Hachette, 1924, gr. in-8°, xviii-366 pp, pièces justificatives, broché, bon état
"M. Charles Lesage, inspecteur général des finances, est, en outre, historien. Depuis longtemps, M. Lesage avait reconnu le lien étroit qui rattache, dans le passé comme aujourd'hui, les négociations financières aux pourparlers diplomatiques. Il a eu l'idée d'examiner, de ce point de vue, les rapports de la France et de la Prusse après Tilsit, jusqu'en 1814, et les procédés employés par Napoléon pour recouvrer la créance de 150 millions environ résultant du traité. Cette étude, faite au moyen des documents d'archives, est singulièrement intéressante. On y assiste d'abord aux négociations franco-prussiennes pour fixer le montant de la dette, le mode de paiement et la nature des garanties, travail qui se prolonge à cause de l'ergotage et de la mauvaise foi du gouvernement prussien. Un premier plan est arrêté, qui fait l'objet d'une convention dite de Königsberg ; puis, après une mission du prince Guillaume de Prusse auprès de Napoléon, un second accord, conclu à Paris, réduit le total des paiements, sans que la Prusse renonce, tant qu'elle peut espérer un appui de la Russie ou de l'Autriche, à ses procédés dilatoires. Après Wagram seulement, Hardenberg semble entrer dans la voie de l'exécution des traités ; mais au moment de la guerre de Russie Napoléon accepte, au lieu de paiements en numéraire, des fournitures pour l'armée. Cela permettra à Frédéric-Guillaume de réclamer en 1814, vainement d'ailleurs, quelque 120 millions qu'il prétend avoir fournis en sus de sa dette, alors que le trésor français s'estime créancier de plus de quarante millions. Le plus curieux de cette histoire, pleine d'enseignements et contée par M. Lesage avec autant de précision que d'élégance, est le chapitre sur l'emprunt d'Amsterdam. En novembre 1807, l'historien Niebuhr fut chargé par Stein de négocier en Hollande un emprunt prussien qui fut autorisé seulement en 1810, et dont les titres devaient être remis à la France en paiement. Le taux élevé de l'intérêt (8 %) n'attira pas des souscripteurs, sauf Napoléon, qui voulut d'abord prendre (en grand secret) pour dix millions de cet emprunt, dont il croyait tirer 11 % de revenu; il se limita plus tard, l'erreur découverte, à une souscription d'un million, la seule importante. L'ouvrage de M. Lesage est un parfait exemple du grand profit que l'historien politique peut tirer de l'étude des négociations financières." (Raymond Guyot, Revue historique, 1924) — "Ce livre, remarquablement documenté, est très suggestif. Il montre comment Napoléon Ier, créancier de la Prusse, ne put, pendant sept ans (1807-1815), parvenir à se faire payer. La convention de Kôuigsberg, signée en son nom par le maréchal Berthier, avait prévu la nomination d’un commissaire spécial, qui devait surveiller le versement des contributions imposées. Le comte Daru, désigné à cet effet, se heurta à une incroyable résistance. L’Empereur ordonna au maréchal Victor, gouverneur de Berlin, de préparer une opération militaire. Nouvelle discussion. « Le cabinet prussien est étrange, écrivait Napoléon au roi de Saxe, il regarde toujours ce qu’il a signé comme non avenu. » Napoléon fit des concessions, il souscrivit même largement à un emprunt prussien du 15 mai 1810. Et peu à peu la Prusse en vint à se dire créancière de la France, estimant que les réquisitions et les transports des troupes françaises à travers son territoire, dépassaient ses dettes. Après la retraite de Russie, la Prusse nous déclara la guerre, sous prétexte, que nous n’acquittions pas nos dettes envers elle. Finalement le traité du 30 mai ayant annulé les créances des divers États les uns vis-à-vis des autres, la Prusse fut libérée, et nous ne fûmes jamais payés ! Le travail de M. Lesage, rédigé avec beaucoup de clarté et de méthode, jette une vive lumière sur la mentalité des gens de Berlin. Il met en relief leur esprit tortueux et leur mauvaise foi. A plus de cent ans d’intervalle nous retrouvons la même psychologie aboutissant à des conséquences analogues. En racontant le passé avec une complète impartialité, M. Lesage nous permet de faire des rapprochements très utiles avec lé présent." (Georges Blondel, Revue internationale de l'enseignement, 1926)
Paris, Librairie Hachette 1924 In-4 25 x 16 cm. Reliure demi-chagrin havane à coins, dos à nerfs, couvertures et dos conservés, tête dorée, XVIII-366 pp., notes en bas de page, pièces justificatives, annexes, table des matières. Exemplaire en bon état.
Bon état d’occasion
Paris, Hachette, 1924 gr. in-8, XVIII-366 pp., broché.
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Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1906 in-12, [4]-290-[1] pp., bradel demi-toile caramel, dos lisse orné d'un fleuron et de filet dorés, pièce de titre soulignée de filets dorés, couv. cons. (reliure de l'époque). Tache sur le second plat.
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Paris, Plon-Nourrit, 1906 in-12, [3] ff. n. ch., 290 pp., demi-toile brique (reliure de l'époque). Quelques surcharges manuscrites au crayon.
Unique édition. Un des aspects de la crise égyptienne de 1875 fut la vente des actions du Canal détenues par à l'Angleterre pour la somme dérisoire de 4 millions de livres. Ce fut le début de la mainmise anglaise sur le pays.Hage Chahine, 2780.Exemplaire de l'écrivain et historien égyptien Aziz Hanki, avec nom poussé en lettres dorées en queue du dos. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Hachette, 1924 gr. in-8, XVIII-366 pp., demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs (reliure de l'époque). Dos passé.
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Paris, Hachette, 1924. Grand in-8 broché de (4)-XVIII-359-(8) pp.
Nouvelle édition publiée l'année de l'originale. Dos réparé à l'adhésif.
1906 Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1906, in-12 br. de (6)-290-(2) pp., quelques annotations marginales au crayon de papier, bon ex.
Ed. orig., envoi autographe de l'auteur à M. Percy Mitchell. Il est joint coupures de presse sur le même sujet de 1905-1906, 1930 et 1934.
Paris, Librairie Hachette, 1924. In-8 broché, XVIII-366 pp., pièces justificatives in fine.
Couv. lég. poussiéreuse, bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Hachette, 1924, in-8, XVIII+366pp. Envoi de l'auteur à Gabriel Hanotaux broché
La Convention de Königsberg (12 juillet 1807) - détermination du montant de la dette de la Prusse - modes de paiement et garanties - la mission du Prince Guillaume à Paris. Le Projet Stein - la Convention de Paris et la révision d'Erfurt (8 septembre et 14 octobre 1808). La Convention de Berlin (5 novembre 1808) - la suspension de paiement de la Prusse - la Convention Beguelin et les paiements en nature (24 février 1812). L'extinction de la dette (30 mai 1814)
A Paris, Chez Bernard, Libraire de l’école des Ponts et Chaussées, (de l’imprimerie d’Hacquart), An XIII - 1805, in-4to, faux-titre + frontispice-portrait gravé de J. Rod. Perronet (Quenedey d’après Cochin filius) + titre + 128 p. + 2 planches h.-t. dont ‘le plan général du canal projeté’ en dépl. et 2 gravures en rond sur la 2ème planche ‘Pont de la Concorde à Paris’ et ‘Plan général.. avec ses environs’ tirées en bistre, impression sur beau papier à la cuve, entièrement non rogné, ex dono au verso faux-titre ‘Donné par l’auteur à Monsieur Vincent ingénieur du corps Impérial.... son attachement et son amitié pour lui (signé) Paris ce 1er Thermidor an 13 (1805) Lesage’, suivi par 2 lettres ms. par Lesage avec en-tête gravée de l’Ecole Impériale, à Mons. Vincent Ingénieur ..à Verdun’. brochure originale d’époque. Couverture en papier peint avec qqs manques et déchirures aux bords.
Avec un bel envoi de 6 lignes de Lesage et 2 lettres mss. envoyées à Mons. Vincent, ingénieur... signées par LeSage (Ingénieur en chef de première classe, inspecteur de l’école impériale des ponts et chaussées). Jean-Rodolphe Perronet, né à Suresnes le 27 octobre 1708 et mort à Paris le 27 février 1794, fils d’un officier au service de la France, ingénieur français, fondateur en 1747 et premier directeur de l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Constructeur du pont Louis XVI, futur pont de la Concorde à Paris, construit entre1786 et 1791 dont une illustration se trouve gravée en médaillon à la fin de l’ouvrage. Une statue de Jean-Rodolphe Perronet a été érigée à la pointe nord-est de l’île de Puteaux, au pied du Pont de Neuilly, dont il fut le créateur de la première version en pierre (1772). Fils d’un garde-suisse, il entre à 17 ans comme apprenti-architecte au cabinet de Jean Beausire, premier architecte de la ville de Paris. Il est chargé du projet et de la conduite du grand égout de Paris, des travaux des quais et de l’entretien des chemins de banlieue. En 1735, il est nommé sous-ingénieur à Alençon et il entre en 1736 au Corps des Ponts et Chaussées. En 1737, il devient sous-ingénieur, puis ingénieur de la généralité d'Alençon. Il est nommé premier ingénieur du roi en 1763 et il devient membre associé de l’Académie des Sciences en 1765. Il réalise de très nombreux ponts, dont le pont de la Concorde à Paris. Entre 1747 et 1791, 2 500 km de routes sont ouvertes ou rectifiées sous sa direction. DHBS 5, 252; Montet, Dictionnaire biographique des Genevois et des Vaudois 1877-78. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Imprimerie d'Hacquart, 1808 in-4, [4]-X-[2]154 pp., avec deux portraits-frontispices sous serpentes (Lesage et Perronet), et 10 planches "in fine", la plupart en dépliant, également sous serpentes, cartonnage de papier caramel, dos lisse (reliure de l'époque). Charnière supérieure fendillée, coins et coiffes abîmés.
Edition originale de ce second recueil, paru deux ans avant la mort de Lesage : il avait été précédé par un premier, parue en 1806, et l'esnemble des textes fit l'objet d'une seconde édition en 1810. Il comprend essentiellement des textes sur les phares :1. Lesage : Table lythologique des pierres propres à l'architecture civile et hydrauliqueadressée à MM. Les ingénieurs des Ponts et Chaussées. - 2. Smeaton : Phare d'Edystone. Précis historique de la construction du phare d'Edystone. Traduit de l'anglais par A. Pictet. - 3. Smeaton : Recherches expérimentales sur la meilleure composition des cimens propres aux constructions hydrauliques (extraites de son ouvrage sur le phare d'Edystone). - 4. Bétancourt : Mémoire sur un nouveau système de navigation intérieure. - 5. Rapport fait à l'institut par la classe des sciences physiques et mathématiques.Exemplaire de l'ingénieur en chef Cabaille, avec ex-dono manuscrit de l'auteur sur la page de titre, daté du 18 octobre 1808. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Bernard, 1805. In-4 de (4)-128 pp., 2 planches hors texte, cartonnage rose, pièce de titre noire sur le dos lisse (reliure de l'époque).
Édition originale. Portrait de Perronet en frontispice gravé par Quenedey d'après Cochin fils et 1 planche hors-texte : Plan général du canal projetté pour conduire à la hauteur de l'Estrapade à Paris une partie de l'eau des rivières d'Yvette et de Bièvre dont environ 1000 pouces à prendre au village de St Remy-sur Yvette et 480 pouces au Village de Bièvre. Exemplaire truffé d'1 planche en bistre de 2 médaillons : Pont de la Concorde à Paris construit par M. Perronet. Ex dono autographe signé de l'auteur, au verso du faux-titre : donné par l'auteur à Monsieur Fauchar comme un témoignage particulier de son estime et de son attachement pour lui. Paris ce 10 floreal an 13 (1805) Lesage. Traces d'usure sur le cartonnage sinon bon exemplaire.
Henry-Gautier / Librairie Bleriot. 1888. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Papier jauni. 32 pages. Quelques rousseurs et pliures.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"12. Paris, d'Hacquart, 1808, in-4°, 28,5 x 21,5 cm, (4)nn pp + (x) pp + 154 pp + 10 engraved plates (7 folding and one on a double page), bound in contemporary half roan, paper covered boards ornated with a gilt floral fillet, binding with some traces of use, margins of some plates slightly frayed and/or dustsoiled. Text in French. Texte en français. Some copies contain a portrait frontispiece, this has been replaced in our copy by a 4 pp leaflet tipped in in lieu of the portr. The leaflet confirms the donation of a diamond ring , received by the author as a gift from the Russian Czar Alexander, to the count de Montalivet, then director of the ''Ponts et Chaussées''. It is dated 26 Aout 1809. Among the articles is an important study on the third Eddystone lighthouse constructed by John Smeaton consisting of a description illustrated with 5 engraved plates and a separate study on his invention of quick drying cement that was used for the construction. According to a note by Trinity House posted on internet the formula is still in use. Voici les titres des mémoires contenus dans l'ouvrage; 1. Lesage, Table lythologique adressée à MM. Les ingénieurs des Ponts et Chaussées - 2. Smeaton J. Phare d'Edystone. Précis historique de la construction du phare d'Edystone. Traduit de l'anglais par A. Pictet. - 3. Smeaton. Recherches expérimentales sur la meilleure composition des cimens propres aux constructions hydrauliques (extraites de son ouvrage sur le phare d'Edystone). - 4. Betancourt. Mémoire sur un nouveau système de navigation intérieure. - 5. Rapport fait à l'institut par la classe des sciences physiques et mathématiques."
Hachette 1924 in8. 1924. Relié.
Très Bon Etat de conservation intérieur propre bonne tenue
3l. (Aix-en-Provence), Edisud, (1986), in-4°, 181 pp, publisher's cloth with d/w, cloth, many bl/w + coll. ills.. (printed in 2900 numbered copies).