30/10/1848 A la suite de représentations donnés au Théâtre d'Orléans, il adresse ses remerciements : …Jai trouvé chez vous, talent, modestie, zèle et urbanité, toutes choses qui ne se rencontrent pas tous les jours de soleil, aussi, éprouvai-je le désir, de vous exprimer ma vive satisfaction et ma juste reconnaissance. Salut et Fraternité…Victor Hugo, qui voyait en Lemaître un acteur de génie, lui fit incarner des rôles de jeunes premiers sensibles, notamment Ruy Blas ou le jeune Gennaro dans Lucrèce Borgia. L'acteur, surnommé "le colosse du drame", créa le rôle de Kean d'Alexandre Dumas et celui d'Hamlet de William Shakespeare. Victor Hugo tenta en vain de le faire admettre à la Comédie-Française qui le refusa.
LEMAÎTRE (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) acteur dramatique français. Victor Hugo, voyait en lui un acteur de génie. (1800-1876)
Reference : 118C26
En pleine souffrance, le célèbre acteur déjà fort bien malade (il fut contraint de quitter la scène en 1875), supplie le praticien de lui repousser de quelques jours son traitement. «… Le potassium me fatigue beaucoup ! J’ai mal à la tête. J’éternue à me fendre le crâne!! Et mon nez est une vraie fontaine !! Le dessous de la langue est très diminué, le dessus, va pianissimo !... J’ai la figure pleine de boutons … ».
LEMAÎTRE (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) Acteur dramatique français. Il fut l’un des plus célèbres acteurs du « boulevard du crime » (1800-1876).
Reference : 119C26
« J’ai besoin de vos bons secours !!... » Annonce-t-il avec préoccupation. « Ma bouche va mal !! Cette diète forcée, me tue, c’est un supplice que ma mastication [...] J’ai besoin de vos bons secours !!...Ma langue est bien malade et me fait souffrir. J’ose espérer que vous voudrez bien me continuer vos soins généreux et l’appui de votre science ... ».
LEMAÎTRE (Antoine Louis Prosper, dit Frédérick) acteur dramatique français (1800-1876)
Reference : 91C30
Belle lettre de l’acteur du théâtre romantique, qui malgré une carrière pratiquement sans échec, mourut dans la pauvreté. « ... j’écris aujourd’hui, à l’ambigu pour réclamer mes portraits du Crime ! inutile de les laisser reléguer dans quelques greniers !.. je pense que vous êtes de mon avis. Mon idée serait de les placer dans le foyer du public au théâtre de Versailles, ayant l’intention d’y donner quelques représentations, on pourrait très bien en vendre ... ».