1- Louis Le Brocquy and the Celtic head image. Albany, New York State Museum, 1981. In-8, 64 pp., broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (traces de pliure à la couverture). 2- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Frederico Garcia Lorca, Auguste Strindberg, Francis Bacon. Paris, galerie Jeanne Bucher, 1979. In-12, non paginé, broché, couverture originale illustrée. En double. Illustrations en noir et en couleurs (dos éclairci). 3- Louis Le Brocquy. Dublin, The Dawson gallery, 1971. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 4- Louis Le Brocquy recent paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1968. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir (petits frottements). 5- Louis Le Brocquy. Studies towards an image of James Joyce. Gêne, Galleria d'arte San Marco dei Giustiniani. 1970. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir. 6- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1966. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 7- Louis Le Brocquy paintings. Londres, Gimpel fils gallery, 1972. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements). 8- Louis Le Brocquy. Saint-Paul, fondation Maeght, 1973. In-8, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, minuscules déchirures au dos). 9- Louis Le Brocquy. Human images - early and recent works on paper. Dublin, Taylor Galleries; 1998. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs. 10- Louis Le Brocquy. Images de W.B. Yeats, James Joyce, Samuel Beckett, Picasso, Francis Bacon 1975-1987. Dublin, The Arts Council, 1988. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en couleurs (petits frottements). 11- Louis Le Brocquy. A retrospective selection of Oil paintings 1939-1966. In-4, broché, couverture originale illustrée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et plis). 12- Louis Le Brocquy - Anne Madden. Tous, Château de Tours, 1997. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements et jaunissement). 13- Louis Le Brocquy. À la recherche de W.B. Yeats. Paris, Musée d'art moderne, 1976. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir (petits frottements et jaunissement). 14- Louis Le Brocquy. Images, Single and Multiples 1957-1990. Kanagawa, Museum of modern Art, 1991. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petits frottements, dos terni). 15- WALKER (Dorothy). Louis Le Brocquy. Dublin, Ward River, 1981. In-4, broché, couverture originale imprimée. Illustrations en noir et en couleurs (petites taches). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Revue Historique de la Question Louis XVII. Publication mensuelle. Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
Reference : 33829
N° 3 - in-8 broché - mars 1905 - pagination de 74 à 104 - 1re année - Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
bon état (couverture un peu décolorée)
L’exemplaire est orné de la grande Carte Générale des Cotes de France et de 51 cartes à double page, toutes rehaussées, et détaillant tout le littoral des côtes de France depuis Dunkerque jusqu’à Nice. Paris, Desnos, s.d. [1766]. In-4 de 1 f. de titre gravé sur double-page, 1 grande carte dépliante et 51 cartes sur double-page. Demi-veau de l’époque, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. Reliure de l’époque. 270 x 210 mm.
Deuxième édition augmentée de cet important atlas côtier de France, établi par Georges-Louis Le Rouge en 1757 et révisé par Louis Brion de la Tour (1756-1823). Phillips 5998; Tooley, p. 44. L’exemplaire est bien complet de la grande Carte Générale des Cotes de France faisant office de table des matières, et des 51 cartes à double page, toutes rehaussées, et détaillant tout le littoral des côtes de France depuis Dunkerque jusqu’à Nice. La partie marine des cartes est aquarellée en vert d’eau, les cotes parfois en brun pale. Georges-Louis Le Rouge (vers 1712 - vers 1790) est un cartographe, graveur et architecte du XVIIIe siècle, né à Hanovre de parents français. Il quitta Darmstadt après avoir poursuivi de 1727 à 1732 le travail inachevé de son père, une grande carte de Darmstadt, et composa une carte de l’Alsace en cinq grandes feuilles, sans doute à des fins militaires; il réalisa ultérieurement des cartes dans le cadre de la Guerre de Succession de Pologne, entre 1733 et 1735. À partir de 1736 il vécut à Paris, où il se maria pour la deuxième fois en 1741 et remplit la fonction d'ingénieur géographe du roi de France Louis XV au service du comte de Clermont. Dès 1738, il devint lieutenant au service de Maurice de Saxe. En 1744, il fit paraître une carte de la Hollande en 21 feuilles. À partir de 1747 il adapta et traduit des cartes venues d’Angleterre en collaboration avec John Rocque. Il créa en outre et entre autres un Atlas d’Allemagne, en cent feuilles, qui comprenait une description écrite de l'Allemagne, publié en 1759. Ingénieur, nommé «géographe du roi» Louis XV, éditeur spécialisé dans les atlas et ouvrages topographiques, il doit surtout sa célébrité à la publication de nombreuses cartes (1748-1756), plans de batailles (en Allemagne, 1741) et relevés de places fortes restés fameux. Son parcours et ses connexions sociales, à cheval sur l'Allemagne et la France, sont caractéristiques des ingénieurs géographes de son temps, qui circulaient à travers l'Europe du XVIIIe siècle pour acquérir puis faire valoir leurs compétences cartographiques. Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
Nomination de Louis-Auguste de Giry (famille noble du Nivernais),comme garde du corps du Roy Louis XV. Document adressé à Charles-François Christian de Montmorency,Capitaine des gardes du Roi. Signature de Philippeaux,ministre et secrétaire d'Etat de Louis XV.Signature du Roi.A Versailles en 1774. Année de la mort de Louis XV.Sur vélin encadré,in-4 à l'italienne.
Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin de l’époque aux armes du roi Louis XIV imprimé sur grand papier enrichi du portrait de la reine Marie-Thérèse. Paris, Pierre Le Petit, Thomas Joly, Louis Bilaine, 1662. In-folio de 1 frontispice gravé à pleine page, 1 feuillet de titre, 1 portrait du roi Louis XIV gravé d’après Mignard par Van Schuppen., 1 f. de dédicace, (2) ff. d’Avis au lecteur, 7 pp., 34 pp., 28 pp., 12 pp., 14 planches sur double-page et 8 à pleine page gravées par J. Marot et Chauveau, d’après J. Le Pautre. Exemplaire enrichi du portrait de Marie-Thérèse. Plein maroquin rouge, double encadrement de triple filet doré avec larges fleurs de lys dorées aux angles, à la Duseuil, grandes armoiries royales dorées au centre, dos à nerfs orné de fleurs de lys, coupes décorées, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié et fleurdelysé de l’époque. 487 x 322 mm.
«On sait que le mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne, fut le couronnement de la paix des Pyrénées, signée en 1659. Le jeune roi alla chercher la jeune reine à la frontière et la ramena à Paris où ils firent une entrée solennelle, le 26 août 1660. Le cortège, les décors, les arcs de triomphe, le feu d'artifice, sans parler des harangues, donnèrent un si beau lustre à cette solennité que le conseil municipal de Paris, à cette date, c'est-à-dire le Prévôt des marchands et les échevins, ordonnèrent que « le tout serait recueilli et imprimé ». De là le livre que nous signalons et dont les gravures, au nombre de 24 dans la seconde édition, sont l'œuvre des premiers graveurs du temps : Chauveau, Jean Marot, Le Pautre, Cochin de Troyes, Flamen, et Nicolas Poilly. Ici ce dernier se distingue par un très-beau portrait de Louis XIV à l'âge de 20 ou 22 ans, d'après Mignard. Le frontispice, fort bien gravé par Chauveau, nous montre le jeune roi assis sur son trône et auquel le prévôt des marchands et les échevins présentent, à genoux, la relation de l'Entrée triomphale. Suit une épître dédicatoire au lecteur, gravée et encadrée dans des chiffres et des fleurons ; puis on arrive à la 3ème planche qui représente Leurs Majestés passant en revue (entre le bois de Vincennes et la ville) la milice de Paris. Les autres planches nous montrent : l'Arc de triomphe à l'entrée du Faubourg Saint-Antoine (par J. Marot) ; — l'entrée du pont Dormant de la porte Saint-Antoine (Marot); — l'Arc de pierre sur le pont dormant de la porte Saint-Antoine (Marot) ; — la porte de la ville du côté de Saint‑Antoine ; — le Parnasse, Carrefour de la Fontaine Saint-Gervais ; — le pont Notre-Dame réparé et enrichi (Marot) ; — l'Arc de triomphe au bout du pont Notre-Dame du côté de la Cité ; — l'Arc de triomphe au Marché neuf (Marot) ; — le plan de la place Dauphine (Marot) ; — l'Amphithéâtre de la place Dauphine (Marot) ; — l'Obélisque (Lepautre ?) ; — la Façade de l'Hôtel de ville du côté de la place de Grêve (Marot) ; — le trône élevé sur le vaste emplacement nommé aujourd'hui place du Trône (Marot); — l’Hôtel de Beauvais, rue Saint Antoine, d’où la reine-mère vit passer le cortège (Marot). Les 5 planches qui suivent, si elles étaient numérotées, répondraient aux n° 18, 19, 20, 21, 22 ; elles sont consacrées au cortège qui se déroule dans l'ordre que voici : Le clergé tant séculier que régulier, l'université, les magistrats de la ville, MM. du Châtelet, de la cour des monnoyes, de la cour des aides, les membres de la chambre des comptes, les membres du parlement, les équipages de son éminence le cardinal Mazarin, les écuries du roi, la chancellerie, la maison du Roy, les seigneurs de la cour, les officiers de la couronne, le Roy, les princes du sang, princes et ducs, la reine et sa suite, les gardes du corps à cheval et les gendarmes qui ferment la marche. La représentation de ce cortège offre le plus grand intérêt au point de vue des usages, du costume et de l’histoire. La vivacité spirituelle du burin, la variété, la justesse des attitudes, voilà ce qui caractérise cette œuvre remarquable. Tout porte à croire que ces planches sont l'œuvre de Cochin de Troyes dont le talent offre beaucoup d'analogie avec celui de Callot, le célèbre graveur lorrain. L'avant-dernière se rattache au Te Deum chanté à Notre-Dame. Par dérogation à un ancien usage, ce Te Deum ne fut chanté que le lendemain, c'est-à-dire le 27 août. Des tapisseries occupent dans le chœur la place des belles boiseries qu'on y voit aujourd'hui. Cette planche est encore de Marot; enfin la dernière, toujours de Marot, représente une galère de 72 pieds de long, la pièce principale du feu d'artifice qui fut tiré le 29 d'août eu face le Louvre ». (Ernest Vinet) Précieux exemplaire royal de présent imprimé sur grand papier.
Editions Spartacus / Supplément à Masses de Février / L'Intelligense Servile - Collection " Les Egaux " n° 2 de 1947. Plaquette In-16 agrafée de 16 pages au format 13,3 x 9,2 cm. Couverture illustrée. Plats et intérieur frais, malgré une petite étiquette collée au coin supérieur droit de la couverture. Violent pamphlet contre Louis Aragon suivi de " Il nous faut un Guépéou " et de l'acte de rupture de Paul Eluard avec Louis Aragon. Caricature anonyme de Louis Aragon in texte. Etat proche du neuf. Rare édition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Editions Spartacus / Supplément à Masses de Février / L'Intelligense Servile - Collection " Les Egaux " n° 2 de 1947. Plaquette In-16 agrafée de 16 pages au format 13,3 x 9,2 cm. Couverture illustrée. Plats et intérieur frais. Violent pamphlet contre Louis Aragon suivi de " Il nous faut un Guépéou " et de l'acte de rupture de Paul Eluard avec Louis Aragon. Caricature anonyme de Louis Aragon in texte. Etat proche du neuf. Rare édition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, l'Autheur, 1648. In-16 de (14)-83 pp., veau granité, dos à nerfs orné alternativement de fleur de lys et d'ancres marines, super libris à l'ancre fleudelisée sur le plat supérieur "Dépôt Général de la Marine”, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale avec privilège à la date de 1648, précédée d'une épigramme de Guillaume Colletet À Monsieur de Mayerne Turquet, Sur sa nouvelle Carte du Monde.Exposé historique des projections cartographiques destinées à représenter la Terre sur la surface plane d'une carte, réalisées par Gemma Frisius, Peter Kaerius, Abraham Ortelius, Guillaume Postel, etc. mis en regard avec la mappemonde créée la même année par Louis de Mayerne Turquet (1648) sous le titre Nouvelle manière de représenter le globe terrestre (45 x 45 cm).Louis de Mayerne Turquet, Parisien, Professeur en Géographie est un homonyme de l'auteur de La Monarchie aristodémocratique mort trente ans plus tôt, Louis Turquet de Mayerne (1550?-1618) : « on lui attribue souvent aussi un Discours sur la carte universelle, Paris, 1648, mais l'auteur est un homonyme qui vécut plus tardivement et fut géographe ordinaire du roi » (Aurelle Levasseur, Synthèse autour de la vie et l’oeuvre de Louis Turquet de Mayerne. L’argent, pp. 203-234, 2020). La double dédicace "Au Roy" est ainsi adressée au jeune Louis XIV (10 ans en 1648) et à la reine mère Anne d'Autriche tandis qu'une référence dans le texte (page 64) au « feu roi Louis XIII » mort en 1643 exclut définitivement l'auteur de l'Histoire générale d'Espagne (Lyon, 1587).Cachet circulaire à l'ancre fleurdelisé sur le titre "Dépôt général des cartes, plans et journaux de la Marine" poussé en lettres dorées sur le plat supérieur provenant du Dépôt des cartes et plans de la Marine créé en 1720, fermé en 1886 (Bibale-IRHT/CNRS 47880). Snyder & Steward, Bibliography of Map Projection, 1847.
Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil. Paris, Jean Anisson, 1697.[Suivi de :] [Le Gobien]. Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine.Paris, Jean Anisson, 1698.3 tomes en 3 volumes in-12 de : I / 1 portrait, (16) ff., 410 pp., 1 tableau dépliant, 18 pl. dont 3 dépliantes ; II/ (2) ff., 435 pp., (9) pp., 2 planches à pleine page ; III/ (16) ff., 216 pp., (2) ff., pp. 217 à 322, (5) ff. Pte. brûlure p. 319 du tome 3. Exemplaire réglé.Maroquin rouge, plats ornés d’un décor à la Duseuil, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.163 x 94 mm.
Première édition complète dédicacée au roi Louis XIV des Mémoires sur l’état présent de la Chine du Père Le Comte ; elle se rattache aux différents livres publiés sur les Missions.Le troisième volume parait ici pour la première fois.De Backer, III, 1512.Le Père Louis Le Comte était l’un des six missionnaires mathématiciens envoyés au Siam par la compagnie de Jésus avec l’ambassade du chevalier de Chaumont en 1685.Après être restés 2 ans au Siam sur demande du Prince Phra-Naraï, les missionnaires arrivèrent à Nuing Po le 27 juillet 1687 et à Pékin le 8 février 1688.Louis Lecomte réalise au cours de son voyage d’importantes observations astronomiques décrivant notamment le passage de Mercure sur le disque du soleil en 1690.Nommé d’abord à la mission du Chen Si, il parcourut plus de 2 000 lieues en 5 ans et acquit ainsi une bonne connaissance du pays.Dans ses Mémoires, Louis Lecomte livre ainsi une foule de renseignements très divers et détaillés sur la Chine, encore si peu connue en cette fin du XVIIIe siècle : description géographique des villes et contrées, gouvernement, tribunaux, religion, mœurs, mode de vie, civilité chinoise, éducation, mariages, deuils, commerce, monnaie, industries, climat, canaux, rivières, mode de navigation, pêche des perles, écluses, arbres et plantes, fruits, animaux (rhinocéros, caméléon), jardins, observation sur les éclipses et les comètes. Rentré en France, Louis Lecomte devint confesseur de la duchesse de Bourgogne et prit part à la controverse qui allait durer près d’un siècle entre les jésuites et les missionnaires des Missions étrangères qui prétendaient que certaines des cérémonies pratiquées en Chine devaient être rejetées comme idolâtres.Dans ces « Nouveaux Mémoires » le père Lecomte défendait la position de tolérance de son ordre. « Cet ouvrage contient de très curieux détails sur les mœurs, usages et industries des Chinois. Portrait et planches sur cuivre ». (Chadenat)L’illustration fort séduisante comprend le portrait de l’empereur de Chine Cam-Hy par F. Ertinger, d’un tableau dépliant donnant le « Recueil de tous les mots qui composent la Langue Chinoise » et de 20 planches gravées hors texte, certaines dépliantes représentant les machines astronomiques de l'observatoire de Pékin installées par le père Ferdinand Verbiest (sphère armillaire zodiacale, sphère équinoxiale, Horizon Azimutal, Sextant de huit pieds de rayon, globe céleste, etc.) et des costumes (écolier, soldat, colonel, mandarin, dame en déshabillé), ainsi qu'une intéressante vue d'un artisan actionnant une « machine pour couper l'aimant ».Le troisième volume, qui est rarement joint aux deux premiers renferme « l’Histoire de l’édit de l’empereur de la Chine en faveur de la religion chrestienne avec eclaircissement sur les honneurs que les chinois rendent à Confucius et aux morts par le père Charles le Gobien ».L’ouvrage est dédié au duc de Maine et s’inscrit dans le contexte de relation historique de la querelle religieuse de l’époque.Madame de Maintenon ne possédait que ce troisième volume seul.Merveilleux exemplaire réglé et à très grandes marges, complet des 20 estampes et du troisième volume ici en édition originale, revêtu de somptueuses reliures de l’époque en maroquin rouge orné d'un décor à la Duseuil.L’exemplaire de la Vieuville, incomplet d’une estampe, avec le troisième volume en seconde édition à la date de 1700, fut adjugé 192 500 F par Sotheby’s Monaco le 17 juin 1990.L’exemplaire décrit par Chadenat (2365), possédait le troisième volume à la date de 1702 et était incomplet du tableau dépliant.
Revue Historique de la Question Louis XVII - Publication mensuelle - DARAGON, Paul (Gérant)
Reference : 33827
(1905)
1905 N° 2 - 1re année - Librairie H. Daragon, Paris - Février 1905 - Revue mensuelle - In-8, broché - p. 42 à 72
Bon état - Couverture légèrement insolée - Revue non massicotée
Revue Historique de la Question Louis XVII. Publication mensuelle. Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
Reference : 33826
N° 1 - in-8 broché - de janvier 1905 - 40 pages - 1re année - Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
bon état (couverture un peu décolorée)
Revue Historique de la Question Louis XVII. Publication mensuelle. Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
Reference : 33828
N° 4-5 - in-8 broché - de avril-mai 1905 - pagination de 106 à 156 - 1re année - Bureaux : Librairie H. Daragon, 30 rue Duperré, Paris, IXe. 1905
bon état (couverture un peu décolorée)
A Nyon, en Suisse, De l’Imprimerie de Natthey &Compagnie, 1783. 6 vol. in-8 de (4)-II-314 pp., 316 pp., 307 pp., 272 pp., 288 pp., 304 pp., demi-veau moucheté, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure du XIXe siècle).
Première édition très peu commune de cet essai de critique du Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier.Texte principal de Louis-Sébastien Mercier accompagné des commentaires du libraire Jean-Louis Natthey (1743-1814).« Sous couleur d'y ajouter des réflexions de sa façon, un inconnu réimprima en 1783 tout ce qui avait paru du Tableau de Paris en six volumes, où l'intention de débiter le bien d'autrui paraît dans toute son effronterie naïve, car le texte de Mercier y tient presque toute la place, et les critiques qui servent de prétexte au larcin sont courtes, clairsemées et généralement ineptes. On peut en juger par ce fait, entre autres, que le « Solitaire » comme il s'intitule, reproche à Mercier le sujet même qu'il a choisi, l'étude du coeur humain étant, à ce qu'il lui semble, plus facile au village, où tout le monde se connaît, qu'à Paris où chacun vit dans une solitude relative (...) à la qualité du dénigrement on reconnaît sans peine qu'il n'est question que de déguiser maladroitement un contrefaçon pure et simple » (L. Béclard).R.M. Tecoz, L'imprimerie à Nyon au XVIIIe siècle, Musée Gutenberg suisse, 1966, n°3-4, p. 159-179) ; Léon Béclard, Sébastien Mercier, sa vie, son oeuvre, son temps, d'après des documents inédits, I, Avant la Révolution, 1740-1789, p. 629.
sd A Paris, Libraire Gustave Barba - Ouvrage non daté (Approx. fin XIXe) - Nouvelle édition augmentée du règne de Louis XIII - In-4, demi basane rouge; titre et filets dorés au dos - 320 + 328 pages (deux parties reliées en un seul ouvrage) - Illustrations en N&B in texte
Bon état - Coins et coiffes frottés - Menus frottements sur les plats et le dos - Petits manques de papier sur le coin supérieur des pages 15 à 17 de la seconde partie, avec très léger manque de texte
Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Les expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I, somptueusement reliées à l'époque pour Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant-général de Police et garde de la bibliothèque du Roi. Paris, au Jardin du Palais Royal, 1777.Deux tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff., 358 pp., 2 planches à pleine page; II/ (2) ff., 417 pp., (3) pp., 3 planches à pleine page. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d’angle, grandes armoiries au centre des plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 195 x 123 mm.
Première édition du meilleur ouvrage historique de Louis Valentin Goezmann, essentiellement consacré aux expéditions italiennes des rois de France Charles VIII, Louis XII et François I. Barbier, anonymes, II, 826; Bulletin Morgand et Fatout, 2185; Bibliothèque Edouard Rahir, 1060. Ce traité couvre les années 1493 à 1547, date de la mort du roi François Ier. La seconde partie du livre de Goezmann relate les relations tripartites entre l'Angleterre, la France et l'Empire de Charles-Quint, puis de Barberousse et s'achève sur la Paix de Crespi, la Paix avec l'Angleterre et la Mort de FrançoisI. L’édition est ornée de 5 portraits gravés en taille-doucede Charles VIII, Louis XII, François I, Charles-Quint et Charles de Bourbon. Goezmann, né en 1730, fut guillotiné le 25 juillet 1794. Conseillé au Parlement Maupéou, il fut condamné pour corruption lors d'un procès célèbre intenté par Beaumarchais en 1774. Somptueux exemplaire relié en maroquin rouge aux armes de Jean-Charles-Pierre Le Noir, Lieutenant de Police (1732- 1807). Jean-Charles-Pierre Le Noir, fils de Jean-Charles-Joseph, lieutenant particulier au Châtelet de Paris, et de Marie-Anne Le Noir de Cindré, né le 17 novembre 1732, devint conseiller au Châtelet en 1752, lieutenant particulier après son père, maître des requêtes, conseiller d’Etat en 1775, puis lieutenant général de police à Paris le 10 juin 1776; il apporta dans l’administration de cette ville quantité d’améliorations et resta en fonctions jusqu’au 10 août 1785; il avait été nommé en avril 1784 garde de la Bibliothèque du Roi et président de la commission des finances; en 1790, il émigra en Suisse, puis en Autriche; il rentra en France en 1802 et mourut le 17 novembre 1807. Le Noir qui avait épousé en premières noces Marie Denis, le 27 janvier 1757, contracta en Autriche un second mariage avec une Française. Références : Olivier, pl. 288.
, , [1740 circa]. Petit in-4 de 1 titre, 312 pp. couvertes d'une écriture moyenne, espacée et très lisible, vraisemblablement à deux mains (environ 15 lignes par page), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure du XVIIIe siècle).
Ce manuscrit, rédigé vers 1740, offre un témoignage précieux sur la figure controversée de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691), ministre de Louis XIV et personnage central de l'administration militaire sous l'Ancien Régime. Bien que le titre de Mémoires puisse suggérer une autobiographie ou une narration personnelle, il s'agit ici d'un récit à la troisième personne retraçant la vie et les réalisations de Louvois, rédigé peu après sa mort, survenue en pleine Guerre de la Ligue d'Augsbourg.Origine et contenu du manuscrit. Le texte, précédé d’une préface de 12 pages numérotées en chiffres romains (non incluse dans la version examinée), correspond précisément aux Mémoires ou Essai pour servir à l'histoire de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, publiés en 1740 à Amsterdam. La paternité de cet ouvrage, bien que sujette à débat, est traditionnellement attribuée à Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-1719). Chamlay, personnalité influente mais aujourd’hui largement oubliée, fut l’un des principaux adjoints de Louvois au sein du département de la Guerre, puis continua son service auprès du fils et successeur du ministre, Barbezieux, à partir de 1692. En tant que stratège et conseiller, Chamlay aurait été en mesure d’écrire un tel texte, aligné sur les préoccupations d’un grand commis agissant dans l’ombre de son supérieur.Cependant, cette attribution n’est pas unanimement acceptée. Certains chercheurs modernes avancent que l’auteur pourrait être Gilbert Colbert de Saint-Pouange, autre proche collaborateur de Louvois, ou encore un secrétaire anonyme. Quoi qu’il en soit, ce manuscrit marque une rupture avec la forgerie satirique de Courtilz de Sandras, publiée en 1695 sous le titre Testament politique du marquis de Louvois, et constitue ainsi la première biographie sérieuse et modérée du ministre.Un témoignage à contretemps. La publication tardive de ce texte en 1740, près de 50 ans après la mort de Louvois, soulève des questions quant à son contexte et à sa réception. À cette époque, la mémoire du ministre s’était estompée, et son rôle, autrefois décrié pour sa centralisation autoritaire et ses méthodes controversées, n’éveillait plus les passions d’antan. Peut-être l’ouvrage répondait-il à une volonté de réhabilitation ou à un intérêt renouvelé pour les figures marquantes du règne de Louis XIV, à une époque où l’on cherchait à mieux comprendre les fondements de l’absolutisme monarchique.Une source fondamentale pour l’histoire du ministère de Louvois. Que ce texte soit l’œuvre de Chamlay, de Saint-Pouange ou d’un auteur anonyme, il représente une pièce majeure pour l’étude de Louvois et de l’administration militaire sous Louis XIV. En décrivant ses réalisations, ses décisions stratégiques, et son rôle dans l’évolution de l’appareil d’État, ces Mémoires fournissent une vision équilibrée, loin des pamphlets critiques de son époque. La question de son attribution et les motivations de sa publication tardive demeurent toutefois des enjeux essentiels pour les historiens.Ex-dono manuscrit daté du 4 avril 1755 : « Acquis de M. le chevalier de B ». Bon exemplaire.
1946 1946-1951. . EXCEPTIONNELLE CORRESPONDANCE INÉDITE DE LOUIS JOUVET AVEC DOMINIQUE BLANCHAR IMPORTANTE COMÉDIENNE DU THÉÂTRE DE LATHÉNÉE APRÈS LA GUERRE 32 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Louis Jouvet à Dominique Blanchar (28) et ses parents Pierre et Marthe Blanchar (4) comprenant notamment 23 croquis originaux de Christian Bérard pour les costumes de scène& 12 pièces signées (lettres autographes et tapuscrites, cartes autographes) de Dominique, Pierrette et Pierre Blanchar à Louis Jouvet. En 1946, Louis Jouvet, directeur du Théâtre de l'Athénée, envisage de reprendre LÉcole des femmes, dont son interprétation moderne, donnée dans un décor mobile mécanique, avait conquis le public lors de sa création en 1936. Il est cependant brouillé avec Madeleine Ozeray, interprète d'Agnès, et ne trouve aucune actrice à-même de la remplacer. Il repère Dominique (dite "Minou") Blanchar dans le public d'une représentation de La Folle de Chaillot donnée à l'Athénée, et voit aussitôt en elle une Agnès idéale. Il contacte son père, l'acteur Pierre Blanchar (n°1) : J'ai vu « Minou » hier soir après le spectacle avec sa sur et sa mère, et l'idée me vient soudain puisque je vais remonter pour deux semaines l'Ecole des femmes, qu'elle pourrait peut-être jouer le rôle d'Agnès !? (9 avril [1946]) Un contrat suit deux mois plus tard (n° 2): J'ai le plaisir de vous confirmer votre engagment au Théâtre de L'ATHENEE pour jouer le rôle d'Agnès dans « L'ECOLE DES FEMMES » de Molière. Vous toucherez un cachet de 500 (cinq cent) Francs par représentation. [...] [autographe] : Chère Minou Je suis très fier de signer ton premier contrat et de te dire en post-scriptum ma confiance mon affection LJ (21 juin 1946) Pour la jeune débutante, l'occasion est inespérée (n° 4): Je suis heureuse plus que je ne puis vous dire, davoir été choisie par vous pour jouer le si beau rôle dAgnès ; de faire partie, pour mon début inespéré d'un de vos spectacles, et de bénéficier des conditions si exceptionnelles pour travailler et pour apprendre. Cest merveilleux que ce soit dans une pièce de Molière que jaie la chance de jouer pour la première fois de ma vie - et surtout que cette première fois soit à vos côtés et sous votre direction si magistrale et si aimable. [1946] À compter du 25 juin 1946, Dominique Blanchar triomphera en Agnès aux côtés de Louis Jouvet, interprète d'Alphonse. En témoignent les fleurs lancées sur scène, précieusement conservées (n° 7). Entre répétitions et représentations, Louis Jouvet et Dominique Blanchar échangent une importante correspondance dont transparaît une intimité certaine - plusieurs cartes parviennent à "Minou" piquées sur des bouquets de fleurs. Mon Minou Les fleurs sont ravissantes, ta lettre m'enchante par ses sentiments mais tes deux flambeaux sont vraiment royaux et m'ont touché au cur. J'avais une lampe de théâtre de Vicence que je gardais comme un joyau. Je l'avais emportée avec moi dans ma tournée, elle s'est cassée au terme du voyage et j'en était très triste. Tes deux flambeaux l'ont remplacée. Tu m'as fait un plaisir immense et je te suis infiniment reconnaissant. Il ne quitteront plus jamais la table de travail. Je t'embrasse de tout cur Louis Jouvet (2 juillet 1946) (n° 9) Minou Chérie, [La compagnie Française du Théâtre Jouvet] te souhaite une bonne fête, un heureux anniversaire. Les Lapniski et les Jouveski réunis te disent leur plaisir de t'aimer et que tu sois comme tu es. « La Minou ». Ils te déclarent sans ambage, sans forfanterie, que tu es la Minou des Minou, des toutes les Minous des minouteries anciennes et modernes la plus exemplaiure Minou, minoutante et minoutine, que l'on puisse aimer, et ils t'embrassent quatre tendres fois de tout leur cur minouté. (2 juin 1947) (n° 22) L'identité des acteurs se mêle aux personnages joués sur scène. Jouvet, qui signe parfois "Arnolphe" (24 juin 1946), "Louis Arnolphe" (12 août 1946) voire "ton Arnolphe" (2 juillet 1946) alterne ainsi, dans ses lettres à la jeune actrice, entre "Minou" et "Agnès" : "chère Minou, chère Agnès" (9 octobre [1946]) ; "Bonjour Minou, bonjour Agnès" (9 janvier 1947), "Minou-Agnès" (25 février 1947) et, dans un phylactère sortant de la bouche d'un personnage dessiné : "Minou. Répondez-moi, n'ayez rien à cacher. Êtes-vous une Agnès ou une Psyché ?" (31 janvier 1947). Celle-ci, de son côté, s'adresse dans ses courriers aussi bien à son "cher Patron" qu'à "mon Patron chéri" (décembre 1950) et à "mon cher Arnolphe-Patron" ([1951]). Dominique Blanchar finira par se confondre à une autre héroïne : "A Ondine en souvenir d'Ondine, de la part de Hans. « Chérie petite Ondineé » très affectueusement Louis J." (4 mai 1949) (n° 33) ; "A ma petite Ondine, qui a quinze ans et qui est née depuis des siècles et qui ne vieillira jamais dans mon cur." (2 juin 1949) (n°34). En 1949, en effet, Louis Jouvet reprend l'Ondine de Giraudoux, qu'il avait créée à l'Athénée en 1939. Dominique Blanchar est choisie pour le rôle titre (n°31, programme n°52). Mais Jouvet l'imaginait déjà en Ondine plusieurs années auparavant. En témoignent les esquisses de Bérard pour son costume de scène (n°18) et une lettre datée de juillet 1946, elle aussi accompagnée de dessins (n°10) : Bébé [Bérard] est ici dans ce midi hospitalier ; il parle de Minou avec lyrisme ! Hier nous sommes allé à Marseille, nous avons dîner en garçons il te voit déjà jouer Ondine et il dessinait sur la nappe des projets où il m'expliquait comment il te voyait. J'ai déchiré le papier pour t'envoyer ce témoignage de nous pensées. Engagée dans la troupe du Théâtre de l'Athénée, Dominique Blanchar décrochera également le rôle principal de L'Apollon de Bellac (une autre Agnès) ainsi que des rôles secondaires dans La coupe enchantée, Dom Juan et Le Tartuffe. L'investissement demandé est important. À La reprise de L'École des femmes en 1950, Louis Jouvet la presse : "Nous jouons toujours Tartuffe mais il faudrait reprendre plutôt l'École des femmes ! Quand rentres-tu ? Peux-tu me dire une date ?" (n° 40). Au mois de septembre de la même année, il lui avait déjà refusé une absence professionnelle pour tourner Le Traître (Decision Before Dawn) : Figurez-vous quavant les vacances Anatole Litvak de passage à Paris mavait parlé du projet dun film quil espérait faire pour la Fox et dans lequel il voyait un rôle pour moi (une française que la guerre a amenée en Allemagne et qui se trouve mélée aux armées américaines au moment où elles passaient le Rhin). Il ne sagissait que dun projet extrêmement vague et il ny avait vraiment pas lieu de vous en parler. Mais hier soir jai reçu un télégramme me demandant daller à Munich pour y faire des essais. Il sagit dune huitaine de jours à partir du 11 septembre. Et me voilà bien embêtée car dune par le film en question qui décidément se tourne me tente énormément. (n° 38) Très chère vieille Minou aussi embarrassé que toi hélas devant tes scrupules stop ton absence obligerait reculer début saison déjà annoncé stop. (n°39) Un programme bien chargé, car en plus des représentations données sur les planches de l'Athénée, Dominique Blanchar accompagne également la troupe dans ses tournées internationales qui la mèneront en Écosse (1947), en Égypte, en Europe de l'est (1948), ou encore en Afrique du nord (1950), au Canada et aux États-Unis (1951). C'est là que sera donné pour la dernière fois L'École des femmes. Sa performance à New York lui vaudra l'obtention d'un Donladson Award. "J'ai été content d'apprendre ta récompense pour l'École des femmes" lui écrit Jouvet le 9 août, soit une semaine avant sa mort (n°45, 49). La correspondance s'interrompt brutalement en août 1951, lorsque Louis Jouvet, des suites d'un infarctus, meurt dans sa loge du théâtre de l'Athénée. A l'annonce de la nouvelle, Dominique Blanchar se rendra sur les lieux. Elle poursuivra en solo une longue carrière au cinéma et sur les planches, obtenant deux Molières pour ses performances dans Tout comme il faut (Luigi Pirandello) et Les Femmes savantes. LISTE 1 - Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Pierre Blanchar, père de Dominique Blanchar. Paris : Mercredi 9 Avril [1946]. 1 page, 142 x 195 mm. Papier à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet 24 rue Caumartin. 2 -Lettre tapuscrite de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, en partie autographe signée. 21 juin 1946. 210 x 270 mm, sur papier à entête de la Société du Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe conservée. 3 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Madame et Monsieur Pierre Blanchard. [1946]. Enveloppe conservée. On joint l'exemplaire du programme de l'Athénée mentionné dans la lettre. 4 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1946]. 2 pages in-4. 5 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, 24 juin 1946. Avec le programme du Théâtre de l'Athénée, L'EXEMPLAIRE DE DOMINIQUE BLANCHAR, SPÉCIALEMENT IMPRIMÉ,avec la mention "Imprimé spécialement pour Dominique BLANCHAR à l'occasion de ses débuts dans le rôle d'Agnès de L'École des femmes". SIGNÉ par Louis Jouvet"A Minou Blanchar, affectueux souvenir de Louis Jouvet, 24 juin 1946" et Mlle Raymone, qui joue la même saison dans La Folle de Chaillot "à ma Minou que j'adore pour la vie, je serai toujours la même si je la quittais". 6 -Un programme pour L'École des femmes. [1946]. 106 x 111 mm 7 -Enveloppe autographe (Dominique Blanchar) portant la mention : "Rose jetée sur scène, un soir de représentation durant les 8 jours « L'École des femmes »" et contenant une rose séchée nouée d'un ruban tricolore et lestée de 2 pièces trouées en leurs centres. [1946] 8 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 9 -[Autre] Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juillet 1946. 140 x 185 mm. 10 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Marseille : Juillet 1946 [tampon postal]. Enveloppe conservée. A pleine page, 210 x 260 mm, sur papier entête de du Chateau de Montredon près de Marseille. Sur deux bouts de nappe en papier déchirée : 5 croquis originaux à la mine de plomb de Béraud représentants Minou en Ondine. 11 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 27 août 1946. On joint le télégramme envoyé de Bruxelles, 28 aout 1946 12 -Carte postale [Lac Majeur] signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 13 -Carte postale autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 5 septembre 1946 [tampon]. 14 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. Carte à entête de l'Athénée Théâtre Louis Jouvet. 10 septembre [1946]. 15 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs, de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 octobre [1946?]. Enveloppe conservée. 16 -Carte autographe signée à entête de l'Athenée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [1946]. 110 x 130 mm. Sont joints : une autre carte avec un dessin de Jouvet sur laquelle étaient attachés des boutons de manchette, 3 dessins originaux de Christian Bérard évoqués dans la lettre. 17 -Carte autographe signée qui fut piquée sur un bouquet de fleur de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. [décembre 1946?]. Enveloppe conservée. 18 -Esquisses de Bérard pour les costumes de scène de Dominique Blanchar, une note autographe de de Dominque Blanchar : "Précieux 1946 Esquisses Bérard". Une quinzaine d'esquisse pour ONDINE repartie sur 7 feuillets de différents formats. 19 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 janvier 1947. Enveloppe conservée. 20 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1947. 21 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 25 février 1947. Enveloppe conservée. 22 -Carte de autographe de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête illustrée de La Compagnie Française du Théâtre Louis Jouvet. 9 juin 1947. Enveloppe conservée. 23 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 25 juin 1947. Enveloppe conservée. 24 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 23 octobre 1947. Enveloppe conservée. 25 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947]. 2 pages in-8 sur papier dentelle. 26 -Lettre autographe signée "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. [1947 ?]. 1 pages in-8 sur papier dentelle. 27 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 3 janvier 1948. Enveloppe conservée. 28 -Carte postale [théâtre romain de Lyon] signée "Agnès-Minou" [Dominique Blanchar] et "Pierrette" [Blanchar] à Louis Jouvet. Avril 1948. 29 -Carte autographe signée de Louis Jouvet adressée à Marthe Blanchar, entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 24 décembre 1948 30 -Lettre de autographe signée adressée à Marthe Blanchar, entête Le Grand Hôtel de Marseille. [1948] 31 -Lettre tapuscrite signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, entête de la Société du théatre Louis-Jouvet. 12 avril 1949. Enveloppe conservée. 32 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 mai 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 33 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 4 mai 1949. Enveloppe conservée. 34 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 2 juin 1949. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 35 -Deux fiches individuelles de règlement pour les mois de Janvier et Février 1949, relatif à 59 cachets pour le rôle de Ondine. 36 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, à entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 31 janvier 1950. Enveloppe autographe conservée. 37 -Carte autographe signée "ton Knock" de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 24 février 1950. Sur carte de visite de Louis Jouvet directeur du Théâtre de l'Athénée qui fut piquée sur un bouquet de fleurs. Enveloppe autographe conservée. 38 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. Venise : 3 Septembre [1950]. 4 pages in-8. 39 -Lettre autographe signée pour un télégramme de Louis Jouvet à Dominique Blanchar, datée du 7 septembre 1950. On Joint le télégramme daté du 7 septembre 1950 (tampon) envoyé de Digne au Negresco à Nice 40 -Carte de autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 8 novembre 1950. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. 41 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Décembre 1950]. 1 pages in-8. 42 -Carte autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 1 février 1951. Entête Athénée Théâtre Louis Jouvet. Enveloppe autographe conservée. 43 -Télégramme daté du 13 avril 1951 (tampon) envoyé aux Blanchar place du Panthéon: 44 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 juillet 1951. 210 x 270 mm , enveloppe autographe conservée: Un ruban tricolore noué porte la mention imprimée : "tgg SA Dominique Blanchar Les artistes des Théâtres municipaux de Prague." 45 -Lettre autographe signée de Louis Jouvet à Dominique Blanchar. 9 août 1951. 210 x 270 mm, enveloppe autographe conservée, adressée a Dominique Blanchar chez Virginia Vernon à Londres. 46 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [Fin juin 1951]. 2 pages in-8. 47 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [1951]. 2,5 pages in-8. 48 -Lettre tapuscrite signée "Pierre" [Blanchar] à Louis Jouvet. 2 août 1951. 1 page in-8 et 1 page in-4. 49 -Copie tapuscrite de la lettre annonçant lattribution du prix the best debut performance of 1950-1951 season à Dominique Blanchar pour sa performance dans LÉcole des femmes, attribué par the American National Theater and Academy lors du Eighth Annual Donaldson Awards. 50 -Carte postale [Capri] signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. La carte est contresignée par plusieurs personnes notamment l actrice américaine, chanteuse et auteur dramatique, Virginia Vernon (1899-1971). 52 -Lettre autographe signée "Minou" [Dominique Blanchar] à Louis Jouvet. [sans date]. 2,5 pages in-8 sur papier dentelle avec un personnage animé contre-collé. 53 -Programme pour Ondine au Théâtre de l'Athénéesigné par Louis Jouvet. [1949]. 135 x 210 mm.
Signé par l'auteur
Genève, Gérald Cramer, 1948-1950. Quatre volumes in-folio en feuilles, de XXXII-273-[2]; [6]-286-[2]; [6]-335-[3]; [6]-355-[5] pages, couvertures rempliées, sous chemises et emboîtages illustrés de l'éditeur.
Ouvrage richement illustré de 515 bois originaux de Louis Jou dont 128 illustrations à pleine page et 4 frontispices. Les jolies lettrines sont en deux tons. Notre exemplaire est enrichi d'un dessin original signé de Louis Jou à l'encre bleue. Tirage à 275 exemplaires numérotés sur papier filigrané à la marque de l'artiste, le nôtre (10) un des 30 sur vélin d'Arches contenant une suite de toutes les gravures sur chiffon Corvol l'orgueilleux. Bel exemplaire de cette spectaculaire édition.
( Illustrés Modernes ) - Anne Green - Didier Mesnil - Louis James.
Reference : 2606
(1956)
Editions Emile-Paul 1956. In-8 broché de 224 pages au format 14 x 19 cm. Jaquette illustrée en couleurs et superbes illustrations en noir in et hors texte de Louis James. Jaquette avec infimes manques, frottis et brunissures. Complet de la rare bande annonce avec texte en fac-similé de Julien Green. Intérieur frais. Contes fantastiques pour enfants par Anne Green et Didier Mesnil. Edition originale en très bel état général. Précieux exemplaire orné d'une dédicace autographe et d'un magnifique dessin original, signé, pleine page en couleurs par Louis James.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Editions Seghers / Collection " Poètes d'aujourd'hui " n° 18 de 1950. In-12 broché carré de 226 pages au format 16 x 13,5 cm. Portrait de André Breton en couverture par Max Ernst. Etude de Jean-Louis Bédouin avec inédits, oeuvres choisies, bibliographie, dessins, photos et fac-similés. Dos légérement insolé avec petites pliures de lecture. Infime manque au coin inférieur du 1er plat. Intérieur frais. Edition originale. Précieux exemplaire orné d'une dédicace autographe de Jean-Louis Bédouin à René Lalou, contresignée par André Breton. Provenance idéale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Au Critérion, [1896]. In-8 de 151 pages, demi-maroquin bordeaux, dos lisse, couvertures illustrées conservées (tachées). Reliure moderne.
Nombreuses figures de verres, cuillères, carafes, bouteilles et gobelets nécessaires à l'élaboration de cocktails mais également de très nombreuses réclames pour des bars, restaurants , fournisseurs, etc. Rarissime édition originale du recueil publié par le fondateur du Fouquet's Bar. L'ouvrage est édité deux ans avant l'ouverture de l'établissement du 99 avenue des Champs-Elysées qui eut lieu le 28 septembre 1898. Notre exemplaire est agrémenté d'une gommette du "Louis Fouquet's Bar" sur la couverture. Louis Fouquet développe la mode des cocktails, sa notoriété va croissante, et Alphonse Allais - dans l'avant-propos de Capitaine Cap, résume « les formules de ces breuvages transatlantiques m’ont été confiées par l’homme de Paris qui possède le plus d’autorité en ces matières, je veux parler de Louis Fouquet, propriétaire et directeur du célèbre bar qui fait le coin de l’avenue des Champs-Élysées et de l’avenue de l’Alma. Si quelqu’un de mes amis désirait avoir sur la préparation des American Drinks et sur le petit matériel que comporte ce sport quelques détails supplémentaires, il n’a qu’à s’adresser directement à ce Louis Fouquet chez qui la technique impeccable s’allie à la plus parfaite courtoisie. » Nous n'avons trouvé aucun exemplaire à la Bibliothèque Nationale de France ni au Catalogue collectif de France, pas plus en ventes publiques. Petit manque angulaire au second plat de couverture.
Paris, Bureau d'abonnement, 1849-1851. 18 livraisons reliées en 1 vol. grand in-8 (pagination distincte pour les 4 premiers numéros et la 2e année), demi-chagrin noir, dos à nerfs, non rogné.
Collection complète. Du n°1 du 15 juillet 1849 au n°12 du 15 juin 1850 (1ère année) et du n°1 du 15 juillet 1850 au n°6 du 1er mars 1851 (2e année).Grand mensuel socialiste de l'exil, publié à Paris mais rédigé à Londres, par Louis Blanc seul dans lequel il expose ses idées en faveur du suffrage universel, d'une chambre législative unique, contre l'institution de la présidence de la République, etc. ainsi que ses ardentes polémiques avec Proudhon dont le système économique était à l'opposé du sien. Membre du gouvernement provisoire constitué lors des journées révolutionnaires de février 1848, Louis Blanc (1811-1882) proposa la formation d'ateliers sociaux dont l'objectif était d'assurer un emploi aux travailleurs correspondant à leur compétence. Ce projet fut amalgamé par la propagande antisocialiste avec les ateliers nationaux dont la fermeture provoqua les journées révolutionnaires de juin 1848. Jugé comme responsable, malgré ses vives protestations, Louis Blanc s'exila en Grande-Bretagne où il resta vingt-deux ans, jusqu'à la chute du Second Empire.Bel exemplaire parfaitement relié par Claude Honnelaître.Hatin, 514 ; Izambard, p. 115 ; Maitron, I, 236.
Lyon, N. Scheuring, libraire éditeur, 1863. In folio (37 x 28 cm) cartonnage éditeur imprimé, xvj p., 12 planches dont une carte en couleurs, 172 pages. Cartonnage défraîchi mais bon état des feuillets et des planches.
Louis Perrin, suit les cours de l'École de dessin et il est formé, à partir de 1818, chez l'imprimeur lyonnais Ballanche, imprimerie rachetée par Mathieu-Placide Rusand. En 1822 il s'associe avec Zacharie Durand, gendre de son ancien patron et qui possède le brevet d'imprimeur, pour racheter l'imprimerie typographique de Siméon Darnaud, qui vient de mourir. Louis Perrin obtient lui-même le brevet d'imprimeur le 1er août 1823, puis celui de libraire, le 28 octobre 1833. L'association de Durand et Perrin dure seulement deux ans et Louis Perrin poursuit l'entreprise sous son propre nom. Il obtient, en 1833, le brevet de lithographe et, le 4 juin 1852, le brevet pour la taille-douce, qu'il pratique depuis déjà longtemps. Louis Perrin, tout en imprimant livres et publications courants, se consacre progressivement à l'édition des beaux livres. En 1846, il doit imprimer le livre Inscriptions antiques de Lyon d'Alphonse de Boissieu. Il estime que les caractères existants, principalement le Firmin Didot, ne conviennent pas à l'ouvrage. Il crée et fait réaliser par le fondeur Francisque Rey un alphabet complet en capitales qu'il appelle « les caractères Augustaux », il crée ensuite les minuscules, ciselées par Jean-Marie Fugère et fondues par Rey. L'imprimerie emploie, dans les années 1850, une dizaine de personnes dont le graveur et lithographe Jean-Marie Fugère, entré à son service vers 1845, qui dessine nombre d'ornements typographiques et de planches.
( Argot - Photographies ) - Robert Giraud - Roland Topor - Edouard Boubat - Denise Colomb - François Coumert - Robert Doisneau - Carlos Freire - Ralph Gibson - Yves Guillot - Izis - Pierre Jahan - Christian Louis - Bernard Plossu - René-Jacques - Willy Ronis - Jeanloup Sieff - Louis Stettner.
Reference : 29307
(1993)
Editions Marval 1989. In-4 cartonnage éditeur, pleine toile verte, de 157 pages au format 29 x 22,5 cm. Plats et intérieur frais, malgré une légère odeur de tabac. Complet de la jaquette illustrée par Roland Topor, qui est légèrement insolée aux bords supérieurs. Textes en Argot de Robert Giraud, préfacés par Roland Topor et accompagnées de 31 photographies en noir, inédites de Edouard Boubat, Denise Colomb, François Coumert, Robert Doisneau, Carlos Freire, Ralph Gibson, Yves Guillot, Izis, Pierre Jahan, Christian Louis, Bernard Plossu, René-Jacques, Willy Ronis, Jeanloup Sieff, Louis Stettner. Edition originale en très bel état général. Précieux exemplaire enrichi d'une double dédicace, autographe, signé de Robert Giraud et Roland Topor. On joint la rare feuille d'attribution du Prix des Quatres Jeudis à Robert Giraud, meilleur conteur de comptoir, attribué à Paris, le 18 Novembre 1996, Aux négociants, par le cénacle des copains...
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues