Paris Galerie Louise Leiris 1981 1 vol. broché in-8 carré, broché, couverture rempliée illustrée, non paginé, 59 pp., reproductions en noir et en couleurs. Joli catalogue imprimé par Draeger. Accroc au dos, sinon en bon état. Exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alain Resnais.
Paris Editions de la NRF, coll. "Les Peintres nouveaux", n°29 1929 1 vol. broché in-16, broché, 63 pp., portrait-frontispice par G. Aubert, 24 planches in-fine. Édition originale. Un des 115 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma, seul grand papier, avec une épreuve sur Chine du portrait. Complet du feuillet d'addenda. Dos très légèrement passé.
Eymoutiers Espace Paul Rebeyrolle 2001 1 vol. broché in-4, broché, couv. illustrée, 56 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Très bon état.
London Tate Gallery 1971 1 vol. relié in-8 carré, cartonnage éditeur, jaquette illustrée en couleurs, 10n8 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Edition anglaise. Jaquette un peu usée aux pliures, sinon bon état.
( Arts Graphiques ) - Imre Weisshaus dit Paul Arma - André Parinaud - Jean Cassou - Arp - Calder - Moholy-Nagy - Mondrian - Smadja - Soulages - Taeuber-Arp - Anthoons - Boumeester - Brancusi - Carzou - Chastel - Etienne-Martin - Gilioli - Goetz - Janco - Kandinsky - Klee - Lardera - Manessier - Schneider - Vasarely - R.Arma - S.Delaunay - Hartung - Le Corbusier - Penalba - Seuphor - Zadkine - Beaudin - Braque - Chagall - Clavé - Dufy - Estève - Gischia - Léger - Matisse - Picasso - Pignon.
Reference : 29541
(1939)
Editions Saint-Germain-des-Prés 1970. In-8 broché de 54 pages au format 21 x 13,5 cm. Couverture avec titre imprimé. Dos carré avec titre. Plats avec petites brunissures. Intérieur frais. Tirage sur beau papier. Cet ouvrage fut édité à la suite de l'exposition à la Maison de la Radio, et reproduit en noir et blanc, les quarante couvertures de partitions illustrées du compositeur Imre Weisshaus dit Paul Arma. Les illustrations sont de : Arp, Calder, Moholy-Nagy, Mondrian, Smadja, Soulages, Taeuber-Arp, Anthoons, Boumeester, Brancusi, Carzou, Chastel, Etienne-Martin, Gilioli, Goetz, Janco, Kandinsky, Klee, Lardera, Manessier, Schneider, Vasarely, R.Arma, S.Delaunay, Hartung, Le Corbusier, Penalba, Seuphor, Zadkine, Beaudin, Braque, Chagall, Clavé, Dufy, Estève, Gischia, Léger, Matisse, Picasso, Pignon. Avant-propos de André Parinaud et poème de Jean Cassou. Très rare édition originale, en bel état général. Précieux exemplaire enrichi au 4ème plat d'un superbe dessin original, au stylo noir, peut-être de la main de Paul Arma.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Un fort vol. in-8, rel. de l'ép. demi-maroquin vert, dos à nerfs, titre doré, tr. mouchetées, couv. cons., contient : - Histoire de Lille, Ed. Raoust, 1942, 466 pp., 4 croquis in-t., 3 plans dépl. h.-t., envoi manuscrit de l'auteur - La rivalité industrielle entre la ville de Lille et le Plat pays, Ed. Berger-Levrault, 1907, 59 pp. envoi manuscrit de l'auteur - De Flandriae comitatus primordiis, Thèse, Impr. Le Bigot, 1900, 74 pp., texte en latin - Biographie et liste des travaux de Saint-Léger, L. Danel, 1936, 21 pp., front. - Discours prononcés aux obsèques de Max Bruchet, L. Danel, 1929, 17 pp., portrait au front., 6 discours - Notice biographique sur Max Bruchet par Henri Courteault, éd. du Nord, 1931, 108 pp., portrait au front.
Rare réunion. Carte hommage jointe. Dos passé au brun, qq. ff. un peu brunis, bel ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris Le Goupy 1927 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, 98 pp. (dos et plats insolés), 8 planches hors-texte et quelques figures in-texte. Edition originale. Un des 15 exemplaires de tête numérotés sur Japon impérial, à toutes marges.
Jean Cocteau - Man Ray - Raoul Dufy - Fernand Léger - Pablo Picasso - Marie Laurencin - Georges Braque.
Reference : 27602
(1976)
Suisse, Lausanne, Editions Mermod / Collection " Le Bouquet " n° 55 de 1953. In-12 broché de 162 pages au format 12,2 x 17 cm. Couverture rempliée avec titre imprimé et petite illustration en noir. Dos carré, avec infimes plissures de lecture. Préface inédite de Jean Cocteau. Photo de l'auteur par Man Ray en frontispice. Recueil d'articles parus dans différentes publications, accompagnés d'illustrations en couleurs et en noir, tirées en héliogravure, par Raoul Dufy, Van Dongen, Fernand Léger, Pablo Picasso, Marie Laurencin, Georges Braque, Jean Cocteau, etc. Un des 1600 exemplaires numérotés ( n° 1263 ), seul tirage. Rare édition originale illustrée.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
1955 Genève, Cailler, 1955, in 12 broché, 115 pages ; couverture illustrée en couleurs (infimes frottis).
Avec 75 planches hors-texte, dont 5 en couleurs et un portrait en frontispice. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Sans lieu (Allemagne), présentant 4 oeuvres en couleurs et 113 en noir, texte en allemand, couverture en couleurs, 1 volume in 8° broché, non paginé.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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P., Centre G. Pompidou, 1981. In-4 broché, 79 pp., 41 oeuvres reprod. en noir, autres illustr. documentaires, chronol.
Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[s.d.] circa 1948, 14,6x19cm, 2 pages sur un feuillet sous chemise.
| «?Votre "swing" m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?»| * Magnifique lettre autographe signée et inédite de Fernand Léger sur le jazz américain et les couleurs, adressée à Gaston Criel, auteur d'un essai pionnier sur le «?Swing?». Le peintre se remémore son exil aux États-Unis de 1940 à 1945, parle de Louis Armstrong et de sa captivante découverte du jazz expérimental à New York, en compagnie des peintres afro-américains de la Harlem Renaissance. 29 lignes à l'encre noire, rédigées sur un feuillet. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motifs stylisés, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Léger répond à Georges Criel et le félicite de son essai sur le jazz américain?: «?Votre «?swing?» m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?». Criel avait en effet adopté dans son essai, intitulé Swing, le style très rythmé du «?bebop?» que Léger avait eu l'occasion d'entendre à New York. Cette première étude sur le jazz en langue française fut unanimement saluée, de Sartre à Stravinsky en passant par Gide, Senghor, ou Poulenc. La lettre, non-datée, fut écrite en 1948, l'année de publication de l'essai de Criel. Après un long exil aux Etats-Unis entre 1940 et 1945, Léger était reparti pour la France et avait pris sa carte au parti communiste. Installé à Paris, il réouvre à la même période son académie de peinture dans un nouveau local boulevard de Clichy, qui lui vaudra un afflux d'étudiants américains, anciens GI démobilisés, comme Sam Francis ou Kenneth Noland. Dès 1924, Léger avait fait la rencontre simultanée du jazz et de l'Amérique par son film expérimental Ballet mécanique, tourné par les Américains Dudley Murphy et Man Ray, sur des musiques de Duke Ellington et George Antheil. Trois séjours à New York entre 1931 et 1939, pleins de projets et de rencontres - avec l'écrivain Dos Passos notamment - avaient familiarisé Léger avec cette métropole emblématique de la modernité. Mais c'est son exil durant la guerre qui l'introduisit réellement à l'Amérique et à la musique jazz?: «?J'ai pu pendant 5 ans d'Amérique réagir pour ou contre cette expression nègre?». En 1941, il découvrit le pays lors d'une traversée en bus vers l'Ouest, donna des conférences en Californie et fit projeter son Ballet Mécanique à la célèbre université expérimentale de Black Mountain en Caroline du Nord. C'est également aux Etats-Unis qu'il inventa en 1942 un nouvel usage de la couleur, en s'inspirant du jeu des projecteurs publicitaires balayant les façades de Times Square?: la couleur se trouve désormais dissociée du dessin, et donne naissance à sa toile Starfish (Solomon R. Guggenheim Museum), sa série des «?Cyclistes?» (Biot, Musée national Fernand Léger) et des «?Plongeurs?», dont il réalise un exemplaire monumental en 1943 pour la maison de l'architecte de Rockefeller, Wallace K. Harrison, à Long Island. Le jazz, synonyme de modernité et de libération, fut également l'occasion d'explorer la couleur. Léger donne une saisissante description synesthésique de ses expériences sonores?: «?J'ai souvent pensé en les écoutant à des équivalences colorées possibles. Les sardanes espagnols par exemple c'est de la couleur pure. Jaune bleu rouge. Le Jazz comporterait souvent des nuances?». Il assista dans les clubs new-yorkais à la naissance du bebop, nouvelle forme de jazz au rythme effréné et à la virtuosité époustouflante, dont les innovations harmoniques et rythmiques marquèrent le peintre dans ses compositions. Le peintre se remémore la découverte de ce jazz furieux des années 1940?: «?La confusion du départ m'intéressait surtout. Leur côté animal instinctif s'y donnant à plein; des cris sourd aigus. Des bruits incontrolable [sic] ayant une valeur spontanée étonnante, ensuite la domestication de cette jolie sauvagerie s'établissait en bon ou en mal.?» Les cuivres brillants aux «?cris aigus?», rappellent les formes et les sons des machines si chères au peintre, qu'il emploie depuis sa «?période mécanique?» des années 1920. Il achève sa lettre sur un vibrant hommage à Louis Armstrong, faisant en même temps ressurgir son passé de soldat?: «?Armstrong lui ça va plus loin, c'est de l'acier sous la lumière. La magie d'une culasse de 75 ouverte en plein soleil. Éblouissant?». En quête permanente de modernité, Léger s'était immergé dans la vie de bohème de Greenwich Village et fit la découverte de la culture afro-américaine new-yorkaise, alors en pleine effervescence dans les années 1940?: «?Mes camaraderies de jeunes peintres noirs m'ont permis d'assister à des «?entrainements?» pour des recherches de jazzs nouveaux.?». Son contact avec l'avant-garde artistique noire se poursuivit après son départ des Etats-Unis dans son académie de peinture parisienne, où il enseigna au peintre John Wilson, membre éminent du mouvement de la Harlem Renaissance, à Robert Colescott, et au jamaïcain Karl Parboosingh. C'est aussi à ce moment, vers 1948, que le jeune Ellsworth Kelly, grande figure du minimalisme, vint solliciter ses conseils. Par ailleurs, le style et la philosophie moderniste de Léger laissèrent une empreinte immortelle dans le paysage artistique américain en tant que précurseur de l'esthétique du Pop Art. Témoignage rare et inédit des expériences new-yorkaises de Fernand Léger et de l'impact sensoriel du jazz sur sa peinture. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lille, Emile Raoust, 1942. In-8 br., 466 pp., 4 croquis, 3 plans, chronologie, bibliographie. Un des 33 exemplaires sur Hollande Van Gelder (6). Ex-libris.
L'auteur retrace les différents aspects de la cité lilloise, qu'il s'agisse de l'histoire politique, de l'administration, de la vie économique, de la littérature, des arts, ou bien encore des questions morales ou religieuses. Des appendices sont consacrés à la liste des comtes et des ducs. Plusieurs plans et cartes montrent les extensions successives de Lille et notamment 3 plans de la cité au XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, respectivement dressés par Guichardin, Blaeu (1649) et Lerouge. L'ouvrage est capital pour l'étude des institutions lilloises. Couv. lég. fanée, dos insolé, bonne condition par ailleurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Lille, Emile Raoust, 1942. In-8 br., 466 pp., croquis et plans.
L'auteur retrace les différents aspects de la cité lilloise, qu'il s'agisse de l'histoire politique, de l'administration, de la vie économique, de la littérature, des arts, ou bien encore des questions morales ou religieuses. Des appendices sont consacrés à la liste des comtes et des ducs. Plusieurs plans et cartes montrent les extensions successives de Lille et notamment 3 plans de la cité au XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, respectivement dressés par Guichardin, Blaeu (1649) et Lerouge. L'ouvrage est capital pour l'étude des institutions lilloises. On y retrouve une foule de renseignements utiles. Un peu fané, bon ex. au demeurant. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Lille, Imp. G. Dubar & Cie, 1913. In-12 broché en partie non coupé, 124 pp.
Bon ex. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Lille, Imprimerie-Librairie Camille Robbe, 1913. In-4, rel. de l'ép. demi-percaline kaki à coins, dos lisse titré, 376 pp., vignettes et culs-de-lampe, très nb. ill. in et h.-t., tableau géographique de la région du Nord, tableau économique. Ex-libris.
Toile poussiéreuse, dorure effacée, intérieur frais, bon ex. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Lille, Imprimerie-Librairie Camille Robbe, 1912. In-8, rel. de l'ép. demi-maroquin vert, dos à nerfs, titre doré, tr. mouchetées, couv. ill. cons., 360 pp., culs-de-lampe, très nb. reprod. photogr. en n/b. in-t. Envoi manuscrit des deux auteurs à M. G. Lefèvre, doyen de la Faculté de Lettre de Lille.
Dos un peu éclairci, bel exemplaire. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
1957 En feuilles
Billet tapuscrit et autographe signé, 1957. Deux ans après la disparition de Fernand Léger, sa femme informe Pierre Descargues du bon déroulement de la construction à Biot du musée consacré à l'artiste, dont elle espère l'ouverture l'année suivante. JOINT : une carte de voeux de Nadia Léger et de Georges Bauquier, illustrée d'un dessin de Fernand Léger - une photo originale de Nadia Léger devant la mosaïque "La Fermière" (18 x 24 cm) - une photo de Fernand Léger dans son atelier en 1950, tirage de presse 13 x 18 cm pour l'exposition de Villeneuve d'Ascq en 1990. >Bel ensemble Très bon 0
Paris, Cerf, 1993. In-8 br., 273 pp., bibliographie.
Comme neuf. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Hachette, fort volume in 12 relié demi-chagrin noir, dos à nerfs, 641 pages ; 4 cartes dépliantes en couleurs.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1885 Paris, Léopold Cerf, 1885, in 12 relié demi-percaline rouge à la bradel, étiquette rouge, XVIII-228 pages.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1882 Lyon, Storck, 1882, grand in 8° relié demi-percaline noire, plat imprimé, 31 pages.
RARE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Paris, Le Goupy, 1927 Pet. in-8, br., 99 pp., couv. rempliée, illustré, un des 435 ex. numérotés sur pur fil Lafuma.
Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Editions Gallimard 1953. Enorme in-8 broché de 478 pages au format 21 x 35,5 x 14,5 cm. Couverture avec titre imprimé en rouge et noir. Dos carré. Plats et intérieur frais. Exemplaire en très grande partie non coupé. Photo de l'auteur en frontispice, prise par Hessler à Washington en 1951. Contient : Eloges - La Gloire des Rois - Anabase - Exil - Vents. Tirage de tête à 50 exemplaires numérotés sur vélin pur fil ( n° 38 ). Edition originale collective en superbe état général. De toute rareté en grand papier.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues