Albin Michel, s.d. (1932), in-12, (4)-331-(1) pp, 120 illustrations en noir de George Bottini dans le texte, broché, couv. illustrée en couleur par Bottini, 1er plat de couverture recollé, papier lég. jauni, état correct
La première édition est de 1904. La Maison Philibert est une maison de tolérance, bien entendu. Jean Lorrain (1855-1906), diversement décrit comme “homme scandaleux”, “écrivain décadent”, “journaliste corrosif”, “esthète, dandy, éthéromane”... aurait écrit ce roman afin d’acquitter une amende infligée lors d’un procès en diffamation. Rachilde, dans le Mercure de France de septembre 1904 : “Ça ne tourne mal qu’à partir du moment où le patron Philibert cherche des éléments de corruption genre parisien. Oh ! alors, Jean Lorrain se déchaîne ! Toute la tourbe du grand monde va épaissir le pur cloaque...” Agréables illustrations de George Bottini, dans un style réminiscent de Toulouse-Lautrec.
Paris, Albin Michel, 1931 ; in-12, 253 pp., relié demi-chagrin rouge, dos lisse orné. Jean Lorrain a été l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque, au même titre que Rachilde, Hugues Rebell et Fabrice Delphi. Ses oeuvres peuvent être rapprochées de la littérature fin de siècle. Bon état.
Paris, Société d'Éditions Littéraires et Artistiques, 1908 ; in-12, 4-284 pp., relié demi-cuir, coloris brun, dos lisse, tranches jaspées. 10ème édition.