Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable. Paris, vers 1485. Petit in-8 de 150 ff. sur peau de vélin, le premier et le dernier blancs. Exemplaire réglé. Ecriture gothique à l’encre brune, le calendrier en français en encre bleue, rouge et or. Justification du calendrier : 80 x 50 mm, 17 longues lignes, Justification du texte en latin : 81 x 50 mm, 16 longues lignes, écriture textura, ff. 25v et 86v blancs. Veau brun, plats entièrement ornés d’un décor doré, large motif losangé au centre portant un supra-libris, dos à nerfs, tranches dorées, traces de liens. Reliure lyonnaise du milieu du XVIe siècle. 155 x 103 mm.
Chatoyant manuscrit enluminé orné de 6 peintures à pleine page d’une qualité d’exécution remarquable et de coloris chatoyants, témoignant de l’art des artistes enlumineurs français sous le règne de Charles VIII. Le texte : Ff. 1-12v Calendrier en français avec un saint pour chaque jour de l’année à l’encre or, bleue et rouge dérivé de Perdrizet 1933 (présence de Sainte Arragonde le 30 janvier, de Saint Amant le 6 février, de saint Vaast le 8 août). Ff. 13-18v Péricopes des 4 évangiles. Ff. 18v-25 Obsecro te et O Intemerata rédigés au masculin. Ff. 26-86 Heures de la Vierge à l’usage de Paris. Ff. 87-105v Psaumes de la Pénitence suivis avec s. Denis, s. Gervais, s. Prothais et s. Germain. Ff. 106-112v Heures de la Croix et Heures du s. Esprit. Ff. 113-148v Office des morts à l’usage de Paris. Ornementation : l’ornementation comprend 6 grandes miniatures à pleine page de belle facture. F. 13 Saint Jean l’évangéliste sur l’île de Patmos avec l’aigle et un gros rocher derrière lui. F. 26 Annonciation : la Vierge a les mains croisées sur sa poitrine, son livre est déposé derrière elle, l’ange la salue. F. 87 David vainqueur de Goliath dans un beau paysage formé de collines bleues et vertes. F. 106 Crucifixion : la Vierge et Saint-Jean prient à gauche, le centurion et ses soldats sont sur la droite. Le centurion porte une ceinture nouée. Le ciel est rempli de petits points d’or. F. 110 Pentecôte : la scène est construite sur une diagonale. La Vierge prie devant suivie des apôtres. Saint-Jean est à côté d’elle et Saint-Pierre derrière elle. F. 113 Job sur le fumier avec un ami qui porte une ceinture nouée. Superbes bordures sur quatre coté des miniatures avec troncs écotés et un hybride au f. 13, un héron au f. 87, une femme hybride sur fond d’or au f. 110, un hybride aux ff. 26 et 113 sur fond de parchemin compartimenté. Bordures latérales au f. 18v, 22v, en tête des Heures ff. 48v, 60, 65, 68, 71v, 75, 81v. Initiales sur 1 et 2 lignes à fond rouge et bleu lettre en or, initiales sur 3 lignes parisiennes fond d’or lettre en rouleau blanc et rose et fond rouge lettre en rouleau blanc et bleu. Très beau manuscrit en parfait état enluminé par un artiste à plusieurs noms. J. Plummer et J. Lauga le nomment le Maître du Morgan 26 et situent le début de sa carrière à Langres (J. Lauga, Les manuscrits liturgiques dans le diocèse de Langres à la fin du Moyen Age. Les commanditaires et leurs artistes, 2007, Université de Paris IV, direction F. Joubert, vol. 1, p. 273-284, vol. 2, notice 58, p. 577-611, notice 56, p. 541-560). J. Plummer et Fr. Avril lui attribuent le Jeu des échecs moralisés (Paris BnF., Ms. Fr. 2000). Fr. Avril lui donne le nom de Maître du Romuléon du Musée de Cluny d’après les fragments (Cl. 1804 et Cl 1819) de Limoges, Niort Rés. G.2.F. L’artiste s’inspire de modèles germaniques. Ainsi la comparaison de Jésus devant Pilate du Morgan 26 est l’exacte réplique d’une gravure d’Israël van Meckenem reproduite dans le Bartsch ilustrated 493 (fig. 354-355) comme l’a reconnu J. Lauga. Les échecs moralisés portent les armes de Nicolas d’Anjou, petit fils du roi René fils de Jean de Galabre qui meurt en 1473 mais le style évoque plutôt les années 1480 comme le suggére N. Reynaud en 1993 (Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, cat. 213). L’auteur propose que le manuscrit laissé en souffrance aurait pu être achevé pour René II de Lorraine. M. Herman propose à la suite de Fr. Avril que le manuscrit ait été offert par Yolande D’Aragon à son fils René II de Lorraine (« Enluminure et commande de manuscrit enluminés », Langres à la Renaissance, cat. expo. 19 mai au 7 oct. 2018 Musée d’Art et d’histoire de Langres, Ars-en-Moselle, Langres 2018, p. 336-340 notice 83). N. Reynaud lui attribue le codex 2538 de Vienne La Guerre des Juifs qui semble avoir été peint pour Louis de Laval ou François de Laval. Le manuscrit a été copié par Pierre Rouche de Langres qui a également travaillé à Paris. I. Delaunay propose de l’identifier à Pierre Garnier peintre au service du roi René de 1476 à 1480 qui vient s’installer à Paris vers 1485 (Echanges artistiques entre livres d’heures manuscrits et imprimés produits à Paris vers 1480-1500, Paris université de Paris, ss. La direction de f. Joubert, thése 2000, t. I, p. 186, t. II, p. 57-60). De plus il s’inspire d’un artiste actif à la cour de Lorraine : Georges Trubert. Il reprend ses cadrages à mi-corps dans plusieurs de ses manuscrits. On retrouve le même rocher derrière saint Jean dans les Heures à l’usage de Langres Pierpont Morgan Library M. 26 et la miniature du même sujet dans Chaumont 34. Des petits points dorés pour éclairer le ciel sont communs à la Piéta de New York. Les visages rosés sont très beaux. L’artiste enlumine d’autres manuscrits parisiens (Paris, BnF. Ms. Latin 13295 et 1423). Le manuscrit a été revêtu au milieu du XVIe siècle d’une élégante reliure décorée de style lyonnais. Provenance : de la bibliothèque Marie//de/Lisle avec supra libris partagé entre les deux plats.
Ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier. France, Tours, vers 1485-90. Manuscrit enluminé sur peau de vélin, en latin et en français ; 1 miniature pleine page, 8 grandes miniatures et 21 petites miniatures par le maître de Jean Charpentier. 96 feuillets le dernier blanc, 5 feuillets vierges, manque des feuillets uniques après les feuillets 13 et 17, et 2 feuillets après les feuillets 37 et 43, cahiers principalement de 8 feuillets (sauf i-ii 6 , xiv 2) ; 22 longues lignes à l’encre carbone ; réglures à l’encre rouge ; foliotation au crayon ; cursiva formata ; calendrier en rouge, bleu et noir, titres en en rouge, bouts-de-lignes et initiales sur une et deux lignes d’une conception délicate en or liquide sur des motifs rouge-brun et bleus, 21 petites miniatures avec bords illuminés aux trois-quarts, les miniatures font de 7 à 10 lignes, principalement 8 lignes, deux d’entre elles sont des initiales historiées (feuillets 82 et 87v), les bords peints représentent des motifs de feuilles d’acanthe colorées et des motifs de fleurs et fruits partiellement colorés sur un fond d’or, dont des dragons, des oiseaux, des représentations grotesques ornementales, des créatures hybrides, etc. , 9 miniatures très grandes ou pleine page avec bordure totale encadrant toute la page par des compartiments légèrement arqués, le tout doté généralement d’une grande initiale et de 4 lignes de texte sous la miniature, la première contenant les premiers mots du texte peints dans le cadre inférieur, (en excellent état avec de grandes marges, quelques petites taches inconséquentes et petites taches dans les marges). Grand in-8 relié en maroquin rouge anglais vers 1700, dos à 5 nerfs à compartiments dorés, titre « hores.mss », riche décor à la Duseuil sur les plats, trois encadrements dont deux à la roulette, motif central quadrilobé orné de rinceaux, feuilles et fleurs, le même fer est apposé de moitié au centre de chaque côté du second encadrement, roulette sur les coupes, tranches dorées, gardes de papier marbré, petit manque en coiffe supérieure, coiffe inférieure légèrement fendue, nerfs et coupe frottés, conservé dans une boîte de palissandre probablement anglaise datant de la fin de l’époque victorienne, vers 1870- 80, incrustations en ivoire, sycomore et bois fruitier imitant les reliures à la cathédrale, bordé de velours rouge, fermoir défectueux et étui dans l’ensemble très fragile. 213 x 152 mm. (calendrier: 125 x 80 mm).
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/06/Heures-a-lusage-de-Catherine.mp4"][/video] Véritable livre d’images, dans un état exceptionnel, ce manuscrit doit être très certainement le plus grand en format et sans doute le plus abouti des Heures peintes par le Maître de Jean Charpentier, un proche suiveur du peintre et enlumineur tourangeau Jean Fouquet et proche collaborateur de Jean Bourdichon. Pour un manuscrit relativement court, le livre contient un grand nombre de miniatures, 9 pleine-page et 21 vignettes accompagnées d’un riche décor secondaire. Il est en excellent état et a été créé sur commande probablement pour une femme nommée Catherine, dont le nom apparaît plusieurs fois. Pourrait-il s'agir de Catherine Le Camus, l’épouse de Jean Charpentier, d’où provient le nom de maître à l’artiste ? D’une perfection technique indéniable, les miniatures contenues dans les présentes Heures dites de Catherine Le Camus présentent une palette lumineuse et une utilisation brillante de l’or liquide. Texte : − ff. 1-6v : Calendrier en latin et français − ff. 7r-10: Péricopes évangéliques. − ff. 13-43v : Heures de la Vierge, à l’usage de Rome − ff. 44 : Heures de la Croix − ff.44v-46v : Heures du Saint Esprit − ff. 47-56v : Psaumes pénitentiels suivis des litanies. − ff. 57-80v : Office des morts à l’usage de Rome − ff. 82v-84v : Diverses oraisons : « Deus qui voluisti » et « Obsecro te ». − ff. 87-95v : Suffrages. Iconographie: L’identification de l’artiste s’est faite sur plusieurs décennies, un artiste anonyme a été pour la première fois reconnu par François Avril dans une publication de 1976. En 1982, John Plummer divise un corpus de manuscrits très proche par le style pictural entre deux enlumineurs qu’il dénomme les « Maître du Morgan 96 » et « Maître du Morgan 366 ». En 1993, Nicole Reynaud signale que les manuscrits new-yorkais sont « trop apparentés dans la modestie de leur ambition pour ne pas être issus d’un même atelier qu’il est plus prudent d’étudier comme un ensemble unique », l’œuvre de l’atelier dès lors regroupé autour du « Maître de Jean Charpentier », nom d’emprunt donné à partir d’un livre d’heures exécuté pour Jean Charpentier, notaire et secrétaire du roi de France Charles VIII. Beaucoup des livres d’heures produits étaient à l’usage de Tours mais l’atelier semble avoir travaillé dans une zone plus vaste qui allait de l’Anjou au Poitou en passant par le Comté de la Marche et même Rouen. Le style est caractérisé par une large palette de couleurs avec des ors liquides, du bleu, vert, rouge et mauve ; des personnages aux postures fières, la peau blanche, le front large et des drapés somptueux (voir l’Annonciation). Les compositions trahissent l’influence de Jean Fouquet et la technique se rapproche du Maître d’Adelaïde de Savoie (actif à Angers et Poitiers entre 1450 et 1470). - Liste des miniatures pleine page : – f.13r : Annonciation – f.23v : Nativité – f.26r : Annonce aux bergers – f.29r : Adoration des mages – f.31v : Circoncision – f.24r : Mort de la Vierge – f.44v : Pentecôte – 92r : David et Bethsabée – f.47r : Job sur son fumier recevant ses trois amis. Provenance: ce manuscrit fut réalisé pour une femme appelée Catherine et citée dans les prières figurant sur les feuillets 82 et 88v. Sainte Catherine est également la première Sainte figurant dans les suffrages des feuillets 93-93v. Il serait heureux de rapprocher cette Catherine à la femme de Jean Charpentier, Catherine Le Camus. Elle aurait pu recevoir ce livre en cadeau ou l’aurait commandé après avoir admiré le manuscrit de son mari que notre artiste avait réalisé. Bibliographie: - Avril (François), « Manuscrits à peintures d’origine française à la Bibliothèque nationale de Vienne », Bulletin Monumental, 134 : IV (1976), p. 333-335 et fig. 2 et 3 (329-338). - Plummer, The Last Flowering, French Painting in Manuscripts, 1420-1530, from American Collections, 1982, cat. 59-61, p. 44-46. - Avril et Reynaud, Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520. Quand la peinture était dans les livres, 1993, cat. 158-159, p. 288-290.
1540 Portefeuille grand in-quarto (230 X 337 mm) vélin ivoire recouvert de satin bleu (en partie décousu avec petits manques en marge) et bordé d’un fin galon doré, cordons de fermeture brodés de fils couleurs et or (en partie manquants) ; 28 feuillets (dont deux réglés sans inscription et deux autres vierges) sur peau de vélin reliés au portefeuille par un cordon de soie à brins jaune, vert et rouge (Reliure de l'époque).
SUPERBE DOCUMENT MANUSCRIT ESPAGNOL SUR PEAU DE VÉLIN, entièrement réglé, orné de figures et décoré d'enluminures et d'initiales peintes à la gouache avec rehauts d'or et d'argent. Ce cahier témoigne de la reconnaissance par le conseil du Roi réuni à Grenade le 18 novembre 1540 des titres de noblesse de Gonzalo de TOZO, habitant la ville de Zafra, dans la province de Badajoz, en Extrémadure. DESCRIPTION DU MANUSCRIT : 28 feuillets contenant 48 pages de texte. La première page comporte quelques mots manuscrits et signatures, la dernière six lignes et signatures. L'écriture de deux pages du manuscrit diffère de celle de l'ensemble du document. In fine quatre pages réglées sans inscriptions et quatre pages vierges. Les pages 2 et 3 sont réglées dans un encadrement à trois côtés de bandeaux entièrement ornés d'enluminures à décor de rinceaux de feuillages, trophées d'armes, masques et chimères. La deuxième page : à l'angle gauche du bandeau supérieur, vignette carrée représentant la Reine Jeanne dite « la Folle ». A l'angle droit, vignette carrée contenant le portrait d'un homme jeune portant la toison d'or, certainement Philippe d'Autriche dit « le Beau », époux de la reine Jeanne et père de Charles Quint. Au centre vignette ronde représentant Charles Quint en monarque guerrier (couronne impériale et glaive). Dans les bandeaux latéraux deux autres vignettes carrées avec des personnages masculins. En haut à gauche grande initiale « D » historiée composant une mandorle qui contient une vierge à l'enfant. Marie, debout sur un croissant de lune bleu, porte Jésus dans ses bras, ce dernier tenant une pomme dans la main gauche. Le texte qui suit l'initiale commence ainsi : « Don Carlos por la divina Clemencia emperador semper Augusto Rey de Alemania, dona Juana su madre y el mismo don Carlos [etc.] ». Suit toute la titulature du Roi Charles Quint. En bas et au centre IMPORTANT BLASON, sans doute les armes de la famille de TOZO. La troisième page : à l'angle gauche du bandeau supérieur, vignette carrée représentant un saint tenant dans ses mains un glaive et un livre. Il est coiffé d'un bonnet surmonté d'une coquille Saint-Jacques. Il s'agit probablement de Saint Jacques le Majeur. A l'angle droit, vignette carrée représentant une sainte, probablement Sainte Catherine d'Alexandrie. Elle tient un glaive dans une main et une roue dentée dans l'autre. A la place des vignettes carrées latérales on trouve simplement deux cercles ferronnés. Dans la partie inférieure de la page, grande vignette représentant Saint Jérôme se mortifiant dans le désert. Il tient dans son bras gauche l’agneau et, de la main droite, soulève une pierre dont il se frappe la poitrine. Son chapeau cardinalice et sa cape sont posés sur une branche d’arbre, en arrière-plan. A ses pieds se trouve un lion, l'un de ses emblèmes. A sa droite, le Christ en croix au sommet d'un mont rocheux. La scène se déroule dans un paysage de rocs et de montagnes lointaines, suggérant le désert. Cette vignette est bordée d’un grand cercle bleu serti de filets dorés et inscrite dans un grand rectangle à fond rouge orné de chimères et de végétaux. A la suite, réparties de manière aléatoire au gré des feuillets on trouve neuf initiales peintes dont une initiale « D » dans laquelle est représenté un beau portrait de CHARLES QUINT, le chef couronné et tenant le sceptre dans sa main droite. Ce document est en bel état de conservation : seules quelques pertes de couleurs en marge de la deuxième page sont à déplorer ainsi que quelques usures et manques à la couvrure en satin bleu. EXCEPTIONNEL MANUSCRIT contenant une spectaculaire double page entièrement ornée de figures et scènes peintes, et deux portraits de Charles Quint. Les couleurs vives, variées, chatoyantes, assemblées avec raffinement, le goût sûr de la composition désignent un artiste de tout premier ordre. Nous sommes en possession du CERTIFiCAT D'EXPORTATION et de la LICENCE D'EXPORTATION HORS-CEE pour ce document. SUPERB SPANISH MANUSCRIPT DOCUMENT ON VELLUM, entirely ruled, decorated with figures and illuminations and initials painted in gouache with gold and silver highlights. This book bears witness to the recognition by the King's Council meeting in Granada on November 18, 1540 of the titles of nobility of Gonzalo de TOZO, inhabitant of the town of Zafra, in the province of Badajoz, in Extremadura. DESCRIPTION OF THE MANUSCRIT : 28 leaves containing 48 pages of text. The first page has a few handwritten words and signatures, the last page has six lines and signatures. The handwriting on two pages of the manuscript differs from that of the entire document. In fine four pages ruled without inscriptions and four blank pages. Pages 2 and 3 are set in a three-sided frame of bands entirely decorated with illuminations of foliage scrolls, trophies of arms, masks and chimeras. The second page: at the left corner of the upper band, a square vignette representing Queen Jeanne known as "the Madwoman". At the right corner, square vignette containing the portrait of a young man wearing the golden fleece, certainly Philip of Austria called "the Beautiful", husband of Queen Jeanne and father of Charles QUINT. In the center round vignette representing Charles QUINT as a warrior monarch (imperial crown and sword). In the lateral bands two other square vignettes with male characters. In the upper left corner, a large initial "D" is set in a mandorla containing a virgin and child. Mary, standing on a blue crescent moon, carries Jesus in her arms, the latter holding an apple in her left hand. The text that follows the initial begins: "Don Carlos por la divina Clemencia emperador semper Augusto Rey de Alemania, dona Juana su madre y el mismo don Carlos [etc.]". Follows all the title of King Charles QUINT. At the bottom and in the center IMPORTANT BLASON, probably the arms of the family of TOZO. The third page : at the left corner of the upper band, square vignette representing a saint holding in his hands a sword and a book. He is wearing a cap topped by a scallop shell. It is probably Saint Jacques le Majeur. At the right corner, a square vignette representing a saint, probably Saint Catherine of Alexandria. She holds a sword in one hand and a cogwheel in the other. Instead of the square vignettes on the sides, there are simply two iron circles. In the lower part of the page, a large vignette representing Saint Jerome mortifying himself in the desert. He holds the lamb in his left arm and with his right hand lifts a stone which he strikes on his chest. His cardinal's hat and cloak are resting on a tree branch in the background. At his feet is a lion, one of his emblems. To his right is Christ on the cross atop a rocky mountain. The scene takes place in a landscape of rocks and distant mountains, suggesting the desert. This vignette is bordered by a large blue circle set with golden nets and inscribed in a large rectangle with a red background decorated with chimeras and plants. Following, randomly distributed throughout the leaves, there are nine painted initials, including an initial "D" in which is represented a beautiful portrait of CHARLES QUINT, the head crowned and holding the scepter in his right hand. This document is in a beautiful state of preservation: only a few losses of colors in the margin of the second page are to be deplored as well as some wear and tear to the blue satin cover. EXCEPTIONAL MANUSCRIT containing a spectacular double page entirely decorated with painted figures and scenes, and two portraits of Charles QUINT. The vivid, varied, shimmering colors, assembled with refinement, the sure taste of the composition designate an artist of very first order. We are in possession of the EXPORT CERTIFICATE and the EXPORT LICENSE OUT OF THE EUROPEAN ECONOMIC COMMUNITY FOR THIS DOCUMENT. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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S.l., s.d. parties in-8 ou in-4, [826] ff., couverts de diverses écritures fines, moyennement lisibles, nombreuses ratures et biffures, en feuilles, boîte demi-chagrin rouge, intérieur de daim gris.
Exceptionnel dossier manuscrit, conservé dans la famille Portalis, et contenant une partie des Souvenirs inédits du fils de Jean-Etienne-Marie Portalis (1746-1807), considéré comme un des Pères du Code civil : Joseph-Marie Portalis (1778-1858), qui a dû les rédiger sous l'Empire, peut-être pendant la période de repos forcé que lui valut sa retentissante disgrâce de janvier 1811. En tout cas, il fait mention à un moment de Joseph Bonaparte, connu pendant la Révolution, et donne la date de 1807 qui fournit au moins un terminus a quo. Jamais terminées, jamais vraiment mises au propre, ces notes, parfois très confuses sous les variantes et corrections, sont passées après la mort du Premier Président de la Cour de Cassation à sa famille. Il est là encore difficile de préciser lequel de ses nombreux enfants en eut la garde : la logique voudrait qu'il s'agît de son fils aîné survivant, Harold Jean-Baptiste (1810-1899), mais la mention de "mon cher beau-père" en plusieurs endroits du document oriente vers le gendre de Portalis, Rodolphe Saillard (1789-1878), époux de sa fille aînée Stéphanie (1802-1865).LE SEUL MANUSCRIT CONNU DES MEMOIRES DE PORTALIS[Codicologie] Toutes ces considérations expliquent que le dossier que nous présentons n'est pas uniforme ni d'un seul tenant, comme en rêveraient les amateurs naïfs de manuscrits historiques, mais se compose de plusieurs strates rédactionnelles successives qu'il importe de bien distinguer :I. Le manuscrit autographe de l'auteur proprement dit. Il a été composé de façon très désordonnée sur un grand nombre de feuillets volants de différentes dimensions, puis assemblé de façon parfois encore plus désorganisée en liasses chiffrées séparément. Le texte lui-même est scandé de divisions apposées par l'auteur en chiffres romains. Le problème est que, comme le reste du texte, cette division a souvent été retouchée et ses éléments recomptés, si bien que, sous certaines biffures, il est parfois impossible de savoir à quel numéro d'ordre on a affaire.1. Heureusement, sous une petite chemise orangée, a été composée et réunie une petite Table des matières, qui couvre l'ensemble de ce premier jet rédactionnel ([16] ff. chiffrés postérieurement à l'encre rouge). Cette table indique les divisions en chiffres romains (mêmes biffures que dans le texte avec souvent, vers la fin, une absence de correspondance entre les numéros de la table et ceux du manuscrit), le titre de chaque partie, et également en partie le chiffrage ajouté postérieurement aux feuillets. Son étude attentive permet à peu près de réordonner l'ensemble des feuillets et de mettre au jour les lacunes.2. On a donc les parties conservées suivantes, formant un texte plus ou moins continu depuis 1787 :a) Un premier ensemble de ff. chiffrés 1-141, correspondant aux parties I-LXXX (1787- décembre 1793) ;b) Un deuxième ensemble de ff. chiffrés 1-50, correspondant aux parties LXXXI-CXVIII (janvier 1794 - août 1794) ;c) Un troisième ensemble de ff. chiffrés 1-174, correspondant aux parties CXXX-CCXXX (fin de la Convention jusqu'en 1795) ;d) Un quatrième ensemble de ff. chiffrés 200-260, correspondant aux parties CCLXIV-CCCVII (Directoire jusqu'au 18 fructidor) ;e) Un cahier à part, sous une chemise intitulée Septembre 1797, et comprenant 44 ff. chiffrés (le départ pour l'exil du père et du fils).Comme l'on voit, manquent les paragraphes CXIX-CXXIX (correspondant à la libération de Portalis Père après Thermidor et à son retour dans la vie politique), ainsi que CCXXXI-CCLXIII (à partir du 5 brumaire an IV - 27 octobre 1795 jusqu'à la formation du Comité royaliste).3. A part, se trouve encore un ensemble de chemises (intitulé Fragments des mémoires de mon beau-père) qui contient des ff. épars (environ 100), membra disjecta de textes insérables ou non dans le fil du texte continu précédent.II. Une première mise au propre, toujours manuscrite, datant du milieu du XIXe siècle, exécutée à plusieurs mains, et sans doute même posthume. Réunie dans une chemise sous le titre Copie des Mémoires de mon cher beau-père, assortie de l'indispensable précision "Tout n'y est pas", elle se compose de [236] ff., chiffrés de façon particulièrement anarchique, et qui commencent au milieu du f. 73 du premier ensemble de la rédaction initiale, à savoir la montée des Marseillais à Paris, mais le texte est fragmentaire, il commence par "20 juin, deux bataillons de patriotes marseillais", ce qui correspond à la moitié d'une phrase de l'original (II-1).A cette deuxième strate rédactionnelle, on peut rattacher un petit texte manifestement composé après la mort de l'auteur, commençant par : "L'éducation de mon grand-père contribua à développer de bonne heure chez lui les facultés de l'intelligence ..." Ses 4 feuillets donnent un résumé de l'enfance et de l'adolescence de Joseph-Marie, sans omettre son article sur Montesquieu donné en 1796 au Républicain français (II-2). III. Une mise au propre posthume sous forme de publication imprimée partielle : ces Souvenirs ont en effet fait l'objet d'une édition très fragmentaire dans Les Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques (volume XLVIII, publié chez Félix Alcan en 1859 ; volume XLIX, publié chez Auguste Durand en 1860). Et est joint à notre dossier un exemplaire d'une partie des livraisons du périodique. Le titre est devenu : Extraits des Mémoires de M. le Comte Portalis. Mes Souvenirs politiques (paginé 115-136, puis 379-420). Très rares, ayant échappé à Fierro, ces extraits ne semblent pas avoir fait l'objet d'un tirage à part ; ils correspondent à la première et la dernière livraison, recoupent exactement les numéros d'ordre I-VIII et XVI-XXIV du manuscrit (mais la dernière partie est renumérotée dans l'imprimé, ce qui ajoute encore à la confusion), et vont des premières demandes de rétablissement des Etats de Provence (1787) à l'assassinat de Pascalis sur le Cours Mirabeau à Aix (14 décembre 1790). La comparaison du modèle et de la version imprimée permet de repérer entre les deux l'intense travail rédactionnel, ici probablement dû au gendre : nombreuses biffures, reprises, ratures pour passer du manuscrit à la version définitive.En-dehors cependant de ces minces extraits, il n'exista plus par la suite de tentative d'édition intégrale, qui se serait recommandée à la fois par l'intérêt historique et la correction du style, mais fut sans doute découragée par l'état d'anarchie où furent laissés les feuillets portant le texte.[Contenu] La période sur laquelle courent ces souvenirs couvre uniquement les années pré-révolutionnaires (1787-1789) et la Révolution elle-même, de la convocation des Etats Généraux au mois de septembre 1797, date à laquelle le jeune Joseph-Marie, âgé de seulement dix-neuf ans, accompagna son père en exil : condamné à la déportation à la suite du coup d'Etat du 18 fructidor an V, Portalis père se cacha et put gagner le Holstein par la Suisse et l'Allemagne. Comme indiqué plus haut, ce départ de France est documenté dans la dernière chemise (2-e) du premier ensemble rédactionnel, depuis le départ de Passy jusqu'au séjour passé à Zurich. Les deux hommes ne devaient revenir en France qu'après le 18 brumaire, le jeune Joseph pourvu d'une toute nouvelle épouse trouvée au fond du Holstein (la comtesse de Holck), et connaître sous le Consulat et l'Empire le destin brillant que l'on sait, lequel ne se trouve ceci dit nullement évoqué dans ces pages, sauf sous forme de quelques allusions.LES PORTALIS DURANT LA TERREUREn revanche, c'est toute la conduite de Portalis Père pendant la Révolution de 1789 et la Terreur qui se trouve éclairée par ces pages. Avec la réserve qui doit naturellement être émise sur la validité et la précision des souvenirs du jeune homme (il avait entre 9 et 19 ans) et la qualité de leur retranscription à l'âge adulte - points sur lesquels il s'exprime d'ailleurs avec lucidité en ouvrant son récit -, l'on a ici un témoignage direct sur l'itinéraire de l'un des plus illustres juristes de France, à partir du moment où sa défense de la comtesse de Mirabeau contre son mari, le futur orateur, avait attiré l'attention générale sur lui jusqu'à son exclusion du Conseil des Anciens à la suite du 18 fructidor. La détention du père jusqu'à Thermidor ainsi que sa carrière de député sont spécialement détaillées.De même, les répercussions des grands bouleversements révolutionnaires sur la vie et les événements de Provence, spécialement dans la région d'Aix, sont bien documentées : les Portalis possédaient une résidence aux Pradeaux, actuellement dans la commune de Saint-Cyr-sur-Mer, et ils passèrent une partie des orages de la période dans ce refuge, spécialement de septembre 1790 après la dernière audience de la Chambre des Vacations du Parlement d'Aix à février 1792. Même après cette période, alors que la famille réside à Lyon, puis à Paris, l'importance de la sociabilité et des réseaux provençaux se fait sentir par nombre d'allusions soit au pays, soit à des Provençaux connus des Portalis et dont ils se servent pour affaires ou dans leur stratégie politique.A mesure que le récit s'avance, se mêlent le témoignage immédiat, et les rapports provenant d'autres sources, parfois la rumeur (cf. le récit de l'assassinat de Pascalis rapporté indirectement, puisque l'auteur se trouvait alors aux Pradeaux, et non à Aix ...), souvent les récits officiels de la période, selon un procédé qui est normal et classique, mais tend bien des chausses-trappes à l'historien pressé.Le meilleur résumé de la contribution de Joseph-Marie à l'oeuvre propre du témoignage, et une indication certes partiale sur la fiabilité extrême de sa mémoire, nous le trouverons sous la plume d'un de ses petits-enfants, consigné dans la pièce II-2 citée plus haut :"Il n'avait cependant que treize ans lorsque la Révolution força son père de quitter la Provence. Il l'accompagna à Lyon puis à Paris. Après le 9 Thermidor, quand son père eut recouvré la liberté et repris l'exercice de sa profession, il travailla auprès de lui. Son séjour à Lyon après le départ de Provence, le siège de cette ville, l'état de Paris pendant la Terreur, la détention de son père et le péril qu'il avait couru pendant si long-temps laissèrent une telle impression dans son esprit que la vivacité ne s'en est jamais affaiblie. Les moindres détails des scènes auxquelles il avait assisté à cette terrible époque se représentaient à sa mémoire comme s'ils s'accomplissaient encore sous ses yeux et il les racontait quelques fois comme si l'événement eût eu lieu la veille. Ses Mémoires présentent sous ce rapport un vif intérêt."DES SOUVENIRS EN TRES GRANDE PARTIE INEDITS ET QUI MERITERAIENT D'ETRE PUBLIES[Historiographie] Ces Souvenirs n'ont été, à notre connaissance, utilisés directement que dans la biographie au demeurant excellente donnée en 1936 chez Sirey par Lydie Schimsévitch, dite Adolphe (1913-1963), qui en avait obtenu communication. Les monographies postérieures, y compris celle de Chartier, la plus récente, mais guère la meilleure, reprenant généralement les transcriptions d'Adolphe, sans s'être référées aux manuscrits eux-mêmes. En dépit de la confusion du texte et de la difficulté prévisible d'établir une bonne édition critique (la plupart des morceaux biffés présentent de l'intérêt, et devraient soit être intégrés, soit placés en apparat), l'on ne peut que recommander une publication de ce texte.Exemplaire bien présenté dans une boîte moderne parfaitement exécuté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[MANUSCRIT ORIGINAL] PRÉVEL Louis (Architecte, membre de la Société des Architectes de Nantes)
Reference : 21639
(1868)
Blain AUTEUR 1868 -in-4 plein-veau un volume, reliure plein veau havane grand in-octavo (binding full calfskin), reliure signée (étiquette rouge du relieur parisien E. & A. LESORT, libraires-relieurs, 3 rue de grenelle, Saint Germain, Paris) en haut à gauche de la page de garde, Reliure "Pastiche" des Reliures du XVIIIème, dos 5 nerfs (spine with raised bands), décoré "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre frappé "or" dans un encadrement d'un double filet "or", entre-nerfs à fleurons "or" dans un encadrement à double filets "or" avec rinceaux "or" aux angles, roulette "or" en place des nerfs avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, roulette "or" avec un double filet "or" de part et d'autre et en tête et en pied, plats ornés d'un filet "or" en encadrement, roulettes "or" sur les coupes (fillets on the cuts), toutes tranches lisses dorées (all gilt edges), Signature Ex-Libris Manuscrite à la mine de plomb : ANDRÉ TESSON [ MÉDECIN DE SAUTRON : A la fin de décembre 1963, un accident s'était produit sur la côte rocheuse des environs du Croisic, sur le territoire de la commune de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique). Un enfant fut emporté par une lame, et un sauveteur, qui s'était jeté à l'eau, se trouva lui-même en péril. Une troisième personne, le docteur Tesson (André Tesson), médecin à Sautron, dans la région de Nantes, s'efforça de leur venir en aide en leur lançant une bouée. Mais il fut lui-même enlevé par une lame et se noya avant l'arrivée des secours. Il laissait une veuve et neuf enfants mineurs qui se retournèrent contre la commune de Batz et contre l'Etat pour obtenir réparation. Le tribunal administratif de Nantes, déclarant l'Etat hors de cause, avait mis à la charge de la commune des indemnités s'élevant à quatre cent cinquante mille francs (le Monde du 23 juin 1967)].MANUSCRIT ORIGINAL à l'encre brune de la main de Louis PRÉVEL, orné in-fine de 14 PHOTOGRAPHIES ALBUMINÉES ORIGINALES d'époque du Château de Blain (datant de 1868) contrecollées sur carton fort montées sur onglet et non légendées (montrant le Château sous toutes ses coutures avec l'état de délabrement de la toiture, des charpentes et planchers intérieurs en 1868) + une gravure d'ALBERT ROBIDA en noir contrecollée sur carton fort montée sur onglet non légendée mais extraite de "Mesdames nos aieules, 10 siècles d'élégances", texte et dessins d'albert Robida, Paris la librairie Illustrée Editeur (1891), parue avec la légende suivante : "NOBLE DAME, FIN DU XIVe SIÈCLE" + un plan dépliant Manuscrit du Château de Blain avant 1825 (légendé de façon manuscrite) + un dessin aquarellé en couleurs du Dais Ducal des Rohan-Chabot (tapisserie) Musée Archéologique de Nantes (légendé de façon manuscrite), sans pagination (242 pages), le livre Edité sur ce manuscrit est paru à Nantes : impr. de Mme Vve C. Mellinet, (1869), on peut raisonnablement dater ce manuscrit de 1868, pareil pour les photographies originales jointes, + JOINT AVEC : une lettre de demande de consultation du manuscrit adressée à Mme Tesson Mère (SAUTRON) par Buffé, Marcel (Frère) (pseud. Francis Legouais) à en-tête de l'Institut Départemental des Sourds et Jeunes Aveugles de "LA PERSAGOTIÈRE", Ecrivain Aveugle, professeur à l'Institut [auteur de plusieurs livres et cahiers sur BLAIN (Des macles des Rohan au bonnet républicain (Nantes, Blain, Le Gavre) + Blain. 1, Préhistoire, époques gauloise et gallo-romaine + Blain. 2, Le Moyen âge + Blain. 3, Le Moyen âge (suite) + Blain. 4, Le Protestantisme, la Révolution, le Gâvre, les Rohan + Blain , de la préhistoire à nos jours)] + un Historique du Château de Blain, sur deux feuillets imprimés en noir avec le cachet (encre bleue) de la Mairie de Blain, avec une carte agraphée en haut à gauche de Marcel Garnier conseiller Général, Maire de Blain, 37, rue de Redon, Blain (L.-A.) avec noté à l'encre bleue, de la main de Marcel GARNIER : "Trés Heureux de vous faire Parvenir l'Historique de notre Château",
les 14 PHOTOGRAPHIES ALBUMINÉES ORIGINALES d'époque (format 12,5 x 17 cm) du Château de Blain (datant de 1868) que l'on pourrait légender comme suit : 1- Tour du Pont Levis, 2- Le Grand Logis , coté cour , facade méridionale et Tour du Connétable (toit complètement défoncé), 3- Le Chateau - facade nord-est, 4- La Tour du Connétable, 5- une porte de la chapelle en ruine du XVème Siècle, 6- facade vue de la cour du chateau (envahie par les lierres), 7- l'enceinte et les douves du chateau envahis par les lierres, 8- Le Chateau photo d'aprés un dessin ancien, 9- Façade Nord-Est (allée des Buis), 10- Tour du Connétable et Chapelle attenante en ruine envahie par les lierres, 11- Douves du Chateau et ruines mangés par le lierre, 12- Intérieur du Chateau en ruine : toit crevé, plafonds et planchers défoncés, 13- Ruine de la Chapelle du XVème Siècle, 14- Douves et Tour du Pont Levis et des Prisons (mangés par le lierre) ......... la Reliure, quant'à elle est plus tardive et date plutot de 1892-1995 (à cause du dessin d'Albert Robida Edité qu'à partir de 1891) ........ Date correspondant aux périodes d'activité des Relieurs Parisiens LESORT ....... TRÉS BEL EXEMPLAIRE ........ TRÉS ÉTONNANTE ORIGINE ........... UNIQUE ........... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
S.l.n.d., , (1725 circa). Manuscrit in-4 (18 x 24,5 cm) de (2)-290-(8) ff. à 17 lignes par page, portrait gravé de Claude Le Pelletier.NOAILLES (Louis-Antoine de). Mandement de Son Eminence monseigneur le cardinal de Noailles, archevesque de Paris, a l'occasion du miracle operé dans la paroisse de Sainte Marguerite, le 31. may, jour du Saint Sacrement. Paris, Jean-Baptiste Delespine, 1725. In-4 de 22 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. In-4, maroquin noir, dos orné à nerfs, roulette et large dentelle d’encadrement à petits fers sur les plats, tranches dorées (reliure de l’époque).
Éloge posthume, inédit et anonyme du contrôleur général des finances de Louis XIV, Claude Le Pelletier (1631-1711) qui emprunte en guise d’hommage son titre au recueil publié par le ministre d'État dans sa retraite, Comes senectutis (Paris, Mariette 1709). Le panégyrique est suivi de dialogues à visée théologique qui constituent la plus grande partie également anonyme et inédite du manuscrit sous le titre Entretiens sur la Vieillesse et sur la Mort dont les protagonistes sont « le Propriétaire du Jardin, l’Ecclésiastique et le Jeune homme ». L'ensemble des pièces et leurs parties sont formulés dans la table placée en tête de la manière suivante : Conduite de feu Mr. Le Peletier, depuis qu’il fut nommé Contrôleur général des Finances jusques à sa mort ; Extraits des Auteurs sacrés et profanes concernant la vieillesse ; Entretien sur la Communion & l’extrême onction ; Examen de conscience, prières devant et après la confession et la communion. Enfin, relié à la suite du manuscrit la pièce imprimée en 1725 relative au miracle de la paroisse Sainte-Marguerite : Mandement de Mr le Cardinal de Noailles à l’occasion d’une guérison miraculeuse par la présence du S. Sacrement le jour de la fête Dieu. « En dépit d'injonctions répétées du Saint-Siège, le cardinal Louis-Antoine de Noailles (1651-1729) se refusa, pendant plusieurs années, à accepter la bulle Unigenitus. Cette attitude lui valut l'hostilité de Louis XIV qui lui interdit de paraître à la Cour. Le 31 mai 1725, dans la paroisse Sainte-Marguerite, Anne La Fosse retrouve miraculeusement l’usage de ses jambes. Le curé du lieu, Jean-Baptiste Goy, appelant et réappelant, alerte rapidement son archevêque, le cardinal de Noailles. Pris dans les débats et les négociations avec Rome, celui-ci déclare que ce miracle devait « confondre les Incrédules et [donner] la consolation [aux] Fidèles ». À cette occasion, le mandement publié par Noailles est intéressant. En premier lieu, il est une mise au point sur la théologie proche du phénomène. C’est seulement après enquête et vérification des témoins que l’archevêque prononce la validité du miracle, puis il conclut : « Que pourrait donc encore opposer l’incrédulité à des témoignages si irréprochables, & à un fait si notoire & si constant ? » (Olivier Andurand).Ainsi cette dernière pièce reliée à la suite d'un manuscrit dédié à la mémoire de Claude Le Pelletier révèle l’esprit janséniste du recueil et probablement son intention de prosélytisme quand les querelles relatives à Port-Royal furent réactivées au tournant des années 1720.Claude Le Pelletier (1631-1711) a été un des grands serviteurs de Louis XIV. Au cours d’une brillante carrière politique et administrative, il a exercé les plus hautes responsabilités : prévôt des marchands de Paris (1668), conseiller d’État (1673), contrôleur général des finances à la suite de Colbert (1683-1689), ministre d’État (1683-1697), surintendant des Postes (1692-1697). Il démissionna de tous ses emplois en septembre 1697. « La retraite du contrôleur général fut consacrée à rapprocher sa vie laïque de la vie contemplative autant que le permettaient son rang et ses obligations sociales et, dans son esprit, elle devait être une longue préparation à la mort. (…) Même s’il serait abusif de le ranger parmi les zélateurs de Port-Royal, de nombreux indices montrent ses sympathies pour les jansénistes. » (Mathieu Stolle).« Les hommes en place, adhérents de « la secte » – et ils étaient nombreux – savaient généralement se garder de ruiner leur crédit par la manifestation d’opinions et de sentiments de moins en moins admis en haut lieu. Chez eux, le crypto-jansénisme paraît avoir été de règle. (…) Resté profondément attaché aux Bignon, Claude Le Pelletier devait être d’autant plus sensible à leur influence qu’ayant reçu sensiblement la même formation qu’eux, il s’en trouvait très proche par ses sentiments à l’égard de Port-Royal et par son opinion sur les divisions de l’Église. Claude, en effet, avait été élevé au contact étroit de Jérôme Ier Bignon qui l’admit, tout jeune (12 ans), dans son « cabinet » – ou cercle savant – fréquenté par l’élite intellectuelle de la société, puis l’accueillit comme un fils après la mort de son père Louis Le Pelletier. Pourtant, dans son Mémoire sur mes véritables et derniers sentiments sur les affaires de l’Église et de l’État, rédigé vers 1706-1707, le ton parfois très critique du même Claude envers les disciples de Jansen et de Saint-Cyran pourrait laisser planer le doute sur ses sympathies port-royalistes. En fait, voyons là plutôt un discours-type des crypto-jansénistes de l’époque de Louis XIV, tenu précisément au moment où se préparait la destruction de Port-Royal-des-Champs (1709-1710). Si Le Pelletier reconnaît et déplore « la cabale et l’entêtement du parti janséniste », c’est pour mieux stigmatiser l’acharnement de ses adversaires, Jésuites et Sulpiciens en tête, responsables des « persécutions trop violentes » qui s’abattent sur lui. C’est aussi pour souhaiter qu’à l’avenir, le pouvoir choisisse enfin de « battre la mesure au juste », autrement dit de se tenir à un rôle modérateur, en ne se déclarant ni pour les uns, ni pour les autres. On notera en particulier, sous sa plume, cette confidence révélatrice : « Je ne saurais voir assez d’apparence à ruiner entièrement le parti janséniste : et je ne sais même si cela serait bon pour la pureté de la doctrine et les moeurs des fidèles. » (Charles Frostin).Manuscrit inédit qui sous l'éloge d'un grand serviteur de Louis XIV sert la mémoire de Port-Royal au début du XVIIIe siècle.Provenance : Antoine Marie Henri Boulard (1754-1825), notaire, député au Corps législatif (Bibliothèque de feu Mr. A. M. H. Boulard. (1828), Tome IV, n°87 : « Cet ouvrage n’est point la traduction du Comes Senectutis de Cl. Le Peletier, mais un traité nouveau composé dans le même goût, par quelqu’un de la famille de ce magistrat »).Bourgeois André, VI, 5084, 5089 : Deux mémoires historiques de Claude Le Pelletier [Vie de M. le chancelier Le Tellier ; Mémoire de mes véritables et derniers sentimens sur les afaires de l'Église et de l'État]. Publiés avec une introduction et des notes. Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris, par Louis André (Paris, Alcan, 1906).ANDURAND, Olivier. Chapitre IV. « Dieu a parlé contre cette Bulle » : les miracles dans la querelle de l’Unigenitus In : La Grande Affaire : Les évêques de France face à l’Unigenitus. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017 ; FROSTIN, Charles. Les Pontchartrain, ministres de Louis XIV : Alliances et réseau d'influence sous l'Ancien Régime. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006. Chapitre II. La mise en place d’un réseau de parentèle p. 112 ; Stoll, Mathieu. Chapitre XII. L’esprit Le Peletier In : Servir le Roi Soleil : Claude Le Peletier (1631-1711), ministre de Louis XIV. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011.
Emile Gérard-Gailly, Le dernier Dialogue. Les Sablons de Tourgéville [Calvados], 2 au 10 août 1917. Petit in-12 carré, 96f. Manuscrit original complet de cette nouvelle publiée en 1923 dans son volume Ni moi sans vous. La Chronique des lettres françaises (1924, p.275) décrit ainsi la nouvelle : « Le dernier Dialogue est une nouvelle sans description ni récit, toute en conversation. Combien tragique, dans leur simplicité, ces derniers propos de deux amants, deux étudiants, que l'habitude de la plus précise analyse a rendus trop clairvoyants sur eux-mêmes, et si pitoyables dans leur scrupuleuse probité de conscience ! ». Le manuscrit, écrit d'une belle écriture à l'encre noire, sur le recto de chaque feuillet. Il porte ensuite de nombreuses corrections à l'encre brune, vraisemblablement en vue de l'édition. Beaucoup de corrections sont assez importantes et débordent parfois sur le verso d'autres feuillets. Ces corrections ont vraisemblablement été faites en vue de la publication. Le manuscrit porte un envoi juste après l'édition : « à mon ami Armand Delvigne, / j'offre et cette nouvelle et / ce manuscrit, avec l'espoir / qu'il me rendra un / jour la pareille. / Gérard-Gailly / Paris, juin 1923 ». Ce manuscrit fut donc écrit à Tourgéville où Gérard-Gailly avait ses habitudes. Il vivait entre sa villa Ghislaine à Tourgéville et son domicile parisien. La ville normande est probablement l'une des rares à ne pas l'avoir oublié en donnant son nom à une rue. Il sera aussi un ami proche de René Boylesve dont il sera l'exécuteur testamentaire avant de devenir le président de l'association des amis de René Boylesve. Reliure demi-basane à coins, tête dorée. Epidermures et frottements. Rare manuscrit de cet auteur belge.
1748-1749 ; in-4°, basane fauve de l'époque (lacets) - Beau manuscrit calligraphe espagnol du XVIII° siècle. 10 grandes feuillets de vélin. Le premier orné d'une grande composition (titre - frontispice), dessinée à la plume à l'encre rouge avec rehauts d'or : large architecture rococo avec portique, colonnes, médaillons, angelots, statues, emblèmes et portraits. Le second feuillet est une composition dédicace à la Vierge, également dessinée en rouge et or ; large encadrement de rocailles et d'emblèmes ; au centre la Vierge en assomption entourée d'anges ; en dessous, le personnage pour lequel a été exécuté ce manuscrit représenté à cheval ; suivent 15 pages de manuscrit d'une belle calligraphie, avec double encadrement de filets d'argent ; 2 lettres ornées, grotesques calligraphiés sur l'avant dernière page, la dernière page donne l'arbre généalogique des Martinez Rodriguez de Carvajal. L'illustration de ce manuscrit est d'une belle facture populaire rococo. La planche de la Vierge est préservée par un feuillet de soie rose."
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Bruxelles 1827
Petit in-4 décoré, titre, 4 f.n.ch.[titre et dédicace :À Monsieur le Comte de…], 2f. blancs et 68p. Signé à la fin "Écrit par G. A. Mackay, ci-devant bombardier dans l'artillerie britannique". :: Suite et fin du titre : ... avec une lettre écrite par un Gentilhomme Anglais résidant en Chine, contenant la manière dont le manuscrit de cet ouvrage a été trouvé. Le tout traduit de l'Anglais. :: Très beau manuscrit finement calligraphié en caractères italiques d'imprimerie. Exécuté sur papier vélin filigrané J. Whatman, avec bordures décoratives formées de traits de plumes, lettres ornées, ornements, soleils et demi-lunes. Belle page de titre à encadrement et rehaussée d'or. Manuscrit reprenant la traduction française de ce texte attribué, au moins en partie à Dodsley, " The Economy of Human Life ", publié en anglais d'abord en 1750. La première édition en français en France semble avoir été publiée par Ganeau en 1760. En fait il s'agit d'une grande partie du texte publiée mais pas l'intégral. Il manque l'Avertissement, une partie à la fin de la Lettre à M. le Comte de, quelques préceptes (ou citations) dans certaines sections des 1ère, 2ième et 4ième parties. :: Le texte imprimé contient 7 parties mais le manuscrit n'en contient que 5, le calligraphe ayant ignoré les parties 5 (De la Providence) et 6 (Les devoirs de la société). La dernière partie concernant la Religion est présente mais a été abrégée. Ces manques s'expliquent par le désir du copiste d'obéir à une certaines mise en page et de limiter la longueur du texte. Il ne s'agit pas de manques au texte calligraphié qui est paginé et tout à fait complet. :: Reliure de l'époque, maroquin rouge à grains longs, plats avec larges bordures dorées les recouvrant presqu'en entier, dos orné de fleurons dorés, date en queue, dentelle intérieure, doublure de soie, tranches dorées. Coins arrondis, quelques taches autrement reliure solide et peu usée. Quelques piqûres au texte. Bon état.
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S.l., s.d. (juin 1835) in-folio, titre, 363 ff. couverts au recto d'une écriture moyenne et très lisible (environ 20-25 lignes par page), avec grande marge gauche demi-basane cerise à coins, dos à faux-nerfs orné d'une rosace, de filets et guirlandes dorés, ainsi que de larges fleurons à froid, plats de toile cerise gaufrée (reliure de l'époque). Coiffes un peu frottées, deux coins abîmés, mais bon exemplaire.
Très important manuscrit, dont il n'existe pas de version imprimée, mais dont un autre exemplaire se trouve dans les collections de la Bibliothèque municipale de Nantes : donné par l'auteur à Charles Durozoir, il fut transmis par ce dernier à la Bibliothèque.Auguste Savagner (1808-1849), mort prématurément, fut en 1836 le premier éditeur du manuscrit sur "L'Histoire de Nantes" laissé par l'abbé appellant Nicolas Travers, dont il joint d'ailleurs le prospectus à la fin de son étude (cf. infra). Croisé avec la mention de son arrivée à Nantes en décembre 1834 dans le corps de la lettre, cela permet de dater la composition du manuscrit au plus tard en 1835 (il est même daté de juin au feuillet 335). L'auteur, après une brève adresse au ministre, examine de façon détaillée et intelligemment critique les ouvrages suivants, dont l'ensemble, quoique assez hétéroclite (les ouvrages de seconde main y côtoient les sources primaires dans un désordre très anté-chartiste) forme une assez jolie bibliographie nantaise de ce qui était accessible au début du XIXe siècle (les exemplaires ont été consultés à la Bibliothèque municipale) :1. L'article Nantes du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée (Nantes, Vatar, 1778-1780). - 2. Les Annales nantaises de Guimar (Nantes, an III de la République). - 3. Les Recherches économiques et statistiques sur le département de la Loire-Inférieure de Huet de Coëtlizan (Nantes, an XII). - 4. Les Notices sur le département de la Loire-Inférieure, & sur la ville de Nantes de Le Boyer (Nantes, Le Forest, 1832). - 5. Quelques notes sur la ville de Nantes, par Lecadre (Nantes, 1824). - 6. Histoire nationale et dictionnaire géographique de toutes les communes du département de la Loire-Inférieure, de Girault de Saint-Fargeau (Paris, Baudouin, 1829). - 7. Annales de Nantes, de Meuret (Nantes, Merson, 1830). - 8. Les Essais historiques sur les progrès de la ville de Nantes de Guépin (Nantes, Sébire, 1832). - 9. Plusieurs anciens Catalogues des évêques de Nantes, extraits de diverses histoires ecclésiastiques ou hagiologiques. - 10. Les Vies, gestes, morts & miracles des saincts de la Bretaigne Armorique (Nantes, 1637). - 11. Les Vies des saints de Bretagne d'Alexis Lobineau (Rennes, 1725). - 12. Le Manuel ou livre contenant différentes prières, instructions & litanies & la vie de saint Similien de René Lebreton de Gaubert (Nantes, Vatar, 1773). - 13. Le Proprium sanctorum Nannetensium (Nantes, 1733). - 14. Les Privilèges accordez par les ducs de Bretagne & nos Rois très-chrétiens aux maires, échevins, bourgeois & habitans de la ville & faux-bourgs de Nantes (Nantes, Verger, 1734). - 15. Le Livre doré de l'Hôtel-de-Ville de Nantes (Nantes, Maréchal, 1728). - 16. Les Statuts & règlemens des corps d'arts & métiers de la ville & faux-bourgs de Nantes (Nantes, Verger, 1723). - 17. Le Recueil d'ordonnances de la police de Nantes (Nantes, Mareschal, 1723). - 18. Les Arrêts, ordonnances, règlemens & délibérations expédiées sur les principales affaires de la ville & communauté de Nantes, pendant la mairie de M. Mellier (Nantes, Verger, 1723-1731, 8 volumes). L'analyse de cet immense recueil fort rare occupe à elle seule les ff. 142--329, soit plus de la moitié de l'ouvrage, chacune des 800 pièces dont il se compose et plus étant répertoriée. - 19. Les Leges & statuta inclytae Universitatis Nannetensis (Nantes, Mareschal, 1635). - 20. La Belle et curieuse recherche traitant de la jurisdiction souveraine de la Chambre des Comptes de Bretagne de Padioleau de Launay (Nantes, 1631). - 21. Le Recueil d'édits, déclarations, arrêts et règlemens concernant les offices des trésoriers de France, généraux des finances de Bretagne, de Gérard Mellier (Nantes, Mareschal, s.d.). - 22. Ouvrages divers. - 23. L'Histoire civile, politique et religieuse de la ville et du comté de Nantes de Travers (encore inédite à ce jour).Kerviler XI, 492-493.RELIE AVEC : Histoire civile, politique et religieuse de la ville et du comté de Nantes, par l'abbé Travers, imprimée d'après le manuscrit original appartenant à la Bibliothèque publique de Nantes. Prospectus. Nantes, Imprimerie de Forest, s.d., [6] ff. n. ch. in-4 (avec le sommaire des chapitres).Précieux exemplaire d'Arthur Le Moyne de La Borderie (1827-1901), que l'on peut considérer comme le créateur de l'historiographie bretonne moderne, avec ex-libris de 1868 manuscrit sur les premières gardes. L'ouvrage passa ensuite à la collection de Paul de Berthou (1859-1933), également chartiste et également érudit breton. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[Oslon, Saône-et-Loire, Bourgogne] Manuscrit relié en vélin souple, Livre de dépenses pour un domaine situé à Oslon.
Reference : 015397
[Oslon, Saône-et-Loire, Bourgogne] Manuscrit relié en vélin souple, Livre de dépenses pour un domaine situé à Oslon. Petit in-4, environ 63 feuillets écrits. Intéressant manuscrit donnant toutes les dépenses pour le « Grangeage d'Olon » appartenant à la famille Agron et courant de 1751 à 1823. Il est écrit des deux côtés. D'un premier côté, il est fait état des dépenses pour la construction d'un bâtiment dont Agron a négocié la construction avec Gabriel Jannin le 1er février 1751. Il doit lui rendre, clef en main, le dit-bâtiment pour la « Saint Martin » 1752, i.e. le 11 novembre. Les conditions y sont notées, comme les vitres, châssis et planchers qui seront payés par Agron en plus. Le manuscrit détaille à chaque fois les différentes sommes versées avec les dates et Agron signe chaque note, montant ainsi que ce manuscrit a eu valeur de preuve. Cette première partie prend les 20 première pages. Ensuite, 3 pages d'un autre Agron concernent des dépenses en 1821, notamment pour la plantation de vignes et l'achat de nourriture pour les vignerons. Enfin, une autre série notes, 9 pages, concernent l'achat d'un bâtiment en 1755 et des achats et dépenses faits, y compris pour le premier bâtiment. Certaines notes, si elles restent du même personnage, sont bien du même Agron. De l'autre côté, de nombreuses dépenses et ventes sont indiquées, sur 82p, principalement toujours du premier Agron, avec 3 ou 4 pages où l'encre est très éclaircie. On voit notamment que son employé Nicolas Dessauges se chargeait de vendre du bétail, qu'Agron lui donnait régulièrement du blé, du seigle, des fèves, etc. Quelques pages concernent des récoltes des années 1821 à 1823. Plein parchemin souple à lacets. Taches sur le parchemin. Beau document bien conservé. [II]
SCHLEGEL (Gustave) - [SOCIETES SECRETES CHINOISES] [CHINESE SECRETE SOCIETIES] [THIAN TI HIOUI] [MANUSCRIT] -
Reference : 10323
Batavia, Mars 1866. 1 volume in-8, reliure demi-toile, plats cartonnés, 2 cahiers constitué de x pages et de x pages, écriture claire et lisible, très bon état.
Manuscrit en langue française du texte sur les sociétés secrètes en Chine. Cette très rare étude parut originellement à Batavia en 1866 en langue anglaise. Le manuscrit de Schlegel rédigé en français à Batavia en 1866 fut publié probablement en Cochinchine, au début de la colonisation. C'était une rare édition lithographiée d'après le manuscrit originel. Important ouvrage sur La Société Secrète Chinoise Thian Ti Houi. Ce manuscrit ne présente pas d'illustrations.
Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. S. l. n. d. [Paris, vers 1715]. In-folio de (46) ff., 9 double-page aquarellées. Plein maroquin rouge, dentelle du Louvre encadrant les plats, armes royales frappées or au centre, dos à nerfs richement orné de fleurs-de-lys et étoiles dorées, roulette dorée sur les coupes, roulettes intérieure dorée, tranches dorées. Epidermures. Reliure de l’époque. 445 x 307 mm.
Le journal manuscrit des évènements politiques et militaires, de l’année 1688. Calligraphié avec soin à l’encre noire il retrace avec maints détails très précis les évènements troublés de cette période du règne de Louis XIV durant laquelle la France se trouve en guerre avec la plupart des États voisins. « La révocation de l’édit de Nantes le 18 octobre 1685 venait de soulever la conscience protestante… Le 9 juillet 1686, l’Empereur, l’Espagne, la Suède, la Bavière et les princes du cercle de Franconie forment contre lui la ligue dite d’Augsbourg. Lorsqu’un nouveau conflit l’oppose au pape à propos des “franchises” dont jouissait à Rome, le quartier de l’ambassade de France, il saisit Avignon et le Comtat Venaissin. Il fait occuper Cologne et le Palatinat. C’est dans une atmosphère de véritable haine anti-française que l’on apprend, en Europe, le coup de théâtre qui y modifie profondément les rapports de forces : la révolution anglaise de 1688 qui détrône le Stuart francophile et catholique Jacques II pour le pire ennemi de Louis XIV, Guillaume d’Orange. Les hostilités débutent en septembre 1688 et sont aussitôt marquées par son acte atroce : la dévastation systématique du Palatinat décidée par le roi, à l’instigation de Louvois. » G. Duby, L’âge classique, p. 299. Le traité s’inscrit dans ce contexte et relate les principaux évènements. Le manuscrit est illustré de 9 grands plans et vues sur double-page (570 x 440 mm), finement aquarellés à l’époque, en coloris très frais : Vue et plan de la forteresse de Mongast en Hongrie. – Nouvelles fortifications de la forteresse de Mongast. – L’armée impériale devant Belgrade. – Plan détaillé de la ville, du château et des faubourgs de Belgrade. – Plan de Philisbourg, la ville, l’ouvrage couronné, l’ouvrage à corne. – Situation de la ville et du Château de Manheim. – Plan de Manheim et de ses nouvelles fortifications. – Plan de Frankedal. Y figure aussi en bonne place le plan de la place forte de Ath, édifiée par le maréchal de Vauban et « dont la fortification peut servir de modèle parfait de cet art. » Précieux manuscrit de présent destiné à la maison royale revêtu d’une reliure en maroquin rouge de l’époque, ornée de la dentelle du Louvre et des armes du roi Louis XIV.
Album manuscrit illustrant la plupart des grandes offensives européennes du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Dresde, 1716. In-folio oblong. Manuscrit à l’encre et à l’aquarelle comportant un titre calligraphié, un index de 8 pages et 140 plans de batailles et plans des camps des armées (sur 153) illustrant les plus importantes batailles européennes livrées sur une période de presque un siècle. Chaque plan est inséré dans un liseré à l’encre noire. Marge inf. du titre restaurée, qq. taches. Demi-maroquin rouge moderne non rogné. 299 x 570 mm.
Précieux album manuscrit entièrement aquarellé à la main à l’époque de plans de batailles et de plans des camps des armées, illustrant la plupart des grandes batailles européennes du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Ces batailles impliquent des armées dirigées par le roi Gustave II Adolphe de Suède, le roi William III d’Angleterre, le Prince Eugène de Savoie, le Duc de Marlborough et de nombreux autres, y compris la tsarine Catherine Ière de Russie. L’album traite ainsi de la Guerre de Trente ans, des guerres Anglo-néerlandaises, des guerres du Saint Empire Romain et de Venise contre les Turcs Ottomans, de la guerre de succession d’Espagne, etc. Pour chaque plan, le titre donne le lieu et la date de la bataille ou du camp avec les principaux protagonistes. Vient ensuite le nom des commandants, et en général ses principaux officiers. Les positions des troupes sont indiquées de manière graphique, avec des rectangles et des drapeaux de couleur montrant leur allégeance, leur nationalité ou le type de troupe. Les noms des commandants et la nationalité des troupes sont écrits sous leur symbole. L’armée turque, victorieuse à la Bataille de Saint-Gothard Abbey en Hongrie en 1664, comportait ainsi 136 000 hommes en 32 divisions, chacune classée avec son groupe ethnique et le nombre d’hommes. Certains plans montrent aussi des fortifications et la topographie des terres environnantes, avec les rivières, les collines, les arbres… Le compilateur « F.M.P. » est décrit comme étant lieutenant à Dresde. La réalisation de ces plans a dû l’occuper pendant des années et le feuillet de titre est daté de 1716. Un précieux recueil manuscrit d’une grande rareté et d’un intérêt historique majeur, entièrement aquarellé à l’époque, montrant le déroulement des batailles majeures ayant eu lieu en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles.
( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, auteur dramatique, docteur en médecine.
Reference : 11420
Don Raphael . Comédie en Trois 2 Actes En Vers tirée du Gil Blas de Santillane par M.M.Montoya (1897-1898). Manuscrit petit in folio cartonné, dos muet de toile noire; environ 60 pages autographes non chiffrées avec quelques ratures et corrections, (surtout au 2e acte), un passage du 1er acte biffé au bleu, inscriptions dans le texte au bleu. Les 2 actes sont respectivement de 19 et 13 scènes. Tout d'abord prévu en 3 actes, Montoya a rayé dans le titre "Trois" qu'il a remplacé par "2". 2 pages sont entièrement refaites et recollées sur les anciens textes. L'avant dernière - page (parties des scènes 12 et 13) est ronéotée. Le reste et donc presque totalité du manuscrit est autographe mais non signé. Au verso du dernier feuillet Montoya a pris des notes au crayon pour des conférences à venir. Don Rafael, comédie en 2 actes en vers (d'après Lesage), parut chez Fasquelle en 1912 ( in-18 de 72pp). / Damoiselle Berthe pièce en I acte en vers par Gabriel Montoya ; 34 bd de Clichy. ( adresse du cabaret des 4'Z'arts). Manuscrit autographe signé de 27 pages petit in folio. Un acte de VIII scènes. La Pièce s'appelait initialement Le Chevalier, titre rayé et remplacé par " Damoiselle Phèdre" . Couverture de papier gris Titre manuscrit à l’encre et rectifié au bleu d’imprimerie. Il s’agit d’une mise au propre par l’auteur sans rature, sauf sur la couverture où on a rectifié au bleu le titre. Dans le texte on a souligné ou encadré au bleu quelques rares mots et fait quelques annotations au crayon en marge. Ici le manuscrit est signé. Le Baiser de Phèdre, pièce en 1 acte, en vers... La pièce fut donné à la Comédie française le 21 décembre 1905 et parut chez Fasquelle en 1906 ( in-12 de 29pp.). Pour les deux pièces les titres ont légèrement changé lors de leur parution.
Cartonnage frotté pour Don Raphael, et petite tache brune en marge des feuillets, la couverture factice de Damoiselle Phèdre est salie, manque de papier angulaire au feuillet de titre, sans perte de lettres.( Reu-Bur)
NANTES / LA ROCHE-SUR-YON 1902-3 -in-12 pleine toile un carnet, reliure pleine toile marron-clair in-douze, dos long muet, toile fendu avec léger manque aux coiffes, titre manuscrit à l'encre brune sur la première de couverture, toutes tranches lisses, texte manuscrit à l'encre brune, sans illustrations, 308 pages, 1902-1903 - NANTES / LA ROCHE-SUR-YON,
manuscrit racontant la rencontre du couple et la vie de l'époque aussi bien à Nantes qu'à la Roche-Sur-Yon au travers de lettres du couple recopiées et classées dans l'ordre, avec notes biographiques menus insérés, faire-parts de naissances et mortuaires..........Etonnant Recit narrant bien l'époque....UNIQUE.....en bon état. bon état
In-8, broché de XV, (1) pp., pp. 25-181 [182] ; (4), 270 pp. Ce manuscrit est du XVIIIe siècle, avant la Révolution.
Manuscrit très travaillé avec de nombreuses modifications : ajouts, suppressions, remplacements de feuillets et ratures ; le texte est dans un encadrement au crayon à papier, il est très lisible.Dans le tome Ier, l'auteur expose la grande différence qui existe entre les étangs et les marais. Il expose trois motifs pour l'existence des étangs, deux moyens d'engrais et 13 avantages différents des étangs. Dans le tome second, il réfute les différents points de critique conçernant l'insalubrité, la population, le bétail, etc.Le grand intérêt de ce manuscrit, qui émane d'un habitant de Dombes, réside dans le fait qu'il réalise, au XVIIIe siècle, la synthèse des arguments qui seront utilisés au XIXe par les adversaires et les partisans des étangs. A part l'idée du chemin de fer traversant la Dombes, tout y est déjà et, si certains arguments ne sont pas très solides en raison de l'absence de statistiques (M. Bossi comblera en partie ce problème), le bon sens pourvoit souvent à l'argumentation. A notre connaissance, ce manuscrit n'a jamais été publié.
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[Circa 1880]. 1880 1 vol. in-8° manuscrit (200 x 150 mm) de : 70 pp. numérotées. Plein veau raciné dépoque, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, gardes de papier marbré. (coins usés, coiffes frottées, taches sur le premier plat).
Impressionnant manuscrit de mathématiques dauteur anonyme et daté fin XVIIIème. Louvrage est entièrement manuscrit de la même main à lencre noire, dune écriture très petite restant néanmoins très lisible. Il est composé de 5 parties majeures : I. Problèmes d'arithmétique ; II. Problèmes de géométrie ; III. Une présentation détaillée des systèmes de mesure, de la valeur dun quintal, de la livre, le système métrique (distance, volume, poids, superficie etc.) ; IV. Définition des termes que lon employe dans larithmétique, énoncés des propositions quelle renferme, & explication des problèmes quelle donne lieu ; V. Définitions des termes quon employe dans la géométrie, énoncés des propositions quelle renferme, & explication des problèmes quelle donne lieu. Manuscrit rigoureusement composé. 1 vol. 8vo manuscript (200 x 150 mm) with : 70 numbered pp. Contemporary full shagreened calf, ornate smooth spine, red morocco title-piece, marbled paper end-papers (corners worn, covers rubbed, stains on first cover). Impressive mathematics manuscript by an anonymous author, dated late 18th century. The work is entirely handwritten by the same hand in black ink, in a very small, yet legible script. It consists of 5 major parts: I. Problèmes d'arithmétique; II. Geometry problems; III. A detailed presentation of measurement systems, the value of a quintal, the pound, the metric system (distance, volume, weight, surface area etc.); IV. Definition of terms used in arithmetic, statements of the propositions it contains, & explanation of the problems it gives rise to; V. Definition of terms used in geometry, statements of the propositions it contains, & explanation of the problems it gives rise to. Rigorously composed manuscript.
Phone number : 06 81 35 73 35
S.l., s.d. (1855) in-8, [5] ff. n. ch. de texte, dont deux de légendes des plans (écriture moyenne, régulière, très lisible), avec 6 planches hors texte (deux gravures et 4 plans manuscrits rehaussés de couleurs), broché sous couverture d'attente factice de papier bleu.
Curieux petit carnet d'aspect scolaire, probablement rédigé par un élève-architecte, et qui s'intéresse uniquement à trois monuments de la capitale : l'École polytechnique, les Invalides, et la Salpêtrière.Les planches sont : 1. Un plan manuscrit de tous les ponts et barrières de Paris entre les fortifications, daté du 26 août 1854. - 2. Un plan manuscrit de l'École impériale polytechnique, daté du 16 octobre 1855. - 3. Une gravure présentant une élévation de l'École polytechnique. - 4. Un plan manuscrit de l'Hôpital de la Salpétrière en 1854. - 5. Un plan manuscrit de l'Hôtel des Invalides, daté du 22 août 1854. - 6. Une gravure donnant le plan de la prison de Mazas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1866 UN MANUSCRIT ORIGINAL, reliure demi-chagrin vert foncé in-octavo (binding half shagreen in-8), RELIURE D'ÉPOQUE, dos 4 nerfs (spine with raised bands), décoration "or" et à froid (gilt and blind-stamping decoration), titre frappé "or" (gilt title) dans un encadrement d'un filet "or", entre-nerfs à fleuron "or", filet à froid de part et d'autre des nerfs, 2 filets à froid en tête et en pied, plats de percale verte plus claire décorée à froid, de 2 filets à froid en encadrement se rejoignant aux angle dans un encadrement d'un filet large à froid, toutes tranches non-rognées, page de garde manuscrite de l'auteur à l'encre brune : "Paru dans le Journal L'ÉVÈNEMENT ...... Combe-Noire ... Le Bernard Mars 1863 - Paris Janvier - Juin 1866 ..... Histoire d'une Commune ... Les Guerres Civiles 1793-1800 ... (signé) Jean DUBOYS... à mon Ami Mondenoire qui sait mieux conserver les manuscrits que moi et à qui je sais que celui-ci fera plaisir .... Paris 16 Novembre 1866 ... (signé) Jean DUBOYS...", texte manuscrit à l'encre brune de 232 feuillets écrits d'un seul côté( dont 4 écrits des deux côtés) soit 236 pages avec une Table des Matières manuscrite en bas de la dernière page,
Jean, Charles Duboys est un auteur dramatique français du XIXe siècle, né le 5 novembre 1836 à Angoulême et mort le 23 janvier 1873 à La Couronne (Charente)...... uvres : Les Femmes de province, Paris : Édouard Dentu, 1862.- Les Mariages de province, Paris et Leipzig : Jung-Treuttel, 1864. - Combe-Noire, Paris : impr. de Dubuisson, 1866. - Mon Oncle Claude, Paris : Librairie centrale, 1868. - La Comédie de l'amour, comédie en 1 acte et en vers, créée le 22 janvier 1869 au théâtre de l'Odéon, à Paris. - La Volonté, Paris : E. Dentu, 1874. Comédie en 4 actes et en vers ........... L'histoire est inspirée de la commune d'AUSSAC [AUSSAC-VADALLE]. C'est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). À Puymerle(commune d'Aussac), dans la forêt, on trouve encore une petite chapelle qui faisait l'objet de frairies, le 22 mai, fête patronale. C'était une cénobie dépendant de l'abbaye de Grosbot nommée Sainte-Quitterie, abandonnée après la campagne protestante de 1568 ...... ALPHONSE DAUDET parle de JEAN DUBOYS dans son livre : TRENTE ANS DE PARIS : " jallai minstaller chez un ami, dans la petite chambre que Jean Duboys occupait alors à lentresol de lhôtel Lassus, place de lOdéon.Jean Duboys, à qui ses pièces et ses romans donnaient quelque notoriété, était un bon être, doux, timide, au sourire denfant dans une barbe de Robinson, une barbe sauvage, hirsute, qui ne semblait pas appartenir à ce visage. Sa littérature manquait daccent ; mais jaimais sa bienveillance, jadmirais le courage avec lequel il sattelait à dinterminables romans, coupés davance par tranches régulières, et dont il écrivait chaque jour tant de mots, de lignes et de pages. Enfin il avait fait jouer à la Comédie-Française une pièce intitulée : La Volonté; et, bien que manifestée en vers exécrables, cette volonté m'imposait, à moi qui en manquait tellement. Aussi étais-je venu me serrer contre son Auteur, espérant gagner le gout du travail au contact de ce producteur infatigable. Le fait est que, pendant deux ou trois mois, je piochai ferme à une petite table voisine de la sienne, dans le jour d'une fenêtre cintrée er basse qui encadrait l'Odéon et son portique, la place déserte,toute liuisante de verglas. De temps en temps, Duboys, qui travaillait à je ne sais quelle grande machine à surprises, s'interrompait pour me raconter les combinaisons de son roman ou me développer ses théories sur "le mouvement cylindrique de l'humanité". Il y avait en effet chez ce méthodique et doux bureaucrate des tendances de visionnaire, d'illuminé, comme il y avait dans sa bibliothèque un rayon réservé à la cabale, à la magie noire, aux plus bizarres élucubrations. Dans la suite, cette félure de son cerveau s'aggrandit, laissant la démence entrer; et le pauvre Jean DUBOYS mourut fou à la fin du siège, sans avoir terminé son grand poême philosophique "Enceldonne"où toute l'humanité devait évoluer sur son cylindre...."(Alphonse Daudet, Trente ans de Paris 1888 C. Marpon et E. Flammarion Paris, pages 70 à 72) ..... EXEMPLAIRE UNIQUE ...... EN TRÉS BON ÉTAT (very good condition). en trés bon état
Cuers (Var), 1787, in-folio, 261-[18] pp. (pages manquantes : 2 à 6, 251 à 260), Vélin de l'époque, traces de liens, Beau manuscrit varois, très joliment calligraphié, illustré et rédigé à l'encre brune, rouge, bleue, verte et jaune. Il s'agit du cours d'arithmétique d'un professeur de Toulon, Joseph Romain, retranscrit par l'un de ses élèves : le nom de ce dernier est donné à deux reprises, l'une au pied de la page de titre ("Jean André Juvenal de Cuers en l'année MDCCLXXXVII"), l'autre au revers du dernier feuillet, sur le socle d'un grand dessin représentant le crucifix orné des Arma Christi ; agenouillé à son pied, un petit lecteur en recueillement est sans doute un portrait enfantin de l'auteur. Toutes les pages du cours sont réglées à l'encre brun-noir. De nombreux ornements animent le sujet : titres de parties calligraphiés, lettrines, bandeaux et frises tracés à la plume, petites esquisses, etc. Les leçons concernent l'arithmétique élémentaire et ses outils appliqués aux règles marchandes : addition et soustraction par toise, onces, livres, etc. ; divisions, règle de trois, conversion de monnaie, correspondances des poids et mesures, règle de remboursement, d'alliage, de compagnie, etc. Des éléments biographiques de Jean-André Juvenal sont indiqués à la suite du cour (p. [3], en fin de manuscrit), dans un court livre de raison : il a épousé le 26 octobre 1802 Rose Delfine Raynaud, elle aussi native de Cuers ; 1803 à 1819 ils ont eu sept enfants, soit cinq filles et deux garçons, dont la naissance est annoncée par la formule "Dieu ma [sic] donné" ; trois d'entre eux sont donnés pour morts. Les dernières pages du manuscrit ont servi de remploi dans les années 1880 pour établir des listes de quittance. Une marque de possesseur inscrite sur la dernière page : "Daumas Roselin Marius Alexandre né à Cuers le 24 août 1828 à 5 heures du soir". Un autre ex-libris manuscrit y figure, celui d'une "Mademoiselle Joséphine". L'encre noire a provoqué des coupures dans le papier aux endroits où elle a été appliquée en plusieurs couches, soit au niveau des encadrements, sur les 30 premières pages. Reliure usagée. Couverture rigide
Bon 261-[18] pp. (pages
(Flandres, c. a. 1630).
Magnifique manuscrit inédit, écrit à l'encre brune et rouge, illustré de très nombreuses figures à la plume et de 40 peintures à mi-page. Ces aquarelles sont très certainement l'oeuvre d'un artiste professionnel. Minutieuses, d'un coloris vif, elles représentent des paysages, souvent en bord de mer, avec des châteaux, des églises, des moulins... et sont animées à l'occasion de personnages. C'est ici l'oeuvre d'un gentilhomme militaire dans les Flandres (françaises ou belges). Dans ces paysages, qui sont manifestement imaginaires, des éléments de l'architecture flamande apparaissent : une maison, un clocher d'église à bulbe, un beffroi... D'après le style de la reliure, le papier, la calligraphie et l'orthographe, nous pouvons dater ce manuscrit du début du XVIIe siècle. Ce qui correspond aussi aux costumes des personnages que l'on voit sur les peintures. Ces "Mémoires mathématiques" commencent par des rudiments de géométrie, suivie d'une partie pratique, celle qui est illustrée des 40 peintures, puis, une partie sur la construction des forteresses, et enfin un "usage de la règle géométrique ou de proportion, dite de pantomètre". Filigranes : la lettre B dans un écu couronné et, en contremarque, un huchet surmonté d'un trait étoilé. Briquet reproduit sous le n° 8074 un filigrane très proche avec cette même contremarque sur un manuscrit de 1596, à Maëstricht. De nombreux feuillets sont restés blancs en début et fin d'ouvrage, et en tête de chaque partie. Remarquable manuscrit pour ses illustrations, sa calligraphie et sa splendide reliure. /// In-folio de (218) pp. Maroquin noir, dos à nerfs orné, sur les plats, un motif doré au centre en forme de losange, avec des encadrements doubles avec fleurons aux angles, tranches dorées. (Reliure de l'époque.) //// Unpublished manuscript illustrated by 40 splendid paintings. These watercolors are certainly the work of a professional. Detailed and brightly colored, they represent landscapes, often by the sea, with castles, churches, mills, etc., some animated by characters. This is the probable work of a military gentleman from Flanders (French or Belgian). In these landscapes, which are obviously imaginary, elements of Flemish architecture can be seen : a house, a bulbous church tower, a belfry... According to the style of the binding, the paper, the calligraphy and the handwriting, we can date this manuscript to the early 17th century. This also fits with the costumes of the characters that we see on the paintings. These "Mathematical Memoirs" begin with rudiments of geometry, followed by a practical part, the one illustrated in the 40 paintings, then, a part on the construction of fortresses, and finally a "use of the geometrical or proportional rule, called pantometer". Watermarks: the letter B in a crowned shield and, as a countermark, a huchet surmounted by a starry line. Briquet reproduces under n° 8074 a very close watermark with this same countermark on a manuscript of 1596, in Maëstricht. An outstanding manuscript for its illustrations and calligraphy. Splendid contemporary morroco binding. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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, 1810, , in-4 [190 x 240 mm], [52] feuillets manuscrits à l'encre brune, Broché, titre manuscrit sur la première de couverture, Copie manuscrite anonyme du volume de Willdenow concernant les fougères. Willdenow (1765-1812), botaniste et pharmacien, fut directeur du jardin botanique de Berlin de 1801 jusqu'à sa mort. Il augmenta la quatrième édition du Species plantarum de Linné, qui fut publiée à Berlin, de 1797 à 1830, en 6 volumes in-8. Willdenow a achevé la révision du Species en 1810, en y ajoutant un cinquième volume consacré aux fougères (filices). "Cette révision repose en majeure partie sur l'étude des collections personnelles de l'auteur et décrit 353 genres nouveaux et 4600 espèces nouvelles. Ce livre n'a plus rien de commun avec le Species plantarum originel de Linné, exceptions faites du titre et de la méthode suivie" (De Wit & Baudière, Histoire du développement de la biologie, t.3, p.154). Ce manuscrit, sous-titré Filices, constitue le début du tome 5 (1ère partie) de cette quatrième édition. Il s'arrête à l'aspidium pennigerum (n° 66 des aspidia), ce qui correspond à la page 245 du volume imprimé (Berlin, Nauck, 1810). La 2e partie du t. 5 fut publiée en 1830 par Schwaegrichen. Un deuxième cahier devait constituer la fin de la première partie du t. 5. La comparaison de ce manuscrit, non signé, avec le manuscrit 1448 de la bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle, intitulé Observations sur le genre dufourea par C.-L. Willdenow, lui aussi non signé, ne nous pas a permis d'établir s'il s'était de la main de l'auteur. En effet, ces deux manuscrits, qui sont d'une main différente, sont probablement tous les deux des copies des volumes de Willdenow. Pritzel n° 5427. Couverture rigide
Bon in-4 [190 x 240 mm], [52]
s.l., s.n., s.d. (début XIXème), 1 br., couverture muette. manuscrit in-folio de 17 pages, ex-libris; "Bibliothèque de Adrien de Gasparin"
Extrait de "l'histoire de l'Académie Royale des sciences et belles lettres de Berlin" année 1769.Jean-Henri Lambert, philosphe, mathématicien, né à Mulhouse. Inventeur d'un hygrométre.Ce manuscrit a été certainement copié par Adrien de Gasparin, ancien ministre de l'agriculture, au cours de ses études. Il est l'auteur d'études sur l'hygrométrie. (ce document provient de sa bibliothèque).
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Fait à l'Ecole Centrale de Montpellier, le Ier frimaire , 5e année Républicaine (21 novembre 1796), 1 br., sans couverture. manuscrit in-4, titre, 88 pp., sur papier à la forme filigrané à pleine marges ;
Copie manuscrite d'un cours du professeur Antoine Brieugne, qui enseignait la méthaphysique à Montpellier, faite par un de ses élèves.
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