in-12 broché, couverture illustrée, 143 pages. Edition originale de ces 44 lettres à Jean-Louis Tixier-Vignancourt présentées par Frédéric Monnier. Un des 170 exemplaires numérotés sur vergé Conquéror chamois, seul tirage sur grand papier. Etat de neuf.
EDITION ORIGINALE SUR GRAND PAPIER
Sans lieu ni date (circa 1963). Maquette originale d’un projet de publication montrant les ensembles de meubles en rotin présentés par Louis Baillon, dont c’était la grande spécialité, lors du salon des artistes décorateurs des années 1953, 1954, 1955, 1961, 1962 et 1963. Grand in-4 à l’italienne, 33,5 x 26 cm, pleine toile grège titré sur la couverture, en attente du dos, 18 feuillets cartonnés de papier aquarelle blanc et marron, impression en noir. Les meubles ou les ensembles décoratifs sont présentés soit par des photographies originales, détourées pour certaines, appliquées sur le fond, soit par des aquarelles. Sont également contrecollés les vignettes en couleurs dessinées par Jean Colin, Villemot pour les salons de 53 et 54. Documentation exceptionnelle sur un décorateur-designer, pilier de la SAD, qui mériterait une grande monographie.
Sans lieu ni date (circa 1965). Maquette originale d’un projet de publication montrant les ensembles décoratifs et/ou les meubles présentés par Louis Baillon lors du salon des artistes décorateurs des années 1952, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957 et 1965. Grand in-4 à l’italienne, 33,5 x 26 cm, en attente de la couverture, 24 feuillets cartonnés de papier aquarelle blanc et bleu, impression en noir. L’ouvrage récapitule l’essentiel des créations de Louis Baillon. Les meubles ou les ensembles décoratifs sont présentés soit par des photographies originales, détourées pour certaines, appliquées sur le fond, soit par des aquarelles. Sont également contrecollées les vignettes en couleurs dessinées par Jean Colin, Villemot pour les salons de 52, 53 et 54 ainsi que celles des différents éditeurs (Société de meuble moderne Jean Coste – Planforms, système modulaire de sièges et petits meubles – Sibo, société industrielle des bois œuvrés – D.S.M. – MF). Documentation exceptionnelle sur un décorateur-designer, pilier de la SAD, qui mériterait une grande monographie.
Paris chez Desenne an V [1796] In-16° (146 x 97 mm) [1] pl. - 232 pp., demi-chagrin brun à coins, dos à 4 faux-nerfs (reliure postérieure, première moitié du XXe siècle)
UNE ÉDITION ANNOTÉE PAR UN LECTEUR DE L'ÉPOQUE. Deuxième édition et première édition collective, augmentée par rapport aux originales (parues en lan IV à ladresse des « marchands de nouveautés ») de la Clef des loges où sont analysés les symboles et rites des loges maçonniques. Intéressant frontispice gravé évoquant un rite attribué par lauteur aux « frères initiés de lAsie » (p. 192) : un homme aux yeux bandés brandit un poignard et la tête dun homme décapité dont le corps gît à ses côtés. Gassicourt développe dans cet ouvrage la théorie selon laquelle plusieurs sociétés secrètes Templiers, Jésuites, Franc-maçons auraient orchestré dans lombre les événements de la Révolution française. Influencé par des idées complotistes circulant depuis la fin des années 1780, sous la plume notamment de langlais John Robinson, Gassicourt décrit les pouvoirs surnaturels des initiés, entraînés à lassassinat et dévoués à lextermination des rois et du pape. Louvrage connaît un grand retentissement, et contribue à nourrir la suspicion des monarques européens à légard de la franc-maçonnerie. Fils illégitime de Louis XV, Charles-Louis Cadet de Gassicourt est reçu avocat à Paris. Cest avec enthousiasme quil adhère dans un premier temps à la cause révolutionnaire, mais il ne tarde pas à critiquer les excès de leurs tribunaux. Président de la section rebelle du Mont-Blanc lors de linsurrection du 13 vendémiaire, Gassicourt est condamné à mort par coutumance (pour cette raison, lédition originale du Tombeau porte la mention « posthume »). Gracié, il se convertit au métier de pharmacien. Nommé premier pharmacien de Napoléon Ier, il le sauvera plusieurs fois, après son abdication, de ses tentatives de suicide par empoisonnement. Curieusement, Gassicourt est initié en 1805 dans la loge maçonnique de lAbeille. Louvrage a été abondamment annoté par un lecteur qui condamne à la fois les actions des sociétés secrètes comme actes de sorcellerie (« leurs sabbats se tiennent dans des lieux écartés et abandonnés, ce quils appellent illuminés ne sont du vray que des magiciens et sorciers », p. 86) et les « mensonges » et hérésies de Gassicourt : « Voila ou en voulait venir cet atée. Confondre la vraye religion avec les fables ; tu en crois a rien regarde le soleil ; et contemple la mort du fidele chretien et du mécréant » (p. 131). Provenance : ex. libris manuscrit « D. Medine » à lencre brune au dos du frontispice. Önnerfors, A., Haug, T., & Krischer, A. J. (2020). « Criminal Cosmopolitans: Conspiracy theories surrounding the assassination of Gustav III of Sweden in 1792. » Höllische Ingenieure: Attentate und Verschwörungen in kriminalitäts-, entscheidungs-und sicheheitsgeschichtlicher Pespektive. Konstanz: Universitätsverlag Konstanz, 137-151. Manques restaurés anciennement (petit trou et manque angulaire) au feuillet de frontispice, petit trou aux premières pages, note manuscrite arrachée au bas de la p. 79 (pas de manque de texte), derniers feuillets roussis.
Paris René Kieffer s. d. [1947] In-8° (240 x 190 mm), [1] f. - [3] pl. - [66] ff. - [27] pl. - [1] f. bl., veau havane estampé à la manière d'un maroquin à grain long quadrillé, dos lisse orné, décor doré à la plaque sur les plats, contregardes et gardes de papier marbré doré, couvertures et dos conservés, tête dorée (Reliure de RENÉ KIEFFER, étiquette estampée sur la première garde blanche).
Périchole assise à un balcon de théâtre. Un des 500 exemplaires sur vélin (n° 87), tirage courant, après 50 exemplaires sur Japon. Il est agrémenté de 3 états des gravures (en noir, en sépia, et coloriées au pochoir) sur vélin teinté, réservées aux 50 premiers exemplaires sur vélin. L'ouvrage est habillé d'une reliure éditeur représentant Périchole assise à un balcon de théâtre. Louis Touchagues donne pour cette édition 10 compositions originales dont le trait esquisse des personnages allongés, à la forme molle, avec une multitude d'arabesques. Chaque page de texte est encadrée d'un bois en forme de balcon de théâtre à deux colonnes avec un dais fleuri. Illustrateur pour la presse et pour l'édition, Louis Touchagues (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or : 1893-Paris : 1974) réalise également des décors de théâtre, notamment pour la Comédie-Française. Certains de ses travaux ornent des lieux publics : plafonds de restaurants, églises... Comédie en un acte, Le Carrosse du saint-sacrement s'inspire de la vie d'une comédienne péruvienne surnommée « la perra chola », en français « la périchole ». Cette jeune femme, la maîtresse du vice-roi du Pérou, convoite un carrosse reçu d'Espagne. La pièce fut adaptée au cinéma par Jean Renoir. Sanjuan 128 (planche XCI). Dos insolé
Paris chez Lottin ; chez la Veuve Desaint 1776-77 ; 1776 4 vol. in-12° (171 x 105 mm), [1] pl; - xxiv pp. - 439 pp. + [1] f. - 438 pp. - [3] ff. + xlii pp. - 311 pp. - viii pp. - 401 pp. - [3] ff. + [1] f. - [1] pl. - x pp. - [1] f. - 472 pp. (numérotation erronée en fin de volume), veau havane, dos à cinq nerfs orné, encadrement d'un triple filets, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches rouges (reliures d'époque).
Le vademecum de l'ecclésiastique en mal d'idées pour ses sermons. Seconde édition, des Lettres (il parut de nombreuses contrefaçons), augmentée par rapport à l'originale d'une préface et d'un troisième volume (en deux tomes) de pièces diverses. Seconde édition également de La vie du Pape Clément XIV, augmentée d'une préface et de quelques pièces. Célèbre supercherie littéraire composée par Louis-Antoine de Caraccioli, les Lettres intéressantes du pape Clément XIV paraissent pour la première fois un an après la mort du pape, alors que sa postérité, marquée par sa suppression de la Compagnie de Jésus, peine à se définir. Pédagogue de profession, fervent adepte de la démocratisation des savoirs, Caraccioli imagine le personnage d'un Ganganelli philosophe et éducateur dispensant ses conseils aussi bien à des religieux qu'à des personnalités de la politique, des sciences et des lettres, à la noblesse ou même à une mère de famille. Mais dès la parution de la premièrs édition, plusieurs voix s'élèvent pour remettre en question l'authenticité des lettres. Caraccioli persiste et signe : on lit ainsi, dans la préface à sa Vie du Pape Clément XIV : « On sait qu'il y a, comme en France des esprits ardens à dénigrer Clément XIV, & à le faire passer pour un personnage très-médiocre, & que sa vie conséquemment, ainsi que ses Lettres, ne peuvent manquer d'avoir des contradicteurs, qui en nieront l'autenticité » (p. viii). Sommé, en 1777, de produire les originaux, Caraccioli traduira lui-même ces lettres apocryphes vers l'italien. La Vie du Pape Clément XIV est illustrée d'un portrait frontispice gravé par De Launay le Jeune d'après Prevost d'une vignette placée en en-tête gravée par Baquoy d'après Prevost et d'une vignette de fin non-signée. Les Lettres sont quant à elles ornées d'une frontispice allégorique gravé par Billé d'après Queverdo et d'un petit portrait en-tête signé Beugnet au dernier tome. Louis-Antoine Caraccioli (1719 : Le Mans-1803 : Paris), précepteur et polygraphe, chercha à suppléer à sa modique fortune en composant un grand nombre d'ouvrages, presque tous publiés sous pseudonyme, qui se succédèrent rapidement. Écrits dans un sincère respect de la religion et de la morale, à défaut "de vues profondes ou style brillant", les ouvrages de cet auteur prolifique eurent surtout beaucoup de succès "parmi les ecclésiastiques de province qui trouvaient dans plusieurs d'abondants matériaux pour leurs sermons, quelquefois même des sermons tout faits". (Michaud, Biographie universelle, VI-643) La plupart furent traduits en italien, en allemand, quelques-uns en anglais. PROVENANCE : « Ma mère / V B... » et « V. Bazile », mention manuscrite à chacun des volumes (XVIIIe siècle). Non identifié. Frottement dans un angle au plat supérieur du tome III, coiffe de tête arasée et petit manque en queue de mors supérieur au tome I. Quelques feuillets légèrement brunis.
BOUGAINVILLE (Louis Antoine de) / BANKS / SOLANDER / FREVILLE (trad.)
Reference : 256
Neuchatel - idem De l'Imprimerie de la Société Typographique - idem 1772-1773 2 ouvrages dont le premier en deux tomes reliés en 1 vol. in-8° (200 x 125 mm), 249 pp. + 297 pp. - [1] f. + 254 pp., demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque)
La première circumnavigation française, complétée ici de son supplément Troisième édition (l'originale en 1 vol. in-4° parut un an plus tôt, la seconde en 3 vol. in-12° la même année que la présente) du récit de voyage de Louis Antoine de Bougainville, premier navigateur français à avoir officiellement fait le tour du monde. Contrairement aux deux précédentes, celle-ci n'est pas illustrée. Elle est augmentée d'une explication des termes de marine utilisés dans l'ouvrage. Elle est ici complétée, chose rare, du supplément, dans sa « troisième édition », augmentée d'après le titre par rapport à celles de 1772 (Paris : Nyon et Saillant et sa mise en vente sous la forme d'une édition séparée, suppimant au titre la mention : « Supplément au voyage de M. de Bougainville ; ». Il s'agit d'une traduction du journal de voyage des naturaliste Joseph Banks (1743-1820) et Daniel Solander (1733-1782), qui accompagnèrent James Cook lors de sa circumnavigation de 1768-1771, et en ramenèrent de très importantes collections botaniques, zoologiques et ethnographiques. Un vocabulaire de l'île O'tahiti occupe notamment les pages 162-168. S'y trouvent également une lettre de Philibert Commerson (1727-1773) explorateur et naturaliste français ayant accompagné Bougainville, une lettre de M. le B. de G. à M. de F. portant sur la possibilité de relier les océans Atlantiques et Pacifique par le passage du Nord, ainsi que des observations de M. de La Condamine (1701-1774), explorateur, scientifique et encyclopédiste, sur Ahutoru, jeune habitant de l'ile de Tahiti que M. Bougainville ramena avec lui de son expédition. Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) dressa le récit de ce périple ayant duré trois ans, de 1766 à 1769, dans ce Voyage autour du monde. L'ouvrage connut un immense succès à travers toute l'Europe des Lumières, inspirant à Diderot son célèbre Supplément au Voyage de Bougainville et contribuant à donner naissance au mythe du bon sauvage. Il marqua surtout les esprits par sa description d'une société polynésienne paradisiaque dont les habitants vivent quasiment à l'état de nature, s'adonnant uniquement aux plaisirs. L'ouvrage présente des dizaines d'annotations marginales qui consistent à 99% en repères chronologiques (mois suivi de l'année). Les quelques mots ou phrases sont directement repris du texte. Elles sont donc purement pratiques. Provenance : Frédéric Rossel, 2 ex-libris gravés armoriés contrecollés au contreplat supérieur. Quelques frottements, certaines annotations ont subi le couteau du relieur, manque de papier angulaire sans atteinte au texte aux pp. 22-23 ; Sabin 6865
S. l. 1829-1830 In-16° (158 x 105 mm), [2] ff. - 4 pp. - [1] f. bl. - [1] f. manuscrit - [1] f. bl. - [1] f. manuscrit - [84] ff. bl., maroquin vert à grain long, dos lisse muet orné de filets et fleurons à froid, armes d'Henri d'Artois, duc de Bordeaux, au centre du plat supérieur avec encadrement d'une roulette à froid, roulette intérieure, tranches dorées. Travail de la maison DURAND-RUEL (étiquette sur le contreplat supérieur)
Carnet de jeune trésorier de la famille des Marquis d'Espiès Carnet de bienfaisance élégamment relié en maroquin aux armes du Duc de Bordeaux ayant appartenu à Louis Antoine Camille de Cossart (Paris : 1815 - Paris : 1864), fils de Louis Adolphe et marquis d'Espiès, comportant : 1 f. de nomination de Camille D'espiés signé par le baron de Damas, précepteur du duc de Bordeaux, 1 f. d'instruction pour les jeunes trésoriers, et 4 pp. d'exposé de la mission de l'Établissement Saint-Joseph. On trouve les rapports de collecte manuscrits, avec les noms des souscripteurs, des Assemblées du 1er mai 1829 (26 souscriptions pour des montants allant de 5 à 20 francs, pour un total de 166 francs) et du 1er mai 1830 (22 souscriptions de 5 à 30 francs pour un montant total de 156 francs). L'établissement de charité Saint-Joseph, fondé en 1822 puis établi en 1825 dans le Grand Commun du château de Versailles, accueillait les ouvriers et apprentis montés à Paris dans le but de « soustraire les jeunes ouvriers ou apprentis à l'influence des doctrines perverses et au danger du mauvais exemple, en les plaçant dans des maisons chrétiennes, et en leur offrant, les jours de repos, des points de réunion où ils puissent se livrer à des délassements agréables, à des études utiles, à des exercices de piété » (pp. 1-2) ; les ouvriers et apprentis, logés, nourris et soignés un temps aux frais de l'Établissement, étaient ensuite placés chez des maîtres. Les jeunes trésoriers, choisis « dans les familles les plus recommandables » (p. 2), étaient appelés à participer chaque année à une assemblée présidée par le jeune Prince Henri d'Artois, duc de Bordeaux, candidat au trone de France sous le nom d'Henri V, afin de lui remettre le produit de la collecte et la liste des souscripteurs. La dernière de ces assemblées eut lieu en 1830, année où Henri d'Artois fut contraint de s'exiler avec sa famille. Frottements.
Vers Malte 1914-1915 [80] cahiers de [2] ff. (205 x 150 mm) - [3] ff. (205 x 150 mm) + [8] cahiers de [2] ff (350 x 210 mm) + [16] ff. (151 x 100 mm) + [11] cahiers de [2] ff. (310 x 205 mm) + [17] ff. de formats divers
Le journal méticuleusement tenu d'un commissaire de la Marine à bord des cuirassés "Vérité" et "Paris" Le journal inédit tenu par Louis Alexandre Auguste Lelaidier entre le 23 avril et le 9 juin 1914 et du 15 novembre 1914 au 26 juillet 1915, alors qu'il exerçait comme commissaire à bord des cuirassés « Vérité » puis « Paris » dans le cadre du blocus de l'armée austro-hongroise en mer Adriatique. Il relate notamment les suites de l'attaque du « Jean Bart », torpillé par un sous-marin autrichien le 21 décembre 1914. Ces notes, par leur fourmillement de détails, fournissent quantité de données précieuses sur les événements de la Grande Guerre ; mais elles traduisent également toute la confusion qui règne au sein de l'escadre : les déplacements des navires s'apprennent au hasard des conversations ; les nouvelles du front sont contradictoires. Angoissé pour son fils qui combat dans les tranchées, Lelaidier consacre une grande partie de son temps à la « douce et amère occupation de l'enregistrement et analyse de [s]es correspondances familiales » (01/12/ 1914), qu'il copie minutieusement. Cette attente est pour Lelaidier la source d'une grande détresse : « L'idée de cette guerre qui n'en finit pas me lancine plus que d'ordinaire : l'impression que les anglais n'en souffrent pas assez pour qu'ils s'efforcent de l'abréger me domine, et l'horreur que ce peuple de marchands n'en profite au contraire finit par me pénétrer. » Stationné dans le port de La Valette, il parcourt la ville et en donne de scrupuleuses descriptions. Ces déambulations lui donnent l'occasion de fuir ses collègues, qu'il n'estime que peu (« Loizeau et Monge, celui-là un couillon et celui-ci un fourbe et un poseur, le premier tondu de naissance et le second par goût et par application » [26/06/1915]) ; c'est, suppose Lelaidier, la jalousie qui motive leur antipathie : l'apparition du nom du commissaire sur un tableau d'honneur le 27 juin 1915 devient en effet la cause de quelques conflits. Après bien des difficultés (personne n'étant disponible pour le remplacer à bord du « Paris »), Lelaidier obtient, pour des raisons de santé, un repos d'un moisévénement qui marque la fin du journal. Lelaidier apporte à ses notes un soin méticuleux qui force l'admiration : en plus de rendre compte des événements de la journée et de ses impressions, le commissaire consigne les températures, ses lectures, l'heure de son réveil, son alimentation, son traitement médicamenteux, toute douleur ou symptôme de maladie, sa toilette, et encore d'autres détails plus intimes pudiquement encryptés par des lettres grecques L'ensemble comprend également : 8 cahiers de 2 ff. d'analyses de ses correspondances, 16 ff. d'un journal allant du 21 mai 1931 au 31 mai 1931, 17 ff. de formats divers Louis Alexandre Auguste Lelaidier fut décoré de la légion d'honneur en 1918 à Bizerte.
Paris Imprimé aux frais du Dr Emile GOUBERT par l'Imprimerie Nationale 1908 Grand in-4° (328 x 255 mm) de [4] ff. dont un portrait - 160 pp. - [2] ff. et [152] ff. de pl. sur parchemin et papier, couverture rempliée imitation bois conservée, en feuilles.
Exceptionnel et unique exemplaire, riche de 4 suites en divers états et papiers mais aussi des bons à tirer et d'épreuves intermédiaires avec commentaires de l'illustrateur Tirage à 130 ex. (8 Japon ancien, 15 Hollande et 117 vélin d'Arches) et XX exemplaires hors-commerces réimposés in-4° sur vélin d'Arches spécialement filigranés à leur symbole pour la société « Les XX » illustrés d'un portrait inédit de l'auteur en frontispice dessiné et gravé par Abel Jamas et de 25 compositions sur cuivre dans le texte gravées par le même, Chessa et Le Sueur d'après les dessins de Louis Édouard Fournier. Les suites furent quant à elles tirées, en premier état à 21 ex. (1 parchemin, 5 japon ancien et 15 Chine) et, en épreuves définitives avant la lettre à 73 ex. (1 parchemin, 12 Japon ancien, 30 Chine et, 30 vélin d'Arches en sanguine). Le présent exemplaire, vraisemblablement d'épreuve, tiré en réimposé sur papier spécial pour la société « Les XX », présente, une page de tirage différemment composée, omet la justification des « XX » ainsi que la première composition de Xanthis. On y trouve joint au même format : Une suite des 25 compositions en premier état (eau-forte pure avec remarque) sur parchemin, une suite du portrait et de 21 des 25 compositions en état définitif avec remarque et justification sur parchemin, une suite du portrait et des 25 compositions en état définitif avec remarque et avant la lettre sur Japon ancien, dont une signée au crayon par Abel Jamas, une suite des 25 compositions en état définitif avec remarque et avant la lettre sur vergé d'Arches, dont une signée au crayon par Jamas, 23 des 25 bons à tirer pour la gravure sur vergé d'Arches des compositions signés par Fournier et commentés par le même pour certains, dont 7 contresignés par Jamas, 31 épreuves intermédiaires sur vergé ou vélin d'Arches avec au crayon de la main de l'illustrateur et parfois du graveur, retouches, commentaires et autres corrections. Soit 152 épreuves pour les suites. Ces contes publiés de manière posthume en 1902 témoignent particulièrement de l'esthétique du symbolisme renforcée ici par une poignante illustration : nature antique habitée de faunes (chers à Mallarmé) et de nymphes, légendes médiévales, personnages sensibles vouées à des amours mortifères Louis Édouard Fournier (1857-1917), peintre, mosaïste, graveur et illustrateur, élève de Cabanel, obtient le premier grand prix de Rome en 1881 avec La Colère d'Achille. Il a participé à de nombreux projets monumentaux dont les plus célèbres sont les cartons qu'il réalise pour les trois panneaux de mosaïques de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes et les deux grandes frises, l'une en grès cérame, l'autre en mosaïque, ornant la façade du Grand Palais et représentant Les Grandes Époques de l'Art. Il est célèbre en Angleterre pour son Enterrement de Shelley (1889). La société « Les XX », fondée en 1897 par Pierre Dauze, réunit vingt membres socialement et politiquement éclectiques parmi lesquels, la républicaine patriote Juliette Adam, l'ex-ministre Léon Bourgeois, le Prince Roland Bonaparte, le baron de Claye, chef du parti légitimiste, l'érudit critique d'art Roger Marx, le présent Dr Émile Goubert, Mme Arman de Caillavet, etc. Le but de la société comme stipulé dans ses statuts est de publier sur grand papier spécial 20 exemplaires de livres ou albums édités en librairie choisis parmi ceux offrant un intérêt de curiosité, d'originalité ou de valeur intellectuelle et de les répartir entre les sociétaires. Il est précisé que tout libraire ou éditeur est exclu des XX, le commerce est banni ! Les XX s'occupent donc avant tout de la valeur littéraire de l'oeuvre à publier et ne reculent même pas devant sa hardiesse. C'est tout cela qui les distingue des autres sociétés bibliophiles de l'époque. Manque à la BnF - faux-titre bruni, épreuves sur papier jaunies avec rares rousseurs
Editions Hesse, 1997. In-12, broché, couverture illustrée, non paginé, photos en noir. Edition originale enrichie d'un envoi de Louis Monier. 50 portraits d'écrivains par le spécialiste du genre : Kessel, Perret, Yourcenar, Borges, Jünger, Blondin, Duras, Gracq, Buzzati, etc. Parfait état.
Paris, Galerie 1900-2000. Plaquette in-8 agrafée, (40 pages). Catalogue de l’exposition Jean-Louis Brau du 6 novembre au 20 décembre 1997 : 29 illustrations, chronologie, texte de François Letaillieur. Etat de neuf.
CORBIERE (Edouard), SUE (Eugène), PLEE (Eugène), DUHAUTCILLY, LECOMPTE (Jules), Fulgence Girard, A. Jal, Geoffroy Saint-Hilaire, Léon Gozlan, Denis de Trobriand, Juan Floran, P. Hennequin, De Sainson, Anténor de Caligny, Louis Reybaud, P. Chevalier ...
Reference : 15455
(1834)
Réunion de quatre livraisons de la nouvelle série de cette revue vouée selon son sous-titre aux récits de «naufrages – pirateries – voyages – incendies – famines – évènements de mer », soit premier et second semestres 1834, premier et second semestre 1835 (daté par erreur de 1836 sur la couverture). En tout, quatre volumes in-8, brochés, 282, 231, 214 et 225 pages, gravures hors texte. Au sommaire: Edouard Corbière (Les Smoglers – L’Athlète de bord – La corvette La Parisienne – Le Prisonnier de guerre – Le petit Forban – Un calme plat sous l’équateur – Le matelot Carottier et le matelot Fanfan – Le corsaire L’Oiseau- de-Nuit), Eugène Sue (L’Aïeul de Jean Bart), Eugène Plée (Mœurs créoles. Habitations aux Antilles, vie d’un économe), Duhaut-Cilly (Souvenirs de la mer du Sud, relâche aux îles Sandwich), Jules Lecompte, Fulgence Girard, A. Jal, Geoffroy Saint-Hilaire, Léon Gozlan, Denis de Trobriand, Juan Floran, P. Hennequin, De Sainson (Naufrage de Lapérouse aux îles Wanikoro), Anténor de Caligny, Louis Reybaud, P. Chevalier, etc. Beaux exemplaires tels que parus, quasiment exempts de rousseurs.
Catalogue de l’exposition présentée à la galerie Framond en juin 1946. Dépliant deux volets, 106 x 136 mm. Texte de Jean-Louis Bory, liste des oeuvres, une reproduction en noir. Rare.
Un feuillet de vergé Renage filigrané, 20,5 x 26,5 cm. Quatrain autographe: «Muses, je tiens pour vous séduire / Que des mots qui faisaient l’amour / Mon ciel d’hiver va tout vous dire: / Je n’ai pas encore vu le jour / Louis Emié / Février 1963 / Copié pour Pierre Béarn». Louis Emié a encadré le poème d’arabesques dessinées à l’encre bleue sur trois côtés du feuillet.
[TYPOGRAPHIE] BELLEAU (Remy). Complément des Odes anacréontiques par Coulouma et René-Louis Doyon.
Reference : 12370
Paris, avril 1928, grand in-8, broché, 11 pages. Plaquette hors commerce offerte en complément des Odes anacréontiques par le maître-imprimeur Coulouma et René-Louis Doyon. Elle a été imprimée en bleu, noir et rouge à 200 exemplaires hors commerce. Envoi autographe de R.-.L. Doyon à l’encre verte. Parfait état.
Paris, Drouot, 1995. Petit in-4 pleine toile de l’éditeur, vignette illustrée en couverture, 52 pages. Catalogue de la vente le 30 Mars 1995 d’une belle collection d’œuvres de Louis Legrand (livres, dessins, fusains, aquarelles, lithographies, pastel, tableaux). En tout, 129 lots. Nombreuses illustrations. Préface de Félix Marcilhac.
Quatre Chemins (Maurice Sachs et Jacques Bonjean), 18 rue Godot de Mauroy, sans date (du 20 mars au 3 avril). Dépliant double feuillet de papier couché, 14 x 11 cm par volet, une illustration hors texte en noir. Texte poétique de Louis Chéronnet dédié à Jean Cocteau. Rare invitation élégamment imprimée. Parfait état.
Paris, Editions Surréalistes (étiquette de relais des Editions Denoël), 1931. In-4 broché, couverture rouge imprimée en noir, 82 pages. Edition originale. Un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande (n° 43) (deuxième papier après 15 Japon ), bien complet du feuillet d'errata. Ce recueil marque la transition entre les périodes surréaliste et communiste d'Aragon et contient en ouverture le fameux poème "Front rouge" qui consacra la rupture avec André Breton. Exemplaire non coupé, à toutes marges, infimes rousseurs sur quelques témoins.
EDITION ORIGINALE SUR GRAND PAPIER
Paris Flammarion 1949 In-12° (184 x 121 mm), 278 pp. - [2] ff., broché
L'UNANIMISME PASSE PAR NICE. Mention de soixantième mille à la couverture. Envoi autographe signé : « à M. Louis Meyzen / en cordial hommage / Jules Romains » La Douceur de la vie, situé à Nice, est le 18e volume de la fresque romanesque Les hommes de bonne volonté ; il paraît pour la première fois en 1939. Dos insolé.
Paris Flammarion 1949 In-12° (185 x 117 mm), 236 pp. - [1] f., broché
UN REFUGE APRÈS LES HOMMES DE BONNE VOLONTÉ. Édition originale. Mention de dixième mille à la couverture. Tirage courant après 55 exemplaires sur pur-fil, 110 sur chiffon Lana et 500 sur Alfa. Envoi autographe signé : « à Monsieur Louis Meyzen / en amical souvenir / Jules Romains » L'intrigue se déroule en Bourgogne au début du XVIe siècle : deux voyageurs logés dans un moulin y entendent la rumeur de mystérieuses assemblées. Dos insolé avec petites déchirures en tête et en queue, légers vestiges d'adhésif (?) au premier plat de couverture.