Mediations 1975 poche. 1975. broché. 206 pages. Bon Etat intérieur propre
Mediations 1975 poche. 1975. broché. 206 pages. Bon Etat intérieur propre
La Maison-Forestière (Argonne) 28 mai 1915, 13,4x21,3cm, 4 pp. sur un feuillet double.
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de destruction massive hantent le quotidien de l'artiste-soldat autant qu'elles l'inspirent?: «?C'est terrible une attaque, quand des bonhommes qui pendant des heures ont subi une préparation d'artillerie infernale aplatis dans des trous, réduits à l'état de pauvres petites choses, quand on donne l'ordre à ces hommes-là de sortir de leur abris, de franchir un parapet et d'aller sur des mitrailleuses avec leur baïonnette?». à la suite de cette expérience, les structures tubulaires et circulaires des obus, mitrailleuses et baïonnettes furent élevées au rang de langage pictural. Léger avait compris que la peinture devait entrer en compétition avec l'objet manufacturé, et prendre en marche le train de la modernité. Entre droites et courbes, il les emploie en tant que sujet propre (Eléments mécaniques, 1920, Metropolitan museum of Art, Les Hélices, 1918, Museum of Modern Art) ou matériau pour ses portraits (Le Mécanicien, 1919, Montreal Museum of Fine arts). Ses camarades soldats «?réduits à l'état de pauvres petites choses?» donnent naissance à une anatomie nouvelle, composée de formes géométriques restreintes?: cubes pour la tête et le tronc, tubes circulaires pour les bras, cercles pour les articulations. Léger dévoile une nouvelle fois ses talents de visionnaire par un passage d'une clairvoyance saisissante sur les enjeux véritables de la guerre, qu'il devine dans cette lettre dès le début de l'année 1915. Il anticipe la défaite allemande dans la course aux armes de pointe, effectivement battue sur le plan technique deux ans plus tard avec l'arrivée des chars d'assaut américains?: «?Les Boches ont cela d'épatant qu'ils font la guerre avec des moyens les plus modernes possibles. Ils ont parfaitement raison. Mais où ils ont eu tort c'est de ne pas avoir su les employer assez supérieurement dès le début et assez vite pour empêcher les autres de juger leurs trucs et de leur retourner la balle?». Après cette démonstration pleine d'ironie de la supériorité du camp français, Léger achève sa lettre à Basler, lui-même engagé volontaire, sur l'assurance de la victoire?: «?En septembre [1914] on faisait une guerre de primaire ridicule, mais maintenant c'est autre chose on les a pillé et supérieurement à notre tour, on a décidément plus de talent qu'eux et comme ils n'ont pas le génie, on les aura?». Par ailleurs, la guerre a éveillé en lui une conscience politique qui guidera toute son uvre à venir, jusqu'à son illustration du poème Liberté d'Eluard. Ses frères d'armes, qu'il prend pour modèle durant ses années de guerre, lui inspirent de célèbres toiles et l'orientent après-guerre vers un art résolument populaire, né de la camaraderie qu'il mentionne au début de la lettre?: «?Je suis tranquille les artilleurs m'ont appris que j'étais dans une «?position d'angle?» c'est-à-dire inviolable pour les obus boches. J'ai confiance en ces gens-là ils connaissent bien leur métier?». Ce fut pendant ces deux ans de combats qu'il découvre la fonction sociale de l'art, délaissant sa brève période d'abstraction pour un art figuratif servant la cause communiste. Bien qu'il n'adhère officiellement au Parti communiste français qu'en 1945, il déclare déjà dans sa lettre de 1915?: «?il n'y a que des hommes modernes pour pouvoir encore un pareil effort. Une armée de métier ne tiendrait pas, mais un peuple qui a vécu la vie tendue et dure de ces 50 dernières années, peut le fournir.?» Se considérant lui-même comme un peintre-ouvrier, parfois qualifié de «?paysan de l'avant-garde?», il manifeste dans la lettre et dans son uvre son profond respect pour le travailleur moderne. Sous couvert de célébrer l'invincibilité de l'homme contemporain, Léger dénonce ici son asservissement?: «?Une guerre comme celle-ci n'est possible que par les gens qui la font. C'est aussi vache que la lutte économique. Les temps de paix aussi à cette seule différence qu'on tue du monde. Ça ne suffit pas pour renverser les facteurs. C'est la même chose. Ces gens là qui la font, nous autres, nous sommes dressés à cette momerie-là.?». Son engagement politique et artistique commence dès 1917, avec sa célèbre toile «?La Partie de cartes?» (Kröller-Müller Museum, Otterlo), qui confond formes organiques et mécaniques des hommes meurtris par les combats. Privé de la peinture pendant les trois années de sa mobilisation, Léger entretient sur le front une riche correspondance avec ses proches restés à l'arrière. Notre lettre constitue un exemple exceptionnel de la beauté et de l'aisance du style épistolaire du peintre - sa réponse à Basler est ponctuée de passages dignes de la gouaille de Céline ou de son ami Cendrars, avec la même violence sinistre et perverse?: «?Il n'y a qu'à l'arrière où on est assez mou pour pleurnicher sur des histoires de cathédrale de Reims bombardée ou de femmes enfilées par les Boches. Ici ça ne mord pas du tout. Et monsieur Barrès n'a aucun succès. On n'a pas idée de demander à des gens qui s'octroient le droit de tuer de respecter des monuments plus ou moins historiques ou des femmes qui souvent n'ont sans doute pas demandé mieux.?». La guerre a produit chez Léger un langage singulier, celui des Poilus, populaire et argotique, dont le dénuement, l'aridité et le cynisme rejaillit sur le lecteur. Doté d'un véritable talent d'écriture, il sera par la suite l'auteur de conférences, d'articles de théorie picturale, de récits de voyages et de textes poétiques. C'est par sa correspondance avec Basler qu'il renoue avec les cénacles de la peinture parisienne, et s'échappe des combats pour quelques instants. Il pousse un véritable cri du cur à la fin de sa lettre («?Mon cher Monsieur Basler, parlez-moi de la peinture?») - lui qui ne retrouvera l'occasion de peindre qu'en 1917, après avoir frôlé la mort à Verdun. Ses dernières lignes évoquent probablement un projet d'exposition de son uvre aux Etats-Unis?: «?Je pense bien à l'Amérique aussi mais quand tout cela sera fini?». Sa première rétrospective américaine fut réalisée à New York dès 1925, et marque le début d'une longue série de voyages et de toiles célébrant la vie moderne américaine. Prodigieuse et terrifiante lettre de Fernand Léger, artiste combattant exilé de sa peinture, qui a su déceler la beauté du monde moderne dans le spectacle du chaos. Le peintre nous livre un saisissant témoignage de son éveil politique et pictural, façonné et imprégné par son expérience du feu. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Tériade éditeur, 1959. Un album in-plano (66 x 50 cm), en feuilles, sous emboîtage recouvert de toile grège avec le titre sérigraphié en noir sur le premier plat (70,5 x 54,4 cm) . 29 LITHOGRAPHIES ORIGINALES EN COULEURS, CHACUNE NUMÉROTÉE 102/180 AU CRAYON ET SIGNÉE DU CACHET À L'ENCRE DE LA SIGNATURE DE FERNAND LÉGER. Tirage à 200 exemplaires (180 + 20 HC), celui-ci porte le n° 102 au colophon. Note historique et bibliographique : L'artiste, décédé avant la parution de l'album, n'a pu signer les épreuves. Son épouse, Nadia Léger a suivi l'achèvement des tirages et a signé les "bons à tirer". Les épreuves originales de l'édition portent le cachet officiel de la signature de F. Léger. Impression : Mourlot, Paris 1959. Bibliographie : Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm). Bi-feuillets de titre, préface de Tériade, justificatif numéroté et achevé d'imprimer. Plus d'images sur demande. Paris Tériade editor, 1959. A large folio album, in sheets, in a slipcase covered with greige canvas with the title screen-printed in black on the front cover. 29 ORIGINAL COLOR LITHOGRAPHS, EACH NUMBERED 102/180 AND SIGNED WITH THE INK STAMP OF FERNAND LÉGER. Edition of 200 copies (180 + 20 HC), this one bears the number 102 in the colophon. Description : The album "LA VILLE" (The City) is a suite of 29 lithograph in color by Fernand Leger featuring scenes of people, life and emotions of Paris. The artist started the project in 1954 but unfortunately passed away in the summer of 1955. His wife, Nadia Leger, along with Fernand Mourlot and the publisher Teriade completed the project and it was printed and edited in 1959, four years after the artist's death. The edition is composed of 180 numbered proofs with the signature stamp on the below right of each plate. This one is numbered 102/180 in pencil and signed with the official stamp. Title page, text and numbered justification page. Sheet : 66 x 50 cm - Overall : 70,5 x 54,4 cm. Ref: L. Saphire. Fernand Léger - L'œuvre Gravé, p. 238-239, 286,287. The album is complete with the 29 lithographs, these in perfect condition, never exhibited or framed, title page, text and numbered justification page. More pictures of the album on request.
L'album est complet des 29 lithographies, celles-ci en parfait état de conservation, jamais exposées ou encadrées (chacune 66 x 50 cm).
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1921. Grand in-4, demi-reliure, étui.
Illustré de 6 gravures sur bois par Fernand Léger, dont une en couverture. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur Hollande van Gelder, signé par l’auteur et l’illustrateur. Premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. C’est encore Max Jacob qui met en relation Kahnweiler et Malraux, alors âgé de dix-neuf ans. Lors de leurs échanges épistolaires, Jacob le cite parmi les « jeunes montants ». De fait, engagé par Simon Kra, Malraux participe au lancement des Éditions du Sagittaire, écrit dans les revues Action et La Connaissance où il publie Des origines de la poésie cubiste, y égratigne les poètes symbolistes, tout en faisant la promotion des « vrais » poètes cubistes: Apollinaire, Reverdy, Cendrars et Max Jacob dont il écrit qu’il « apportait au Cubisme une ironie fluette, un mysticisme charantonesque, le sens de tout ce qu’il y a de bizarre dans les choses quotidiennes et la destruction de la possibilité de l’ordre logique des faits ». D’ailleurs Lunes en papier est dédié à Max Jacob et, l’avertissement initial donne le ton: « il n’y a aucun symbole dans ce livre ». Trois nouvelles au ton absurde et frivole, où s’entremêlent des métaphores et des intrigues aux rebondissements étranges: foin des humains, ce sont les Sept Péchés capitaux qui décident de tuer la Mort... Kahnweiler choisit Fernand Léger pour illustrer ce deuxième livre publié à l’enseigne de la Galerie Simon. Les gravures de Léger, pour éloignées qu’elles paraissent de l’inspiration du texte, n’en créent pas moins, par contraste, une curieuse alliance: « La loufoquerie du récit [...] est accusée par la stabilité des structures que Léger propose, rencontre du feu et de la glace ». Peyré. Ici encore Kahnweiler renoue avec une couverture illustrée. Léger sera le plus actif des artistes œuvrant pour aider le marchand à faire lever les séquestres de ses biens. Hélas ses efforts seront vains et la première vente aura lieu deux mois après la parution de Lunes en papier. Skira 198; Hugues 7; Hofer 163; Pompidou p. 180; V. & A.M. 64; Chapon p. 283; Peyré 21; Galland p. 867.
Paris, Editions de la Sirène, 1919. In-4 relié de [60] pages, demi-maroquin violet, dos carré portant uniquement Cendrars-Léger. Couvertures illustrées conservées (brunies)In-4 of [60] pages, purple half morocco, square back titled only Cendrars-Léger. Illustrated covers preserved (browned).
Illustré par Fernand Léger de 22 compositions en couleurs (dessins et aquarelles au pochoir).Illustrated by Fernand Léger with 22 color compositions (stenciled drawings and watercolors). Edition originale tirée à 1225 exemplaires (exemplaire 346 sur vélin Lafuma).En 1935, Cendrars écrira dans le Sans-Nom l’influence de ce «petit livret qui pourrait être simple divertissement de cinéaste, qui vaut ce qu’il vaut, que l’on a souvent cité comme l’une des œuvres les plus représentatives de la littérature moderne et dont la représentation typographique lors de sa parution eut une influence déterminante sur l’art typographique officiel en Russie soviétique, mais qui reste pour moi, quand mon bras coupé me fait mal ou quand je suis en proie à des idées noires, sentimentalement attaché au souvenir d’un travail heureux, chose si rare dans cet ingrat, dans ce solitaire métier d’écrire qui est maintenant le mien depuis cette nuit mémorable, et le témoignage d’une longue, lente, douloureuse et double cicatrisation, sinon d’une guérison parfaite» (Œuvres autobiographiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, t. I, 2013, p. 86). «Une édition de luxe avec des caractères d’affiches». Le Morland corps 24, utilisé pour la composition du texte, se rapproche de l’esthétique de l’affiche, cette police étant prévue au départ pour l’affichage, renvoyant ainsi au goût de Cendrars pour les affiches, les enseignes et la publicité. Jusqu’aux dessins de Léger, de facture cubiste, qui associent des lettres réalisées au pochoir: «lettres de caisses», utilisées traditionnellement pour indiquer le contenu des caisses et cantines de transport. C’est la première fois qu’un tel procédé est utilisé pour un livre de peintre.P. Fouché: La Sirène, n°38; Castleman, A Century of Artists Books, M.O.M.A., p.170; Monod 2395; Carteret V, p.41; Skira 197; Andel, Avant-Garde Page Design 1900-1950 p.99-100; From Manet to Hockney, n° 54CENDRARS Blaise: La Fin du Monde filmée par l'Ange N.-D. First edition limited to 1225 copies (copy #346 on Lafuma vellum).In 1935, Cendrars wrote in the Sans-Nom the influence of this "petit livret qui pourrait être simple divertissement de cinéaste, qui vaut ce qu’il vaut, que l’on a souvent cité comme l’une des œuvres les plus représentatives de la littérature moderne et dont la représentation typographique lors de sa parution eut une influence déterminante sur l’art typographique officiel en Russie soviétique, mais qui reste pour moi, quand mon bras coupé me fait mal ou quand je suis en proie à des idées noires, sentimentalement attaché au souvenir d’un travail heureux, chose si rare dans cet ingrat, dans ce solitaire métier d’écrire qui est maintenant le mien depuis cette nuit mémorable, et le témoignage d’une longue, lente, douloureuse et double cicatrisation, sinon d’une guérison parfaite" (Œuvres autobiographiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, I, 2013, 86)."Une édition de luxe avec des caractères d’affiches". The Morland Body 24, used for the composition of the text, is close to the aesthetics of the poster, this font is initially planned for display, thus returning to the taste of Cendrars for posters, signs and advertising. Up to the drawings of Léger, cubist style, which combine stencil letters: "box letters", traditionally used to indicate the contents of crates and transport canteens. This is the first time such a process is used for a painter's book.P. Fouché: La Sirène, n°38; Castleman, A Century of Artists Books, M.O.M.A., p. 170; Monod 2395; Carteret V, p.41; Skira 197; Andel, Avant-Garde Page Design 1900-1950 p.99-100.
[s.d.] circa 1948, 14,6x19cm, 2 pages sur un feuillet sous chemise.
| «?Votre "swing" m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?»| * Magnifique lettre autographe signée et inédite de Fernand Léger sur le jazz américain et les couleurs, adressée à Gaston Criel, auteur d'un essai pionnier sur le «?Swing?». Le peintre se remémore son exil aux États-Unis de 1940 à 1945, parle de Louis Armstrong et de sa captivante découverte du jazz expérimental à New York, en compagnie des peintres afro-américains de la Harlem Renaissance. 29 lignes à l'encre noire, rédigées sur un feuillet. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motifs stylisés, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Léger répond à Georges Criel et le félicite de son essai sur le jazz américain?: «?Votre «?swing?» m'intéresse. Vous avez trouvé un style sonore qui colle au sujet?». Criel avait en effet adopté dans son essai, intitulé Swing, le style très rythmé du «?bebop?» que Léger avait eu l'occasion d'entendre à New York. Cette première étude sur le jazz en langue française fut unanimement saluée, de Sartre à Stravinsky en passant par Gide, Senghor, ou Poulenc. La lettre, non-datée, fut écrite en 1948, l'année de publication de l'essai de Criel. Après un long exil aux Etats-Unis entre 1940 et 1945, Léger était reparti pour la France et avait pris sa carte au parti communiste. Installé à Paris, il réouvre à la même période son académie de peinture dans un nouveau local boulevard de Clichy, qui lui vaudra un afflux d'étudiants américains, anciens GI démobilisés, comme Sam Francis ou Kenneth Noland. Dès 1924, Léger avait fait la rencontre simultanée du jazz et de l'Amérique par son film expérimental Ballet mécanique, tourné par les Américains Dudley Murphy et Man Ray, sur des musiques de Duke Ellington et George Antheil. Trois séjours à New York entre 1931 et 1939, pleins de projets et de rencontres - avec l'écrivain Dos Passos notamment - avaient familiarisé Léger avec cette métropole emblématique de la modernité. Mais c'est son exil durant la guerre qui l'introduisit réellement à l'Amérique et à la musique jazz?: «?J'ai pu pendant 5 ans d'Amérique réagir pour ou contre cette expression nègre?». En 1941, il découvrit le pays lors d'une traversée en bus vers l'Ouest, donna des conférences en Californie et fit projeter son Ballet Mécanique à la célèbre université expérimentale de Black Mountain en Caroline du Nord. C'est également aux Etats-Unis qu'il inventa en 1942 un nouvel usage de la couleur, en s'inspirant du jeu des projecteurs publicitaires balayant les façades de Times Square?: la couleur se trouve désormais dissociée du dessin, et donne naissance à sa toile Starfish (Solomon R. Guggenheim Museum), sa série des «?Cyclistes?» (Biot, Musée national Fernand Léger) et des «?Plongeurs?», dont il réalise un exemplaire monumental en 1943 pour la maison de l'architecte de Rockefeller, Wallace K. Harrison, à Long Island. Le jazz, synonyme de modernité et de libération, fut également l'occasion d'explorer la couleur. Léger donne une saisissante description synesthésique de ses expériences sonores?: «?J'ai souvent pensé en les écoutant à des équivalences colorées possibles. Les sardanes espagnols par exemple c'est de la couleur pure. Jaune bleu rouge. Le Jazz comporterait souvent des nuances?». Il assista dans les clubs new-yorkais à la naissance du bebop, nouvelle forme de jazz au rythme effréné et à la virtuosité époustouflante, dont les innovations harmoniques et rythmiques marquèrent le peintre dans ses compositions. Le peintre se remémore la découverte de ce jazz furieux des années 1940?: «?La confusion du départ m'intéressait surtout. Leur côté animal instinctif s'y donnant à plein; des cris sourd aigus. Des bruits incontrolable [sic] ayant une valeur spontanée étonnante, ensuite la domestication de cette jolie sauvagerie s'établissait en bon ou en mal.?» Les cuivres brillants aux «?cris aigus?», rappellent les formes et les sons des machines si chères au peintre, qu'il emploie depuis sa «?période mécanique?» des années 1920. Il achève sa lettre sur un vibrant hommage à Louis Armstrong, faisant en même temps ressurgir son passé de soldat?: «?Armstrong lui ça va plus loin, c'est de l'acier sous la lumière. La magie d'une culasse de 75 ouverte en plein soleil. Éblouissant?». En quête permanente de modernité, Léger s'était immergé dans la vie de bohème de Greenwich Village et fit la découverte de la culture afro-américaine new-yorkaise, alors en pleine effervescence dans les années 1940?: «?Mes camaraderies de jeunes peintres noirs m'ont permis d'assister à des «?entrainements?» pour des recherches de jazzs nouveaux.?». Son contact avec l'avant-garde artistique noire se poursuivit après son départ des Etats-Unis dans son académie de peinture parisienne, où il enseigna au peintre John Wilson, membre éminent du mouvement de la Harlem Renaissance, à Robert Colescott, et au jamaïcain Karl Parboosingh. C'est aussi à ce moment, vers 1948, que le jeune Ellsworth Kelly, grande figure du minimalisme, vint solliciter ses conseils. Par ailleurs, le style et la philosophie moderniste de Léger laissèrent une empreinte immortelle dans le paysage artistique américain en tant que précurseur de l'esthétique du Pop Art. Témoignage rare et inédit des expériences new-yorkaises de Fernand Léger et de l'impact sensoriel du jazz sur sa peinture. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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--Avec trois dessins inédits de Fernand Léger et envoi à André Fontainas--[LEGER (Fernand)] GANZO (Robert).
Reference : 14008
(1937)
1937 P., La Typographie, 1937, 1 vol. in-8° (218 x 150 mm) broché sous couverture crème imprimée en noir et rouge, non paginé. Très bel exemplaire.
Edition originale tirée à 150 exemplaires non justifiés, tous sur vergé de Rives. 3 dessins inédits de Fernand Léger, reproduits en hors texte.Bel et long envoi autographe signé de lauteur au poète et critique dorigine belge André Fontainas : "Peut-être, cher Monsieur André Fontainas, un exemplaire de ce poème vous a-t-il déjà été remis ? Excusez-moi pour tant dinsistance. Et merci encore puisque la poésie vous doit beaucoup. Robert Ganzo, 1938".
Biot Musée National Fernand Léger 1920 Une jolie lithographie, éditée par Nadia Léger et Georges Bauquier au nom du Musée National Fernand Léger à Biot comme message / cadeau de nouvel an. La lithographie représente une femme tenant un bouquet de fleurs. À l'intérieur, un court texte imprimé souhaite au destinataire une bonne année. (sans préciser l'année). Dans l'ensemble, il s'agit d'une lithographie propre et en bon état sur papier épais. 280 par 220mm (11 par 8Ÿ pouces). Il y a une très petite tache dans le coin de la couverture. Le panneau arrière présente une certaine décoloration / assombrissement, mais dans l'ensemble il est en excellent état. Première édition (pour la carte)
An attractive lithograph, issued by Nadia Léger and Georges Bauquier on behalf of the Musée National Fernand Léger at Biot as a new year message / gift. The lithograph shows a picture of a woman holding a bunch of flowers. Inside, is a short printed text wishing the recipient a happy new year. (but doesn't state which year). Overall a clean and good condition lithograph on heavy weave paper. 280 by 220mm (11 by 8Ÿ inches). There is a very small stain to the corner of the front cover. To the rear panel there is some discoloration / darkening, but overall in excellent condition. First edition (for the card) .
Paris, Berggruen & Cie, 1956. In-4 en feuilles sous chemise illustrée en couleurs, à rabat. Une brochure de [20] pages et 44 feuillets d'illustration.
Edition originale tirée à 650 exemplaires, celui-ci un des 660 dans le commerce (275). Bien complet des 44 dessins à l'encre (noire ou bleue), au crayon ou au lavis de Fernand Léger, bellement reproduit par le procédé Daniel Jacomet. La première reproduction est une aquarelle. L'ouvrage débute sur un texte de Blaise Cendrars "La grande copine". Fernand Léger a voulu que cet ouvrage soit dédié à Jeanne Léger, et Douglas Cooper a dédié ce livre à la mémoire de Fernand Léger, décédé avant la parution de l'ouvrage. Bon exemplaire.
Genève Edito Service, sans date (vers 1970) 1970 grand in 4 (35,5x25,5) 1 volume broché en faux-feuillets sous couverture rempliée, 178 pages, et 21 feuillet non chiffrés in fine, avec de nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs, sous chemise cartonnée de l'éditeur, dos de skivertex moutarde, étui. Cette édition en fac-similé reproduit l'édition 1960, illustrée lithographies originales de Fernand Léger. Exemplaire numéroté sur papier velin bouffant des papeteries de Hauterive. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Ed. numérotée
Catalogue hors-série réalisé à l'occasion de la rétrospective Fernand Léger au Centre Georges Pompidou du 29 mai au 29 septembre 1997. In-4 broché (29 x 22,4 cm), 97 pages richement illustrés.- 530g.- Très bon état.
Edition Revue Cenpa n° 4 de 1953. In-4 broché sous magnifique couverture spécialement réalisée par Léger. Revue éditée par la Société centrale des Usines à Papiers & Papeteries J.B. Weibel réunies. Texte inédit de 3 pages avec superbe dessin inédit pleine page de Jean Cocteau.67 pp. Luxueuse revue publiée sous la direction de R.Nathan et J.Carlu, par les établissements CENPA (emballages papier) et dont les quelques numéros parurent entre 1952 et 1954. Couverture originale en couleurs de F.Léger. Pouvoirs de l'imprimerie, Esprit de la lettre, l'aventure de l'alfa, loisirs photographiques, par Jean Cocteau, Jean Loisey, Marcel Zahar. Hors-texte de J.Cocteau, Dufy, Toulouse-Lautrec et nombreuses reproductions d'emballages. Illustrations de Raoul Dufy, Picasso, Fernand Léger. Textes inédits de Roger Nathan, Jean Riverain, Jean Loisey, André Lejard, François Gerhardt, Marcel Zahar, Félix Daumas, Albert Hyne, Jean Carlu,etc. Photo de Brassaï.
Nombreux spécimens d'illustrations de livres & revues, papier à lettre, enveloppes pour tirages photos contrecollées, modèles d'emballages sur différents supports dont ultra fin ou transparent, etc. Les textes & illustrations reproduits en héliogravure ont été imprimés sur papier hélio alfa " Cellunaf ", superbe état. Edition originale.
Paris, Tériade, 1950. Un volume in-folio (425 x 330 mm) en feuilles, couverture illustrée rempliée, chemise et étui de l'éditeur. 64 LITHOGRAPHIES ORIGINALES dont 34 en couleurs à pleine page ou à double-page. Le manuscrit du peintre est lithographié en fac-similé. Livre de peintre exubérant de couleur et de mouvement Cirque est considéré à juste titre comme l’un des plus réussis du XXe siècle. Par sa conception, où le texte et l'illustration sont de la même main, il est à rapprocher du Jazz de Matisse. Fernand Léger a très certainement puisé son inspiration dans les représentations du cirque Medrano auxquelles il assista assidûment en compagnie de Max Jacob et Apollinaire. Celui-ci, exemplaire d'imprimeur sur Arches, non numéroté et non signé au colophon. Exemplaire très bien conservé et (quasiment) sans reports ce qui n’est pas fréquent (Photos supplémentaires sur demande). -- ENGLISH DESCRIPTION: LÉGER, Fernand : CIRQUE (CIRCUS). Paris, Tériade, [1950] One volume folio (438 x 338 mm.) in loose sheet, illustrated cover, editor slipcase with title label on the back. 64 ORIGINAL LITHOGRAPHS (34 printed in colours in full page or double page). The complete portfolio comprising 34 lithographs in colours and 30 in black, 1950, printed on Arches paper, with title, text in French and justification page, published by Les Editions Verve , Paris [1950], Loose as issued in publisher’s stiff pictorial wrappers designed by Léger, glassine overwrappers, chemise with printed spine label, and slipcase. A complete and well-preseved copy. Some very light offsettings.This one, printer's copy on Arches paper, unnumbered and unsigned on the colophon. Copy very well preserved and (almost) without transfers which is not frequent (445 x 350 mm. overall) ( Additional photos on request). 'Cirque' is Léger's master graphic work, a compendium of 34 colour lithographs and 29 in black - almost half his print output. The text is Léger's own and his themes are the circus and the countryside; from these touchstones of his inspiration Léger extracts the principles of his art and life. There can be no doubt that Cirque stands as his testament.' (Saphire).
Exemplaire très bien conservé et (quasiment) sans reports ce qui n’est pas fréquent . Bibliographie : Saphire, 44-106 ; Hommage à Tériade, pp. 121-122 ; Chapon, Le Peintre et le Livre, p. 236 ; Castleman, A Century of artists books, p. 95 ; Victoria & Albert Museum, From Manet to Hockney, 123.
Paris, Louis Carré, 1952. Pt. in-4° non paginé. Broché, couverture illustrée rempliée, sous papier cristal imprimé.
Edition originale tirée à 1000 exemplaires sur vélin d'Arches. Texte de Fernand Léger préfacé par André Maurois, publiée à l'occasion de l'exposition " La figure dans l'oeuvre de Fernand Léger " organisée par la galerie Louis Carré du 6 juin au 12 juillet 1952. Imprimé par Mourlot, cette édition est illustrée de 18 belles reproductions lithographiques dont la couverture, 5 en noir, 6 en deux tons et 6 en couleurs. Bien complet du feuillet volant listant les oeuvres exposées. Transfert des illustrations, comme toujours, sinon en parfaite condition.
S.n., s.l. 1955, 14x10,5cm, une feuille.
Rare faire-part de décès de Fernand Léger, disparu le 17 Août 1955.. La famille du peintre, le Parti Communiste Français, le Conseil National du Mouvement de la Paix et ses amis se joignant à la douleur de la veuve de Fernand Léger pour convier lespersonnes prévenues que les obsèques et l'inhumation du peintre auront lieu le samedi 20 Août 1955 à Gif-sur-Yvette. Enveloppe jointe à l'adresse de Charles Dobzynski probablement rédigée par Nadia Petrova Léger. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Maeght éditeur, 1955. In-folio (380 x 280 mm) en feuilles, 16 pages. 5 LITHOGRAPHIES ORIGINALES EN COULEURS dont 2 en double page. DLM édité en octobre 1955 pour l'exposition ""Hommage à Fernand LÉGER"" à la Galerie Maeght. Texte de Pierre Reverdy ""Pour tenir tête à son époque"". Rare tirage original.
SEUL TIRAGE. Excellent état. Très belles lithographies d'après Fernand Léger. 1er tirage très rare et l'un des plus beau numéro de la revue.
Editions Georges Crès & Cie. 1919. Plaquette in-12 brochée. Portrait de Blaise Cendrars par Fernand Léger en frontispice. 21 pages. Deuxième édition [lE.O., très rare, a paru en 1918 chez François Bernouard, à lenseigne de la Belle Edition, dans un tirage à 327 exemplaires].
Envoi autographe signé de Blaise Cendrars à lacteur Marcel Herrand. Bon exemplaire.
Paris, Louis Carré, 1956. In-4°, 73p. Broché.
Edition originale de ce catalogue, imprimé à 750 exemplaires sur vélin d'Arches et prévu pour l'exposition des oeuvres de Léger organisée à la galerie Louis Carré du 19 novembre au 31 décembre 1954, et qui ne paraîtra que deux ans après la rétrospective. Ouvrage illustré de lithographies originales de Fernand Léger : 6 hors-texte couleurs dont deux à double page, 5 hors-texte en noir et 10 dans le texte. On joint la liste des oeuvres qui était donnée pendant l'exposition avec une lithographie originale en première page et l'annonce de la préparation de du présent ouvrage. Fort peu courant et en parfaite condition.
Paris, éditions de la Galerie Simon 1921 Grand in-4 32 x 23 cm. Broché, non paginé [24] pp., illustré de 7 gravures sur bois de Fernand Léger, dont 3 bandeaux, 3 à pleine page et 1 vignette en couverture. Couverture légèrement poussiéreuse, accrocs en tête et en pied de dos.
édition originale du premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures sur bois de Fernand Léger, achevé d’imprimer par l’Imprimerie Birault, 4 , Rue Tardieu, à Paris, pour André Simon et Cie, le douze avril 1921, au nombre de cent exemplaires numérotés et signés par l’Auteur et l’Illustrateur, auxquels s’ajoutent dix copies de Chapelle, numérotés de I à X, celui-ci, N° VII. Seuls les exemplaires chiffrés 0 et 00 contiennent une suite de gravures sur bois rayées au burin. Texte d’un certain cubisme littéraire allié à un surréalisme foisonnant, nourri de Rimbaud, Lautréamont, Max Jacob (à qui il est dédié), Hoffmann (qui fournit l’exergue), “Lunes en papier” fait dialoguer sous une forme onirique des péchés plus ou moins capitaux : la Colère, la Luxure, la Gourmandise, la Paresse, l’Orgueil, etc… Dans la “Ville-farfelu” ils complotent pour faire mourir la Mort, la Mort en smoking, mais à sa disparition, ils se demandent tous : “pourquoi avons-nous tué la Mort ?”. Par la suite, André Malraux jugera que cet ouvrage de fantaisie et d'imagination légère n'était qu'une “gloire de café”. Bon état d’occasion
Le peintre avertit son correspondant quil a lintention de rester …en Normandie jusquà Mercredi. Si dici là il y avait une décision pour le grand tableau, il faudrait téléphoner a Lefevre-Foinet (sic, Lefebvre-Foinet) 19 rue Vavin DAN. 64-34. Ils ont des employés qui ont mis la toile sur châssis et qui travaillent très bien, vous pouvez leur confier le travail de démontage et remontage… Il ajoute, …La clé de latelier est chez la concierge. On donnera comme titre au tableau « La Parade » cest plus dans le sujet… La famille Lefebvre-Foinet est une famille de marchands de couleurs qui tenait boutique dans le quartier Montparnasse à Paris. Durant plus d'un siècle, les artistes furent nombreux à en pousser la porte, dont Picasso, Modigliani et, plus tard, Mondrian ou Soulages. Les artistes désargentés savaient quils pouvaient leur échanger des tableaux contre du matériel, et c'est par ce biais que les Lefebvre-Foinet se constituèrent une collection exceptionnelle de tableaux de peintres modernes du XXe siècle (cf. vente Christies-Paris, 2009). Léger se lia à Henri Kahnweiler lannée 1913 en signant un contrat d'exclusivité avec le célèbre marchand de Picasso ; dans le même temps, il déménageait dans un nouvel atelier situé au! rue Notre-Dame des Champs, dans le 6ème arrondissement de Paris, atelier qu'il gardera jusqu'à la fin de sa vie. Le cirque fut lun des thèmes de prédilection du peintre. Plusieurs de ses toiles sont consacrées notamment au célèbre Cirque Médrano quil fréquentait avec ses amis poètes, Apollinaire, Cendrars, Max Jacob, ou encore les peintres Picasso et Rouault.« Allez au cirque. Rien nest aussi rond que le cirque. Cest une énorme cuvette dans laquelle se développent des formes circulaires. Ca narrête pas tout senchaîne. […] Allez au cirque. Vous quittez vos rectangles, vos fenêtres géométriques, et vous allez au pays des cercles en action », déclarait Fernand Léger en 1950. Le tableau « La Grande Parade » se trouve au Musée Guggenheim de New-York, des variantes au Musée national Fernand Léger à Biot.
[Léger] LÉGER, Fernand ; JARDOT, Maurice ; DEROUET, Christian
Reference : 23442
(1987)
ISBN : 2605001075
Skira. Collection “Correspondances du XXe siècle”/Musée Nationale d’Art Moderne Centre Georges Pompidou 1987 Préface de Maurice Jardot. Edition établie et annotée par Christian Derouet. In-8, broché, couv. illustrée, photographies en n&b., 287 p. Biographie, bibliographie, index. Très bon état d’occasion.
Première édition de la correspondance de Fernand Léger avec Simone Herman, qui fut sa maîtresse de 1931 à 1940. Eclaire d’un jour nouveau la vie et l’activité créatrice de ce pionnier du cubisme. Très bon état d’occasion
Paris, Éditions de la Galerie Simon (H. Kahnweiler), 1921. Un volume grand in-4 (32 x 23 cm) broché, 40 pages en vingt feuillets non chiffrés, couverture de papier Japon illustrée. Édition originale du premier livre d'André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. 7 GRAVURES SUR BOIS : 1 ornant la couverture, 3 à pleine page et 3 culs-de-lampe en fin de chaque chapitre. Tirage : 100 exemplaires + X de chapelle + 2 pour le dépôt légal. Celui-ci portant le n° 60, sur papier de Hollande, est signé à l'encre par André Malraux et Fernand Léger. L'exemplaire est conservé dans sa condition d'origine, en excellent état. Quelques claires rousseurs dûes à la ficelle de brochage et reports habituels des gravures.
Genève-Paris, Editions des Trois Collines, Collection "Le Point d'Or", 1948, 1 volume in-8 de 225x160 mm environ, 123 pages, broché sous couverture rempliée imprimée en noir. Edition originale numérotée, Exemplaire N° 767/2000, 1 des 1900 exemplaires sur Vélin numérotés de 1 à 1900, illustré d'une vignette de titre et 20 dessins de Fernand Léger, dont 13 à pleine page, compris dans la pagination, avec envoi/dessin de Guillevic. Quelques rousseurs, haut et bas du dos ainsi que les tranches légèrement brunis, sinon bon état.
Eugène Guillevic, né à Carnac (Morbihan) le 5 août 1907, et mort à Paris le 19 mars 1997, est un poète français. Il ne signa jamais ses nombreux recueils que de son seul nom, Guillevic. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Les éditeurs français réunis 1955 In-4 Broché, couverture illustrée
EDITION ORIGINALE illustrée par Fernand LEGER qui a rélisé la couverture, le frontispice et 3 hors-texte en lithographie. Tirage à 1100 exemplaires sur vélin Grillet et Féau. Un des 120 exemplaires de tête sur vergé de Hollande et celui-ci un des 20 exemplaires de collaborateurs portant un ENVOI autographe signé de l'auteur. Très bon 0