Panazol, Editions Lavauzelle, 2002, 2 vol. gr. in-8°, vii-(7)-606 pp, pagination continue, tableaux dans le texte, reliures demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1871
Le général Jules-Louis Lewal (1823-1908) est le père de l’Ecole supérieure de guerre. Il se fera remarquer par son livre “La Réforme de l'armée” (1871) où il critique aussi bien l'ancien système de recrutement que le dédain des officiers de l'ancienne armée pour les études intellectuelles et leur attachement à un formalisme abstrait. Lewal prône une formation des officiers fondée sur l'« étude critique de faits de guerre, avec recherche de solutions ». Le livre est un exposé détaillé de ses préconisations pour une nouvelle organisation militaire après la défaite de Sedan. L'auteur souhaite le service militaire obligatoire. — "Le contexte de la défaite de 1871, l’affaiblissement international de la France et la reconstitution progressive de son armée entraînent un renouveau de la réflexion stratégique et tactique. Celle-ci doit aussi être adaptée aux armées de masse issues de la mobilisation, d’une taille jamais atteinte auparavant. De nombreux officiers prennent part aux débats en la matière, à l’exemple d’un colonel Lewal, auteur dès 1871 de “La Réforme de l'armée”, qui le distinguera d’ailleurs." (Xavier Boniface, La réforme de l’armée française après 1871, 2012) — "LEWAL (Jules-Louis). Général français (Paris 1823-1908). Issu de l'école militaire de Saint-Cyr, lieutenant en 1846, capitaine en 1848, lieutenant-colonel en 1863, colonel en 1868, général de brigade en 1874, général de division en 1880, il servit d'abord en Algérie et fut blessé en Kabylie. Il prit ensuite part à la campagne d'Italie, puis à la guerre du Mexique comme chef d'état-major de la division du général de Castagny. Il fit partie du corps expéditionnaire de Rome en 1867. Au début de la guerre franco-allemande de 1870, il fut attaché à l'état-major de l'armée de Metz. Fait prisonnier lors de la capitulation de Bazaine, il revint en France à la paix. Il fut mis à la tête de l'École supérieure de guerre en 1877. Il commanda une division d'infanterie à Montauban et en 1883 un corps d'armée. En 1885 il fut pendant trois mois ministre de la Guerre dans le cabinet Jules Ferry. Il fut admis à la retraite en 1889. Il a laissé plusieurs écrits, notamment “La Réforme de l'armée” (1871) et une série d'études sous le titre général d'Études de guerre." (Claude Merle)
DUMAINE J.. 1871. In-8. Broché. Bon état, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Non coupé. 606 pages. Quelques rousseurs.. . . . Classification Dewey : 355.021-Militaria
Classification Dewey : 355.021-Militaria