Editions Adam Biro , Art / Aventures Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1990 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur blanc, illustré d'un extrait des croquis de Léonard de Vinci représentant un cheval In-4 1 vol. - 78 pages
très nombreuses reproductions en couleurs tirés des carnets de Léonard de Vinci, ainsi que quelques tableaux en couleurs 1ere édition, 1990 "Contents, Chapitres : Avertissement - Léonard et les animaux - Une commande princière - Le colosse d'argile - De l'argile au bronze - Le cheval abandonné - Annexes : Les statues équestres à la Renaissance - La vie de Léonard de Vinci, 1452-1519 - Suivez le guide - Points de vue - Pour en savoir plus - Table des illustrations - Serge Bramly, né le 31 janvier 19491 à Tunis, est un romancier, scénariste, critique dart français, spécialiste de photographie. - Le Cheval de Léonard (en italien : Il Cavallo di Leonardo ou Gran Cavallo) est un monument commandé à Léonard de Vinci par Ludovic Sforza, duc de Milan. Il réussit à terminer uniquement un modèle en argile ; en s'inspirant de ce projet, deux reproductions ont été créées à partir des années 1970. - En 1482, Ludovic Sforza, le duc de Milan, propose à Léonard de Vinci de construire la plus grande statue équestre du monde : un monument à la gloire de son père François Sforza, duc de 1452 à 1466 et fondateur de la maison Sforza. Léonard sait que la qualité du cheval est très importante pour souligner le personnage et étudie tous les détails anatomiques de l'animal, en réalisant des projets préparatoires et en utilisant comme modèles quelques chevaux déjà célèbres pour leur beauté. Les projets reproduisaient les plus belles parties anatomiques de chaque cheval. Dans ses notes; il va jusqu'à noter les noms des chevaux qu'il croque et on trouve des remarques du type : « Morel Fiorentino est gros et a un beau cou... », ou bien « Ronzone est blanc, il a des belles cuisses et se trouve à Porte Comasina ». L'intention de Léonard est de sélectionner les meilleures « parties » de divers chevaux et d'en faire un montage pour obtenir le cheval idéal, afin d'honorer François Sforza. Léonard, avec ce monument, veut réaliser une uvre qui ferait oublier toutes les statues équestres précédentes, en particulier celles de Verrocchio et de Donatello, dédiées respectivement à Bartolomeo Colleoni et à Gattamelata. Léonard s'intéresse plus au cheval qu'au cavalier ; son cheval doit être le plus grand de tous, dépassant les 7 m de hauteur posé sur les membres postérieurs dans une position cabrée, un défi alors jamais tenté. Pour cela, Léonard remplit des feuilles et des feuilles de croquis d'anatomie, passant beaucoup de temps à projeter et calculer cette uvre gigantesque. Pour sa fusion, il prévoit 100 tonnes de bronze. (source : Wikipedia)" cartonnage à peine jauni sans gravité, sinon bel exemplaire, frais et propre
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
Phone number : 06 81 35 73 35
Cianchi (Mario) sur Léonard de Vinci - Carlo Pedretti (Introduction)
Reference : 74117
(1984)
Editeur Becocci Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1984 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur marron, illustrée d'une épure de machine de Léonard de Vinci (structure géométrique) grand In-8 1 vol. - 96 pages
très nombreuses reproductions des manuscrits de Léonard de Vinci avec des dessins en couleurs, quelques photographies en noir et blanc de reconstitutions de machines 1ere traduction en français Contents, Chapitres : Carlo Pedretti : Préface - Alessandro Vezzossi : Engrenages de cosmogonie - Marco Cianchi : Léonard de Vinci et les machines - Machines de guerre - Machines hydrauliques - Machines volantes - La mécanique de Léonard tres legere courbure sans gravité au coin supérieur droit du volume, sinon bon état, intérieur frais et propre
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre. Paris, s.n. [Jean de Mauregard], 1563. Petit in-folio de (4) feuillets oblongs repliés : titre, épître dédicatoire au roi Charles IX signée Jehan de Mauregard, et 4 pages de texte en langue latine de Jacques Gohory, suivies de 25 planches gravées (sur 26, la n°19 est manquante) en noir sur double page, montées sur onglets. Qq. taches marginales, inscriptions manuscrites biffées en marge inf. de 4 planches. Les planches ne sont pas légendées contrairement à celles des tirages ultérieurs. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge et citron, coupes décorées, tranches rouges, charnières, coiffe supérieure et coins restaurés. Reliure vers 1720. 228 x 162 mm.
Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français. Un seul autre exemplaire du tirage latin répertorié sur le marché, l’exemplaire Wittock, revêtu d’une intéressante reliure Renaissance, avec 7 planches manquantes remplacées au XXe siècle par des planches d’un tirage ultérieur et deux planches avec légendes du tirage postérieur, adjugé GBP 89250 par Christie’s London le 7 juin 2004, il y a 17 ans. Précieux et remarquable premier tirage avant légende et numérotation de la majorité des planches ; l’exemplaire, proche du n°519 du Harvard College, ayant comme celui-ci 8 planches de second tirage avec numérotation mais avant les légendes : 13-18 ; 21 et 26. « Title-page without ornamentation. The volume consists of four preliminary leaves and twenty-six engraved plates of the story of Jason and Medea, approximately 63/16 x 9". The first is unsigned, the others are signed with the monogram "RB" of René Boyvin, and the last is signed in addition to the monogram, « Leonardus thiri. inuē. Renatus. .F » « In his dedication to Charles IX in French issue. Jean de Mauregard writes, "I’en ay faict desseigner & pour-traire curieusement les figures par Leonard Tyri de Belges peintre excellent (comme l'œuvre descouure) & apres faict tailler en cuiure par René Boyuin natif d'Angers : ny espargnant ne les frais ne la sollicitude, en esperance de vous en faire present qui pourroit estre agreable : fust pour la lecture du livre ou par-auenture pour patron de quelque tapisserie à orner vn jour les sales de vos magnifiques palais . . . ou pour une peinture exquise à enrichir quelque galerie" (recto of 2nd prelim. leaf). Leonard Thiry worked at Fontainebleau under Rosso and Primaticcio from 1536 to about 1542 (The Jason plates were attributed to both these masters when issued by later publishers.) Each scene measures about 3 3/8 x 5", while the remainder of the copperplate comprises an elaborate border displaying a fantastic assortment of figures, putti, grotesques, birds, animals, and cartouches containing small scenes. It is this wealth of invention in the borders, sometimes eclipsing the scenes themselves, that makes this a major work in the Fontainebleau tradition. For a study of the Jason series, and the extent to which Mauregard's plan of providing an artist's model book was realized, see J.-J. Marquet de Vasselot, "La conquête de la toison d'or et les émailleurs limousins du XVIe siècle," La revue de l'art ancien et moderne, vol. 34 (July-December 1913), p. [241], 253, [333}-345, reproductions. See also, Levron, Boyvin, p. 29-[34], P. 66-67, nos. 16-41, full series reprod. plates XIX-XLIV. Boyvin is one of the most influential figures in the early history of engraving in France. Robert Dumesnil (vol. 8, p. 36-44, n° 36-44) describes the copperplates in three states: first unnumbered, second with small numbers added at the top of the plate, and third - a much later impression - with the numbers removed. This copy contains a mixed set, the majority in the first state, but plates 13-18, 21 & 26 in the second, with the numbers. The fine, dark impression in this copy are particularly effective for the night scenes of n° 14, 18, and 23. The preliminary leaves are printed in roman and italic letter with three excellent grotesque initials. Mauregard’s dedication is dated July 3rd and the privilege, July 14th of 1563. (Harvard, French Sixteenth, n°519). L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre par René Boyvin sur les dessins de Léonard Thiry, l’un des premiers peintres appelés à Fontainebleau par le roi François Ier collaborateur de Rosso et de Primatice dans la décoration du palais. Harvard, French 16th century books, II, n°519 ; Peter Ward Jackson, Some mainstreams and tributaries in European ornaments from 1500 to 1750, 1967, p. 10-13 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 199 ; Brunet, II, 1648. L’ouvrage tire son origine d’une commande de Jean de Mauregard qui, pour la distraction de Charles IX, avait demandé à Gohory cette narration mythologique de la conquête de la Toison d’or. Mauregard, dans sa dédicace, prend en compte la dimension de « répertoire décoratif » de l’illustration et en fait présent au roi. En 26 tableaux de grand format (230 x 160 mm) Léonard Thiry excelle à traduire les épisodes multiples de la légende de Jason, insérés dans de magnifiques bordures très élaborées dont la richesse et la verve imaginative placent l’œuvre dans la grande tradition de l’école de Fontainebleau. « Ces estampes devaient servir de patron pour les grandes tapisseries royales ». J. Gohory. « A la suite des guerres d’Italie, François Ier se donne tout entier au projet de faire fleurir l’industrie, le commerce et les lettres. Les fêtes données par le roi plus élégantes que somptueuses offrent les plus brillantes images de la chevalerie. Sa curiosité presque universelle le poussait à acheter des tableaux précieux et à les proposer en modèle aux artistes français. Il visitait dans leurs ateliers le Primatice, Léonard de Vinci, et excitait l’émulation des artistes français. Il entreprit ainsi le Louvre et fit bâtir les châteaux de Fontainebleau, de Chambord et de Madrid en s’entourant des plus grands peintres et sculpteurs de l’époque. » Le peintre Léonardo Thiry fut ainsi appelé par François Ier à exercer ses talents à Fontainebleau où il travailla à partir de 1535 en collaboration étroite avec Rosso et Primatice. Il participa ainsi à la décoration de la galerie François Ier puis de 1537 à 1550 à la Porte Dorée. La dépense consentie, le recrutement des artistes, l’effort d’invention, la perfection des ornements et l’originalité du résultat ont fait de la galerie François Ier à Fontainebleau une péripétie essentielle de l’histoire de l’art français. Le répertoire décoratif à la base de guirlandes de putti, de chutes de fruits est une synthèse étourdissante du décor italien adapté au goût français, le traitement et la gaieté du maniérisme italien acclimaté en France en font une création inédite définissant pour la France, l’école de Fontainebleau et la Haute Renaissance ». André Chastel, L’Art français, II, 163-164. Précieux exemplaire du superbe tirage latin, rarissime, d’un contraste exceptionnel, conservé dans sa reliure en veau décoré vers 1720, provenant de la collection A. Brölemann.
Paris, Didot, l'An VII - 1798. Trois volumes in-8 avec une notice sur la vie et les ouvrages de Léonard. Excellent état. On trouve entre autres pièces la "Lettre sur un voyage aux Antilles" (TI, page 171 à 240). Agréable demi-veau olive légèrement postérieur, dos à nerfs orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées.
Nicolas-Germain Léonard, poète élégiaque français est né à la Guadeloupe en 1744 et mort à Nantes en 1793. Amené tout jeune à Paris, il débuta dans les lettres par un recueil d'"Idylles morales". Puis il composa alors qu'il était secrétaire de légation à Liège les" Lettres de deux amants à Lyon". Un voyage à la Guadeloupe (1784-1787) lui permit de se rendre un compte exact de la situation de cette colonie et obtint d'y retourner avec le titre de lieutenant général de l'Amirauté. Léonard eut à lutter dès son arrivée en 1787, comme magistrat, contre les préjugés surannés des vieux planteurs et s'attira leur haine en exprimant publiquement l'horreur que lui inspirait l'esclavage. Après l'échec à la Martinique, en 1790, des négociations menées quant à la réconciliation entre les planteurs nobles qui résistaient aux idées nouvelles et la population plébéienne, Léonard rentra en France en 1792. C'est son neveu Vincent Campenon qui donnera une édition complète de ses oeuvres en 1798.
1 Relié, cartonnage d'édition imprimé. 20 x 14,3 cm, 10 p. + 12 ff.n.ch. Antwerpen, De Sikkel, 1955.
Hommage graphique de Jos. Léonard au poète Paul van Ostaijen (1896-1928), tirage à 125 exemplaires, celui-ci non justifié. 12 gravures tirées en noir sur un Japon très fin et contrecollées, précédées d'une lettre d'Eugène de Bock. Léonard et Ostaijen étaient amis d'enfance et ont collaboré ensemble à plusieurs reprises notamment dans la revue Jeugd : Maandschrift voor Kunst en Leven et le groupe d'artistes De Bond Zonder gezegeld papier. Le recueil Music Hall a été publié en 1916, les gravures réalisées en 1928. Très bon état
1 Album personnel de Willy Godenne, imprimeur à Malines et membre du Studio Novio avec le graphiste Jos Léonard. Il compte 83 travaux d'imprimerie et/ou publicitaire du Studio Novio, documents internes comme travaux réalisés pour d'autres comme le photographe René Malevez ou le sculpteur (!!) Willy Kessels, bientôt photographe également. Album oblong, 25,1 x 33,9 cm, couverture à motifs répétés imprimés + un ensemble de 15 feuillets. Malines, Godenne, [c. 1928] pour l'album.
Environ 80 dessins et graphismes originaux à l'encre de Chinenoire et quelques travaux d'imprimerie annotés de et par Jos Léonard. Très intéressant ensemble pour l'histoire de ce bureau graphique de la fin des années 20, début 30. Bon etat
A Londre/ A LA HAYE, Se trouve a Paris chez la Veuve Duchesne, Chez l'auteur/chez Monory libr, 1775-1774; in-8, 179-164-184 pp., cartonnage de l'éditeur. Remarque : TROIS TEXTES DANS LA MÊME RELIURE - reliure plein veau dos manque la coiffe du haut coins usagé trace de pliure sur le dos mors un peu fendu état correct de la reliure. - 1773. Fragments sur l'Inde, et sur le Général F N.p. (Paris?): 1773. (4)162 8vo, 19th-century hcalf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - N.p. (Paris?): 1773. (4)162 pp. 8vo, 19th-century half calf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - exemplaire grand de marges - Rare édition originale - La Haye 1774 Chez Monory - Frédégonde et Brunéhaut par Monvel roman Historique in8 a londres et se trouve a Paris chez la veuve Duchesne Libraire. 1775 avec gravures.
Remarque : TROIS TEXTES DANS LA MÊME RELIURE - reliure plein veau dos manque la coiffe du haut coins usagé trace de pliure sur le dos mors un peu fendu état correct de la reliure. - 1773. Fragments sur l'Inde, et sur le Général F N.p. (Paris?): 1773. (4)162 8vo, 19th-century hcalf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - N.p. (Paris?): 1773. (4)162 pp. 8vo, 19th-century half calf (a trifle rubbed).A rare edition, probably printed in Paris on paper from Rouen; a paginary reprint of the Geneva first edition published earlier the same year, but omitting a final section on the Verron trial. This is one of many works written by Voltaire at Ferney in his eightieth year. His object was an analysis of the French presence in India, in particular the events leading up to the execution of General Lally after the loss of Pondicherry to the British in 1761. Voltaire's interest in the affair arose from his sense of the injustices inherent in French criminal procedure. Lally was tried five years after the fact, on vague charges which hinted darkly at treason; but he was in truth a scapegoat for mismanagement and the loss of colonial power. The case of the comte de Morangiés, which occupies pp. 163-184, is unrelated, but also involves the inadequacies of the French legal system; the issue in that case was the custom of pre-trial imprisonment, which extended to cases of all kinds and made it difficult for an accused to defend himself - texte en bon état sauf l4/6 première feuilles manque sur un coin- La Nouvelle Clémentine ou Lettres de Henriette de Berville -LEONARD Nicolas Germain - né à la Guadeloupe en 1744 - exemplaire grand de marges - Rare édition originale - La Haye 1774 Chez Monory - Frédégonde et Brunéhaut par Monvel roman Historique in8 a londres et se trouve a Paris chez la veuve Duchesne Libraire. 1775 avec gravures.
[VINCI (Léonard de)]. CASTELFRANCO (Giorgio). VINCI (Léonard de).
Reference : 10056
(1952)
Milan ALDO MARTELLO 1952 1 Milano, Aldo Martello, 1952, in-8, demi-mar. vert bronze à bandes, plats jaspés, dos lisse, titré doré, tête dorée, 15 pp. et 32 pl. verso.
Livre relié et offert par la présidence de la Rinascente à l'occasion du cinquantième centenaire de la mort de Léonard de Vinci. Joint la carte. Dos légèrement insolé et fragilités aux mors.
1900 1 Bronze doré, sur socle en marbre sculpté en vagues, signé, (1900), 33.5 x 11 x 6.5 cm.
Agathon LEONARD naît à Lille en 1841 et décède à Paris en 1923 ; belge naturalisé français, il fait partie de la Société des Artistes Français en 1887 et de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1897. Il reçoit des commandes de l'Etat et "Le Jeu de l'écharpe" fut exposé à l'Exposition Universelle de 1900. Son oeuvre est présentée dans plusieurs musées. Dans "Le dictionnaire des sculpteurs" de Pierre Kjellberg il est présenté de la page 429 à 435. Cette statuette représente une danseuse nue esquissant un léger pas, les bras gracieusement levés et tenant dans sa main droite une coupe. Sa chevelure torsadée est ceinte d'une tiare. La fluidité des lignes et les formes harmonieuses soulignent la finesse de l'exécution.
, Hannibal Kannibaal , 2023 hardcover, couverture,25 x 18,4 cm, 448 pages , Texte en Francais ISBN 9789464666571.
Aper u magistral de la photographie de studio par Stephan Vanfleteren Au cours des douze derni res ann es, Stephan Vanfleteren (1969) a travaill de mani re intense chez lui, dans un studio clair par la lumi re du jour. Atelier est un recueil de ces ?uvres. Qu?il travaille la lumi re naturelle ou avec un clairage artificiel, Vanfleteren est la recherche de beaut et de sens. Les rideaux de th tre gris y sont omnipr sents, en toile de fond. Le photographe immortalise tant des personnalit s connues que des anonymes. Il s?int resse aux rides sur le visage d?un vieux p cheur et examine la main de Nick Cave avec la m me attention qu?une bouteille chou e sur la plage. Il adore ses enfants, qu?il voit grandir, et les vieux artistes passionn s. Il contemple le petit corps raidi d?un martin-p cheur ou la taille souple d?un danseur, suit du regard la lumi re du soleil qui glisse doucement sur le rideau. Vanfleteren se rattache la tradition de ma tres anciens mais reste fid le au style qui a toujours fait sa particularit . Son savoir-faire technique et son c?ur d?artiste font de nous les t moins et les complices de la lumi re incidente. Avec des contributions textuelles par Ilja Leonard Pfeijffer et Stephan Vanfleteren. Omschrijving Aper u magistral de la photographie de studio par Stephan Vanfleteren Ce livre montre que Vanfleteren a int rioris cette lumi re particuli re tel point qu?il peut la faire appara tre sans l?aide de lampes ou du soleil. ? Ilja Leonard Pfeijffer Au cours des douze derni res ann es, Stephan Vanfleteren (1969) a travaill de mani re intense chez lui, dans un studio clair par la lumi re du jour. Atelier est un recueil de ces ?uvres. Qu?il travaille la lumi re naturelle ou avec un clairage artificiel, Vanfleteren est la recherche de beaut et de sens. Les rideaux de th tre gris y sont omnipr sents, en toile de fond. Le photographe immortalise tant des personnalit s connues que des anonymes. Il s?int resse aux rides sur le visage d?un vieux p cheur et examine la main de Nick Cave avec la m me attention qu?une bouteille chou e sur la plage. Il adore ses enfants, qu?il voit grandir, et les vieux artistes passionn s. Il contemple le petit corps raidi d?un martin-p cheur ou la taille souple d?un danseur, suit du regard la lumi re du soleil qui glisse doucement sur le rideau. Vanfleteren se rattache la tradition de ma tres anciens mais reste fid le au style qui a toujours fait sa particularit . Son savoir-faire technique et son c?ur d?artiste font de nous les t moins et les complices de la lumi re incidente. Avec des contributions textuelles par Ilja Leonard Pfeijffer et Stephan Vanfleteren.
Kokusai Bunka Sinkokai Et Société Nippon-Indochine Hanoï et Saïgon 1941 EXPOSITION de la PEINTURE MODERNE du JAPON.Hanoï et Saïgon,Kokusai Bunka Sinkokai et Société Nippon-Indochine, sous lesauspices de l'Académie Impériale des Arts du Japon, 1941. 4 séries de cartes postales ( 17 au total : 4+4+4+5 ) dont une avec SIGNATURE AUTOGRAPHE de Léonard Tsuguharu FOUJITA, sous pochettes illustrées de l'éditeur.- Exposition de la Peinture japonaise contemporaine. KokusaiBunka Shinkokai, 1941. 3 séries de cartes postales ( 11 en tout: 3+5+3 ) dont trois avec SIGNATURE AUTOGRAPHE de Léonard Tsuguharu FOUJITA, sous délicates pochettes en papier japon gris de l'éditeur.- Exposition de la peinture japonaise contemporaine. 1941.Catalogue. Tokio, Kokusai Bunka Shinkokai, 1941. In-8 broché, sous couveture illustrée en couleurs. Reproductions en couleurs et en noir.- Exposition de la peinture moderne du Japon. 1941. [Catalogue]. Tokyo, Kokusai Bunka Shinkokai et Société Nippon-Indochine, 1941. In-8 broché, sous couverture illustrée en couleurs. Reproductions en noir. Bel et rare ensemble en parfait état.
Volterra (Vito) et Hostinsky (Bohuslav) - S. Stoilow sur Riemann - L.-Gustave du Pasquier sur Léonard Euler - Th. De Donder - Basile Demtchenko
Reference : 101413
(1938)
Gauthier-Villars - Hermann - Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1938 Book condition, Etat : Bon relié, pleine toile bleu, pièce de titre en cuir bleu marine fort et grand In-8 1 vol. - 892 pages
Contents, Chapitres : 1. Opérations infinitésimales linéaires - Applications aux équations différentielles et fonctionnelles, par Volterra et Hostinsky - Gauthier-Villars, 1938. Préface, vii, Texte, 238 pages - 2. Leçons sur les principes topologiques de la théorie des fonctions analytiques, par S. Stoilow - Gauthier-Villars, 1938. Préface, x, Texte, 148 pages - 3. Léonard Euler et ses amis, par L.-G. du Pasquier - J. Hermann, 1927. Préface, ix, Texte, 125 pages, complet du portrait d'Euler en frontispice - 4. Théorie invariantive du calcul des variations, par Th. de Donder (envoi autographe) - Gauthier-Villars, 1935. Préface, x, Texte, 230 pages, travaux de Th. De Donder, xi - 5. Sur les cavitations solitaires dans un liquide infini suivi de Sur l'influence des bords sur le mouvement d'un corps solide dans un liquide, par Basile Demtchenko - Blanchard, 1928. Tcxte, 125 pages - 1. VOLTERRA : Notions fondamentales sur les substitutions - Equation caractéristique et diviseurs élémentaires - Réduction d'une substitution à la forme normale - Substitutions permutables avec une substitution donnée - Dérivée et différentielle d'une substitution - Intégrale d'une substitution - Intégration des substitutions continues - Dérivées d'ordre supérieur, différentielles totales - Intégration des différentielles totales, variation d'une substitution - Intégrales doubles et intégrales curvilignes des substitutions, paramètres différentiels - Substitutions fonctions d'une variable réelle - Théorème des résidus relatifs aux substitutions, points singuliers - Substitutions algébriques et substitutions abéliennes - Substitutions abéliennes apparentes, constantes relatives aux coupures - Transformations fonctionnelles linéaires - Transformations de seconde classe, théorèmes d'addition - Transformations de première classe, théorème de Chapman - 2. STOILOW : Généralités et considérations topologiques préliminaires - Les surfaces de Riemann et les fonctions correspondantes - Les propriétés topologiques des surfaces de Riemann - Les types topologiques des surfaces de Riemann - Les transformations intérieures des variétés à deux dimensions et les fonctions analytiques d'une variable complexe - Etude topologique des fonctions analytiques et des recouvrements riemanniens - 3. L.-G. du PASQUIER sur EULER : A Bale, 1707-1727 - Premier séjour à Saint-Petersbourg, 1727-1741 - A Berlin, 1741-1766 - 2eme séjour à Saint-Petersbourg, 1766-1783 - Le caractère de Léonard Euler - Aperçu de l'oeuvre scientifique - 4. De DONDER : 1. Variations d'un intégrale n-uple à frontière variable : Variation première et dérivées variationnelles premières - Variations et dérivées variationnelles d'ordres supérieurs - Extension au cas où il y a plusieurs variables variationnelles - La forme paramétrique - La forme implicite - La forme intrinsèque - Variances - 2. Extrémales : Extrémales et invariant intégral relatif - Généralisation du théorème direct de Jacobi - Généralisation du théorème d'indépendance de David Hilbert - La formule d'excès de Weierstrass généralisée, application à la réduction de la variation seconde - Solutions aux variations - 3. Applications à la physique mathématique : Equations fondamentales de la physique mathématique - Identités fondamentales - Systèmes adjoints - Applications du théorème de Jacobi et du théorème de Hilbert généralisés - Applications aux espaces métriques et à la capillarité - 5. DEMTCHENKO : Sur les cavitations solitaires dans un liquide infini suivi de Sur l'influence des bords sur le mouvement d'un corps solide dans un liquide - Thèse de la Faculté des sciences de Paris 5 publications de mathématiques reliées entre elles dans un fort et gros volume, reliure ordinaire en toile en très bon état, belle pièce de titres au dos, légère trace d'étiquette au bas du dos, intérieur frais et propre, exemplaire ex-bibliothèque, quelques cachets en début d'ouvrage et un bel ex-libris sur la page de gardes, intérieur sinon particulièrement frais et propre, la publication de De Donder est agrémentée d'un envoi autographe signé de l'auteur à Edgar Girard Croker Poole, 1891-1940, un mathématicien anglais
Belin et Pour la Science , Les Génies de la Science Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2000 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, illustrée d'un portrait de Léonard de Vinci In-4 1 vol. - 98 pages
1ere édition Contents, Chapitres : Léonard a dessiné la science - Pratiques d'atelier - Pas un lettré - L'artiste-scientifique repousse ses limites - L'homme est la mesure de toutes choses - La métamorphose - La nature est inimitable "bel exemplaire, très frais et propre - dans la collection ""Les Génies de la Science"" n° 3, Mai-Aout 2000 - NB : Il s'agit d'une revue, et non d'un livre"
1920, Huile sur toile (200x140cm)
signée Leonard Saluis (1874-1949) représentant Etienne Laval et Liane Degaby devant l'îlot "Degaby", que M. Laval offrit à sa femme en 1914. Liane Degaby est représentée, couverte de bijoux, lascivement étendue sur un divan. Son mari, qui la dévore des yeux, écarte de la main un rideau rouge, dévoilant au centre de la toile, un petit château surmonté du drapeau national. L'îlot Degaby est une place forte érigée au XVIIe s., située à quelques encablures de "La Corniche" à Marseille. Cet endroit était réputé être, dans les années folles, le lieu le plus fastueux, le plus mondain, le plus luxueux du sud de la France. L'égérie des lieux, Liane Degaby, était à ses débuts l'une de ces beautés sulfureuses qui enflammait les imaginations de la gente masculine. On dit que c'est elle qui, la première, osa jeter ses voiles et se produire nue sur scène. L'industriel Laval, subjugué par son envoûtante beauté, la couvrit de bijoux et d'honneurs. Le couple se donnait tout entier à cet îlot ; aussi, la découverte de celui-ci, intégralement pillé par des pirates, brisa leurs rêves ; la magie du lieu ayant été souillée, ils n'y remirent plus jamais les pieds. Le peintre, Leonard Saluis, d'origine hollandaise, fréquentait, comme Laval, les milieux rose-croix, ce qui explique l'atmosphère symboliste de cette toile. Ami de Carlos Schwabe, Leonard Saluis, est connu pour avoir illustré très tôt un ouvrage de science-fiction. Quant à l'îlot Degaby, il a retrouvé sa vocation première ; récemment rénové, il est redevenu un lieu festif et luxueux.
Paris, Delagrave, 1927, 1 broché, portrait de Léonard de Vinci, par un de ses élèves, contrecollé sur la 1ère de couverture, petites déchirures au dos. in-8 de XI-174 pages, illustré de 140 figures démonstratives et de 28 dessins esthétiques dont 24 hors texte ;
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2007 2007. Nicolás Germain Leonard Letras De Deux Amantes Per Cápita Lyon La descripción de este producto se ha traducido automáticamente. Si tiene alguna pregunta al respecto por favor póngase en contacto con nosotros. Edición de bolsillo de 260 páginas de Horvath 1994. En 1783 el poeta criollo de Guadalupe Nicolas-Germain Léonard (1744-1793) publicó una novela titulada Cartas de dos amantes residentes de Lyon. que contiene la historia de Thérèse y Faldoni (que se suicidó en 1770) donde sus recuerdos personales de un amor perdido mezclaron su melancolía con la de los dos protagonistas. En muy buen estado de conservación ; completo y sólido sin anotaciones; interior impecable limpio y fresco. ¡por supuesto costos de envío agrupados en caso de compras múltiples. Empresa Perlenbook n ° Siret 49982801100010. Señuelo RCS Tgi 499828911 N ° GESTION 2007 A 111. Creado por
Très bon état
2007 2007. Nicolás Germain Leonard Llettres De Deux Amantes Habitantes De Lyon La descripción de este producto se ha traducido automáticamente. Si tiene alguna pregunta al respecto por favor póngase en contacto con nosotros. Libro de gran formato en rústica de 260 páginas de Horvath 1994 (solo reeditado a mi conocimiento de esta novela del siglo XIX). En 1783 el poeta criollo de Guadalupe Nicolas-Germain Léonard (1744-1793) publicó una novela titulada Cartas de dos amantes residentes de Lyon. que contiene la historia de Thérèse y Faldoni (dos jóvenes se suicidaron en 1770) donde sus recuerdos personales de un amor perdido mezclaron su melancolía con la de los dos protagonistas . ¡en muy buenas condiciones completo y sólido sin anotaciones ni rasgaduras; interior limpio. ¡por supuesto costos de envío agrupados en caso de compras múltiples. los costos de envío incluyen franqueo embalaje (siempre sólido y ordenado conmigo) y viaje. Empresa Perlenbook n ° Siret 49982801100010. Señuelo RCS Tgi 499828911 N ° GESTION 2007 A 111. Creado por
Très bon état
Paris, Payot, 1925. In-8, broché,12 planches en couleurs tirées sur les presses de Deberque (Paris), 248 pages(2ff). Fragilités des charnières de plats renforcée (petite restauration). Propre et sain. Très agréable pagination.
Léonard Rosenthal ou LéoRo (né le 19 décembre 1874, à Grozny1 et mort en 1955) est un diamantaire et homme d'affaires français originaire du Daghestan proche d'Henri Barbusse, Jean Perrin, Paul Painlevé, Anatole France et Paul Léautaud. Son frère Adolphe, en septembre 1941, est abattu dans un passage souterrain porte Maillot, probablement par des auxiliaires de la Gestapo3. Sa sur est assassinée à Ravensbrück. Léonard rejoint Saint-Jean-de-Luz, la frontière espagnole et arrive à New York où il reconstitue partiellement sa fortune grâce au négoce des perles de culture. Son fils Jean s'engage dans les Forces françaises libres et devient Compagnon de la Libération. Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
BE - , Plaizier, 2013 calendar - kalender - 2014, ringband 14 bladen. afmetingen; 48 cm hoog + 35 cm breed
foto's van Brussel, Antwerpen, Namur, Leonard Misonne was een Belgisch picturalistisch fotograaf. Belgian pictorialist photographer. (1870-1943). Born in provincial southern Belgium into a prosperous family, Misonne studied mining engineering, but never practiced it, preferring to devote himself entirely to photography from 1896 onwards. A prominent presence in the first wave of pictorialism, Misonne travelled widely and learned the bromoil process from Emile Constant Puyo in Paris in 1910. As a figurehead of the pictorialist movement in Belgium, he acquired a lasting reputation for landscapes, bucolic and timeless, a genre he would exploit throughout his life. Misonne's work tended to express a conservative aesthetic, although the later townscapes outgrew the underlying anecdotal sentimentality present in some of his earlier views. The images are characterized by a masterly treatment of light and atmospheric conditions, as summed up in Misonne's credo 'Le sujet n'est rien, la lumiere est tout' ('The subject is nothing, light is everything'). While the subject matter remained more or less constant over half a century of activity, Misonne's chosen medium evolved towards more manipulated processes?from carbon printing, including the Fresson process, until 1910-15, by way of bromoil until 1930-5, up to a final phase using mediobrome.
P., 1980, un volume in 4, broché, couverture imprimée, 194pp., nombreuses reproductions d'instruments scientifiques
---- Catalogue de la vente d'INSTRUMENTS SCIENTIFIQUES provenant de la collection Leonard LINTON avec prix d'adjudication marqués**7471/Q6DE
Gallimard, 1954, 2 vol. in-8 br. (14 x 22,5), 538 p. -498 p., 1ère publication en français, tirée à 2150 exemplaires numérotés (N°1777), traduction de l'italien par Louise Servicen, préface de Paul Valéry, 2 portraits en front., couverture passée, petit accroc au second plat du tome 2, intérieur propre, bon exemplaire, bon état.
Incarnation à la fois de l'effervescence de la Renaissance et de l'archétype du génie universel, Léonard de Vinci (1452-1519), autodidacte, s'est forgé une culture humaniste fondée sur les savoirs antiques et médiévaux qu'il recompose et à partir desquels il innove. Au-delà de la carrière exceptionnelle qu'il a connue, grâce à son statut d'artiste de cour et d'ingénieur, il continue, aujourd'hui encore, à fasciner les esprits. Conservés à Paris, Londres, Milan ou encore Windsor, une vingtaine de manuscrits et carnets livrent, dans une écriture en miroir, des milliers de pages de notes, d'esquisses et de croquis, de réflexions et de traités. Toutes révèlent l'immensité des connaissances, des préoccupations et des interrogations scientifiques de l'homme. De Florence à Amboise, toute sa vie durant, Léonard griffonne, note, étudie, dissèque, analyse, fait des calculs : foisonnent et s'enchaînent, entremêlées de figures géométriques, d'études mécaniques ou anatomiques, de projets d'architecture, d'armes ou encore de machines volantes concurrençant le vol des oiseaux... , des pensées aux allures parfois mystérieuses, des raisonnements qui aboutissent à des démonstrations et à l'ébauche de maquettes, dont émerge l'intelligence créative de Léonard. Voir le sommaire sur photos jointes.
London, The Hogarth Press, 1974, in-8°, 206 pp, 12 photos hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
De 1960 à 1969, Leonard Woolf (1880-1969) raconte en cinq volumes de souvenirs sa vie, ses engagements divers dans le mouvement travailliste, ses activités littéraires, journalistiques. Leonard et Virginia Woolf s’étaient établis pendant la guerre dans leur propriété du Sussex, à Rodmell. C’est là que Virginia Woolf se suicide le 28 mars 1941. Sur avis médical, le couple n’avait pas eu d’enfant. — Diplômé de Trinity College, Cambridge, en 1903, Woolf prépare le concours d’entrée à la fonction publique qu’il réussit en 1904. Il est aussitôt envoyé comme administrateur colonial à Ceylan où il demeure jusqu’en 1911. Comme l’expérience coloniale avait éveillé chez lui un besoin de prendre des responsabilités civiques, il démissionne en 1912 et se met à étudier le système social cependant que la misère qu’il découvre alors dans les taudis de l’East End convertit ce libéral au socialisme. C’est dans le mouvement coopérateur qu’il commence par s’engager, car il voit là le meilleur moyen de remplacer le capitalisme. En 1912, il avait épousé la fille de Sir Leslie Stephen, Virginia, la célèbre romancière. Avec elle, il fonde une maison d’édition, Hogarth Press, qui tout en ne publiant que des œuvres de qualité, se révèle être un succès commercial. Au cours de la Première Guerre mondiale, Leonard Woolf, passionné de réconciliation entre les peuples, fonde dans ce but une association en faveur d’une société des nations (League of Nations Association qui deviendra la League of Nations Union)... (Maitron)
London, The Hogarth Press, 1972, in-8°, 260 pp, 11 pl. de photos hors texte, dont le frontispice, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
De 1960 à 1969, Leonard Woolf (1880-1969) raconte en cinq volumes de souvenirs sa vie, ses engagements divers dans le mouvement travailliste, ses activités littéraires, journalistiques. Leonard et Virginia Woolf s’étaient établis pendant la guerre dans leur propriété du Sussex, à Rodmell. C’est là que Virginia Woolf se suicide le 28 mars 1941. Sur avis médical, le couple n’avait pas eu d’enfant. — Diplômé de Trinity College, Cambridge, en 1903, Woolf prépare le concours d’entrée à la fonction publique qu’il réussit en 1904. Il est aussitôt envoyé comme administrateur colonial à Ceylan où il demeure jusqu’en 1911. Comme l’expérience coloniale avait éveillé chez lui un besoin de prendre des responsabilités civiques, il démissionne en 1912 et se met à étudier le système social cependant que la misère qu’il découvre alors dans les taudis de l’East End convertit ce libéral au socialisme. C’est dans le mouvement coopérateur qu’il commence par s’engager, car il voit là le meilleur moyen de remplacer le capitalisme. En 1912, il avait épousé la fille de Sir Leslie Stephen, Virginia, la célèbre romancière. Avec elle, il fonde une maison d’édition, Hogarth Press, qui tout en ne publiant que des œuvres de qualité, se révèle être un succès commercial. Au cours de la Première Guerre mondiale, Leonard Woolf, passionné de réconciliation entre les peuples, fonde dans ce but une association en faveur d’une société des nations (League of Nations Association qui deviendra la League of Nations Union)... (Maitron)