Dijon Frantin 1815 in-12 broché sous couverture d'attente de l'époque
32 pp. Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Montpellier, Besançon). Avec Pierre-Joseph Antoine. Unique édition, très rare.Orphelin de bonne heure et fils d'un fabricant de papier sarrois, Ferdinand Leistenschneider (1761-1852) commença par travailler à Essonne en 1785 quand il se maria ; après un séjour dans les manufactures de Buges et Langlée en 1789-1790, il s'installa en Bourgogne : il est formaire en 1791 à Plombières les Dijon ; foulonnier en l'an V (1797) à Poncey (Côte-d'Or) ; et enfin travailla à l'invention d'une machine à fabriquer le papier en continu, et ce durant plusieurs années. Elle fut fonctionnelle dès avant 1811, mais son brevet ne sera déposé qu'à la fin de l'année 1813 grâce au concours de l'Académie de Dijon, dont ces deux rapports peuvent attester. Le progrès sur les procédés traditionnels était manifeste : avec un seul homme suffisant à son fonctionnement, la machine, une fois en mouvement, produit en continu, la longueur de la feuille n'étant limitée que par la quantité de pâte disponible qui, de plus, n'a plus besoin d'être chauffée. Les rouleaux qui pressent la feuille et l'entraînent ont également l'avantage de la débarrasser de son eau et économisent beaucoup de place dans les ateliers. Il n'y a presque plus de déchets de fabrication, alors que dans les papeteries habituelles, cela représente le dixième de la production