Paris, Poncelin, an IX (1801) in-8, [2] ff. n. ch., 192 pp., broché sous couverture d'attente de papier rose. Première couverture défraîchie.
Édition originale peu commune de l'avant-dernier titre de l'auteur. L'ouvrage n'est dirigé contre les révolutionnaires que dans sa première partie ; car, dans les autres, il entendait prouver que les Français étaient désormais dégagés de tout devoir envers le roi puisqu'il se trouvait hors de France et qu'il existait un gouvernement de fait ; puis que la Chouannerie devait être hautement réprouvée ; et enfin que les administrateurs provisoires du diocèse du Mans, spécialement Duperrier, étaient des fripons...Né à Mayenne, René Liger avait été nommé avant la Révolution vicaire à Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris (titre qu'il prend généralement au titre de ses ouvrages), mais il conserva toujours des relations avec son pays natal, où il jouissait d'une grande considération. Mais la progression des idées déchristianisatrices à Paris l'obligea à fuir à Arpajon, puis à Chartres, d'où il put gagner le pays de Mayenne. On l'y trouva en effet exerçant le ministère dans la ville du 1er novembre 1795 au 9 août 1796 et parcourant les paroisses de Courcité, Saint-Aubin-du-Désert, Averton, Alexain. Il revint à Paris sous le Directoire, et y mourut en 1801.Martin & Walter, 21 530. Lemière, p. 426. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT