Paris, Société francaise d'imprimerie et de librairie, s.d. (vers 1907); in-8, 198 pp., br. Bon état (ptes usures) précédée d'une étude sur le traité de Du Vair -.
Bon état (ptes usures) précédée d'une étude sur le traité de Du Vair -.
Paris, Société nouvelle de librairie et d'édition - , 2011; in-12, 280 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état demi-cuir vert dos a 5 nerfs un peu frotté texte superbe.
Très bon état demi-cuir vert dos a 5 nerfs un peu frotté texte superbe.
Paris, Société francaise d'imprimerie et de librairie, s.d. (vers 1907); in-8, 463 pp., br. Broché en bon état ptes usures envoi a son fils(signé)Société Française d'Imprimerie et de Librairie, 1907. 464 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale Remarquable étude. — "Le chancelier du Vair a passé pour l'homme le plus éloquent de son temps. Sous ce rapport, il a soigné sa renommée car il fut un des premiers à imprimer et à répandre ses discours et ses écrits, à les revoir, à les corriger même selon l'effet obtenu, si l'on en croit ses contemporains. Il a donc laissé la matière d'une jolie étude. Elle convenait particulièrement à un jeune professeur, qui en a fait le sujet d'une thèse de doctorat ès lettres, brillamment soutenue en Sorbonne. Après une jeunesse passée soit à étudier en Italie, soit à intriguer avec le duc d'Anjou dans les Pays-Bas, Guillaume du Vair rentre dans la vraie vocation parlementaire de sa famille, et vient à Paris, où tout en remplissant sa charge de magistrat, il se lie avec les beaux esprits de l'époque : Turnèbe, Jean Morel, du Belloy, de Thou. Arrive la Ligue, et il se lance dans ce que nous appellerions aujourd'hui la politique. Partagé entre des tendances diverses, il déteste la tyrannie, surtout quand elle est exercée par un roi aussi faible et aussi méprisable que Henri III ; mais il est attaché aux traditions catholiques et monarchiques. De là des hésitations, qui furent celles du tiers-parti sous la Ligue. Elles s'accusent dans les oeuvres successives que M. Radouant a analysées avec beaucoup de soin : l'oraison funèbre de Marie Stuart, le discours des Barricades, la supplication au roi, le traité de la « constance, » l'exhortation à la paix, et surtout le discours pour la loi salique à la veille de ce fameux arrêt du Parlement de Paris, qui fit plus pour la cause de Henri IV qu'une armée. Guillaume du Vair vécut vingt-cinq ans encore ; mais il ne semble pas que la fin de sa carrière ait été aussi brillante que le début. Au reste, l'auteur nous a bien fait connaître l'homme et l'écrivain et son livre est plein de recherches érudites." (G. Baguenault de Puchesse, Revue des questions historiques, 1908).
Broché en bon état ptes usures envoi a son fils(signé)Société Française d'Imprimerie et de Librairie, 1907. 464 pp, biblio, index, broché, bon état. Edition originale Remarquable étude. — "Le chancelier du Vair a passé pour l'homme le plus éloquent de son temps. Sous ce rapport, il a soigné sa renommée car il fut un des premiers à imprimer et à répandre ses discours et ses écrits, à les revoir, à les corriger même selon l'effet obtenu, si l'on en croit ses contemporains. Il a donc laissé la matière d'une jolie étude. Elle convenait particulièrement à un jeune professeur, qui en a fait le sujet d'une thèse de doctorat ès lettres, brillamment soutenue en Sorbonne. Après une jeunesse passée soit à étudier en Italie, soit à intriguer avec le duc d'Anjou dans les Pays-Bas, Guillaume du Vair rentre dans la vraie vocation parlementaire de sa famille, et vient à Paris, où tout en remplissant sa charge de magistrat, il se lie avec les beaux esprits de l'époque : Turnèbe, Jean Morel, du Belloy, de Thou. Arrive la Ligue, et il se lance dans ce que nous appellerions aujourd'hui la politique. Partagé entre des tendances diverses, il déteste la tyrannie, surtout quand elle est exercée par un roi aussi faible et aussi méprisable que Henri III ; mais il est attaché aux traditions catholiques et monarchiques. De là des hésitations, qui furent celles du tiers-parti sous la Ligue. Elles s'accusent dans les oeuvres successives que M. Radouant a analysées avec beaucoup de soin : l'oraison funèbre de Marie Stuart, le discours des Barricades, la supplication au roi, le traité de la « constance, » l'exhortation à la paix, et surtout le discours pour la loi salique à la veille de ce fameux arrêt du Parlement de Paris, qui fit plus pour la cause de Henri IV qu'une armée. Guillaume du Vair vécut vingt-cinq ans encore ; mais il ne semble pas que la fin de sa carrière ait été aussi brillante que le début. Au reste, l'auteur nous a bien fait connaître l'homme et l'écrivain et son livre est plein de recherches érudites." (G. Baguenault de Puchesse, Revue des questions historiques, 1908).