3 volumes format moyen. Couvertures souples. 2297 pages. Pagination continue. TrËs bon Ètat. Une expÈdition par Mondial Relay pourra vous Ítre proposÈe 2003 le livre d'histoire
Nancy, Imprimerie de la Veuve Raybois, 1861. In-8, sans faux-titre [ qui manque certainement] , 741[dont le titre ; le texte débute à la p.(5)]-(1)-II[table]pp., demi-chagrin vieux-rouge, dos à nerfs encadrés à froid, titre, fleurons entre les nerfs, initiales –en pied- dorés (reliure un peu postérieure ; quelques rares rousseurs ; bel exemplaire). « Répertoire général des communes, villages, hameaux et autres écarts, anciennes censes-fiéfes, principaux lieux-dits, et familles historiques de chaque localité ». Première partie, seule, de cette « somme » qui en comporte trois, publiée de 1861 à 1863.
Louis JEANTIN (Rossignol (Belgique), 1792 – Verdun, 1873), fut Président du Tribunal de Montmédy. Sa vaste érudition, qualifiée d’intrépide par Jules FELLER (in « Revue belge de Philologie et d’Histoire », 1922) est tout aussi hasardeuse que fantaisiste ; les toponymes dérivent toujours, soit de l’hébreu, soit des termes utilisés en géologie. Un exemple : « Boulain, dans les boues alluvionales de la Wiseppe, envasées sur l’étage coralien a, géologiquement, le même sens que Bouligny, à l’ébullition de la source thermale d’Amermont [*], s’échappant, bulle par bulle, de l’étage oolithique superposé sur les calcaires sableux du comté de Mercy. C’est le négatif hébraïque beth qui préside toujours aux formations appellatives de cette espèce, en montrant la cessation de couler, ou s’écouler …. Ici, dans les boues alluvionales ….. là , sur les terrains imperméables de l’oolithe du plafond de l’Othain » (p.187, note ; reproduction du texte à l’identique). [*] Amermont : « on a voulu [le] latiniser en Amarus-Mons. C’est un contre sens manifeste ; il n’y a ni amertume, soit dans les eaux, soit dans la composition du sol, ni montagne proprement dite, quant au relief du terrain ; c’est beaucoup plus à fond qu’il faut chercher. Am veut dire union, assemblage des parties, qui s’amassent. (…). Amar indique l’amas des eaux qui coulent des montagnes [etc.] » (p.24, note). Dans le dernier volume, qui manque ici, l’article « Stenay » a assuré la gloire posthume de l’auteur car c’est le premier à avoir « diabolisé » Stenay = Satanicum , c’est la ville de Satan. Cette thèse sera bien développée par un certain Gérard de Sède… Mis à part ces élucubrations dé-jantées (pardon !), l’ouvrage donne des quantités d’informations sur ce petit territoire (archéologie, histoire, statistique, généalogie, etc.). L’intégralité de l’ouvrage sera réimprimée en 2003 BUR(H3/3)