Leipzig, Heinrich Büschler , 1810, 2 vol. in-16, 350 pp., avec un portrait-frontispice ; [3] ff. n. ch., XVI pp., pp. 3-304, demi-basane fauve à coins, dos lisses ornés de filets, ondulés, guirlandes et petits fleurons dorés, pièces de titre brique, chiffre C. v. K. poussé en queue des dos, tranches rouges (reliure de l'époque). Des coiffes rognées, restaurations maladroites aux charnières supérieures, un coin abîmé, rousseurs.
Première traduction allemande des Lettres de mademoiselle de Lespinasse parues en 1809 chez Collin. Comme l'on sait, cette correspondance est entièrement adressée au colonel de Guibert, et, curiosité à relever, publiée par sa veuve : c'est en effet en 1772 que Julie de Lespinasse (1732-1778), nièce naturelle de Madame Du Deffand, rencontra pour la première fois Guibert, dans la résidence du Moulin-Joli de Bezons. Sortant à peine de sa liaison sans issue avec le marquis de Mora, fils de l'ambassadeur d'Espagne, la jeune salonnière nourrit immédiatement une passion irrésistible pour le colonel, qui ne semble pas avoir éprouvé pour elle des sentiments aussi intenses. Après la mort du marquis de Mora, en 1774, Guibert et Julie devinrent brièvement amants, mais la jeune femme ne supporta pas qu'il se marie et se mourut de langueur d'une façon très romantique le 23 mai 1776.La traductrice, la femme de lettres Wilhelmine Spazier (1776-1825) fut en son temps une figure de la scène littéraire berlinoise. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Léopold Collin, 1809; 2 vol. in-8, VIII-320 et [4]-322 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné, tranches citron (reliure de l'époque). Travail de ver touchant le texte par endroit.
Edition originale de cette correspondance entièrement adressée au colonel de Guibert, et, curiosité à relever, publiée par sa veuve : c'est en effet en 1772 que Julie de Lespinasse (1732-1778), nièce naturelle de Madame Du Deffand, rencontra pour la première fois Guibert, dans la résidence du Moulin-Joli de Bezons. Sortant à peine de sa liaison sans issue avec le marquis de Mora, fils de l'ambassadeur d'Espagne, la jeune salonnière nourrit immédiatement une passion irrésistible pour le colonel, qui ne semble pas avoir éprouvé pour elle des sentiments aussi intenses. Après la mort du marquis de Mora, en 1774, Guibert et Julie devinrent brièvement amants, mais la jeune femme ne supporta pas qu'il se marie et se mourut de langueur d'une façon très romantique le 23 mai 1776. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Longchamps [Imprimerie de J. Gratiot], 1811 2 vol. in-12, [2] ff. n. ch., 324 pp. ; [2] ff. n. ch., 311 pp., demi-toile Bradel marine, pièces de titre et de tomaison cerise (reliure moderne). Rousseurs.
Deuxième édition de cette correspondance entièrement adressée au colonel de Guibert, et, curiosité à relever, publiée par sa veuve en 1809 : c'est en effet en 1772 que Julie de Lespinasse (1732-1778), nièce naturelle de Madame Du Deffand, rencontra pour la première fois Guibert, dans la résidence du Moulin-Joli de Bezons. Sortant à peine de sa liaison sans issue avec le marquis de Mora, fils de l'ambassadeur d'Espagne, la jeune salonnière nourrit immédiatement une passion irrésistible pour le colonel, qui ne semble pas avoir éprouvé pour elle des sentiments aussi intenses. Après la mort du marquis de Mora, en 1774, Guibert et Julie devinrent brièvement amants, mais la jeune femme ne supporta pas qu'il se mariât et elle se mourut de langueur d'une façon très romantique le 23 mai 1776.Cioranescu, XVIII, 39 817. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Amyot, s.d. fort in-12, 593 pp., demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés et à froid (reliure de l'époque). Coins usés, petits frottements aux mors. Qqs rousseurs.
Contient 180 lettres du 15 mai 1773 à 1776. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. Dentu, 1887; in-12, VIII-408 pp., broché, dos défraîchi.
Edition censée compléter toutes les publications antérieures, en rassemblant des inédits de la célèbre salonnière, "patronne" de l'Encyclopédie. Il s'en fallait encore, et les années suivantes continuèrent d'apporter de nouvelles découvertes épistolaires.Cioranescu, XVIII, 39 822. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT