[circa 1710]. 500 x 667 mm.
Très beau plan manuscrit, encre noire et lavis, de la ville et de la citadelle de Lille, dans le Nord. Y sont figurés le plan détaillé des fortifications ainsi que le plan de la ville, avec l'emplacement des jardins, églises et édifices publics. Assiégée et prise en huit jours par Vauban, en 1667, Lille devint française en 1668 par le traité d'Aix-la-Chapelle qui mettait fin à la Guerre de Dévolution, la première guerre du règne de Louis XIV. Lille, située près de la Flandre, devient l'un des éléments importants de la ligne de places-fortes que Vauban va établir pour protéger la frontière. La ville est agrandie, pourvue de nouveaux quartiers et dotée d'une citadelle. Nommée par Vauban lui-même la reine des citadelles, c'est un ouvrage militaire remarquable et servira de modèle pour la construction de la plupart des autres citadelles de Vauban. Il l'a conçue sur un plan pentagonal pour que chacun de ses murs soit protégé par un mur voisin, sans angle mort pouvant favoriser l'approche de l'ennemi, et édifiée sur un terrain marécageux permettant d'y établir un système d'inondation de ses abords pour empêcher le creusement de galeries de sape. Le plan est orné d'un magnifique blason aux armes de Louis de Crevant (1628-1694), premier duc d'Humières, nommé gouverneur général de Flandre et maréchal de France en 1668, fait chevalier des ordres du roi en 1688, et duc et pair en 1690. Le cartouche des légendes est disposé sur un manteau de pair de France, sur les pans duquel on peut voir les armes de son épouse, Louise-Antoinette-Thérèse de La Châtre. Petite déchirure sans manque le long d'une pliure. Très belle condition, replié.
[circa 1730]. 367 x 496 mm.
Très beau plan manuscrit, encre et lavis, de la ville de Lille avec l’enceinte et le fort de Vauban. De petits numéros ou lettres situés sur le plan renvoient à une légende donnant le nom des portes, des principaux bâtiments civils et religieux: casernes, églises, couvents, hôpitaux, la Bourse, le marché aux chevaux…, ainsi que le nom des rues et places. À l’extérieur des murs, le tracé des chemins, parcelles cultivées et jardins est également très précis. Condition parfaite.
S.l., s.d. (vers 1770), in-folio, [16] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles.
Petite étude sous forme de brouillon, qui regroupe des fragments d'une notice sur Lille et la Flandre wallonne. Il se compose de plusieurs parties numérotées, mais présente tous les caractères d'un simple canevas, au demeurant sans nom d'auteur. Nous avons, dans l'ordre des numéros apposés aux feuillets :1. Numéro 1. Traité de la Flandre wallonne : ce que c'est que la Flandre wallonne, ses bornes, son sol, son climat, ses villes, ses bourgs, ses villages : ff. 2-3.2. Chapitre second. Lille, capitale de la Flandre wallonne, l'origine de son nom, sa naissance, son accroissement : ff. 4-5.3. Numéro 3 : ff. 6-7. Le texte commence par une mention du mythique Flandebert, qui aurait été le fondateur de la ville : "Flandbertus, ayant fait la paix avec Caius Anstitius lieutenant de César et ayant obtenu tout le pays qui s'étend depuis Cambrai jusqu'à l'océan, à condition cependant d'être soumis aux Romains, bâtit d'abord Harlebec et ensuite Lille. Tel est le sentiment de Pierre Oudegherste [dans ses Annales de Flandre, 1571] ".4. Numéro 4 : ff. 8-9. Suite du texte précédent, décrivant le château de Lille et ses vicissitudes jusqu'en 1605.5. Numéro 5. Position de la ville de Lille, ses édifices tant sacrés que prophanes, ses jardins, ses habitans, ses fauxbourgs : ff. 10-11.6. Numéro 6 : f. 12. Suite de la description des édifices.7. Numéro 7. Richesses de la ville de Lille, son commerce, et ses différents ouvrages : f. 13.8. Numéro 8. Chapitre V : quels sont les princes qui ont habité Lille et qui l'ont embellie, soit par leur présence, soit par leurs ouvrages : ff. 14-16. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT