7 vol. in-8 et in-12 br., Correspondance de Jean Lorrain avec Edmond de Goncourt, suivie d'un choix d'articles de Jean Lorrain consacrés à Edmond de Goncourt, Du Lérot, Tusson, 2003 [ Avec : ] Correspondance Jean Lorrain Joris-Karl Huysmans, Du Lérot, Tusson, 2004 [ Avec : ] Jean Lorrain, Colette, Willy et Polaire. Correspondance et souvenirs, Du Lérot, Tusson, 2005 [ Avec : ] Quelques Lettres curieuses et inédites présentées par Merlet, Henry Goulet, 1925 [ Avec : ] Les Lépillier. Roman suivi de quatre nouvelles, des lettres de l'auteur à son éditeur et d'un choix d'articles, Du Lérot, Tusson, 1999 [ Avec : ] La Mandragore, Du Lérot, Tusson, 2003
Bel ensemble en excellent état de ces 7 volumes, souvent tirés à petit nombre. Prix de l'ensemble, non séparable
Paris, Charpentier, 1891 1 vol. (120 x 185 mm) de 290 p., [1] et 1 f. Broché. Édition originale.Envoi signé : «à ma bonne mère, à ma garde-malade, à qui je dois tout, même de survivre, avec tout mon cœur, Jean Lorrain, novembre 1891».
Une belle correspondance entre Jean Lorrain et sa mère sera publiée par Georges Normandy, en 1925, qui rassemble les nombreux échanges entre 1864 et 1906. Les exemplaires offerts par Jean Lorrain à sa mère sont nettement plus rares. Nous avons pu en dénombrer quatre pour l'heure. En 1880, Monsieur Duval, devant l'entê- tement du jeune Paul, nit par consentir que celui-ci s'installe à Paris pour y ten- ter une carrière littéraire. A une condition cependant : « Tu devrais changer de nom. On ne peut jamais être sûr d'avance : si tu ne réussissais pas... Nous serions seuls à le savoir ». « Les seuls », ce sont Monsieur et Madame Duval. Celui qui ne se fait pas encore appeller Jean Lorrain emménage donc en décembre 1880, au 45 rue d'Au- teuil, dans une petite maison du XVIIIème siècle ("cette jolie et fameuse maison qui, au dix-huitième siècle, appartenait aux demoiselles Verrière", écrit Normandy), située à deux pas du 67 boulevard de Montmorrency, le "Grenier" d'Edmond de Goncourt. Moins de deux ans plus tard, il publie son premier livre, Le Sang des dieux. Dix ans plus tard, c'est au tour de Sonyeuse d'être publié : c'est ce recueil de nouvelles qui consacrera sa renommée littéraire, en 1891. La nouvelle d'ouver- ture est presque un roman (76 pages), qui donne son nom au livre où l'auteur se consacre à l'étude passionnée et amoureusement fouillée de la vie provinciale, dépeignant, la grisaille des petites villes, leur charme éteint, l'isolement des rues « et tant de cloches dans l'air ». Le recueil contient à la suite plusieurs autres contes, courts : [Soirs de province] : Dans un boudoir, La Chambre close, Romance d'automne ! Love's labour lost puis [Soirs de Paris] : L'Inconnue, L'Égrégore, Le Ménage Nauretale, L'Amant des poitrinaires, Conte d'une nuit d'hiver, Dans l'espace, Oraison funèbre et Guide Moral Conty. C'est à la fin de cette même année 1891, à partir d'octobre, que Pauline Duval viendra habiter avec son fils à Paris (le père est mort depuis 5 ans) : « sobre et discrète compagne, in niment digne d'estime, qui rappelle, par instants à son fils, qu'il n'est point tout à fait aussi mauvais qu'il a ecte de le sembler, lui reprochant aussi, doucement, son noctambulisme e réné ». Octave Uzanne dit même qu'on la vénérait : « Le chroniqueur recevait à sa table rue d'Auteuil ses amis et amies dans des déjeuners ou dîners inoubliables, où il prodiguait sans réserve son esprit culbuteur et drolatique d'enfant terrible, tandis que son adorable mère impassible, indulgente, le sourire aux lèvres, avec le charme et la distinction d'une grande dame du siècle de la poudre et de la philosophie aimable, était attentionnée et aux petits soins pour les amis [...] invités par son cher grand gamin » (Jean Lorrain, l'artiste, l'ami, Les Amis d'Edouard n°14, 1913, pp. 48 et 49). Il est intéressant de noter qu'après la mort de son ls, en 1906, sa mère prendra le nom de Duval- Lorrain, réconciliant l'adolescent solitaire et l'homme de lettres, les deux faces de ce ls tant aimé et qui le lui rendit si bien.
1899 Paris, Fayard, 1899. In-12 (126 X 188) demi-maroquin lilas, dos cinq nerfs, auteur et titre dorés, tête dorée, plats de la couverture conservés (reliure de l'époque); XIV-306 pages. Dos passé. Ex-libris gravé en rouge collé sur le premier contreplat.
ÉDITION ORIGINALE. Il s'agit de chroniques parisiennes constituées de «Pall-Mall» dialogués, faisant suite à ceux de La Petite classe et parus dans L'Écho de Paris en 1898 et 1899. EXEMPLAIRE DE ROBERT DE MONTESQUIOU, contenant un ENVOI AUTOGRAPHE signé à pleine page sur le feuillet de faux-titre: «à Monsieur / Robert de / Montesquiou / cette dernière / erreur d'une jeunesse / un peu prolongée. / Cordialement / Jean Lorrain». RENCONTRE PIQUANTE entre les deux hommes de lettres, qui servirent tous les deux de modèle à Marcel Proust pour le personnage du baron Charlus. Pendant vingt ans, de 1884 à 1904, les chroniques littéraires de Jean Lorrain ne manquèrent pas de lui attirer des haines féroces. Bien que partageant le même goût pour les hommes, Jean Lorrain détestait Robert de Montesquiou qu'il avait surnommé "Grotesquiou" ou "Hortensiou", à cause de son célèbre recueil de poèmes "Les Hortensias bleus" (1896). Il s'était inspiré de l'écrivain pour créer le personnage du comte de Muzarett dans "Monsieur de Phocas" (1901). L'exemplaire figure sous le n°1102 dans la deuxième vente de la bibliothèque de Robert de Montesquiou, lors d'une vacation qui eut lieu à l'Hôtel Drouot en avril 1924. DES ÉCRIVAINS BELLIQUEUX : Jean Lorrain, en raison de son agressivité à l'égard de ses confrères, s'exposait à leur mécontentement. Il se battit ainsi en duel avec René Maizeroy et Marcel Proust, faillit le faire avec Guy de Maupassant pour "Très Russe" (1886) et avec Robert de Montesquiou dont il avait fait sa tête de turc favorite. Cependant, bien qu'agacé par les charges sans nuances dont le gratifie Jean Lorrain, Robert de Montesquiou «ne veut pas entendre les coassements qui montent du marécage Lorrain, sur lequel il jette de temps à autre un regard amusé. Il avait refusé la dédicace d'un recueil que lui offrait vers 1885 cet encombrant personnage et ne daignerait pas croiser le fer avec lui comme vient de le faire Proust. Il faut au petit-neveu de d'Artagnan un adversaire de meilleure qualité.» (Philippe Jullian). Du reste Robert de Montesquiou ne tarda pas à faire montre de son courage en se battant en duel peu de temps après avec Henri de Régnier, qui le blessât à la main. CHARMANT EXEMPLAIRE, qui réunit deux gloires fin-de-siècle, indissociables de l'univers proustien. (Talvart & Place,T. XII, p. 237, n°28 - Robert de Montesquiou,"Bibliothèque, Deuxième vente", n°1102). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Phone number : 06 21 78 12 79
. 1912-1926-1938-1939. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Papier jauni. Environ 15-30 pages par volume. Pliures. Nombreuses rousseurs. Partiellement désolidarisés. Couvertures de substitutions.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Sommaire: Une correspondance inédite entre Jean Lorrin et François Coppée- Francis Jammes et Jean Lorrain par Georges Normandy-Jean Lorrain, l'homme et la légende par Marc Brésil- Lettres inédites de Jean Lorrain Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
LORRAIN JEAN [ Duval, Paul-Alexandre-Martin (pseud. Jean Lorrain)]
Reference : 261
(1922)
1922 un volume, broché (paperback) in-octavo ( 145 x 200 ), dos et couverture crèmes imprimés (white spine and cover printed), tranches non rognées (edges no smooth) gouttière en partie non coupée (fore-edge partly uncut) - long papier (fore-edge - great paper), justification du tirage : tirage limité à 1000 exemplaires - 1 des 800 exemplaires sur Velin numérotés (426), ouvrage illustré de 28 bois originaux de Georges Bruyer en bandeau + 3 bois pleine page hors texte, nombreuses lettrines et culs-de-lampe, 287 pages + 1 table, sans date (1922 ) PARIS SOCIETE D'EDITIONS LITTERAIRES & ARTISTIQUES - LIBRAIRIE OLLENDORFF Editeurs,
Ref: Talvart & Place XII. 243......Jean Lorrain est a la fois poète, romancier, conteur fantastique, chroniqueur, il est l'auteur d'une uvre sulfureuse représentative de l'esprit " fin de siècle ". Dandy homosexuel, esthète abusant de toutes sortes de stupéfiants, Jean Lorrain est surtout connu pour ses excentricités et ses fréquentations. Son uvre placée sous le signe de l'exploration des vicesen trés bon état (good condition)
1942 PARIS, Le Livre Moderne Illustré, 1942, Br.19,5x14,5, couv. et motifs en vert, texte en noir; 159 pp.; ill. en noir. Couv. légèrement tachée. (Collection Le Livre Moderne Illustré - 362). -Villa mauresque est le premier titre donné par Jean Lorrain à son second roman paru, pour des raisons de mode, sous le titre Très russe, en 1886, chez l'éditeur Giraud,
Paris, Lemerre, [mai] 1882. 1 vol. (125 x 185 mm) de 2 et [1] f., 153 p. et 1 f. Broché, emboîtage de demi-maroquin noir, dos lisse, titre doré, (Goy et Vilaine). Édition originale. Le premier livre de l'auteur, imprimé à 525 exemplaires. Un des 25 premiers exemplaires imprimés sur papier de Hollande (non justifié). Frontispice en héliogravure de Gustave Moreau, "La jeune fille Thrace portant la tête d'Orphée ". Envoi signé : «à toi, ma très douce et patiente mère, à toi à laquelle est échue cette croix lourde entre toutes d'avoir pour fils un être insupportable entre tous, fou pour les uns, idiot pour les autres, fantasque pour tous... puisqu'on veut bien m'appeler poète... ces vers sont encore plus tes enfants que les miens, puisque tu es leur aïeule, à toi donc le premier enfant de ton sang et du mien et puissé-je un jour à venir te faire oublier tous les mauvais mois et les dures années que t'ont fait et ma cervelle fantasque et les cruels instincts de tout être qui écrit. Ton Jean Paul. Juin 82 ».
Notre exemplaire comporte des corrections autographes de Jean Lorrain (aux pages 26, 37, 39, 42, 95, 101 et 134). C’est plus que dans tous les autres exemplaires rencontrés, qui n’en contiennent que quatre ou cinq. Seuls les exemplaires de son ami de Fécamp Robert Duglé et celui de Gustave Moreau contiennent, à notre connaissance, ces sept corrections. Ils sont eux aussi sur hollande, et, comme le nôtre, ne sont pas justifiés. Très bel exemplaire de ce recueil, salué dans la colonnes de la revue Livre en août 1882 : « Grande variété de rythmes et d’inspirations, abondance de rimes luxueuses, d’images picturales, de mots sonores, d’inversions mélodieuses, M. Jean Lorrain a tout à souhait, et il se hâte, comme font les poètes à leur début, d’essayer les couleurs de sa palette sur tous les murs de l’histoire. Antiquité, moyen âge, temps modernes, viennent tour à tour se réfléchir en ses vers comme en un miroir de Venise aux facettes multiples ; son volume est un véritable panorama d’où l’on sort les yeux las et battus d’un monotone éblouissement », chronique attribuée à Octave Uzanne et citée dans la biographie de Lorrain : « L’on imagine sans peine la joie que causèrent ces lignes au débutant, même de la part d’un jeune critique à peu près inconnu, publiées dans un bulletin lu par un cercle d’initiés : en fait, elles constituaient son acte de naissance de poète dans la République des Lettres, sans nul doute le plus beau parchemin qui soit pour tout aspirant à la littérature » (Thibaut d’Anthonay, Jean Lorrain, Fayard, 2005, p. 127).
Paris, Ollendorff, 1906. In-18. Portrait de Jean Lorrain en héliogravure, d'après une photographie de Gerschel. Envoi sur le faux-titre: " à Maurice Barrès /son ami/ Jean Lorrain/Nice février 1906. Broché en parfait état.
Première édition collective, en partie originale. Brocéliande, conte en vers, musique de M. de Wailly, a été représenté pour la première fois sur la scène de l'Oeuvre le 7 janvier 1896. Maurice Barrès avait préfacé La Petite classe de 1895. Maurice Barrès était un écrivain et homme politique, figure de proue du nationalisme français. A l'inauguration du monument que Fécamp a élevé à Jean Lorrain, par souscription, Maurice Barrès s'écria : « En vérité, c'est Jean Lorrain qui disait le plus de mal de lui-même. Maintenant qu'il s'est tu, seuls parleront pour lui ses fidèles amis et ses beaux livres. »
COLLECTIF : ADAM Paul - LORRAIN Jean - HERMANT Abel - LEBLANC Maurice - TOUCHARD-LAFOSSE Georges
Reference : 18267
Réunion de 6 ouvrages en éditions populaires illustrées dont 3 sont des éditions originales, reliés ensemble en un volume in-8. Notre exemplaire contient : 1. Paul ADAM : LA RUSE. Paris, éditions Pierre Laffite, collection Idal-Bibliothèque, 1911. Avec 40 Illustrations de Maurice Mahut dont une en frontispice, 4 en pleine page + l'illustration de couverture en couleurs. 120 pp. 2. Jean LORRAIN : DES BELLES ET DES BÊTES. Paris, La Renaissance du Livre, collection "In Extenso", sans date (1918). Édition originale posthume, ornée de 24 illustrations de Mich (Michel Lebiaux) + la célèbre illustration de couverture en couleurs. Précédé de "La Légende et la vie de Jean Lorrain, essai biographique", par Georges Normandy. 78 pp. 3. Abel HERMANT : MONSIEUR DE COURPIÈRE MARIÉ. Nouveaux Souvenirs. Paris, Arthème Fayard et Cie éditeur, collection Modern-Bibliothèque, sans date (1905). Édition originale, ornée 68 d'illustrations d'après les aquarelles de A. Calbet dont une en frontispice, 16 en pleine page + l'illustration de couverture en couleurs. 125 pp. 4. Maurice LEBLANC : L'AIGUILLE CREUSE. Paris, éditions Pierre Laffite, collection Idéal-Bibliothèque, 1909. Édition originale, ornée 12 illustrations de M. Mahut et Léo Fontan dont une en frontispice, 3 en pleine page + l'illustration de couverture en couleurs. 80 pp. 5. Georges TOUCHARD-LAFOSSE : Chroniques de l'Oeil-de-Boeuf, MADEMOISELLE DE LA VALLIÈRE. Paris, L'Édition moderne - Librairie Ambert, sans date (1931). Avec 52 Illustrations de C. Hérouard + l'illustration de couverture en couleurs. 124 pp. 6. Maurice LEBLANC : L'ÎLE AUX TRENTE CERCUEILS, 1ère partie : Véronique. Paris, éditions Pierre Laffite, collection Idéal-Bibliothèque,1922. Nouvelle édition de ce roman publié la première fois en 1919 chez le même éditeur. Comprenant 12 illustrations de M. Toussaint et R. Broders dont une en frontispice, 2 en pleine page + illustration de couverture en couleurs. 80 pp. Textes imprimés sur 2 colonnes. Reliure bradel, demi-percaline parme passée au dos. Les 6 couvertures d'origine en couleurs ont été conservées. Reliure modeste, dos passé. A l'intérieur des rousseurs en bordure de la couverture et au second plat du Jean Lorrrain. Sinon très bon état.
Paris, Alphonse Lemerre, 1882. In-12 (180 x 119 mm), 1 f. n. ch., 153 pp. Demi-chagrin maroquiné bordeaux, dos janséniste à nerfs, titre, auteur et date en doré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (P. Goy & C. Vilaine).
Édition originale avec envoi et corrections autographes de l'auteur. Le Sang des dieux est le premier recueil de poésies par Jean Lorrain. Dédié à Leconte de Lisle et publié à compte d'auteur, il sera le tremplin qui le fera connaître aux grands écrivains de son temps. Cela fait tout juste deux ans que l'auteur s'est définitivement installé à Paris pour mener une carrière littéraire. Il fréquente le Chat noir, rencontre les hydropathes et les zutistes, Jean Moréas et Jean Richepin. Lors de la publication du Sang des dieux, il se fait remarquer par Jose-Maria de Heredia et Leconte de Lisle. François Coppée est le premier à signaler le volume dans la presse. Lorrain ne tardera pas à rencontrer Robert de Montesquiou, Edmond de Goncourt, Barbey d'Aurevilly, Huysmans, Laurent Tailhade, Léon Bloy… Cet exemplaire comprend l'envoi : À monsieur Armand d'Artois, à la chanson du printemps, sympathique et sincère hommage Jehan Lorrain. L'auteur a également indiqué à la mine de plomb sept corrections : variantes, ajouts de mots oubliés dans la composition du texte et modifications typographiques. Jules François Armand Dartois de Bournonville (1845-1912), qui signait Armand d'Artois, fut conservateur à la bibliothèque Mazarine de 1884 à 1912 et auteur d'un roman et de pièces de théâtre. En 1882, il était déjà l'auteur de plusieurs pièces dont une en collaboration avec François Coppée (La Guerre de Cent ans, 1878). Il acquit une certaine notoriété pour son adaptation de Lorenzaccio de Musset pour Sarah Bernhardt en 1896. Cet ouvrage a été imprimé à 525 exemplaires numérotés, 500 sur vélin teinté et 25 sur Hollande. Celui-ci, sur vélin teinté n'est pas numéroté. Il est illustré d'un frontispice en héliogravure reproduisant un dessin de Gustave Moreau. De la bibliothèque de Pierre Cheymol avec son ex-libris gravé. Médecin, auteur de cinq ouvrages chez José Corti, en particulier des Aventures de la poésie (1988). Il écrivit dans les deux dernières revues surréalistes : le B.L.S. et Surréalisme. Il était très lié avec Jacques Baron, Jean-Louis Bédouin, Vincent Bounoure, Jorge Camacho, Marianne Van Hirtum… Bel exemplaire parfaitement établi. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, V, p. 399 ; Talvart & Place, Bibliographie des auteurs modernes…, XII, p. 308.
Paul Ollendorff, Paris 1903, 11,5x18,5cm, relié.
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en plein papier, dos lisse, pièce de titre de maroquin bleu marine, élégante reliure pastiche signée T. Boichot. Envoi autographe daté et signé de Jean Lorrain à mesdames Hébrard : "Pour madame Jean les fards, pour madame de Gardarens de Boisse les poisons. Leur ami. Jean Lorrain." Le mot concernant le mois de la rédaction de l'envoi autographe de Jean Lorrain a été rogné par le relieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tusson Du Lérot, coll. "D'après nature" 2003 1 vol. broché in-8, broché, 166 pp., 5 planches hors-texte. Edition présentée et annotée par Eric Walbecq. Excellent état.
Paul Ollendorff, Paris 1906, 12x19cm, broché.
Edition originale collective sur papier courant, fausse mention de troisième édition. Un accroc en mileu du dos, papier jauni et marginalement cassant comme généralement. Précieux envoi autographe signé de Jean Lorrain à l'homme de théâtre Edouard de Max : "A de Max, ce théâtre dont il sut si bien incarné le prince Rotherik de la Mandragore et le Morald d'Ennoïa en souvenir de Béziers et de Prométhée. Jean Lorrain. Nice 1906." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tusson Du Lérot, coll. "D'après nature" 2003 1 vol. broché in-8, broché, 166 pp., 5 planches hors-texte. Un des 20 exemplaires de luxe enrichi d'un envoi autographe signé d'Eric Walbecq à Alain Barbier Sainte Marie
Paris, Paul Ollendorff, 1895. Un vol. in-12 (193 x 128 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol. et 316 pp. Reliure de l'époque de demi-maroquin marine, dos à nerf orné de filets à froid, titre doré, tête dorée, couvertures conservées.
Edition originale rare (dépourvue de mention d'édition) qui a conservé ses couvertures papier originelles. ''La Petite classe, c'est le nom charmant dont Jean Lorrain qui y fait figure baptise ceux et celles qui se piquent d'avoir les opinions, les sensations, les enthousiasmes les dégoûts, les frissons artistiques les plus neufs. Les plus jeunes, les plus naïfs, les plus séduisants et aussi les plus compliquées élégantes professionnelles, voilà ce qu’est la petite classe, en même temps que son nom souligne fort bien le goût très singulier et très décidé qu’ont les femmes de cet instant pour l’instruction. Or, chez ce Jean Lorrain, qui va ci-contre nous introduire dans les petites maisons, petites folies et petites tempêtes de la société parisienne, il y a un sorcier amoureux des aspects dangereux de la nature''. Quelques frottements affectant le dos. Rares rousseurs dans le texte (davantage marquées à la première de couverture ; laquelle présente en outre un éclat altéré). Nonobstant, belle condition.
A propos de « Soirs de Jadis », 4 mélodies sur des poèmes de Jean Lorrain, sur une musique de Gabriel Pierné. Il le remercie tardivement pour l’envoi reçu. « Voulez vous encourager l’indiscrétion que j’ai de solliciter de vous cinq autres de ces Soirs et une Yanthis [comédie en 4 actes, en vers Représentée au Théâtre Nationale de l'Odéon, le 10 février 1894]. tout le monde me dépouille et je ne possède plus rien…ce sera tout, Jean Lorrain s’engage à faire payer ses dettes par Raitif. [un des pseudonymes de Lorrain, Raitif de la Bretonne (sic)] Croyez-moi votre ami ».
A Paris, Chez G. & A. Mornay, Editeurs, N° 11 de la Collection "Les Beaux Livres", 1922, 37, Boulevard du Montparnasse, 1 volume in-8 de 205x155 mm environ, 1f. blanc, faux-titre, frontispice, titre avec vignette, dédié à Paul Adam, 308 pages, 1f. (justificatif de tirage), 1f. blanc, reliure plein maroquin à long grain vert olive, dos lisse portant titres dorés, orné de caissons à motifs romantiques dorés, tranche de tête dorée, gardes marbrées, couvertures et dos conservés. Dos décoloré, bon état. Exemplaire numéroté N° 497, un des 957 exemplaires sur papier de Rives, numérotés de 44 à 1000. Illustré de : un frontispice en couleurs, 5 in-texte, et 67 bandeaux et culs-de-lampe, une vignette de titre en vert, et deux vignettes sur la couverture.
Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 à Paris. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Albert Méricant, s.d. [vers 1910] In-12, 287 pp., demi-maroquin à coins brun d'Hugon, filet à froid sur les plats, dos à nerfs orné de caissons dorés, tête dorée, couverture conservée (quelques petites taches ou rousseurs).
Édition originale en volume et posthume des chroniques de Jean Lorrain. Un des 6 exemplaires sur papier de Hollande, second et dernier grand papier après 6 Japon, signés et numérotés par l'éditeur. Il est orné d'une belle couverture symboliste de Rapeno et précédé de l'introduction de Georges Normandy. Dans ces chroniques acerbes de son temps, Lorrain évoque notamment l'affaire du baron Adelsward-Ferse, dont les fêtes en compagnie de jeunes éphèbes lui attire la réputation d'organisateur de messes noires. Commérage que Lorrain démonte de sa plume acide. Dans un autre texte, il égratigne les amateurs snobs de la musique de Debussy qu'il nomme les Pelléastres, en référence à son célèbre opéra Pelléas et Mélisande. Très rare en grand papier. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
BOSC JEAN ET CIE. 1906. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Manque en coiffe de tête, Intérieur frais. 415 pages - 1er plat e ncouleur - Coiffe en pied abimée.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
NOTA : Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 à Paris. / Jean Lorrain est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses oeuvres peuvent être rapprochées de la littérature fin de siècle. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Editions Jean Crès (1936) - Broché de 344 pages - Préface de Georges Normandy - 2 portraits et 6 pages en fac-similé de lettres de l'auteur - Très bon état
1887 carte recto-verso, datée "Fécamp, 26 août" [1887]. A propos d'un ouvrage de Clémence Couve, traductrice des écrits préraphaélites de Dante Gabriel Rossetti, dont Péladan signe la préface. Jean Lorrain s'excuse de ne pouvoir y consacrer un article "ce qui aurait indiqué un parti pris d'ami de la dame et du préfacier"... Il assure vouloir en parler dans un prochain article consacré aux Dames de la Renaissance.
Tusson Du Lérot, coll. "D'après nature" 2004 1 vol. broché in-8, broché, couverture illustrée à rabats, 123 pp. Très bon état.
carte in-16 obl. rédigée à l'encre noire par son secrétaire avec signature autographe et au verso des annotations manuscrites à la mine de plomb, Nice, 27 mai 1903. Il explique ne plus habiter à Paris et décline une invitation à l'atelier du peintre Karl Edvard Diriks. Il est très souffrant, "très surveillé par mon médecin des contre-coups de ma condamnation du 6". L'écrivain fait allusion à la plainte pour diffamation de la peintre symboliste Jeanne Jacquemin après la parution d'un portrait assassin dans Le Journal du 11 janvier 1903. C'est en partie pour financer cette longue procédure judiciaire et la lourde amende à laquelle il fut condamné que Jean Lorrain écrivit La Maison Philibert.
Paris, A. Méricant, 1910. 1 vol. (125 x 195 mm) de 287 p. Maroquin janséniste bordeaux, dos à nerfs, titre doré, contreplats ornés d'un large encadrement de filets et arabesques dorés, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés (reliure signée d'Yseux, successeur de Thierry-Simier). Édition originale, ornée d'une couverture illustrée par Rapeno. Un des 6 premiers exemplaires sur japon, justifié et signé par l’éditeur (n° 4). Longue introduction de l’écrivain corse Georges Normandy, datée d’Ajaccio, décembre 1909, apportant, au lendemain de la mort de Jean Lorrain, une contribution décisive sur la personnalité de cet écrivain. « Et personne ne peut nier non plus que Jean Lorrain s’affirme comme le plus magnifique des descriptifs de notre temps. Il voit en barbare, oui, et c’est la seule vision qui puisse être intense en littérature… Il aura été, dans ses derniers trente ans, un des manieurs de mots les plus experts et les plus efficaces dont puisse se vanter notre littérature romantique ».
Albin Michel, s.d. (1932), in-12, (4)-331-(1) pp, 120 illustrations en noir de George Bottini dans le texte, broché, couv. illustrée en couleur par Bottini, 1er plat de couverture recollé, papier lég. jauni, état correct
La première édition est de 1904. La Maison Philibert est une maison de tolérance, bien entendu. Jean Lorrain (1855-1906), diversement décrit comme “homme scandaleux”, “écrivain décadent”, “journaliste corrosif”, “esthète, dandy, éthéromane”... aurait écrit ce roman afin d’acquitter une amende infligée lors d’un procès en diffamation. Rachilde, dans le Mercure de France de septembre 1904 : “Ça ne tourne mal qu’à partir du moment où le patron Philibert cherche des éléments de corruption genre parisien. Oh ! alors, Jean Lorrain se déchaîne ! Toute la tourbe du grand monde va épaissir le pur cloaque...” Agréables illustrations de George Bottini, dans un style réminiscent de Toulouse-Lautrec.