L'Archipel, 2001, in-8°, 259 pp, traduit de l'allemand, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Maîtresse de Fidel Castro à 19 ans, et ex-agent double, Marita Lorenz, la Mata Hari des Caraïbes, a vécu une vie incroyable entre amour fou et espionnage. — Il est des vies qui semblent des romans. Celle de Marita Lorenz, tout particulièrement. Née à Brême en 1939 d'une Américaine et d'un Allemand, Marita est emprisonnée au camp de Bergen-Belsen où elle ne survit que par miracle. Libérée par les Américains, elle est victime d'un viol à l'âge de sept ans. Dès lors, elle tente de fuir la réalité en embarquant sur les paquebots que commande son père, le capitaine Heinrich Lorenz. En 1959, lors d'une escale à La Havane, Fidel Castro, jeune chef de la révolution cubaine, monte à bord du “Berlin”. C'est le coup de foudre. Mais le capitaine refuse de lui accorder la main de sa fille. Celle-ci s'enfuit et devient la compagne du “lider maximo”, dont elle attend bientôt un enfant... Des événements tragiques l'obligent pourtant à regagner seule les États-Unis. Marita est aussitôt enrôlée par la CIA qui, après lui avoir fait subir un lavage de cerveau, la convainc d'accomplir une mission ultrasecrète : retourner à Cuba et empoisonner Castro. Un contrat que, par amour, elle ne mènera pas à bien. Suivent d'autres missions, dont l'une la mène à Dallas où, quelques jours seulement avant l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963, elle est vue en compagnie de Lee Harvey Oswald. Très vite, le FBI veut l'interroger... — Récit biographique à deux voix, “Cher Fidel” mêle les confessions de Marita Lorenz et l'enquête de Wilfried Huismann. Le.journaliste a retrouvé Marita, qui réside aujourd'hui dans la banlieue de New York, ainsi que nombre de ses proches, à Brême, à Cuba et aux États-Unis. Leurs témoignages ancrent dans l'Histoire ce destin hors du commun.