Nîmes, 4 Vertats, 1970, plaquette agrafée de 35 p. Ex-libris et trace de scotch au 3e plat, autrement bon état.
Les poèmes de "Ni cort ni costier", dont les textes peuvent être qualifiés de « poèmes de combat », liés à diverses circonstances, répartis en diverses sections en fonction de leur thématique, pourraient paraître bien éloignés de ceux des premiers recueils. Mais il n’en est rien au bout du compte. Hormis, peut-être, pour certains d’entre eux, un ton moins lyrique, plus proche du slogan, ce sont les mêmes espoirs qui dominent, les mêmes bonheurs entrevus et célébrés, et, simultanément, un même souffle de résignation, face aux atteintes inexorables du temps et du malheur. La langue fait toujours partie de ce jeu difficile, de ce paysage odysséen où la perspective du retour ne serait qu’un mirage. (Ph. Gardy)