T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.
Reference : 79375
(1888)
Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud.
Broglie (Louis de), sur - Louis Néel - P. Germain - Goerges Lochak - Paul Langevin - J.L. Andrade e Silva - H. Barreau - A.O. Barut - J. Bass - J.S. Bell - A. Cavalieri - C. Cormier-Delanoue - O. Costa de Beauregard - A.B. Datzeff - M. Dembo-Tchaikowsky - S. Diner - P.G. de Gennes - A. Goudot - W. Kuhn - G. Mathieu d'Escaudoeuvres - Abraham Pais - Michel Paty - Linus Pauling - I. Prigogine - H. Rauch - D. Ter Haar - J.J. Trillat - G. Vendryes et alii
Reference : 100832
(1988)
Fondation Louis de Broglie et Conservatoire National des Arts et Métiers , Bibliothèque des Annales de la Fondation Louis de Broglie Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1988 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise illustrée d'ondes, titre en rouge sang grand In-8 1 vol. - 286 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice, quelques illustrations en noir dont plusieurs fac-similés d'écrits de Louis de Broglie 1ere édition, 1988 Contents, Chapitres : Présentation (41 pages), Texte, 245 pages - Louis Néel : Avant-propos - P. Germain : Louis de Broglie, une passion de la vraie physique - G. Lochak : Une certaine idée de la science - Fac-similé de 4 pages : L'idée fondamentale de la mécanique ondulatoire - Rapport sur la thèse de Louis de Broglie par Paul Langevin (4 pages en fac-similé) - J.L. Andrade e Silva : Les savants et le courage - H. Barreau : La philosophie scientifique de Louis de Broglie - A.O. Barut : On de Broglie's Méthode de fusion for higher spin particles - J. Bass : Trajectoires et pseudo-probabilités en mécanique quantique - F. Béchade : Une lettre - R. Castaing : Témoignage - J.S. Bell : Louis de Broglie guiding wave - A.M. Carré : Homélie aux obsèques - A. Cavalieri : Kantisme et microphysique - C. Cormier-Delanoue : Louis de Broglie et l'ingénieur - O. Costa de Beauregard : Modélisme et formalisme chez Louis de Broglie - A.B. Datzeff : Louis de Broglie - R. Daudel : Mon maitre - M. Dembo-Tchaikowsky : Autour d'un entretien - S. Diner : Le dualisme onde corpuscule et l'Alchimie - M. Druon : Hommage - D. Fargue : Les livres, un traité de physique méconnu - P. Février : Hommage - P.G. de Gennes : Deux souvenirs d'étudiant - A. Goudot : Mécanique ondulatoire et biologie - J. Guyaux : Correspondance - W. Kuhn : Das Wechselspiel von Theorie und Experiment bei der Entedeckung der Wellennatur der Materie - G. Mathieu d'Escaudoeuvres : Le treffliche de L. de Broglie - A. Mercier : Prix Nobel de physique - A. Pais : De Broglie, Einstein and the birth of the matter wave concept - M. Paty : Sur le style de recherche - Linus Pauling : Une lettre - I. Prigogine : Hommage - A. Ranada : L'opinion scientifique et L. de Broglie - H. Rauch : Test of quantum mechanics by neutron matter wave interferometry - A. Ryter : Contribution de la microscopie électronique au développement de la biologie - D. Ter Haar : Louis de Broglie and the interpretation of wave mechanics - J.J. Trillat : Réminiscence sur l'âge héroique de la diffraction électronique - G. Vendryes : La diffraction des neutrons appliquée à l'étude de la fission nucléaire - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légère pliure au coin supérieur droit de la couverture, affectant à peine le coin supérieur des 3 premières pages, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, cela reste un bel exemplaire de ce rcueil d'hommages à Louis de Broglie avec de prestigieuses contribution, Neel, Lochak, de Gennes, Pauling, Costa de Beauregard, Prigogine, Der Taar, Vendryes, avec des fac-similés et notamment la reproduction des 4 pages tapuscrites des commentaires de Paul Langevin et Jean Perrin sur la thèse de Louis de Broglie
Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".
Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !"
1- Louis Le Brocquy and the Celtic head image. Albany, New York State Museum, 1981. In-8, 64 pp., broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (traces de pliure à la couverture). 2- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Frederico Garcia Lorca, Auguste Strindberg, Francis Bacon. Paris, galerie Jeanne Bucher, 1979. In-12, non paginé, broché, couverture originale illustrée. En double. Illustrations en noir et en couleurs (dos éclairci). 3- Louis Le Brocquy. Dublin, The Dawson gallery, 1971. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 4- Louis Le Brocquy recent paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1968. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 5- Louis Le Brocquy. Studies towards an image of James Joyce. Gêne, Galleria d'arte San Marco dei Giustiniani. 1970. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir. 6- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1966. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 7- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1972. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 8- Louis Le Brocquy. Saint-Paul, fondation Maeght, 1973. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, minuscules déchirures au dos). 9- Louis Le Brocquy. Human images - early and recent works on paper. Dublin, Taylor Galleries; 1998. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs. 10- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Picasso, Francis Bacon 1975-1987. Dublin, The Arts Council, 1988. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs (petits frottements). 11- Louis Le Brocquy. A retrospective selection of Oil paintings 1939-1966. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et plis). 12- Louis Le Brocquy - Anne Madden. Tous, Château de Tours, 1997. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et jaunissement). 13- Louis Le Brocquy. À la recherche de W.B. Yeats. Paris, Musée d'art moderne, 1976. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir (petits frottements et jaunissement). 14- Louis Le Brocquy. Images, Single and Multiples 1957-1990. Kanagawa, Museum of modern Art, 1991. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, dos terni). 15- WALKER (Dorothy). Louis Le Brocquy. Dublin, Ward River, 1981. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petites taches). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., NRF, N°14, 15 février 1910 ; in-8, broché. 188 pp.- 2 pages hors-texte de fac-similé d'écriture, 1 portrait de Philippe par Ch. Guérin reproduit en héliogravure. Très bon état.
Charles Louis Philippe est mort à Paris le 21 décembre 1909. Il était l'un des fondateurs de la NRF. Ce numéro de la jeune revue lui est entièrement consacré. Il s'ouvre par un hommage de Claudel, puis on trouve les textes de : Michel Arnauld, L'uvre de Charles-Louis Philippe - Anna de Noailles, La Mère et l'Enfant - Marcel Ray, L'Enfance et la Jeunesse de Charles-Louis Philippe - Marguerite Audoux, Souvenirs - Régis Gignoux, Dans l'Île Saint-Louis - Émile Guillaumin, Charles-Louis Philippe en Bourdonnais - Charles-Louis Philippe, Journal de la Vingtième Année - Lettres - Les «Charles Blanchard» - André Gide, Journal sans dates. Suivent les notes de : Maurice Beaubourg, Quatre histoires de pauvre amour, par Charles-Louis Philippe, Édition de l'Enclos - Jean Schlumberger, La bonne Madeleine et la pauvre Marie, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Henri Ghéon, La Mère et l'Enfant, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque artistique et littéraire) - Bubu de Montparnasse, par Charles-Louis Philippe (Édition de la Revue Blanche) - Edmond Pilon, Le Père Perdrix, par Charles-Louis Philippe (Bibliothèque Charpentier) - André Ruyters, Marie Donadieu, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Élie Faure, Croquignole, par Charles-Louis Philippe (Fasquelle) - Léon Werth, Les contes du «Matin», de Charles-Louis Philippe, Principaux articles sur Charles-Louis Philippe.On joint un article de Marcel Ray (1878-1951, normalien, journaliste, diplomate), ami d'enfance de CH.-L. Philippe, qui livre des souvenirs sur l'écrivain et des textes inédits composés lorsqu'il était lycéen au Lycée Banville à Moulins en 1893-1894
Paris, s.n.l., Imprimerie de Froullé, se trouve cher. les Libraires du ci- devant Palais- 1793 In-8 20 x 12 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos lisse oenés de fers dorés, pièce de titre maroquin fauve, 51-14-70-45-71-8-7-45 pp. Accrocs en tête et en pied de dos.
Cazalès, Jacques-Antoine-Marie de. Défense de Louis XVI, discussion de toutes les charges connues à l'époque du 14 juillet. [S. l., 1792 ou 1793] - Mazon, Louis. Aux juges de Louis XVI, un véritable ami du peuple et de l'humanité. (Paris,) : impr. de Froullé, (s. d.) - Guillaume, Louis-Marie. Projet de défense pour Louis XVI. Par M. Guillaume, ex-Constituant et avoué près le tribunal de cassation.[Paris.] Se trouve chez les Libraires du ci-devant Palais-Royal [1792] - Seze, Raymond de. Convention nationale. Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792, l'an premier de la République, par le citoyen Deseze, l'un de ses défenseurs officieux ; imprimée par ordre de la Convention nationale. A Paris, de l'Imprimerie nationale. 1792 - Convention nationale. Appels nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793, l'an 2e de la République, sur ces trois questions : 1°. Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique, & d'attentats contre la sûreté générale de l'État ? 2°. Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple ? 3°. Y aura-t-il un sursis, oui ou non, à l'exécution du décret qui condamne Louis Capet ? Imprimés par ordre de la Convention nationale. À Paris, de l’Imprimerie nationale, 1793 - Convention nationale. Malesherbes (Christien-Guillaume de Lamoignon de), François Denis Tronchet et Raymond de Sèze. Observations des défenseurs de Louis sur une imputation particulière qui lui a été faite dans la Convention. [Paris], de l’Imprimerie nationale, [1792] - Marignié, Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit...à Paris, chez tous les marchands de nouveautés, 1793 - Louis XVI. Testament de Louis XVI, écrit par lui-même, lu dans la séance de la Commune le 21 janvier 1793. Paris : Imprimerie de la République, (s. d.) - Marignié, Jean-étienne-François. Pétition de grâce et de clémence pour Louis XVI, dont la lecture m'a été refusée à la séance du dimanche 20 du présent mois de janvier 1793, malgré tous les efforts que j'ai faits pour l'obtenir, et dont je rends un compte exact dans l'avertissement qui suit. Marigné ["sic"]. à Paris : chez tous les marchands de nouveautés, 1793. Bon état d’occasion
Broglie (Louis de), sur - Académie des Sciences - D. Pestre - A. Kozhevnikov - B.R. Wheaton sur Maurice de Broglie - O. Darrigol - F. Kubli - H. Kragh sur Erwin Schrödinger - A. Russo - H. Barreau - W. Kuhn - Y. Ben Dov - Georges Lochak
Reference : 100101
(1994)
Académie des Science et Tec Doc Lavoisier - Institut de France Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1994 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur noire, illustrée d'une figure ronde crème grand In-8 1 vol. - 137 pages
1 portrait de Louis de Broglie en frontispice 1ere édition, 1994 Contents, Chapitres : Avant-propos, liste des intervenants, table, vi, Texte, 131 pages - D. Pestre : La physique en France, 1900-1930, un panorama - A. Kozhevnikov : Light quanta and waves, Einstein reputation as a dualist - B.R. Wheaton : The laboratory of Maurice de Broglie and the empirical foundations of matter-waves - O. Darrigol : Les premiers travaux de Louis de Broglie - F. Kubli : Conversations avec Louis de Broglie au sujet de sa thèse - H. Kragh : The heritage of Louis de Broglie in the works of Schrödinger and other theoreticians - A. Russo : La découverte des ondes de matière - H. Barreau : Le rôle de la relativité dans la pensée de Louis de Broglie - W. Kuhn : L'influence des images métaphysiques du monde sur le développement des idées fondamentales dans la physique, particulièrement chez Louis de Broglie - Y. Ben Dov : De Broglie's conception of the wave-corpuscule duality - Georges Lochak : Comment Louis de Broglie faisait de la physique - Louis Victor de Broglie, prince, né le 15 août 1892 à Dieppe et mort le 19 mars 1987 à Louveciennes est un mathématicien et physicien français. À seulement 37 ans, il devient lauréat du prix Nobel de physique de 1929 « pour sa découverte de la nature ondulatoire des électrons ». - Il est initié aux travaux de la physique moderne par son frère aîné, Maurice de Broglie, secrétaire des rencontres Solvay. Si on se réfère à la biographie Nobel, cest à 32 ans, en 1924, six ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quil soutient une thèse de doctorat purement théorique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin6. Quatre ans plus tard, cette thèse lui vaudra dêtre nommé maître de conférences à la faculté des sciences de luniversité de Paris (Institut Henri-Poincaré), et dêtre considéré comme « nobélisable » à 36 ans, et un an plus tard, en 1929, elle lui vaudra le prix Nobel de physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de lélectron », sa thèse théorique ayant été totalement confirmée par deux expérimentateurs américains Davisson et Germer qui ont observé la première diffraction délectron par un cristal. Cette expérience produisant des interférences délectrons, confirma sans ambiguïté lhypothèse de de Broglie. Ses travaux sur la nature ondulatoire des électrons font de lui le physicien qui a associé une onde aux particules massiques. (source : Wikipedia) légères traces de pliures sur la couverture qui reste en bon état, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire
Anntoine-Louis-François d'Avaray - Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (Louis XVIII) - Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême
Reference : 27975
(1823)
1823 PARIS, Baudouin, 1823, in-8 - Reliure 1/2 veau - Dos à nerfs - titre doré - Edition originale de cet ouvrage qui fut édité 10 fois cette même année 1823 (M. & W., 21953. Quérard, V, 368) - Lettre-Préface de Louis de France à Anntoine-Louis-François d'Avaray, son libérateur - 2 ff. n.c.-120 pages - PARIS,Audot - 1817 - Edition Originale - 2 gravures en frontispices représentant un plan du quartier du Temple et représentation de la Tour du Temple - Extrait du journal de M. de Malesherbes en fin douvrage - IV+77 pages - REUNION de 2 Ouvrages rares sur la Révolution - Envoi rapide et soigné. - Réf. 27975
I) Témoignage rédigé avant 1793, Barbier (t. 4, p. 201) attribue cet ouvrage, qui est ici lédition originale, à Louis XVIII. Publié en 1823, il connut un grand succès et dix éditions de cet ouvrage ont paru la même année. Louis XVIII, connu sous le nom de Monsieur, roi de France et de Navarre, naquit à Versailles en 1755 et décéda à Paris en 1824. Ce récit décrit le départ pour lexil du comte de Provence, Louis-Stanislas-Xavier de France, futur Louis XVIII (Fierro, 925). Cette relation est très agréable, et permet de dépeindre la France de lépoque. « Louis na de chaleur que pour décrire les bons repas quil a faits, et peindre avec causticité et amertume ceux que les localités ne permirent pas délever au niveau de ses désirs. Ce livre serait un excellent guide pour le voyageur friand qui voudrait parcourir les mêmes contrées ; il y trouverait une indication très exacte des bonnes et des mauvaises hôtelleries, etc. » (Quérard, t. 5, p. 369). Lauteur sadresse en début douvrage, à Antoine-Louis-François dAvaray, quil tient pour son libérateur et comme un ami très cher. « Ce nétait pas , comme on peut bien limaginer, la première fois que je songeais à mon compagnon de voyage, et ma première pensée avait été pour dAvaray dont jétais aussi sûr que de moi-même » (p. 3). En effet, après les journées des 5 et 6 octobre 1789 (la cour quitte Versailles pour Paris), le comte de Provence (futur Louis XVIII), sinstalle au Petit Luxembourg, où il va préparer un plan dévasion. Le 20 juin 1791, le jour du départ de la famille royale des Tuileries, le comte de Provence quitte sa « résidence surveillée ». Déguisé et muni dun passeport anglais, il rejoint les Pays-Bas autrichiens et se réfugie à Bruxelles puis à Coblentz. François dAvaray, le fils aîné du duc dAvaray, suivit dans son exil le comte de Provence et fut son plus fidèle serviteur et lun des favoris. Bel exemplaire de cette relation célèbre du départ du comte de Provence qui retrace bien la mentalité de lEmigration de lépoque : cette impression de ne partir que pour quelques temps. II) En 1817 paraît un livre intitulé Mémoires particuliers formant avec l'ouvrage de M. Hue et le Journal de Cléry l'histoire complète de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. Bien que le texte soit anonyme et que l'auteur s'y exprime à la troisième personne, ces Mémoires sont aussitôt attribués à Marie-Thérèse-Charlotte, duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI. Une nouvelle édition est publiée en 1823. Le texte, beaucoup plus correct que celui de 1817 est rédigé cette fois à la première personne. Madame Royale ne l'a d'ailIeurs jamais désavoué.En 1862, une copie exacte du manuscrit original, toujours à la première personne, est éditée sous le titre Relation de la captivité de la famille royale à la tour du Temple. L'auteur y est clairement identifié par les dernières lignes de l'ouvrage : "J'atteste que ce mémoire contient la vérité, Marie-Thérèse-Charlotte, fait à la Tour du Temple." Le récit très émouvant de ce témoin direct des événements commence à l'arrivée de la famille royale au Temple le 13 août 1792, et s'achève par la mort de Louis XVII le 9 juin 1795. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII.
Reference : 013756
Jean-Baptiste Bontemps (1584-1659), chirurgien, premier chirurgien de Louis XIII, premier valet de chambre ordinaire de Louis XIII, anobli par Louis XIV, père d'Alexandre Bontemps (1626-1701), le plus célèbre des premiers valets qui fut témoin du mariage de Louis XIV avec madame de Maintenon. Il fut signataire du rapport d'autopsie de Louis XIII. P.S., 3 avril 1637, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages,, contresigné par deux notaires. [279-2]
[RÉGIONALISME - CÉZY (YONNE)] LOUIS XVI ROI DE FRANCE + AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795) - Secrétaire d'État de la Maison du Roi + Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris + Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris
Reference : 25395
(1776)
versailles 1776 un Parchemin ORIGINAL de 32 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 21 Juillet 1776, [signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + Un Parchemin ORIGINAL de 4 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 17 Mars 1777,[signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], fait à Versailles, le 17 Mars 1777,
ARRÊT DU 21 JUILLET 1776 : Compte-rendu d'un Arrêt du Conseil d'Etat du Roy à la requète du Sieur de Bauffremont de Gorrevod, Prince de Listenois, contre l'Arrêt du Conseil d'Etat du Roy du 10 Juillet 1731, rendu contre le Sieur Abbé de Courtenay alors Propriétaire Usufruitier de la Terre de CEZY prés la ville de JOIGNY, portant suppression d'un droit de Coutumes et Péages établi au dit CEZY, faute par le dit sieur Abbé de Courtenay d'avoir justifié de Titres suffisants qui constatent l'origine de ces Droits et la possession non-interrompue d'iceux, ce faisant Ordonner que que les dits droits seront rétablis .... le Compte-Rendu se réduit donc à une suite d'énumération des pièces fournies en preuves depuis une lettre du comte de Joigny de 1265 avec la liste chronologiques ininterrompue de tous les propriétaires (sans oublier la Famille DE HARLAY) ayant possédé ce droit de coutumes et péages sur la terre de CEZY jusqu'en 1776, pièces reconnues et acceptée mais avec une contrepartie : Mr de Beauffremont se soumet d'entretenir et réparer un pont situé sur le ruisseau de Saint-Vrain et la digue qui contient les eaux de la rivière Yonne prés de son chateau de Cézy, ainsi que l'entretien des chemins de halage situés sur son territoire, acceptation par Guerrier de Bezance, Maitre de Requètes, procureur Général de sa majesté en cette partie, dernière partie : description du Droit de Péages et Coutumes(quoi taxer et à quel tarif) ....... DOCUMENT UNIQUE ......... trés intéressant pour l'Histoire Locale de CEZY et SAINT-AUBIN-SUR-YONNE mais aussi pour l'Histoire de la Batellerie de l'YONNE et Coches d'Eaux ....... en trés bon état (very good condition) + EXTRAIT DES REGISTRES MANUSCRIT DU CONSEIL D'ÉTAT DU ROY: ARRÊT DU 17 MARS 1777, RÉPONSE DU ROY CONCERNANT LES FERMIERS DES COCHES D'EAU ET MESSAGERIES PAR EAU ET PAR TERRE DE PARIS A AUXERRE ET LYON QUI REFUSAIENT D'ACQUITTER ET MÊME DE NE FAIRE AUCUNE DÉCLARATION DES MARCHANDISES TRANSPORTÉES SUJETTE AUX DITS DROITS SOUS PRÉTEXTE QU'IL Y A INSTANCE AU CONSEIL POUR RAISON DES DITS DROITS[DROITS DE PÉAGES OU COUTUMES, TANT SUR LA RIVIERE D'YONNE A CÉZY QUE PAR TERRE AU LIEU DE SAINT-AUBIN] PORTANT PRÉJUDICE AUX INTERETS DU SIEUR JOSEPH DE BEAUFREMONT-COURTENAY DE GORREVOD, PRINCE DE LISTENOIS ...... ARRÊT DU 17 MARS 1777 : Le Roy étant informé que nonobstant une disposition de l'Arrêt du Conseil d'état du Roi du 21 juillet 1776, par lequel sa Majesté aurait maintenu le Sieur de Bauffremont, Prince de Listenois dans la Possession et Jouissance de Droits de Péages ou Coutumes, tant sur la rivière d'Yonne à Cézy que par terre au Lieu de St Aubin. Divers Voituriers et Particuliers, et Notamment Les Fermiers des Coches et Messageries d'Auxerre et Lyon, Sous pretexte qu'il y a instance au Conseil pour Raison des Dits Droits, refusent de les acquitter, même de faire aucune déclaration des marchandises, sujettes au dits Droits, qu'ils transportent, ni de souffrir de la visite de receveurs ou préposés à leur perception à l'effet de vérifier la qualité et quantité des dites marchandises, que ce refus de la part dudit fermier des Messageries sont constatés par deux procés verbaux en date du 27 et 28 février dernier, faits contre les commis à la Conduite des Coches d'Auxerre montans et descendans la rivière Yonne, ce qui porte un préjudice réel aux intérêts du Sieur Prince de Listenois, Sa Majesté exige que le Sieur Laure, Fermier des Coches et Messageries par eau et par terre de Paris à Auxerre et Lyon, ses commis ou préposés seront tenus de Faire entre les mains du Receveur ou Préposé du Prince de Listenois, les déclarations exactes des Marchandises qu'ils transporteront tant par eau sur la rivière Yonne que par terre, par le lieu de Saint Aubin, a l'effet de constater le montant des droits qui seront dus au dit Sieur Prince de Listenois et de pouvoir en poursuivre la répétition, par toutes les voies du Droit, aprés le Jugement de ladite instance ....... en trés bon état (very good condition) + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], versailles, le 17 Mars 1777 ... DOCUMENTS ORIGINAUX vraiment trés lisibles pour l'époque .... RARETÉ ... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
CANU Jean-CALMETTE Joseph-HEINRICH MANN-CHAMPION Pierre -VAUNOIS Louis.
Reference : 13114
Réunion de 5 volumes: 1) CANU Jean-.Louis XIII et Richelieu. In 12 brochés faux-titre, titre, 362 pages, librairie Arthème Fayard 1944. Connaissance de l’histoire. 2) CALMETTE Joseph Charles V in 12 broché, faux-titre, titre 372 pages Librairie Arthème Fayard Les grandes études littéraires 1945. - 3) - HEINRICH MANN La jeunesse d’Henri IV récit. In 12 broché, faux-titre, titre, 446 pages, 25 septembre 1938. Editions Pierre TISNE. 4) CHAMPION Pierre --- Le roi Louis XI in12 broché couverture illustrée, faux-titre, titre, 160 pages une carte de France, illustrations à pleine page d’après des documents anciens. Flammarion 1936. 5) VAUNOIS Louis. Vie de Louis XIII fort in 12 broché, couverture illustrée, faux-titre, titre, 543 pages, éditions Bernard Grasset 1936. l'ensemble
. . Contrat d’édition entre Charles Louis Mollevaut et l’éditeur F. Louis 2pp.-in-4 timbre impérial à 25c. Entre nous soussignés C.L. Mollevaut correspondant de l’institut d’une part, et F. Louis d’autre part a été convenu ce qui suit. 1° que moi C. L. Mollevaut vends à Louis l’absolue propriété de la première édition de ma traduction en vers d’un choix de poésies de Catulle.2° Je rentrerai dans ma propriété au bout de deux ans révolus à commercer du 1er janvier 1812. 3° Le prix de cette vente est de douze cents francs qui me seront payés par Louis comme suit: trois cents francs au 15 janvier 1812, et trois cents francs de trois mois en trois mois. 4° Il me sera alloué en outre 25 exemplaires de cet ouvrage dont quatre sur papier vélin. 5° de plus M. Louis de donnera pour 150 francs de livres. 6° et moi F. Louis m’oblige en tout ce qui me concerne à remplir exactement ces conditions. 7° de plus il est convenu entre nous que C.L. Mollevaut ne vendra pas à d’autre libraire sa seconde édition de Catulle que […] D’accepter une proposition pour la réimpression de cet ouvrage et de la traduction de Tibulle et Properce s’il les joignait ensemble. Fait double entre nous pour être exécuté […] Paris ce 24 octobre 1811 // C.L. Mollevaut C. De l’institut Œuvres de Catulle, F. Louis Editeur 1vol. in-12143pp. Traduction de C. L. Mollevaut Poésie de Catulle, Tibulle, Properce, traduction de Mollevaut, Artuus Bertrand 1821 3 vol. Charles-Louis Mollevaut (Nancy 1776- Paris 1844), Professeur à Nancy, poète, traducteur du latin, est correspondant de l’institut à partir de 1807. Par ordonnance royale du 12 mars 1816 il devient membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
[ile d'OLERON] - [LOUIS SUIRE - Illustrateur] - LOUIS DESGRAVES
Reference : 22542
(1949)
La Rochelle A la Rose des vents 1949 in-4 broché un volume, broché crème in-quarto Editeur (paperback in-4 Editor)(28,8 x 22,6 cm), dos et couverture rempliée imprimée en noir et bleu, 1ère de couverture illustrée d'une aquarelle en couleurs par Louis SUIRE, toutes tranches non rognées (edges no smoothes), Tirage limité à 1175 exemplaires, celui-ci, un des 170 exemplaires sur Arches, avec les illustrations en couleurs numérotés de 106 à 275 (N°225), remarquable ouvrage illustré de 36 aquarelles originales de Louis Suire rehaussées à la main par l'artiste + des vignettes in-texte en noir, 123 pages, 1954 La Rochelle, Éditions A la Rose des vents Editeur,
Louis Desgraves, Conservateur de la Bibliothèque Municipale de Bordeaux ; illustrations de Louis Suire. Peintre, Louis Suire (Cognac 1899 - Lagord 1987), était issu d'une vieille famille aunisienne. En 1919, il fit sa première exposition de peintures à Paris. Il regagna La Rochelle quelques années plus tard et commença à peindre les paysages de sa région. Il finit par s'installer dans une maison-atelier dans le village des Portes (île de Ré)...........Très bel ouvrage....RARE.....un des deux plus beaux de Louis SUIRE..........en trés bon état (very good condition). bon état
[Levavasseur, Bousquet, Rouanet] - Collectif ; BELMONTET, Louis ; TEMBLAIRE, Charles-Edouard ; BONAPARTE, Louis-Napoléon ; REYBERT, A.M.
Reference : 65804
(1841)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, Joseph Napoléon jugé par ses contemporains [ Pr Louis Belmontet ], Levavasseur, Bousquet, Rouanet, Paris, 1833, 52 pp. [ Suivi de : ] Notice sur les écrits de Louis-Napoléon Bonaparte [ par Charles-Edouard Temblaire ], s.l.n.d., XVI pp. [ Suivi de : ] Napoléon-Louis Bonaparte retenu en prison. Simple récit par M. Sylvestre Poggioli, De l'Imprimerie Blondeau, Paris, 1846, 15 pp. [ Suivi de : ] Considérations politiques et militaires sur la Suisse, Alphonse Levavasseur, Bousquet, Paris, s.d. [ 1833 ], 2 ff., 78 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Fragmens historiques 1688 et 1830 par le Prince Napoléon Louis Bonaparte, Administration de Librairie, 1841, 2 ff., 133 pp. et 1 f. avec 2 planches hors texte [ Suivi de : ] Moyen d'empêcher tout débarquement sur les Côtes de France et d'Angleterre et d'utiliser les vaisseaux de ligne, ou réponse à la note de Mr le Prince de Joinville sur les forces navales de la France, par A. M. Reybert, ancien chef de division de préfecture, secrétaire général et sous-préfet, l'un des fondateurs de la Caisse d'Epargne de Marseille, orné du portrait de S.A.R. le Prince de Joinville, Chez l'Auteur, Paris, 1845, 8 pp. avec portrait en frontispice
Ce recueil réunit 6 éditions originales, souvent rares ou introuvables, dont deux ouvrages rédigés par Louis-Napoléon Bonaparte (le futur Napoléon III).
RÉVOLUTION FRANÇAISE - PROCÈS de LOUIS XVI - Recueil de pièces et pamphlets favorables au roi [1791-1793]
Reference : 38582
14 pièces en un volume in-8 (200 x 124 mm), plein maroquin rouge de l'époque doré à la plaque, large encadrement rocaille sur les plats, dos à 5 nerfs orné de caissons cloisonnés et fleuronnés à la fleur de lys, pièce de titre de maroquin vert, roulette dorée sur les coiffes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées.
Précieux recueil de pièces relatives au procès du roi Louis XVI jugé par les députés devant la Convention nationale. Essentiellement favorables au roi, on y trouve, entre autres, le plaidoyer de Raymond de Sèze, lavocat du roi, et ses suites (n° 7 et 8) ainsi que la première édition in-8° de la Constitution de 1791 (n°6).Quelques rousseurs.Très bel exemplaire, reliure de lépoque de maroquin doré à la plaque, peut-être placée anciennement sur ce recueil.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Collectif ; LOUIS XVI ; NECKER ; ROLAND ; LOUIS XVIII ; LEBRET ;
Reference : 60158
(1788)
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins blanc, Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker, s.l., s.n., s.d. [ 30 octobre 1792 ], 55 pp., cf Tourneux, I, 3698[ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs...", De l'Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, Paris, 1792, 4 pp. [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand, De l'Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre françois, n°4, 7 pp. [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de m'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden, s.n., s.l., 1795, 12 pp. [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788, Signé Lebret, Chez N. H. Nyon, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 20 pp., cf Tourneux, I, 664 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, De l'Imprimerie de Grangé, rue de la Parcheminerie, 1764, 25 pp. [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400
Très intéressant recueil rassemblant certains textes importants, dont plusieurs éditions originales. On trouve notamment une rare édition des "Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker" (d'autres éditions furent publiées sous le titre de " Réflexions présentées à la Nation Française sur le procès intenté à Louis XVI"), ou une édition bilingue français-allemand du texte fixant "un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation" (signatures imprimées de Servan et Danton). On y trouvera également une peu commune Déclaration de Louis XVIII, publiée au lendemain de la mort de Louis XVII, et qui reprend en son début le texte de sa proclamation de Vérone comme "Roi de France et de Navarre" («En vous privant d'un roi qui n'a régné que dans les fers, mais dont l'enfance même vous promettoit le digne successeur du meilleur des rois, les impénétrables décrets de la Providence nous ont transmis avec sa couronne, la nécessité de l'arracher des mains de la révolte, & le devoir de sauver la patrie, qu'une révolution désastreuse a placée sur le penchant de sa ruine...») et la complète en invoquant l'indulgence et le pardon pour les uns, mais en exigeant le glaive de la justice pour les complices de la mort du Roi et de la Reine. Egalement on y trouve le très important "Edit de Tolérance" accordé par Louis XVI aux Protestants, dans lequel on trouvera en dernier page le tableau des Tarifs des diverses formalités d'enregistrement à l'état civil. Quant à la brochure intitulée "Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788", elle établit que le nombre de député du Tiers-Etat serait égal à celui des autres ordres réunis. Bon ensemble (un coin plié, petites usures et petits accrocs anciens à qq. titres, un petit mq. au dernier feuillet du premier titre).
A Strasbourg, chez J.G. Treuttel, Libraire, et se trouve à Paris, chez Onfroy Libraire, rue St. Victor N° 11, 1791, 13 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Mémoires du Règne de Louis XIV : Tome I. xxviii-220 pages, - Tome 2. 194 pages, - Tome 3. 192 pages, - Tome 4. 282 pages, - Tome 5. 258 pages (les cahiers L et M sont mélangés, sans manque), - Tome 6. 262 pages, - Mémoires de la Régence : Tome 7. 1. 252 pages, - Tome 8. 2. 260 pages, - Histoire des Hommes illustres : 9. I. 5ff. ( faux-titre, titre, table)-240 pages, - Tome 10. II. 4ff. (faux-titre, titre, table)-205 pages, - Tome 11. III. 4 ff. (faux-titre, titre, table)-207 pages, - Tome 12. IV. 4ff. (faux-titre, titre, table)-231 pages, - Tome 13 Traité de Politique : 4ff. (faux-titre, titre, table)-273 pages, demi basane havane, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées, tranches finement mouchetées.Des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures par endroits, petits défauts de marge sans atteinte au texte, frottements sur le cartonnage, cuir avec taches et galeries et petits trous de ver, un double du cahier N du tome 3 des Hommes illustres est relié par erreur entre les p. 190 et 191, les cahiers L et M sont mélangés (tome 5). Contient un tableau dépliant, sans le frontispice.
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, « espion sagace et fantasque de Versailles et des coulisses du pouvoir », c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Louis Dubrau, La femme forcée. Bruxelles, éditions La Rose de Chêne, 1985, 13 x 20 cm, br., 132 pp., E.O., envoi. Envoi de l'auteur : « Pour Claude et Michel Schepens, le réveil d'une douloureuse recherche. Louis Dubrau. » On joint le carton d'invitation à la soirée du lancement du livre de Madame Louis Dubrau à Bruxelles le 5 mars 1985 (15 x 10 cm). On joint également un encart de journal [non renseigné] d'un article concernant la parution de La femme forcée daté du 7 janvier 1992 ( ajout au crayon). Louis Dubrau, L'arbre de la connaissance. Bruxelles, éditions La maison du poète, 1951, 14 x 19 cm, br., non coupé, 130 pp. Louis Dubrau, Le clown vend ses lunettes, amour, délice et orgue. Bruxelles, éditions Le Cormier, 1991, 12,5 x 19,5 cm, br., 66 pp., E.O., 215/300, envoi. Envoi de l'auteur : « A madame Nadine Monfils, hommage amical. Louis Dubrau. » Louis Dubrau, Le bonheur cellulaire. Bruxelles, Pierre de Meyere, collection des 200, 1968, 14 x 21 cm, br., 204 pp., E.O., envoi. Envoi de l'auteur : « A madame S. Knappen, ce livre d'un bonheur difficile. Amicalement, Louis Dubrau.» Les cahiers Jean Tousseul, 23e année, n°4, Hiver 1968. Texte de Joseph Delmelle : « Louis Dubrau ou Le souci de la lucidité. »
S.l., s.d. (1784) in-folio, [94] ff. n. ch., couverts d'écritures moyennes et lisibles (environ 35 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, avec des annotations manuscrites postérieures au crayon de bois en regard de nombre de missives, donnant une idée du contenu de chacune (malheureusement, les mentions un peu sommaires de "sans intérêt" y surabondent), vélin rigide à lacets, dos lisse muet, titre général porté à l'encre sur le plat supérieur, tranches rouges (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe supérieure.
Important registre de correspondance active (sous forme de brouillons) de Louis de Bruno (1739-1814), né aux Indes françaises, et qui fut introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur, Frère du Roi. Il regroupe 91 missives expédiées de Saint-Germain en Laye du 21 août 1772 au 20 mai-9 juin 1784, certaines fort longues et détaillées. Ferdinand de Bruno, dont le nom figure sur le plat supérieur, est Ferdinand-Marie Bruno de Molaret (1804-1882), petit-fils de Louis de Bruno, par le général Adrien-François de Bruno (1771-1861), et ordonnateur des papiers de famille.Toutes ces lettres sans exception présentent un caractère privé, ne concernent pas les fonctions officielles de l'auteur, et contiennent essentiellement des nouvelles de famille ou d'affaires personnelles, ces dernières occupant une grande place (et s'attirant les drôles de mentions de "sans intérêt" du commentateur du XIXe siècle - très probablement Ferdinand de Bruno -, qui ne s'intéressait qu'aux détails généalogiques). Incidemment, des nouvelles politiques ou militaires générales sont transmises (e.g. le lit de justice de 1774 rétablissant les Parlements ; les débuts de la Guerre de l'Indépendance américaine et ses répercussions éventuelles sur les établissements de l'Inde française), mais elles ne constituent nullement le principal contenu.Les destinataires principaux sont donc naturellement : la mère de l'auteur, une dame de Moracin par son remariage (elle mourut en 1784) ; sa grand-mère maternelle, qui mourra fin 1776 ; sa belle-mère Marie Law de Lauriston, née Carvalho (cf. infra) ; Jean Law de Lauriston (1719-1797), gouverneur général de l'Inde française de 1764 à 1777, maréchal de camp en 1780, et oncle par alliance de Louis de Bruno (il avait épousé Jeanne Carvalho, soeur de sa belle-mère).La majorité des textes concerne des nouvelles de famille (e.g. annonce de la mort de M. Léon de Moracin de Palis, en séparation de biens avec la mère de Louis, et survenue le 23 septembre 1774 ; le projet de voyage de retour en France de la mère de l'auteur, en la lettre LVII du 12 décembre 1779 ; sa fixation à l'Île Bourbon ensuite). Une grande partie des lettres s'intéresse aussi aux différends survenus très rapidement dans le ménage formé par Jeanne de Lauriston (1756-1830), fille du maréchal de camp, donc cousine de Louis de Bruno, avec Charles-Antoine de Lopès de La Fare, ainsi que la situation financière critique du couple. Par ailleurs, en 1782, plusieurs missives à sa mère fixée à Bourbon relatent l'envoi du fils aîné, Jean-Jacques de Bruno (1770-1789), dans cette île, pour parfaire son éducation auprès de sa grand-mère. Les dernières lettres (1784) concernent toutes la mort et la succession de madame de Moracin.Quelques détails cependant sur l'achat de la charge d'introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur pour 17 820 livres (lettres XII et XIII, des 9 juin et 16 septembre 1773).À noter aussi, la lettre XXII du 24 novembre 1774 sur les démarches faites par l'historien anglais Robertson auprès de Law pour obtenir des détails sur les campagnes de ce dernier en Inde.Enfin, la lettre LV de 16 pp. forme un petit mémoire diplomatique sans rapport avec le reste de la correspondance, mais du plus grand intérêt : "Considérations sur l'article à insérer dans le futur traité de paix pour la partie des Indes orientales" : "On avoit absolument négligé cet article dans le Traité de Paris en 1763, et quelques lignes nous avoient réduits à l'état le plus triste dans cette partie du monde à laquelle il paroît que la Cour de France n'a jamais porté l'attention que mérite son importance". Il se termine par des considérations sur l'importance de la possession des comptoirs du Sénégal et de la rivière de Gambie pour l'extension du commerce de la FranceON JOINT trois documents officiels servant à établir l'identité et la généalogie de Louis de Bruno :1. Extrait de l'acte de baptême de Maria Carvalho (24 juin 1732) , plus tard épouse de Jacques-François Law de Lauriston (1724-1767), et dont la fille Marie-Josèphe ou Joséphine épousa en 1767 Louis de Bruno. - 2. Une attestation du directeur de la Compagnie des Indes orientales en date du 9 décembre 1775 et contrôlée le 7 avril 1780, portant sur les parents et grands-parents de Louis de Bruno (respectivement Antoine de Bruno et Claude de Bruno). - 3. La copie du testament de Louis de Bruno, passé devant le notaire Denis Odiot, en date du 17 juin 1807 (la copie elle-même est datée du 3 juin 1814, et contient un codicille). Le document comporte 8 ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
ABEILLE Louis-Paul ; BIGOT DE SAINTE CROIX Louis Claude ; GALIANI Ferdinando.
Reference : 980
(1768)
Amsterdam & Paris, Desaint, 1768. Cinq ouvrages en un volume in-8 (195 x 124 mm), IV pp., 162 pp., 3 tables dépl.; 48 pp.(interversion du texte avec le quatrième ouvrage à partir du cahier C); 8 pp.; 8 pp.; un tableau dépl., 147 pp. et 1 p. n. ch.; 2 ff. n. ch., 314 pp., 1 f. n. ch. Veau porphyre, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons avec pièce d'armes au cerf doré répété, pièces de titre vert foncé et rouge, coupes filetées, tranches marbrées, habiles restaurations (reliure de l’époque).
Réunion de 5 rares et importants ouvrages sur le commerce à la fin du règne de Louis XV, tous en édition originale: -Louis-Paul Abeille. Principes sur la liberté du commerce des grains. Juillet 1768. Amsterdam & Paris, Desaint, 1768. -[Louis Claude Bigot de Sainte-Croix]. Avis du Parlement de Dauphiné sur la libre circulation des Grains et la réduction naturelle des prix dans les années de cherté. [Grenoble], 1769. -Jean-Baptiste des Gallois La Tour. Lettre écrite à M. le Contrôleur-Général, le 8 Juillet 1768, par M. de La Tour, premier Président du Parlement de Provence; en double. -Louis-Paul Abeille. Faits qui ont influé sur la cherté des grains en France & en Angleterre. 1768. -Ferdinando Galiani. Dialogues sur le commerce des bleds. Londres [Paris], 1770. Un vif débat sur la libéralisation de l’économie. Strictement contrôlé par l’État depuis le XVIe siècle, le commerce du grain fut progressivement libéralisé dans le royaume à partir des années 1763-1764. Ces réformes furent favorablement accueillies par les philosophes progressistes et les physiocrates, opposés aux monopoles et aux corporatismes. Mais la spéculation induite, associée à de mauvaises récoltes, entraîna une forte augmentation du prix du pain, des famines et des révoltes, obligeant l’État à reprendre progressivement la main sur les prix entre 1768 et 1770. Cette situation instable alimenta un vif débat parmi les économistes de l’époque. Dans les Principes sur la liberté du commerce des grains, Louis-Paul Abeille (1719-1807), inspecteur général des manufactures et secrétaire général du Bureau du Commerce, plaide pour l’abolition de toutes les lois prohibitives en fait de commerce. La même année, ce physiocrate convaincu exposait les Faits qui ont influé sur la cherté des grains, en attaquant déjà le monopole et la spéculation. Ces deux ouvrages définissent la position d’Abeille, qui avait l’oreille du contrôleur général des finances Maynon d’Invault. En 1769, tandis que les Parlements de province prenaient position sur le débat qui faisait rage, le Parlement du Dauphiné rendit un Avis qui était une exposition magistrale de la doctrine physiocratique. «Cet ouvrage est devenu bientôt excessivement rare, parce que le système qu’on propose à Sa Majesté est totalement opposé à ce que les Parlements de Paris et de Rouen ont écrit sur cette matière» note Bachaumont dans ses Mémoires secrets. Le Parlement de Paris tenta en effet de le faire disparaître, sans pouvoir effacer l’influence qu’il exerça sur l’opinion. Le libre commerce du grain est cependant mis à mal dans les Dialogues sur le commerce des bleds, ouvrage majeur de l’économiste italien Ferdinando Galiani (1728-1787). Beau parleur et curieux de tout, familier du salon de Mme d’Épinay et de la société du baron d’Holbach, il avait su convaincre Diderot qui aurait revu, publié et défendu son traité. Voltaire a évoqué le débat et l’ouvrage de Galiani dans son Dictionnaire philosophique, à l’article «Blé»: «M. l’Abbé Galiani, Napolitain, réjouit la nation Française sur l’exportation des blés; il trouva le secret de faire, même en français, des Dialogues aussi amusants que nos meilleurs romans et aussi instructifs que nos meilleurs livres sérieux. Si cet ouvrage ne fit pas diminuer le prix du pain, il donna beaucoup de plaisir à la nation, ce qui vaut beaucoup mieux pour elle.» Exemplaire aux pièces d’armes de l’intendant des finances Philibert Trudaine de Montigny (Clermont-Ferrand, 1733-Paris, 1777). Fils de Daniel-Charles Trudaine, intendant des finances et directeur du département des Ponts et Chaussées, il collabora avec son père dès 1757 et lui succéda à sa mort en 1769. Ami des Physiocrates, défenseur des libertés économiques, Philibert Trudaine était également un chimiste réputé, membre de l’Académie des sciences, et un mécène pour les savants. À Montigny, il avait fait aménager un laboratoire et recevait ses amis Malesherbes, Turgot, Montesquieu, Diderot, Lavoisier, Clairaut, etc. «Trudaine, dont les connaissances étaient très étendues et qui recherchait l’amitié et la société des savants et des gens de lettres, projetait de se consacrer à des recherches sur la physique et la chimie quand le mort le surprit. Sa bibliothèque, augmentée de celle de son père, fut vendue après son décès» (Olivier, Hermal et de Roton). Elle passa en réalité à son fils Charles-Louis Trudaine, ami de Chénier guillotiné comme lui en 1794, avant d’être dispersée en 1801. Cet exemplaire figure sous le n°196 du catalogue de la vente. Il fut vraisemblablement acquis par le fermier général Adrien Charles Saulot de Bospin, administrateur des domaines du roi avant la Révolution, dont l’ex-libris figure au premier contreplat. Sa bibliothèque fut vendue en 1804. Très intéressant recueil, en reliure de l’époque. The Kress library of business and economics, I, n°6512, 6513 et 6730. O. H. R., Manuel de l’amateur de reliures armoriées, pl. 1195. Suzanne Delorme, «Une famille de grands Commis de l’État, amis des Sciences, au XVIIIe siècle: Les Trudaine», Revue d’histoire des sciences, 1950, t. III, n°2, pp. 101-109. Catalogue des livres de la bibliothèque de feu Charles-Louis Trudaine l’aîné, Bleuet, 1801, n°196.
s.l. (Londres, Paris, Toulon...) 1791-1832, 12000 feuillets de divers formats, en feuilles.
Exceptionnel ensemble des archives manuscrites inédites et complètes de Louis, Chevalier de Sade (1753-1832), auteur du Lexicon politique et cousin du Divin Marquis représentant environ 12000 feuillets manuscrits dont plusieurs milliers inédits et écrits de sa main. Le Chevalier y expose un système de pensée de type «?holistique?», comprenant à la fois des réflexions historiques, politiques et scientifiques. Précieuses archives géopolitiques, historiques et scientifiques d'un aristocrate érudit, témoin privilégié de la fin de l'Ancien Régime, de la Révolution française, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Fonds unique de recherches sur la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. Si l'on regarde la Révolution Française comme la naissance de l'expérimentation de l'idéologie laïque et politique, le chevalier de Sade en fut sans doute un des premiers et précoces déconstructeurs. Non de la Révolution elle-même qui connut pléthore de contempteurs, mais de l'idéologie en politique, phénomène qui devait profondément marquer les deux siècles à venir. Ce qu'il nomme la «?politique positive?» est «?fondée sur le calcul et sur l'expérience.?». «?La théorie a eu des charmes pour moi ; je l'ai étudiée avec soin, j'ai savouré ses principes. Maintenant je n'apprécie leur valeur que par les effets provenant de leur mise en pratique, qu'on leur a vu produire chez les peuples dont l'histoire est parvenue à ma connaissance. C'est ma méthode ; je sais qu'elle est, du tout au tout, l'opposée de celles que nos gouvernants et nos faiseurs de constitutions ont suivies jusqu'à présent sans s'en désister. Cette divergence continuelle entre ce qui s'est fait et ce qu'on n'aurait pas dû faire, en augmentant ma confiance dans ma manière de procéder a fortifié en même temps ma résolution à persister dans la vue que j'avais adopté, de juger les législations par les conséquences historiques qu'elles ont entraînée après elles, plutôt que par les beaux raisonnements métaphysiques et supposés concluants, dont les novateurs n'ont cessé et ne cessent tous les jours de nous accabler.?» Le Chevalier de Sade, qui ne concevait le monde qu'au regard de ce qu'il fut, ne pouvait être autre que Royaliste. La démocratie n'avait pratiquement aucun exemple dans l'histoire connue du Chevalier, hormis les antiques sociétés grecques et romaines qui n'avaient expérimenté que des formes très élitistes de démocraties. Ces modèles sont d'ailleurs bien connus du politologue dont les archives contiennent plus de 7000 pages consacrées à l'Histoire antique. La République portée par la Révolution, plus qu'une adoption d'un modèle politique, fut la réalisation politique d'un idéal philosophique. Or, si la plupart des opposants à ce nouveau régime y voyaient surtout une atteinte à leur situation personnelle, à leurs convictions religieuses ou plus simplement à leurs habitudes, les écrits du Chevalier de Sade ne relèvent d'aucune influence dogmatique ou, du moins, ne se justifient jamais par celle-ci. Louis de Sade, gentilhomme sans fortune et sans attache, est conservateur par conviction philosophique et historique, et non par intérêt. Et c'est avec une parfaite honnêteté intellectuelle qu'il étudie et commente les essais, mémoires et uvres politiques ou théoriques de ses contemporains. à contre-courant de la pensée des Lumières, le chevalier porte un regard très peu philosophique sur la société. Bien qu'il construise une véritable histoire théorique de l'évolution des hommes depuis l'état «?sauvage?» jusqu'aux constitutions des sociétés, il ne postule pas une nature idéale de l'homme, comme le font certains de ses contemporains (que ce soit pour justifier la politique ou pour la déplorer). Au contraire, le chevalier relève la césure entre l'être de nature et l'être de culture, sans porter de jugement moral ou philosophique sur celle-ci comme il était alors d'usage de le faire. «?L'erreur politique qui a perdu l'Europe du XVIIIè a été de baser ses raisonnements et ses principes législatifs sur le droit de nature et d'oublier que l'ordre social des empires se fonde sur les propriétés territoriales.?» Cette retenue, le Chevalier l'applique à tous ses raisonnements. Ainsi de l'âge de l'industrie, le sien donc, qui selon lui, «?a fait beaucoup de bien et beaucoup de mal, procuré beaucoup d'agréments et d'infortune?». Cette volonté d'objectivité sert de fait une thèse conservatrice, mais contrairement à beaucoup d'idéologues de tous bords, le Chevalier ne développe pas un argumentaire à charge, dont tous les propos tendraient à prouver l'énoncé de départ. Louis de Sade, qui n'a pas d'objectif de publication et donc pas de lecteur à convaincre, n'articule pas son propos en fonction du moule de sa pensée, mais entreprend une démarche qui aspire à l'exhaustivité. Il explore ainsi toutes les voies, que celles-ci confortent ou non sa vision du monde. En cela, les écrits du Chevalier constituent un ensemble sans équivalent de l'étendue de la pensée d'un aristocrate éclairé au cur de la plus importante rupture politique et sociale de notre Histoire. Contrairement à son cousin, le Divin Marquis, le Chevalier est clairement un homme de l'Ancien Régime. Mais il n'est pas un de ses rejetons caricaturaux qui symbolisent sa déchéance ou son immobilisme suicidaire, il est le représentant d'une monarchie ancestrale, un modèle politique assumé et éprouvé dans le temps et l'espace. Sans richesse ni pouvoir, le Chevalier ne défend pas, avec la Monarchie, ses propres privilèges, il expose une structure sociale et sa mise en péril non pas par la Révolution, qui n'est qu'une conséquence, mais par la déviance des élites et leur méconnaissance des fondements de la Royauté. On est frappé par le peu de cas qui est fait de la Foi, ou de la légitimité divine du Roi. Le Chevalier fut un penseur objectif de son temps au même titre que le furent les encyclopédistes, mais au service d'un monde bientôt disparu et non de celui qui va naître. à l'image de Chateaubriand, dont il est de quinze ans l'aîné, le Chevalier nous livre un discours volontairement posthume et ainsi détaché des contraintes de son rang social et politique. Pourtant à la différence des mémoires de son illustre cadet, les archives de Louis de Sade ne sont pas celles d'un célèbre écrivain et d'un Pair de France, marqué par une action politique et une autorité littéraire qui ont nécessairement influé sur l'écriture. La parution posthume des Mémoires d'Outre-Tombe est un acte politique et littéraire prémédité, elle témoigne d'une volonté de s'inscrire dans le monde en devenir. La publication post-mortem du chef d'uvre de Chateaubriand était soigneusement prévue et organisée par l'auteur. Les écrits de Louis de Sade sont d'un autre ordre. C'est son désir d'exhaustivité qui contraint le Chevalier à accepter l'inéluctable inachèvement de sa démarche. à soixante-quinze ans, rassemblant ses archives, il exprime d'ailleurs le souhait que son travail soit continué par d'autres et non publié en l'état. Cette absence d'ego pour un travail qui semble l'avoir occupé une vie entière, confirmée par le nombre d'autres publications de son vivant - ce qui ne présentait donc pas pour lui une difficulté majeure - fonde la pensée du Chevalier et contribue au caractère unique de ses écrits dans une époque où l'édition, soumise à privilège, contrôle de moralité et risque de violents procès, porte généralement la marque d'une nécessaire autocensure, autant qu'une certaine considération aux attentes du lecteur. Ce libre penseur était peu enclin à ces prudentes restrictions. Son premier ouvrage, écrit à la veille de la Révolution au fond de la cale du vaisseau amiral où il avait été placé aux arrêts par lettre de cachet pour rébellion contre l'autorité, fut immédiatement censuré et pilonné par le gouvernement monarchique. Il s'intitulait?: «?Mes loisirs sur le vaisseau amiral ou Lettres aux Etats Généraux sur une nouvelle constitution du gouvernement de la France?». Les autres ouvrages qu'il fit publier par la suite sont tous très engagés politiquement, et même son étude scientifique des marées, la Tydologie, qui comporte de nombreuses comparaisons avec les grands mouvements politiques et sociaux de la Révolution. Esprit rebelle, donc, bien que fermement attaché aux principes monarchiques, le Chevalier est à la fois une figure iconique de la France aristocratique pré-révolutionnaire et un représentant d'une des classes les plus méconnues et pourtant considérable de l'Ancien Régime, les cadets des seigneurs, gentilshommes sans fief, «?nobles par leur naissance, tiers-état par la nature de leur fortune?», comme il se désigne lui-même. Ce personnage se distingue également par sa formation et son parcours peu orthodoxes pour un écrivain et intellectuel du temps. Issu de la branche modeste de la famille Sade, les Eyguieres, contrairement au marquis qui descend de la branche noble des Saumane, Louis de Sade fut envoyé très jeune, après un séjour chez les jésuites, dans la dure pension de l'Abbé Choquart où il fréquenta Mirabeau et dont il ne garde pas un souvenir flamboyant?: «?Si dans ma jeunesse au lieu d'être noyé dans la plus mauvaise des pensions, quoique fort chère, j'eusse eu des bons maîtres, j'aurais fait quelque chose (..)Elevé à la Jean-Jacques Rousseau, à la pureté des murs près de l'abbé Choquart, je ne savais rien, que me battre, jouer au barre, monter sur les toits, voler des pommes et quelques formules algébriques.?» La référence à son contemporain Jean-Jacques Rousseau est sans doute, pour ce fervent royaliste, la plus sévère critique adressée à cette maison de correction pour fils indisciplinés. Dès l'âge de quinze ans le Chevalier est incorporé dans la marine et c'est donc en parfait autodidacte que le chevalier acquiert la plupart de ses considérables connaissances. Ainsi ne connaît-il ni le grec ni le latin contrairement à nombre de ses contemporains éduqués, mais il possède un très vaste savoir dans tous les domaines des sciences physiques et humaines. En témoignent, non seulement ses manuscrits, mais également ses publications autant que les charges qui lui sont confiées?: commandement d'escadre, installation sur tous les bâtiments civils de la marine de Brest de la nouvelle invention de Benjamin Franklin, le paratonnerre, nombreuses missions d'intercessions durant les premiers temps révolutionnaires et sollicitations d'articles dans plusieurs éphémères revues contre-révolutionnaires. Le Chevalier de Sade eut une forte activité intellectuelle et activiste en interaction avec d'importants acteurs politiques. Il semble que cet autodidacte jouisse d'un réel crédit auprès des scientifiques, comme en témoigne par exemple cette traduction en anglais et publication dans The Journal of Natural Philosophy, Chemistry and the Arts de février 1804, de l'étude sur les volcans éteints de Coblentz réalisée par le Chevalier en 1792 et que le minéralogiste et cristallographe Jacques Louis de Bournon communiqua à son confrère anglais le célèbre chimiste William Nicholson, directeur de la revue scientifique. Mais c'est lors de la publication de sa Tydologie que le Chevalier révèle l'ampleur de ses connaissances acquises durant ces années de marine puis d'exil et la particularité de sa pensée holistique. Cet ouvrage, publié en 1810, représente parfaitement la tournure d'esprit du Chevalier et éclaire l'impressionnante variété des archives qu'il nous a légué. Le Chevalier semble en effet appréhender le monde physique, sociologique et intellectuel comme un ensemble cohérent dans lequel chaque élément ou évènement peut s'appréhender selon un raisonnement scientifique commun. Très largement influencé par la pensée de Francis Bacon, le Chevalier cherche à composer son propre Novum organum scientiarum, dont la Tydologie est une première tentative. L'ambition de cette analyse holistique des sciences n'a pas échappé à ses contemporains comme en témoigne le rapport de A. L. Millin dans les Annales encyclopédiques de 1818?: «?La Tydologie est le noyau auquel l'auteur rapporte les diverses méthodes qui jusqu'à présent ont été usitées pour l'avancement des connaissances humaines. Il y examine les avantages et les inconvéniens que chacune d'elles a eus dans les diverses branches de nos connaissances où on les a employées. Cet ouvrage convient par conséquent à toutes les personnes qui s'intéressent aux sciences, même à celles de la politique et de la législation. Les botanistes, les astronomes, les anatomistes et les géomètres, y trouveront un grand nombre de problèmes et de solutions d'un nouveau genre, et qu'il leur est utile de connaitre pour les progrès ultérieurs de leur science favorite. [...] L'auteur indique des méthodes qui, dans les mains d'un homme de génie, pourront lui permettre, dit-il, avec le temps, de remonter des effets aux lois des causes qui les produisent. [...] Aussi, on ose dire que les géologues, les anatomistes, les géomètres, les chronologistes, les chimistes, les grammairiens, les botanistes, les philosophes et les hommes d'État, ne liront pas cet ouvrage sans intérêt, et peut-être quelquefois aussi sans humeur; car l'auteur suit rarement les routes battues, et il est rare que ceux qui en devient aient raison. C'est aux savans à juger si les idées de l'auteur sont des innovations ou des écarts nuisibles à l'avancement des sciences.?» Mais la Tydologie, comme en convient lui-même le Chevalier, n'est qu'une ébauche de ce système qu'il cherche à mettre en place et dont il ne maitrise pas encore tous les tenants. Les années suivantes seront donc consacrées à l'étude de l'histoire, des sciences, de la politique, avec une visée exhaustive dont témoignent les archives. Car Louis de Sade se distingue de la science méthodologique de Bacon en établissant non seulement un lien entre les sciences mais également entre celles-ci et la politique. Convaincu qu'un même principe sous-tend le monde dans tous ses aspects, il recherche par un travail d'érudition considérable, une logique historique et métaphysique. L'ensemble archivistique qu'il a constitué ne représente donc pas une distraction intellectuelle d'aristocrate mais une tentative de percer la raison commune qui commande aux sciences et à l'histoire. Une étude approfondie de son travail historique permettrait ainsi de mettre à jour les choix d'historien du Chevalier de Sade, de même que ceux de ses travaux scientifiques. Mais si la philosophie des sciences qui semble se dégager de ses travaux inachevés reste à étudier, l'ensemble des archives historiques et scientifiques rédigées par le Chevalier présente un autre intérêt majeur pour l'étude de la pensée de Louis de Sade et, au-delà, pour l'analyse de l'appréhension par un aristocrate du XVIIIè siècle du bouleversement révolutionnaire. En effet, le Chevalier qui ne s'enorgueillit pas d'un savoir idéologique héréditaire transmis naturellement par l'éducation aristocrate, a été contraint de se forger seul la culture qui sied à son rang. Or ses archives font état non seulement de ses lectures - qui sont les précieux fondements de sa pensée - mais encore de sa propre compréhension et interprétation de celles-ci. Ainsi sait-on autant sur quels ouvrages de référence il appuie ses connaissances historiques que, par le rapport qu'il en fait, ce qu'il en retient et en déduit. Ses choix de lectures autant que ses impasses offrent au lecteur actuel un incroyable panorama presque exhaustif des arcanes intellectuelles de ce représentant symbolique d'une société appelée à disparaitre. Toute l'intense réflexion politique du Chevalier est ainsi éclairée par la parfaite transparence de ses sources bibliographiques comme par ses expériences personnelles longuement décrites dans son autobiographie rédigée à la troisième personne et restée inédite. Au terme de sa vie, il retrace ses pérégrinations caractéristiques d'un aristocrate engagé, depuis les prémices de la révolution jusqu'à la seconde restauration. On découvre sa carrière militaire pré-révolutionnaire, ses premiers écrits politiques qui lui valent une lettre de cachet et une mise aux arrêts dans la cale d'un navire. Il évoque l'instabilité de l'autorité militaire conséquente aux premiers bouleversements révolutionnaires, son entrée dans la résistance contre-révolutionnaire d'abord officielle puis ses tentatives clandestines de renversement de la situation. Enfin, on le suit dans son émigration anglaise et on assiste à la lente prise de conscience de la transformation inéluctable de sa société, sans que jamais sa verve combative ne tarisse, contrairement à de nombreux aristocrates qui, à son grand dam, abandonnèrent bien plus aisément cet ancien monde auquel lui, le Chevalier, ne conçoit pas, jusqu'à la dernière ligne, d'alternative viable. C'est sans doute l'impressionnante homogénéité de sa pensée, depuis ses premiers textes publiés jusqu'à l'ensemble manuscrit considérable de son Lexicon, resté en partie inédit, qui permet de considérer ces écrits du Chevalier comme une construction intellectuelle unique et sans équivalent dans les archives individuelles conservées de cette période clé de l'histoire de France et du monde occidental. Plus qu'un simple témoignage de la vie individuelle d'un aristocrate dans la tourmente révolutionnaire, ces 12000 pages sont l'uvre d'un véritable penseur du régime monarchique et des concepts philosophiques et scientifiques qui sont intimement liés à cette lecture du monde. - Photos sur www.Edition-originale.com -
ALFASSA Paul / BABELON Ernest / CLOUZOT Henri / DACIER Emile / DIEHL Charles / DORBEC Prosper / FOCILLON Henri / HALLAYS André / HAMEL Maurice / MALE Emile / MAYEUX H. / REAU Louis / REYMOND Marcel / ROCHE Denis / GILLET Louis / MAETERLINCK Louis / SERVIERES Georges / VARENNE Gaston
Reference : 11807
Paris, Imprimerie Georges Petit, 1911, 2 tomes format 310x240mm, reliures demi-chagrin rouge à coins, tranches supérieures dorées, 480+480 pages, nombreuses illustrations ( photogravures, héliogravures et quelques eaux-fortes et lithographies originales) sur l'ensemble des deux volumes, rares rousseurs uniquement sur quelques gravures hors-texte, sinon les exemplaires sont en bon état.
Revue des arts sous la direction de Jules COMTE, année 1911 complète ( Tome 1 du numéro 166 de Janvier 1911 au numéro 171 de Juin 1911, Tome 2 du numéro 172 de Juillet 1911 au numéro 177 de Décembre 1911 ), nombreux articles sur les arts par les plus grands spécialistes : Louis-Oscar Roty par Ernest Babelon, Un décorateur oublié : François Ehrmann par Raymond Bouyer, Les Fouilles sous-marines de Mahdia par R. Cagnat, Correspondance de Roumanie : Musées et collections de Bucarest par Charles Diehl, Constance Mayer ( 1775-1821 ) par Mme Jeanne Doin, Antoine Vestier par Prosper Dorbec, Artistes Contemporains : Louis Legrand par Henri Focillon, La Villa Emo par Robert Hénard, L'Architecture aux Salons de 1911 par H. Mayeux, Wilhem Leibl ( 1844-1900 ) par Louis Réau, Les Vitraux de la région de Lyon par Marcel Reymond, Les Sculpteurs russes élèves de Nicolas-François Gillet par Denis Roche, L'Exposition rétropective de Roubaix par Claude Cochin, Les Émaillistes français sous Louis XIV par Henri Clouzot, Les Graveurs de " la Joconde " par Henri Focillon, Les Salons de 1911 : les Arts Décoratifs par Henry Havard, Charles Le Brun et le chancelier Pierre Séguier par Paul Lafond, La Technique des van Eyck par Louis Maeterlinck, Le " Boccace " de Carpentras par F. de Mély, La Destination du Zwinger et les fêtes à la cour de Dresde par Georges Servières, Martin Schongauer par Gaston Varenne, etc...etc...etc...Poids de l'ensemble 7,2 kg
[Jean PIcart le Doux.Aizpiri Mariano Andreu Berthommé-Saint-André Yves Brayer Bernard Buffet Christian Caillard Chapelain-Midy Michel Ciry Lucien Coutaud Dignimont Fontanarossade Gallard GoergGruau Sala André Hambourg Jansem Mac'avoy André MInaux Clément ServeauTerechkovitch Louis Touchagues Pierre-Yves Trémois] - LYAUTEY Pierre, COGNIAT Raymond & CALVET henri (Sous la direction de)Illustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois & Jean PIcart le Doux.Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand.
Reference : 7932
PARIS, Club du livre - Sans date, 1962 - 4 volumes. grand in-4 reliés éditeur, plein chagrin rouge, illustré d'une francisque or et noir incrustée, tête dorée, sous emboîtages bordés & illustrés - MIse en page, ornements typographiques de Loius Ferrand, reliure, gardes et étuis de Jean PIcart le Doux - 270 pages env chaque volume - PARFAIT ETATIllustrations originales de Aizpiri, Mariano Andreu, Berthommé-Saint-André, Yves Brayer, Bernard Buffet, Christian Caillard, Chapelain-Midy, Michel Ciry, Lucien Coutaud, Dignimont, Fontanarossa, de Gallard, Goerg, Gruau Sala, André Hambourg, Jansem Mac'avoy, André MInaux, Clément Serveau, Terechkovitch, Louis Touchagues, Pierre-Yves Trémois. Textes originaux de Henri Amouroux, le Pasteur Boegner, Edouard Bonnefous, le duc de Castries, Jacques Chastenet, Adrien Dansette, Marcel Dunan, Philippe d'Estailleur-Chanteraine, Jacques Fauvet, Jean-Paul Garnier, Jean-Jacques Hatt, Louis Hautecoeur, le Maréchal Huin, Le duc de la Force, Paul Lescourd, Le duc de Lévis Mirepoix, Pierre Lyauthey, Louis Martin-Chauffier, Charles-Edmond Perrin, Marcel Reinhard, Edouard Salin, Le Général Weygand.
Ouvrage paru à l'occasion de l'exposition "Histoire de la France et Ecole de Paris" inaugurée le 3 décembre 1962 à la galerie Drouant. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Paris, Poulet-Malassis et de Broise,[Impr. à Alençon] 1858., 2. éd,sans supressions et augmentée d'une préface et de notes nouvelles par Louis Lacour, IN12 reliure demi chagrin,dos a faux nerfs a filets dorés,titre en rouge et noir,2 p.l., lxvii, 409, [2] p. 19 cm.texte frais.Oberlé, Poulet-Malassis, 564.Le texte des Mémoires et leur présentation critique sont précédés de "Tribulations d'un éditeur", bref exposé qui relate les démêlés judiciaires de l'auteur et des éditeurs qui firent de la prison ferme suite à la publication.
tete dorée,accoc a la coiffe superieure,rare.[Impr. à Alençon.]Première édition donnée par Lacour. TIRAGE A 1200 EXEMPLAIRES, plus quelques exemplaires sur papier fort et un exemplaire sur Chine. Ces Mémoires avaient d’abord paru en 1821. Dès leur apparition ils furent saisis par ordre de l’autorité qui ne laissa remettre en vente qu’avec des cartons en 1822.Lauzun fit beaucoup parler de lui par ses galanteries et ses extravagances de jeune homme. Il était au milieu de toutes les intrigues du grand monde, et, dans ses Mémoires, il dévoile sans pitié les duchesses aussi bien que les grisettes. Son style est incorrect, mais naturel et quelquefois élégant... L’Empire et la Restauration voulurent empêcher la publication de ces Mémoires; mais cette petite persécution a fait sentir davantage l’importance de l’ouvrage, utile pour l’histoire, curieux et amusant en lui-même. Quérard attribue l’interdiction à ce qui y est raconté concernant Marie-Antoinette... Les passages retranchés dans l’édition de 1822 ont été restitués par M. Lacour... Gay V 31- Déposée à la Préfecture le 11 mai 1858, annoncée dans le Journal de la Librairie du 29 mai, l’édition fut saisie pour outrages à la morale publique et aux bonnes moeurs, mais bénéficia d’un non-lieu le 7 juillet.Malassis avait rédigé un prospectus de 4 pages d’un style assez provocant pour annoncer cette publication. Edition originale rare s'ouvrant sur un joli frontispice figurant le Duc de Lauzun. ''Armand Louis de Gontaut, duc de Lauzun, est né à Paris en 1747. Grand séducteur et grand soldat, Lauzun fut rendu plus célèbre par ses aventures amoureuses que par ses faits d'armes. Dans ses mémoires, récit sincère et modeste des succès qu'il remporta à la guerre et auprès des femmes, il se livre avec délicatesse et sans vanité, faisant de lui-même le contraire d'un don juan nihiliste. Élevé à la cour de France, proche du ministre Choiseul et de son entourage, il se vante dans ses Mémoires de multiples conquêtes : duchesses, comtesses, princesses, reine de France... Cela ne l'empêcha pas de participer à plusieurs campagnes militaires, Corse, Sénégal, surtout la guerre d'Indépendance des futurs États-Unis, pays où il se rendit deux fois. Il fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789 et se déclara favorable à la Révolution...
A Paris, de l'Imprimerie impériale, 1813. 1813 1 vol. fort in-folio (490 x 310 mm.) de : [3] ff. (faux-titre, titre, "Traduction en langue européenne des caractères chinois") ; LVI (introduction, Tableau de l'orthographe et de la prononciation, Préface, Méthode pour trouver les caractères au moyen de la table des deux cent quatorze clefs, Table des deux cent quatorze clefs) ; 1112 pp. ; [1] f. (errata). Ex-libris manuscrit au dos du premier plat Benj Stillwell. (quelques tâches aux marges). Demi-vélin à coins ancien, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, plats recouverts de papier marbré, exemplaire non rogné à très larges marges. (Défauts d'usage, couture fragile).
Première édition de cet ouvrage majeur, le premier dictionnaire de ce type publié en France, dû à Chrétien-Louis-Joseph de Guignes (1758-1845), sinologue. Ce livre marque une grande avancée dans le progrès des connaissances occidentales de la Chine. Louvrage, chef duvre de typographie, est impressionnant, et sa publication le fait de différents acteurs. Finalement publié en 1813 sous le patronage de Napoléon Ier, sa création avait été entreprise dès 1715. Bien que la page de titre ne le mentionne pas, le présent ouvrage sappuie essentiellement sur le travail de Basile de Glemona Brollo (1648-1704) qui écrivit le premier dictionnaire chinois/latin. Son ouvrage, composé à Nan King entre 1694 et 1699 décrivait quelques 7 000 idéogrammes et en traduisait environ 9 000. Circulant sous sa forme manuscrite, il fut longtemps un outil indispensable pour les premiers sinologues européens, mais malgré quelques tentatives, aucune publication naboutit au 17ème siècle, les éditeurs étant découragés par le coût dune telle entreprise. Au 18ème siècle, à la demande de Louis XIV, Arcade Hoange, Chinois, assisté par Etienne Fourmont, entreprit de réaliser une grammaire et un dictionnaire chinois. Fourmont présenta en 1719 la première étape de leur travail : la table des 214 clefs, au régent qui lautorisa à faire graver tous les caractères nécessaires. A sa mort en 1745, les quelques 110 000 caractères quil a fait graver reviennent à la Bibliothèque du Roi. En 1802, ils sont transmis à la Bibliothèque impériale mais le projet ne prend pas encore de forme définitive. En 1808, cette publication est remise à lordre du jour. On pense la confier à Antonio Montucci de Sienne, mais pour que lofficialisation de cette uvre, commanditée par Louis XIV soir française, on sadresse à Guignes qui reçoit par décret lordre de rédiger et de suivre la publication du Dictionnaire français-latin-chinois. Chrétien-Louis-Joseph de Guignes, fils dun autre sinologue de premier rang, vécut, travailla et voyagea en Chine pendant 17 ans. Il fut le traducteur dIsaac Titsingh, lambassadeur hollandais à la cour de lEmpereur Quianlong de 1794 à 1795. Les membres de la mission de Titsingh étaient les seuls occidentaux acceptés en Chine à la fin de la dynastie Quianlong. Il est également lauteur dun guide de voyage intitulé « Voyages à Peking, Manille et l'île de France, faits dans l'intervalle des années 1784 à 1801 ». Pour la rédaction du présent ouvrage, il était convenu quil utiliserait les caractères gravés par Fourmont. Pour laider dans son travail, on lui confie un exemplaire manuscrit du Vocabulaire Chinois-Latin de Basilio de Gemona, ce texte, le Han-Tsé-sin-Yih (Interprétation occidentale des caractères chinois) étant considéré comme le meilleur lexique composé par des Missionnaires en Chine. De Guignes se contente de donner les traductions françaises, et supervise lédition du texte de Gemona avec les caractères de Fourmont quil fait paraître sous le titre de Dictionnaire chinois, français et latin, en passant sous silence le nom du véritable auteur. En 1814, Abel-Remusat et Klaproth reconnaissent le travail de Gemona et permettent alors quon rende justice à son travail. Malgré la controverse, De Guignes edt élu membre de lInstitut de France, de lAcadémie des Sciences (Géographie et Navigation) et de lAcadémie des Inscriptions et des Belles Lettres. Provenance : Benjamin Stillwell (inscription manuscrite en page de garde). Bel exemplaire à grandes marges de cet ouvrage de référence, chef duvre de typographie du 19ème siècle. 1 vol. in-folio (490 x 310 mm.) of : [3] ff. (faux-titre, title, Traduction en langue européenne des caractères chinois) ; LVI (introduction, Tableau de l'orthographe et de la prononciation, Préface, Méthode pour trouver les caractères au moyen de la table des deux cent quatorze clefs, Table des deux cent quatorze clefs) ; 1112 pp. ; [1] f. (errata). Handwritten bookplate on back cover Benj Stillwell. (some staining to margins). Antique half vellum with corners, smooth spine, red morocco title-piece, marbled paper-covered boards, untrimmed copy with very wide margins. (Worn binding, precarious seams). First edition of this major work, the first dictionary of its kind published in France, by sinologist Chrétien-Louis-Joseph de Guignes (1758-1845). The book marks a major advance in Western knowledge of China. The work, a masterpiece of typography, was impressive, and was published by a number of different people. Finally published in 1813 under the patronage of Napoleon I, its creation had been undertaken as early as 1715. Although not mentioned on the title page, the present work is essentially based on the work of Basile de Glemona Brollo (1648-1704), who wrote the first Chinese/Latin dictionary. His work, composed in Nan King between 1694 and 1699, described some 7,000 ideograms and translated some 9,000. Circulating in handwritten form, it was for a long time an indispensable tool for early European sinologists, but despite several attempts, no publication came of it in the 17th century, publishers being discouraged by the cost of such an undertaking. In the 18th century, at the request of Louis XIV, the Chinese Arcade Hoange, assisted by Etienne Fourmont, set about compiling a Chinese grammar and dictionary. In 1719, Fourmont presented the first stage of their work - the table of 214 keys - to the regent, who authorized him to have all the necessary characters engraved. On his death in 1745, the 110,000 or so characters he had had engraved returned to the Bibliothèque du Roi. In 1802, they were transferred to the Imperial Library, but the project had not yet taken on a definitive form. In 1808, this publication was put back on the agenda. The idea was to entrust it to Antonio Montucci of Siena, but to ensure that the work, commissioned by Louis XIV, would become official in France, Guignes was asked to write and supervise the publication of the French-Latin-Chinese Dictionary. Chrétien-Louis-Joseph de Guignes, son of another leading sinologist, lived, worked and traveled in China for 17 years. He was the translator for Isaac Titsingh, the Dutch ambassador to the court of Emperor Quianlong from 1794 to 1795. The members of Titsingh's mission were the only Westerners accepted in China at the end of the Quianlong dynasty. He is also the author of a travel guide entitled Voyages à Peking, Manille et l'île de France, faits dans l'intervalle des années 1784 à 1801. For this book, it was agreed that he would use Fourmont's engraved typefaces. To help him in his work, he was given a handwritten copy of Basilio de Gemona's Chinese-Latin Vocabulary, the Han-Tsé-sin-Yih (Western Interpretation of Chinese Characters) being considered the best lexicon composed by Missionaries in China. De Guignes confined himself to providing the French translations, and supervised the edition of Gemona's text with Fourmont's characters, which he published under the title Dictionnaire chinois, français et latin (Chinese, French and Latin Dictionary), without mentioning the real author's name. In 1814, Abel-Remusat and Klaproth recognized Gemona's work and allowed it to be published. Despite the controversy, De Guignes was elected a member of the Institut de France, the Académie des Sciences (Géographie et Navigation) and the Académie des Inscriptions et des Belles Lettres. Provenance: Benjamin Stillwell (handwritten inscription on title page). A fine, wide-margined copy of this reference work, a masterpiece of 19th-century typography.
Phone number : 06 81 35 73 35