LESCURE (Mathurin-François Adolphe de) - LA GRANGE-CHANCEL
Reference : 46403170
(1858)
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin bleu, à coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs et ornements dorés, tête dorée, non rogné (Ruban) 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort. Remarquable éditon critique “Voici certainement la plus intéressante des éditions des fameuses Philippiques...” dit G. Mouravit sur la garde de cet exemplaire.Launay 61 - Vicaire IV 937Précieux exemplaire avec un ENVOI AUTOGRAPHE de Lescure “à monsieur Honoré Bonhomme, hommage d’estime et d’amitié”. H. Bonhomme, auteur Malassis, publiera chez celui-ci les oeuvres de Piron. L’exemplaire appartint ensuite au grand bibliophile G. Mouravit qui le fit luxueusement relier. Outre la note citée plus haut, on trouve encore dans cet exemplaire un portrait de La Grange-Chancel gravé par Barrois et, in-fine, 65 pages manuscrites de Mouravit sur beau papier Hollande. Ce sont des copies d’un manuscrit inédit que le collectionneur découvrit chez le libraire Roy, avec des Philippiques (variantes) et des notes.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, broché, couverture verte imprimée. 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.Le second plat de la couverture est une publicité pour Les Philippiques de Lescure. Dos abîmé.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, broché, couverture beige imprimée. 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort.Launay 61 - Vicaire IV 937Exemplaire broché, qui contient à la fin le Catalogue Poulet-Malassis Septembre 1858; 4 pp.Petites rousseurs. Couverture légèrement abimée.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-chagrin citron, nerfs, caissons dorés, non rogné (Reliure de l’époque) 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort.Launay 61 - Vicaire IV 937Exemplaire très frais, sans rousseurs, non rogné, en reliure de l’époque.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, demi-chagrin brun, nerfs, caissons à froid, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, pleine percaline brune, décor à froid (Reliure de l’époque) 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Firmin-Didot, Paris, Firmin-Didot1863 ; in-8, demi-chagrin rouge, nerfs, fleurons dorés, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) 2 ff., 102 pp.EDITION ORIGINALE - Pas dans Vicaire.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Ducrocq, Paris, Ducrocq1866 ; grand in-8, demi-chagrin brun, plats de percaline avec chiffre doré couronné, tranche doré (Reliure de l’époque) VIII pp., 648 pp. - 10 planches hors-texteVicaire V, 254. Bien relié, quelques rousseurs.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Henri Plon, 1866 2 forts vol. in-8, [2] ff. n. ch., XVI pp., 618 pp. ; [2] ff. n. ch., 800 pp., brochés sous couvertures imprimées. Dos du vol. II fendillé.
Première édition.Lescure publie ici une correspondance retrouvée dans le fonds des manuscrits français de la Bibliothèque de Saint-Pétersbourg.Cette correspondance est presque exclusivement politique, diplomatique et financière, s'attardant peu sur les secrets d'alcôves. On la distingue donc nettement des Mémoires secrets de Bachaumont ou de la Correspondance de Métra. Lescure en attribue la paternité à Jean-Louis Favier et à Du Bucq (voir son analyse dans la préface).Il s'agit donc d'un document de première main, exceptionnellement fiable, sur la vie de Versailles à la fin de l'Ancien Régime et dans les premières années de la Révolution. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Nabu Press Broché D'occasion bon état 14/09/2013 530 pages
P., Plon, 1864 ; in-82ff.-480pp. - Portrait en frontispice - 1 planches et 4 fac-simile hors-texte. Demi-percaline verte, dos lisse, pièce de titre en maroquin brun. Rousseurs sur le portrait et la planche hors-texte. Si non bon exemplaire.
Première édition. C'est G. Oberlé qui consacre la meilleure notice biographique à Mathurin de Lescure dans son catalogue "Poulet-Malassis", (fiches 635 et suivantes). La vue de la prison de la Force à Paris (gravée à l'eau forte) rappelle la mort ignoble qui fut infilgée à l'amie de la reine.
Paris, Poulet-Malassis, 1860 In-12, demi-maroquin à grain long à la Bradel, entièrement non rogné, couvertures conservées (reliure vers 1900).
"Edition originale tirée à 600 exemplaires. Le meilleur et le plus méchant ouvrage de Lescure, monarchiste très réactionnaire, qui étrille trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et Lui de George Sand ; Lui et Elle de Paul de Musset ; Lui de Louise Colet. Le volume connut un succès que Malassis n'espérait pas. Un mois plus tard, il put sortir une seconde édition. Bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Lescure à l'éditeur Dentu."
Paris, Ducrocq, s.d. Trois volumes in-4 demi chagrin vert, dos à nerfs, caissons décorés, titres dorés, plats supérieurs frappés aux armes, tranches dorées, 627 pp. et table, 600 pp. et table, 648 pp. et table, illustrations en n&b. Légères épidermures, larges rousseurs.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, E. Plon et Cie, 1883. In-8°, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de caissons à froid (reliure de l'époque). XII-516 pp.
Mouillures et étroite bande insolée en haut des plats. Bon exemplaire.
1864 Paris, Henri Plon, 1864, in-8 de (4)-480 p., reliure de l'époque de demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de caissons de double-filets à froid, sans rousseurs, très bel exemplaire.
Edition originale ornée d'un beau portrait-frontispice de la princesse gravé par Fleischmann, d'une vue de la Force en 1792, gravée par M. Laurence et de 4 fac-similés d'autographes.
P., Dentu, 1861, 2° éd. revue et corrigée, pet. in-12, br., non rogné, XXX-483 pp. (SS93A)
Études d'histoire et de moeurs sur le début du XVIIIe siècle.Infime manque de papier au bas du dos. Ex. légèrement gauchi.
Poulet-Malassis 1860 In-12, demi-maroquin brun à coins, dos lisse orné, pièces de titre de maroquin rouge et noir, filets sur les plats, couvertures et dos conservés, VII- 137 pp. Encadrement typographique. Bel exemplaire agréablement relié signé Capelle
Seconde édition, augmenté d’une préface. Considérations sur Elle et Lui de Mme G. Sand, Lui et Elle, par M. Paul de Musset, Lui par Mme Louise Colet. Ex-libris de Henriette Sergy (compagne de Souvestre et Allain) Bon état d’occasion
Paris, Henri Plon, 1865. Deux tomes en deux volumes in-8, 591 pp. et 794-(2) pp., demi-maroquin lapis-lazuli à coins, dos à 5 nerfs, entres-nerfs richement ornés, tête dorée (Smeers). (Coins frottés avec petits manques, rousseurs sur les tranches et les premières pages.)
Editon ornée de deux portraits en frontispice par Adrien Nargeot et de plusieurs fac-similés. * Voir photographie(s) / See the picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Ducrocq, s.d. (ca 1867). 1 vol. grand in-8°, demi-chagrin tête-de-nègre, dos à nerfs orné à la grotesque, chiffre doré de Marie-Antoinette au centre du plat sup., tranches dorées. Reliure de l'éditeur. 10 fig. h.-t. gravées sur acier par G. Staal, VIII-648 pp. Quelques rousseurs.[D47]
Troisième édition, identique à la seconde (1866). Vicaire V, 254 (pour la seconde édition).
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Librairie Ducrocq -Rue De Seine - Paris -sans date vers 1865/70 - Troisième édition -648 pages - Ouvrage agrémenté de 10 gravures sur acier sous serpentes + un frontispice de G.Staal .Tables in finé - Fort volume grand in 8 ,demi reliure basane cerise ,dos à cinq nerfs fleuronné ,mouillure en début et fin de volume n'altérant pas le texte ,interieur assez frais cependant ,reliure saine et solide .
Paris, Poulet-Malassis, 1860. In-12, demi-toilerouge et papier s marbré , entièrement non rogné, couvertures conservées (reliure vers 1900). Edition originale tirée à 600 exemplaires. Le meilleur et le plus méchant ouvrage de Lescure, monarchiste très réactionnaire, qui étrille trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et Lui de George Sand ; Lui et Elle de Paul de Musset ; Lui de Louise Colet. Le volume connut un succès que Malassis n'espérait pas. Un mois plus tard, il put sortir une seconde édition. Attributes: First Edition)
Quelques épidermes aux premiers feuillets de début et de fin ,beau malgré tout .
Paris Firmin Didot 1884. Un volume in-8 relié demi chagrin à coins rouge, dos 4 nerfs orné de fleurons dorés. Ouvrage illustré de 12 portraits gravés sur bois, frontispice. Ex-libris de Louis Calaferte. Bon état : cf photos
[MEAULLE Fortuné ] - Mde de Lescure - Adolphe Mathurin de Lescure (Auteur) - Illustrations de MEAULLE Fortuné
Reference : 45712
(1889)
1889 Reliure inconnue 1889de Adolphe Mathurin de Lescure (Auteur)
PARIS, Librairie Ducrocq - 188 - 18 x26,5 cm - Reliure de l'éditeur en percaline rouge - Dos à nerfs orné de caissons dorés - toutes tranches dorées - Rares rousseurs - 557 pages - Edition illustrée de 120 gravures sur bois de Fortuné Méaulle d'après les dessins de nos meilleurs artistes - nvoi rapide et soigné - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Firmin-Didot frères fils et Cie Broché D'occasion état correct 01/01/1863 106 pages