[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
1925 Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1925. 22 x 16,5 cm, 202 pp. Broché, couverture légèrement salie sinon bel exemplaire. Édition originale, un des 9 ex. num. hors commerce, in-quarto tellière sur papier vergé.
1926 Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1926. 22 x 16,5 cm, 218 pp. Broché, couverture légèrement salie sinon bel exemplaire. Edition originale, un des 100 ex. num. in-quarto tellière sur papier vergé, réservés aux bibliophiles de la N.R.F. Exemplaire nominatif imprimé pour Willy Dubois.
Le Livre Du Mois reliure Rigide Ed. Numérotée 2013/3000 1957 maquette de josé Walraff - 278 pages en format 13 - 19 cm - reliure rigide en simili cuir avec dessin et titre en dorure
Très Bon État
César Capéran est l’anti Tartatin de Tarascon. Ce gascon exilé à Saint-Germain-des-Prés ne se vante jamais, il vit en original, ne fait rien, absolument rien et n'émet que rarement des pensées sans justification : « Moi, je ne discute jamais, mon ami. Je suis tout simplement un homme qui pense ». Ses maîtres ? Ceux de la « tradition », Racine, Pascal et Diderot, Poussin et Bossuet, et ceux qui maintiennent intacte la tradition de son cher pays gascon. Au titre de l'humour de Louis Codet, voici un extrait : « Je pris posément la parole et lui prouvait qu’il avait tort: Que d'abord (comme je le pense) le favoritisme était la meilleure méthode de gouvernement, la seule qui fût digne d’un peuple éclairé ; que nul autre moyen d'apprécier un homme et de le mettre en place ne saurait être comparé au choix et à la faveur d’un chef intelligent ; que les diplômes ont toujours constitué la parure des sots ; qu’il fallait être une sorte d'instituteur et un fétichiste pour en juger différemment. » vol relié,in 8, 18x11, relié demi toile, très bel exemplaire, 150pp, couverture conservée. Paris, Gallimard 1918 ref/259
Editions de la nouvelle revue Française 1926
Très bon état
GALLIMARD. 1933. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 253 pages.. . . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Les Marges. 1927. In-12 broché. Couverture rempliée. Portrait de l'auteur gravé à l'eau-forte en frontispice. Dessins hors texte. 141 pages. E.O.
1/347 sur vergé d'Arches. Dos déteint, mais très bel exemplaire. Lettres à Louis Bausil et Eugène Montfort
Paris. Editions Gaston Gallimard. 1918. In-8° broché. 149 pages.
Bon état.
P., Les Marges, Collection "La Petite Ourse", n°1, 1927. In-12, broché, couv. bleue rempliée, 141 pp., portrait en frontispice gravé sur eau-forte par Corvel et 3 ill. in texte daprès les dessins de l'auteur. Edition originale limitée à 356 exemplaires numérotés, un des 300 sur vergé dArches. Couverture au dos insolée bel exemplaire,. , édition originale Lettres à Louis Bausil et à Eugène Montfort Louis Codet,né àPerpignan, blessé par un obus le 25 novembre 1914 et mort un mois plus tard à l'âge de 38 ans.
P., Les Marges, Collection "La Petite Ourse", n°1, 1927. In-12, broché, couv. bleue rempliée, 141 pp., portrait en frontispice gravé sur eau-forte par Corvel et 3 ill. dans le texte d’après les dessins de l’auteur. Edition originale limitée à 356 exemplaires numérotés, un des 300 sur vergé d’Arches.
Lettres à Louis Bausil et à Eugène Montfort par l’écrivain Louis Codet, blessé par un obus le 25 novembre 1914 et mort un mois plus tard à l’âge de 38 ans. Couverture décolorée sinon bel ex. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Les Marges, Collection " La Petite Ourse ", n° 1 de la collection, 1927. Petit in-12, broché, couverture bleue rempliée, 141 pp. Portrait gravé en taile-douce en frontispice par Corvel et une planche illustrée d'un dessin hors-texte. (dos décoloré mais néanmoins bon exemplaire).
Edition orignale de ces lettres qui vont de 1901 à 1914 (année de sa mort à 38 ans le 27 décembre 1914), lettres qui s'échelonnent sur toute sa vie d'homme. Première partie : Lettres écrites à Louis Bausil. Deuxième partie : Lettres écrites à Eugène Montfort. Portrait de l'auteur gravé sur cuivre par Gorvel, deux dessins hors-texte et un dans le texte. Edition originale. Tirage à 356 exemplaires. Un des 47 hors commerce sur Arches n° 6. Exemplaire d'Henri Martineau. Photos sur demande.
Librairie Gallimard, 1925. In-12 broché, 202 pages, non rogné. Très bel exemplaire de l'édition originale tirée à 880 exemplaires numérotés.
A L'enseigne De La Porte Étroite 11,5 x 16 Paris 1925 Reliure plein chagrin marron, incrustation au centre du plat supérieur des armes de la ville de Palma, gardes marbrées, 56 p. Couverture conservée. Collection "La Porte étroite". Tirage limité à 650 ex., celui-ci portant le numéro 373 sur vélin d'Arches. Escapade maritime à Majorque. Texte posthume de l'écrivain Louis Codet, mort dans les premiers mois de la guerre de 1914. Petits frottements en queue et aux mors. Très bon exemplaire.(VeiB85)
Paris Gallimard 1925 Un volume in-12 broché, couverture blanche, 202 pages. Petit manque de papier à un coin et petite déchirure en marge des derniers feuillets, édition originale.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
1 Paris, Les Marges, n° 1 de la coll. "La Petite Ourse", 1927, ptt in-12 broché sous couverture bleue, imprimée et rempliée.
Edition originale, tirage limité à 356 exemplaires numérotés (9 + 347), l'un des 347 sur vergé d'Arches à la forme filigrané, le n° CXLIV. Portrait-frontispice gravé à l'eau-forte par Corvel et ?? 1 ou 3 illustrations in-texte d'après les dessins de l'auteur. Les deux destinataires sont Louis Bausil, et Eugène Montfort, l'éditeur des "Marges" (et du présent livre).Codet, auteur des délicieux "César Capéran" et "La Petite Chiquette", est mort au Havre à 38 ans des suites de sa blessure reçue en novembre 14.
Paris Gallimard 1926 1 vol. Broché in-4, broché, 218 pp. Edition originale. Un des 109 exemplaires de tête numérotés sur vergé pur fil Lafuma-Navarre. En parfait état.
Paris Gallimard 1921 1 vol. Broché in-4, broché, non coupé, 210 pp. Edition originale. Un des 125 exemplaires de tête numérotés sur vergé pur fil Lafuma-Navarre. En parfait état.
Paris Gallimard 1918 Un volume in-12 broché, couverture blanche, 149 pages. Papier bruni, petite tâche à la couverture, néanmoins bon état.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
HALEVY (Daniel). CODET (Louis). MAURIAC (François). SALMON (André). HERVIEU (Louise). GABORY (André). BONGUIE (Emile de). SUARES (André).
Reference : 45017
Paris, éditions Emile-Paul. Directeurs: Emile-Paul et Maurice Martin du Gard. Comité de rédaction: Edmond Jaloux, Valery Larbaud, André Germain et Philippe Soupault. Gérant: Paul Budry. Fascicule 16,6x25,2cm broché de 72 pages.
Bonne revue littéraire (60 livraisons jusqu'en 1922), fondée par l'écrivain, critique et éditeur Paul Budry et soutenu par le mécène André Germain. "Bénéficiant de la présence de Philippe Soupault au comité de rédaction, Louis Aragon et André Breton apportèrent à la revue une contribution régulière, entretenant de l’évolution des préoccupations de la jeune génération et des derniers exploits en date du mouvement dada." (Lacroix, catalogue revues, février 2019. n°207).
1926 Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1926 ; petit in-4 broché.
Édition originale. Un des 109 exemplaires sur vergé pur fil Lafuma-Navarre réimposés au format in-4, celui-ci imprimé pour l'éditeur Ronald Davis. Très bon exemplaire.
Reliure demi-basane verte. Dos à nerfs. Tête dorée. Couverture et dos conservés. Bel état intérieur. Frottements sur la reliure.
Paris Librairie Gallimard 1925 202 pp. In-12. Relié. Etat correct. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 893 exemplaires numérotés sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre.