Paris, chez l'auteur, et chez Antoine-Augustin Renouard, D. Colas, 1812 in-8, viij pp., pp. v-vj [dédicace à Huber],pp. ix-xx, un f. n. ch., 131 pp., avec 2 planches dépliantes hors texte, demi-basane havane, dos lisse orné de guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre noire, coins en basane fauve, tranches jaunes (reliure un peu postérieure). Trois coins abîmés, mouillure au début du premier titre, petit manque au mors supérieur.
Les trois premières éditions avaient été publiées de 1801 à 1805 sous le titre un peu différent de Manuel nécessaire au villageois pour soigner les abeilles.Claude-Philibert, dit Charles-Pierre Lombard (1743-1824) était Procureur au parlement de Paris avant la Révolution, mais, emprisonné pendant la Terreur, il eut l'excellente idée de se retirer à la campagne et de s’occuper à peu près exclusivement depuis lors de l’éducation des abeilles, beaucoup moins turbulentes que les humains de l'époque.Quérard V, 341.RELIÉS À LA SUITE cinq traités importants d'agronomie : I. THIÉBAUT DE BERNEAUD (Arsène) : Compte rendu des travaux de la Société linnéenne de Paris, depuis sa réorganisation jusques et compris l'année 1821. Paris, Imprimerie de D'Hautel, 1822, [2] ff. n. ch., 110 pp. Première année. Quérard IX, 422. Thiébaut de Berneaud (1777-1850), ayant quitté l'armée avec le grade de capitaine, se mit à voyager en Italie et en Grèce. À son retour, il devint bibliothécaire à la Bibliothèque Mazarine. Membre d'académies nationales et étrangères, il a coopéré à plusieurs publications périodiques et a laissé des ouvrages de botanique et d'agronomie dont trois Manuel Roret. II. QUENIN (Dominique-Isidore) : Mémoire sur les prairies artificielles, couronné par la Société des amis des sciences, des lettres, de l'agriculture et des arts, établie à Aix. Aix, Imprimerie d'Augustin Pontier, 1812, xij pp., 103 pp., imprimées sur papier bleuté. Quérard VII, 390. Unique édition, peu commune. Le médecin Dominique-Isidore Quenin (1778-1864) était alors maire de Chateaurenard ; il fut ultérieurement juge de paix à Orgon. III. DRALET (Étienne-François) : L'Art du taupier, ou Méthode amusante et infaillible de prendre les taupes, suivant les procédés d'Aurignac. Treizième édition depuis l'an VII. Paris, A.-J. Marchant, 1807, 24 pp., avec une planche dépliante. Quérard II, 589. Thiébaud, 287. La première édition remonte à 1798, et elle est rarissime. L'ouvrage fut considéré comme tellement approprié qu'il fut réédité jusquà la fin du XIXe siècle. Étienne-François Dralet (1757-1844) était avant la Révolution régisseur de la seigneurie de Marsan appartenant aux Montesquiou-Fezensac. Bien que favorable aux idées nouvelles, il administra avec exactitude et zèle les biens des Montesquiou, y compris pendant la tourmente révolutionnaire. En février 1801, il entra dans l'administration des eaux et forêts comme conservateur de la 13e division (Toulouse). Il se montra, jusqu'à sa retraite (août 1833) un remarquable forestier, réussissant à reconstituer le domaine de l'État, à obtenir la restitution des parcelles usurpées, à protéger et ensemencer de nouveau celles qui avaient été défrichées en fraude ou dévastées. Tous les ouvrages qu'il eut l'occasion d'écrire sur la matière des forêts et de la chasse reflètent une expérience et une sagesse concrètes. IV. CHABERT (Philibert) ; HUZARD (Jean-Baptiste) : Instruction sur la manière de conduire et gouverner les vaches laitières ; imprimée par ordre du gouvernement. Troisième édition augmentée. Paris, Madame Huzard, 1807, x pp., pp. 11-84. La première édition est de 1785 et est due à la plume du seul Chabert ; c'est à partir de la deuxième de 1797 que le vétérinaire Jean-Baptiste Huzard collabora à la rédaction. V. ARTIGUES (Aimé-Gabriel d') : Mémoire sur la conservation des blés. Lu à la séance de la Société royale et centrale d'agriculture, le 15 décembre 1819, et imprimé par ses ordres. Paris, Imprimerie de Madame Huzard (née Vallat La Chapelle), 1820, 14 pp., avec une grande planche dépliante hors texte. Extrait des Annales de l'agriculture française, tome IX. Quérard I, 101. Édition originale de ce mémoire composé à la suite de la disette de 1816-1817 : Aimé-Gabriel d'Artigues (1773-1848), davantage connu comme industriel et fondateur des Cristalleries de Baccarat, avait alors observé les victimes paysannes au cours de ses nombreux déplacements dans toute la France. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT