Roubaix Éditions Brandes, 15 octobre1992. in-4 format oblong (31 x 18 cm), en feuilles, couverture rempliée. Ouvrage inséré dans un emboîtage en bois recouvert de papier craft fermé par un bouton, sur le plat supérieur de l'étui une pièce de titre triangulaire en carton épais avec titre formé par des clous inscrustés (emboîtage signé Frigout à Wasquehal).
Tirage limité à 575 exemplaires numérotés sur le Fleuret, 1 des 25 exemplaires sous emboîtage, ici le n° 90, et enrichi d'un multiple original créé par le collectif Art Situ (plaque de zinc émaillé en couleurs). (quelques petites taches et usures sur l'emboîtage). L'ouvrage a été réalisé à l'occasion de l'exposition : Le Mastaba d'Augustin Lesage à l'Hôtel de Beaulaincourt à Béthune. L'uvre d'Augustin Lesage, peintre-médium et mineur de fond né en 1876, est aujourd'hui rattachée aux collections d'art brut. L'originalité du personnage, l'étrangeté obsessionnelle et la puissance de ses peintures, ont interpellé le poète proche de l'art donné et le collectif Art Situ qui composèrent ce livre d'artiste lui aussi hors du commun. Lucien Suel est un poète, né en 1948 dans les Flandres artistiques. Il participe à de nombreuses revues, dont The Starscrewer consacré à la poésie de la beat génération et Moue de Veau, magazine dada punk. Il anime les éditions Station Underground d'Emerveillement Littéraire (S.U.E.L.)Augustin Lesage, né le 9 août 1876 à Saint-Pierre-lez-Auchel (Pas-de-Calais) et mort le 21 février 1954 à Burbure (Pas-de-Calais), est un peintre français, né dans l'esprit du mouvement. J'admirais André Breton, il est une des figures majeures de l'art brut. Jean Dubuffet intègre les tableaux de Lesage dans sa collection d'art brut de 1948, 3 ans après le début, avec sa première toile « historique » pour 50 000 francs en 1964. Lesage fait partie des artistes présentés dans le fascicule de l'art Brut Art Brut 3 sous le titre La Mineur Lesage, en compagnie de Salingarde l'Aubergiste, du Professeur Ladame, et d'autres artistes d'art brut parmi lesquels Pascal- Désir Maisonneuve. Les peintures d'Augustin Lesage sont présentées à la Collection de l'Art brut à Lausanne depuis son ouverture en 1975 et reproduites dans toutes les éditions du catalogue de la Collection (1971, 1976, 1986), ainsi que dans le livre de son ancien conservateur Michel Thévoz4. Il est cité dans de nombreux ouvrages sur L'Art brut parmi les créateurs importants. Il est aussi historiquement le plus ancien des « médiumniques » intégrés dans la Collection de l'art brut. Il a commencé sa « carrière » en 1912 suivi notamment de Marguerite Burnat-Provins en 1914, puis de Madge Gill. Son uvre est très ample, à sa mort, il a laissé environ huit cents peintures. Photos sur demande.
Garnier 1966 in12. 1966. broché. 406+408 pages. Très bon état
Classiques garnier 1955 in12. 1955. broché. 406 pages. Etat Correct d'usage
Classique garnier 1948 in12. 1948. broché jaquette. 290 pages. Bon état petite trace de sctoch sur la jaquette
Quillet 1953 13x18. 1953. reliure editeur. 556 pages. Bon état intérieur propre et sans rousseurs
Garnier 1962 12x19. 1962. reliure demi-basane. 2 volume(s). 406+408 pages. Très bon état des 2 livres tranches supérieures dorées
Flammarion 1999 11x17x3cm. 1999. Broché. 638 pages. Très bon état
Larousse 1928 in12. 1928. Reliure demi-basane. 2 volume(s). 199+203 pages. Bon Etat des 2 livres des petites rousseurs régulières en intérieur n'empechant en rien la lecture
Librairie Parmantier 1824 11x18. 1824. Reliure demi-basane editeur. 4 volume(s). Bon Etat intérieur propre et sans rousseurs couverture légèrement frottée sur ses bords
Matrat Pascal Lesage de La Haye Jacques
Reference : 100080220
(2011)
ISBN : 2850088463
Chronique Sociale 2011 15x22x1cm. 2011. Broché. 152 pages. Bon Etat intérieur propre
Henri laurens in4. Sans date. Cartonné. 126 pages. Bon Etat illustrations noir et couleurs de henr ymorin
Paris chez theodore dabo 1820 in16. 1820. Reliure demi-basane. 342 pages. Etat Correct qq rousseurs d'uage
Présence De La Musique Québécoise 1999 in8. 1999. Broché. 103 pages. Très Bon Etat
Aristide quillet 1930 in12. 1930. Reliure demi-basane. 382 pages. Bon Etat petit tache sur la couverture
Presses universitaires de France Vendôme Impr. des P.U.F. Broché D'occasion très bon état 01/01/1963 399 pages
Hachette, 1924, gr. in-8°, xviii-366 pp, pièces justificatives, broché, bon état
"M. Charles Lesage, inspecteur général des finances, est, en outre, historien. Depuis longtemps, M. Lesage avait reconnu le lien étroit qui rattache, dans le passé comme aujourd'hui, les négociations financières aux pourparlers diplomatiques. Il a eu l'idée d'examiner, de ce point de vue, les rapports de la France et de la Prusse après Tilsit, jusqu'en 1814, et les procédés employés par Napoléon pour recouvrer la créance de 150 millions environ résultant du traité. Cette étude, faite au moyen des documents d'archives, est singulièrement intéressante. On y assiste d'abord aux négociations franco-prussiennes pour fixer le montant de la dette, le mode de paiement et la nature des garanties, travail qui se prolonge à cause de l'ergotage et de la mauvaise foi du gouvernement prussien. Un premier plan est arrêté, qui fait l'objet d'une convention dite de Königsberg ; puis, après une mission du prince Guillaume de Prusse auprès de Napoléon, un second accord, conclu à Paris, réduit le total des paiements, sans que la Prusse renonce, tant qu'elle peut espérer un appui de la Russie ou de l'Autriche, à ses procédés dilatoires. Après Wagram seulement, Hardenberg semble entrer dans la voie de l'exécution des traités ; mais au moment de la guerre de Russie Napoléon accepte, au lieu de paiements en numéraire, des fournitures pour l'armée. Cela permettra à Frédéric-Guillaume de réclamer en 1814, vainement d'ailleurs, quelque 120 millions qu'il prétend avoir fournis en sus de sa dette, alors que le trésor français s'estime créancier de plus de quarante millions. Le plus curieux de cette histoire, pleine d'enseignements et contée par M. Lesage avec autant de précision que d'élégance, est le chapitre sur l'emprunt d'Amsterdam. En novembre 1807, l'historien Niebuhr fut chargé par Stein de négocier en Hollande un emprunt prussien qui fut autorisé seulement en 1810, et dont les titres devaient être remis à la France en paiement. Le taux élevé de l'intérêt (8 %) n'attira pas des souscripteurs, sauf Napoléon, qui voulut d'abord prendre (en grand secret) pour dix millions de cet emprunt, dont il croyait tirer 11 % de revenu; il se limita plus tard, l'erreur découverte, à une souscription d'un million, la seule importante. L'ouvrage de M. Lesage est un parfait exemple du grand profit que l'historien politique peut tirer de l'étude des négociations financières." (Raymond Guyot, Revue historique, 1924) — "Ce livre, remarquablement documenté, est très suggestif. Il montre comment Napoléon Ier, créancier de la Prusse, ne put, pendant sept ans (1807-1815), parvenir à se faire payer. La convention de Kôuigsberg, signée en son nom par le maréchal Berthier, avait prévu la nomination d’un commissaire spécial, qui devait surveiller le versement des contributions imposées. Le comte Daru, désigné à cet effet, se heurta à une incroyable résistance. L’Empereur ordonna au maréchal Victor, gouverneur de Berlin, de préparer une opération militaire. Nouvelle discussion. « Le cabinet prussien est étrange, écrivait Napoléon au roi de Saxe, il regarde toujours ce qu’il a signé comme non avenu. » Napoléon fit des concessions, il souscrivit même largement à un emprunt prussien du 15 mai 1810. Et peu à peu la Prusse en vint à se dire créancière de la France, estimant que les réquisitions et les transports des troupes françaises à travers son territoire, dépassaient ses dettes. Après la retraite de Russie, la Prusse nous déclara la guerre, sous prétexte, que nous n’acquittions pas nos dettes envers elle. Finalement le traité du 30 mai ayant annulé les créances des divers États les uns vis-à-vis des autres, la Prusse fut libérée, et nous ne fûmes jamais payés ! Le travail de M. Lesage, rédigé avec beaucoup de clarté et de méthode, jette une vive lumière sur la mentalité des gens de Berlin. Il met en relief leur esprit tortueux et leur mauvaise foi. A plus de cent ans d’intervalle nous retrouvons la même psychologie aboutissant à des conséquences analogues. En racontant le passé avec une complète impartialité, M. Lesage nous permet de faire des rapprochements très utiles avec lé présent." (Georges Blondel, Revue internationale de l'enseignement, 1926)
Chez Jean Moreau, à Paris 1700, in-12 (9,5x17cm), (16) 398pp., relié.
Edition originale. Traduction de Lesage. Reliure de l'époque en pleine basane blonde. Dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés. Roulette dorée sur les coupes et les coiffes. Coiffe de tête restaurée, sinon bon exemplaire. Ce volume est le premier que donne Lesage de pièces espagnoles du siècle d'or. On sait que d'autres auteurs français du XVIIe fournirent des adaptations du théâtre espagnol, mais les traductions étaient quasi contemporaines et on peut s'interroger sur le projet de Lesage d'adapter des pièces qui pourraient passer pour désuètes aux yeux du public. Lesage s'en explique dans la préface qui est une sorte de démonstration de son projet esthétique : rénover la scène de la comédie française par l'apport d'une dramaturgie étrangère en conservant l'étude des caractères propre à l'écriture française. Or, les pièces présentées sont bien des adaptations et non seulement des traductions, Lesage passe de la pièce en trois actes du théâtre espagnol aux cinq actes de la comédie française, il substitue un style en prose au style métrique. L'ouvrage contient les pièces Le Traistre puni etDon Felix de Mendoce. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A Paris, Chez Bernard, Libraire de l’école des Ponts et Chaussées, (de l’imprimerie d’Hacquart), An XIII - 1805, in-4to, faux-titre + frontispice-portrait gravé de J. Rod. Perronet (Quenedey d’après Cochin filius) + titre + 128 p. + 2 planches h.-t. dont ‘le plan général du canal projeté’ en dépl. et 2 gravures en rond sur la 2ème planche ‘Pont de la Concorde à Paris’ et ‘Plan général.. avec ses environs’ tirées en bistre, impression sur beau papier à la cuve, entièrement non rogné, ex dono au verso faux-titre ‘Donné par l’auteur à Monsieur Vincent ingénieur du corps Impérial.... son attachement et son amitié pour lui (signé) Paris ce 1er Thermidor an 13 (1805) Lesage’, suivi par 2 lettres ms. par Lesage avec en-tête gravée de l’Ecole Impériale, à Mons. Vincent Ingénieur ..à Verdun’. brochure originale d’époque. Couverture en papier peint avec qqs manques et déchirures aux bords.
Avec un bel envoi de 6 lignes de Lesage et 2 lettres mss. envoyées à Mons. Vincent, ingénieur... signées par LeSage (Ingénieur en chef de première classe, inspecteur de l’école impériale des ponts et chaussées). Jean-Rodolphe Perronet, né à Suresnes le 27 octobre 1708 et mort à Paris le 27 février 1794, fils d’un officier au service de la France, ingénieur français, fondateur en 1747 et premier directeur de l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Constructeur du pont Louis XVI, futur pont de la Concorde à Paris, construit entre1786 et 1791 dont une illustration se trouve gravée en médaillon à la fin de l’ouvrage. Une statue de Jean-Rodolphe Perronet a été érigée à la pointe nord-est de l’île de Puteaux, au pied du Pont de Neuilly, dont il fut le créateur de la première version en pierre (1772). Fils d’un garde-suisse, il entre à 17 ans comme apprenti-architecte au cabinet de Jean Beausire, premier architecte de la ville de Paris. Il est chargé du projet et de la conduite du grand égout de Paris, des travaux des quais et de l’entretien des chemins de banlieue. En 1735, il est nommé sous-ingénieur à Alençon et il entre en 1736 au Corps des Ponts et Chaussées. En 1737, il devient sous-ingénieur, puis ingénieur de la généralité d'Alençon. Il est nommé premier ingénieur du roi en 1763 et il devient membre associé de l’Académie des Sciences en 1765. Il réalise de très nombreux ponts, dont le pont de la Concorde à Paris. Entre 1747 et 1791, 2 500 km de routes sont ouvertes ou rectifiées sous sa direction. DHBS 5, 252; Montet, Dictionnaire biographique des Genevois et des Vaudois 1877-78. Image disp.
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Chez la veuve Ribou, à Paris 1732 - 1735, In-12 (9x16,8cm), (12) 394pp. et (8) 335pp. et (8) 363pp. et (8) 347pp. (3), 4 volumes reliés.
Mention de 4e édition pour les tomes 1 à 3 et édition originale du quatrième volume qui paraît pour la première fois en 1735 (chez Pierre-Jacques Ribou). Les 2 premiers tomes ont paru initialement en 1715. Les éditions de Gil Blas sont rares avant 1750. L'édition est illustrée d'un portrait au frontispice et de 26 figures non signées (8 au tome 1, 10 au tome 2 et 8 au tome 3), il n'y en a pas au tome 4 dans sa première édition. Reliure en pleine basane brune glacée et mouchetée d'époque. Dos à nerfs richement ornés. Pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison de maroquin brun. Coiffes de tête des tomes II et III arasées laissant apparaître les tranchefiles. p. 163 à168 au tome IV, 3 disques bruns en marge externe. Traces de frottement. Quelques coins un peu émoussés. Il est aujourd'hui parfaitement établi qu'on ne saurait accuser de plagiat l'immortel chef-d'oeuvre de Lesage, dernier feu baroque du roman picaresque ; si Lesage a puisé sa matière ailleurs, il n'en demeure pas moins que Gil Blas est une oeuvre originale et personnelle. On y retrouve les mésaventures d'un picaro, aussi frippon que possible, qui au travers de ses rencontres multiples dresse un portrait satirique de la société contemporaine. Deux influences marquent l'inspiration du roman, l'inspiration picaresque que Lesage détourne puisque son héros parviendra à se hisser dans l'échelle sociale et l'inspiration antique dont le découpage en 12 livres rappelle celui de L'Eneide. L'oeuvre occupera l'auteur durant 20 années. "En écrivantGil Blas, en dotant son uvre des qualités qui lui assuraient un succès étendu et persistant, Lesage était donc d'une part l'héritier deMateo Alemán, deCervantès, d'Espinel, deQuevedo, et à travers eux d'Apulée; mais, d'autre part, il préservait la souplesse, j'oserai dire la «polyvalence» indispensable à une forme d'art que devaient illustrer leBalzacde laComédie humaine, leStendhaldela Chartreuse de Parme, leThackeraydeVanity Fair, etZola, etTolstoï, et maints autres après eux." Jules Romain. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Veuve de Claude Barbin, 1704. 2 volumes in-12 (89 x 167 mm), 8 ff. n. ch., 447 pp. ; 4 ff. n. ch., 509 pp., 6 pp. n. ch. Veau brun, dos à nerfs orné, pièces de titre caramel, de tomaison brunes, coupes et coiffes décorées, quelques rousseurs éparses, coiffe du tome I endommagée, travaux de ver au plat inférieur du tome I et en pied du tome II, trace d’ex-libris retiré au t. I, coins émoussés (reliure de l’époque).
Très rare édition originale de la traduction de Lesage. Le volume est orné de 2 frontispices et 15 planches hors texte gravées par Clouzier. Durant l’été 1614, alors que Cervantès prépare la seconde partie duQuichotte, paraît à Tarragone une continuation illégitime de son roman, sous le nom d’Alonso Fernández de Avellaneda parfois identifié à Frère Luis de Aliaga ou Tirso de Molina. Lesage en donne une traduction très libre, la première en français. C’est son premier essai dans le roman avant le Diable boiteux en 1707. Alain-René Lesage (Sarzeau 1668-Boulogne 1747) resta attaché toute sa vie à la littérature espagnole à laquelle il avait été initié par l’abbé de Lyonne. Avant cette continuation de Cervantès, Lesage avait traduit 2 pièces de Francisco de Rojas et Lope de Vega publiées anonymement en 1700 sous le titre Théâtre espagnol. Il triomphera avec Gil Blas de Santillane inspiré du picaresque espagnol du siècle précédent. De la bibliothèque de la comtesse d’Arco, avec ex-libris manuscrit au tome II et ex-libris gravé sur les 2 tomes. Marie-Thérèse comtesse d’Arco, née comtesse de Thirhaim (v. 1691-Munich 1757), figure de la cour de Bavière, avait épousé le comte d’Arco, Feld-Maréchal des troupes de Bavière et grand-maître de la maison de l’impératrice douairière Marie-Amélie d’Autriche. Bon exemplaire en veau de l’époque avec provenance. Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, 565. Palau & Dulcet, Manual del librero hispanoameriano, III, 201. Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures, 628. Cioranesco, Bibliographie de littérature française du XVIIIe siècle, II, 39551.