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Fête offerte à M. Guérard par ses anciens élèves à l'occasion de son cinquantenaire barbiste célébré à Sainte-Barbe-des-Champs. Le 1er Mai 1881
Georges Chamerot, Imprimeur à Paris, 1882, in-4 rel. 1/2 percal. vert. (20,5 x 30), 47 p., tirage sur beau papier vélin, achevé d'imprimer pour M. Guérard le 1er mai 1882, gravure en front., un portrait h.-t. sur bois, une photo pleine page (Pierre Petit, photo.) de Guérard contrecollée signée et dédicacée à un de ses élève, Eugène Moreau, gravures dans le texte, bonne reliure d'époque, bon état.
Michel Prosper Guérard est né à Metz en 1808. Il intégra l’École normale supérieure en 1828 et fut classé premier à l’agrégation de grammaire en 1831. Il entra à Sainte-Barbe la même année comme maître de conférences ; il devint ensuite préfet des études en 1838, puis directeur du petit collège Sainte-Barbe des Champs en 1866. Il meurt à Fontenay-aux-Roses en 1888 où il est enterré. Il fut également conseiller municipal de cette ville de 1870 à sa mort, une rue porte aujourd’hui son nom. "Le texte relate, dans un style soutenu et enthousiaste propre à ce genre rhétorique, le déroulement de la fête, rapporte les discours, les chansons, les poèmes déclamés en l’honneur de M. Guérard, évoque les toasts portés, le menu, le spectacle de Molière qui a couronné les festivités, etc. Les deux auteurs sont les avocats Albert Liouville et Eugène Pouillet, anciens élèves de Sainte-Barbe. Le livre est abondamment illustré par des artistes jouissant d’une certaine renommée en leur temps : la gravure sur cuivre sépia en frontispice est signée Émile Bayard (1837-1891), le portrait gravé sur bois de M. Guérard est signé E. de Liphart (1847-1932) tandis que les illustrations internes sont signées Louis Leloir (1843-1884), deux fois Second grand prix de Rome, ou Émile Rivoalen (1843-1912), dessinateur et architecte… Tous sont d’anciens élèves de M. Guérard, professeur à Sainte-Barbe de 1831 à 1881. Le livre lui-même a été imprimé par Georges Chamerot (1845-1922), ancien élève également, imprimeur à Paris, le 1er mai 1882, un an exactement après les festivités. Les treize dernières pages comprennent la liste des souscripteurs (environ 550 personnes), avec le nom, la plupart du temps le prénom, le métier (banquier, agent de change, pharmacien, inspecteur des finances…), la ville d’exercice (l’essentiel des souscripteurs est parisien). Bien entendu, on ne dénombre aucune femme en ces temps d’enseignement non mixte. Cette liste pourrait donner lieu à une petite étude sur le milieu social et culturel de tous ces anciens barbistes. Ce livre est le témoin de l’attachement d’un maître à ses élèves et d’anciens élèves à leur maître ; il est également le reflet d’un cérémonial festif de la fin du XIXe siècle, d’une sociabilité scolaire et de la création d’un milieu social par les études".
Fête offerte à Monsieur Guérard par ses anciens élèves à l’occasion de son cinquantenaire barbiste.
1881 Fontenay-aux-Roses. Sainte-Barbe des Champs. 1881. 1 volume in-4, demi-percaline bleu nuit à la Bradel, dos lisse, pièce de titre de maroquin bordeaux, couvertures conservées, reliure signée Gustave Margueritte. 47 pp.
Ensemble des discours, chansons et autres poèmes prononcés par les anciens élèves du professeur Michel Guérard à l’occasion de la fête célébrée à Sainte-Barbe des Champs, annexe du collège parisien, le 1er Mai 1881 pour ses 50 ans d’enseignement dans cette prestigieuse institution.Illustré d’1 frontispice d’Emile Bayard, d’1 portrait de Guérard, et de compositions in-texte de Leloir et Rivoalen.Menu et programme de la soirée imprimés sur carton, contrecollés en début d’ouvrage. Les 13 dernières pages contiennent la liste des 550 souscripteurs.Touchant hommage de plusieurs générations d’élèves réuni par deux d’entre eux, Liouville et Pouillet, avocats à la cour.« Nous étions là près de quatre cents, magistrats, médecins, avocats, négociants, fonctionnaires, professeurs, soldats : Sainte-Barbe est une mère généreuse ; elle place bien ses enfants…mais elle sait en même temps, comme nous aimons tous à le proclamer, que c’est à Mr Guérard qu’elle doit la meilleure part de leur succès. »
