Bâle, Andrea Cratander [et Bebel], 1527. In-4 de (8) ff.. 77 ff., veau brun estampé à froid sur ais-de-bois biseautés, dos à trois nerfs, double encadrement d'un triple filet, décor à petits fers de fleurons et fleurs de lis en losange (reliure de l'époque).
Édition originale des commentaires de Lefèvre d'Étaples sur les épîtres, qualifiées de « catholiques », du Nouveau Testament, commentaires adressés à toute la communauté chrétienne. La lettre-dédicatoire de Lefèvre au chancelier Du Prat datée de Meaux, 1525, a fait croire — par erreur — à l'existence d'une première édition dans cette ville. Lefèvre est attentif à donner les leçons du texte grec et le confronte à la Vulgate. L'ouvrage est l'un des manifestes de l'évangélisme de Lefèvre, insistant beaucoup sur la prépondérance de l'Écriture seule (sala scriptura). Ses commentaires seront condamnés par la Faculté de Théologie de Paris en 1544, gardienne de la primauté de la Vulgate. L'exemplaire est passé entre les mains d'une série de possesseurs allemands des XVIe et XVIIe siècles : « Ex-libris Christofori Helfer (?) Sulganensis », sans doute un Souabe : un certain Georg Geraben (?), et ensuite la bibliothèque des Capucins de Villingen (Bade-Wurtemberg). Un des annotateurs a indiqué que Lefèvre s'appuyait en particulier sur le commentaire de Théophylacte d'Ohrid, commentateur byzantin du XI' siècle. Exemplaire un peu court de marges. Dos refait, fermoirs absents, des frottements ; feuillet blanc avant le feuillet BI très lacunaire, le dernier feuillet blanc manque, petite déchirure réparée au feuillet de titre, petite mouillure en marge. Adams F-10 ; Panzer VI, XX.676 ; Eugen Rice. The prefatory Epistles of Jacques Lefèvre d'Etaples, p. 566, n° CCCXXI ; S. Porrer, Jacques Lefèvre d'Etaples and the Three Maries Debates, p. 22.
Ives Rauzier, 2016, in-8°, 576 pp, édité par Ives Rauzier, 157 photographies et fac-similés, broché, couv. illustrée, bon état
La vie quotidienne d’un soldat territorial. Lorsque le conflit éclate en août 1914, Emile est tailleur d’habits et demeure, avec sa famille, à Etain dans la Meuse. Il rejoint le 44e Régiment Territorial alors que son épouse Lucienne, sa belle-mère, ses enfants Roger et Simone doivent évacuer la ville devant l’avancée allemande. Comme tous les soldats mobilisés, Emile va correspondre, presque quotidiennement, avec sa famille. Cartes-lettres, cartes postales de franchise militaire ou non, lettres, tout est bon pour préserver le lien avec les siens. Le 25 avril 1917, Emile Augustin Lefèvre est mortellement touché par un éclat d’obus...
Gallimard, 1949, in-8°, 250 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Le livre de M. Louis-Raymond Lefèvre se lit avec agrément et souvent avec intérêt parce qu'il a l'esprit alerte, le don de trouver les anecdotes qui peignent, et que, première condition pour amuser les autres, il prend lui-même un amusement visible à se promener à travers les replis et les dédales de ce vieux XVIe siècle, à la fois si proche et si loin de notre siècle à nous." (Lucien Febvre, Annales ESC, 1951) — "Ce livre raconte les événements depuis avril 1559 (traité de Cateau-Cambrésis, et fin des guerres d’Italie) jusqu’à la fin de mars 1560 (échec et répression de la conjuration d’Amboise). Le récit est alerte, impartial – je ne saurais dire si l’auteur est catholique ou protestant. Celui-ci puise directement aux sources mêle agréablement la petite histoire à la grande, et se plaît en des peintures de mœurs pleines de pittoresque. Les chapitres où il décrit la mentalité des grands bourgeois, membres des Parlements, ou celle encore de la petite noblesse guerrière sont particulièrement suggestifs. (...) Se contentant de résumer à grands traits l’histoire politique, diplomatique et militaire, l’auteur développe largement l’histoire morale et psychologique, multipliant les portraits et les anecdotes, et citant les écrits politiques, théologiques, littéraires et poétiques du XVIe siècle. Son livre est, de ce fait, singulièrement vivant. Ajoutons que M. L.-R. Lefèvre dirige aux éditions Gallimard la collection “Mémoires du Passé pour servir au Temps présent”, où il a personnellement donné une édition critique des Mémoires de Sully, et le texte intégral et mis en ordre du Journal de Pierre de l’Estoile." (J.-D. Benoit, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, 1950)
P.-Sens, Europe Editions, 1969, gr. in-8°, 320 pp, 167 figures et gravures, 6 pl. hors texte (dont 3 doubles) in fine, imprimé sur sur papier afnor VII, broché, bon état. Tirage restreint
Réimpression de l'ouvrage capital de Lefevre et Cerbelaud (1890). Ce livre unique contient de très nombreuses gravures, plans et photos d'époque constituant une documentation originale et rare. — Table : 1. Historique. – 2. La voie et les gares : tracé, infrastructure (dont ouvrages d'art, ponts et viaducs), superstructure (dont types de rails, établissement des voies, appareils de voies). – 3. La traction et le matériel : la locomotive (dont types divers, étrangers, spéciaux), voitures voyageurs, wagons divers (dont transport de matériel de guerre et de marine), organisation du service, dépôts et ateliers, etc. – 4. Exploitation : service des gares, signaux, enclenchements, vitesse, composition des trains, incidents, sécurité, tarifs, etc. – 5. Organisation générale des Compagnies de l'époque.
LEFÈVRE-UTILE (Louis) & BERTEAUX (Hippolyte, attribué à).
Reference : LBW-8151
(1900)
1900. 498 x 619 mm.
Splendide et très rare affiche publicitaire Art Nouveau représentant une carte de la Bretagne, réalisée pour la marque française de biscuits LU ou Lefèvre-Utile. Elle est ornée d'une bordure d’encadrement sur fond brun, décorée de fleurs de couleur jaune-orangé, entrecoupées de médaillons contenant le nom de LU et des papillons. Tous les éléments décoratifs et le nom de Bretagne sont imprimés en relief. La carte nous présente une jeune femme contemplant la Bretagne, assise sur un piédestal, sur lequel se trouve dessiné un Petit-Beurre LU couronné, avec pour légende L'Unique Grand Prix Paris 1900 décerné à la Biscuiterie Française. Ce Grand Prix est la récompense reçue par la Manufacture des Biscuits Lefèvre-Utile lors de l'Exposition universelle de Paris de 1900. Ce fut le premier Grand Prix accordé par une Exposition universelle de Paris à la biscuiterie française. L'État français s'associa à cette consécration en décorant Louis Lefèvre-Utile de la Légion d'honneur. LU, anciennement Lefèvre-Utile, est une marque française de biscuits emblématique de la ville de Nantes, dont le Petit-Beurre est le produit phare. L'entreprise Lefèvre-Utile a été créée en 1846 par Jean-Romain Lefèvre, et a pris son nom complet après le mariage en 1850 de Jean-Romain Lefèvre avec Pauline Isabelle Utile. À cette époque, ce sont les fabricants anglais qui dominent le marché de la biscuiterie. Après avoir étudié le marché en Angleterre, le fils, Louis Lefèvre-Utile, rachète la société de ses parents en 1882 et décide d'industrialiser la production. En 1886, il dessine un biscuit rectangulaire aux bords découpés en festons arrondis, dont les 52 doigts correspondent au nombre de semaines de l’année, les quatre coins en forme d'oreilles aux quatre saisons, et les 24 points au nombre d'heures dans une journée : le Petit-Beurre est né. L’histoire raconte qu’il se serait inspiré d’un napperon de grand-mère et aurait emprunté à la broderie le lettrage pour écrire sur le biscuit : « LU, PETIT-BEURRE NANTES ». Le Petit-Beurre devient le produit-phare de la marque. Sarah Bernhardt, l'une des ambassadrices de la marque, crée pour l'occasion le slogan « Je ne trouve rien de meilleur qu'un petit LU ; oh si deux petits LU ». En 1900, c'est la consécration avec le Grand Prix de l'Exposition universelle. Parallèlement à la fabrication des biscuits, Louis Lefèvre-Utile ne néglige aucun support publicitaire pour mettre ses produits en valeur. Selon lui, « Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l’œil ». Pour ses affiches, collections d'images, cartes postales, boîtes décorées, objets peints, calendriers, et publicités murales, il va faire appel aux meilleurs artistes de l'époque, tels Alphonse Mucha, Luigi Loir, Leonetto Cappiello, Delphin Enjolras, Benjamin Rabier, ou encore Firmin Bouisset, qui conçoit en 1897 le personnage du Petit Écolier. Notre carte, qui ne porte pas de nom d'artiste, est attribuée à Hippolyte Berteaux. Nos recherches n'ont pas permis de confirmer cette attribution. Il existe une autre version de cette carte, dont la bordure d'encadrement n'est pas aussi raffinée, et dont le personnage féminin est une Bretonne en costume traditionnel, assise sur un rocher survolé de mouettes. Cette version ne porte pas de date et pas de mention du Grand Prix. Très rare. Nous n'avons pas trouvé d'exemplaire dans les collections publiques. Très bon exemplaire. Quelques marques de pliures, perte de dorure au niveau du titre Petit-Beurre LU LU, petites déchirures restaurées dans les marges.
[LEFÈVRE-UTILE - NANTES] collectif - (J.G. PALAYER - ILLUSTRATEUR)
Reference : 25570
(1953)
Paris Draeger Imprimeur pour Lefèvre-Utile Nantes 1953 -in-4- un dépliant publicitaire in-quarto (28 x 21,5 cm) de 8 pages, 1ère page illustrée d'une photographie en couleur du petit L.U. (spécialité Lefèvre-Utile) sur fond noir, titré LU en rouge et spécialités Lefèvre-Utile en bleu roi, les 6 pages de dépliants internes sont une déclinaison des Biscuits L.U. photographiés et nommés en bas de page avec pour fond différentes illustrations en couleurs par J.G. PALAYER 1953, au dos du dépliant on peut voir une photographie d'une assiette remplie de tous les différents gateaux L.U. avec pour fond l'affiche Lefèvre-Utile du "PETIT ECOLIER" illustrée d'après Firmin Bouisset en 1897, 1953 Paris Draeger Imprimeur pour Lefèvre-Utile Nantes Editeur,
trés beau et RARE .... dépliant d'époque .... en parfait état (as new condition). parfait état
Les Indes savantes, 2018, gr. in-8°, 465 pp, 20 pl. de gravures en couleurs hors texte, 2 cartes, 2 tableaux généalogiques, chronologie, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Ouvrage issu de thèse
30 août 1569. Naissance près d'Agra de celui qui deviendra le quatrième monarque de la dynastie moghole (1526-1857) : Jahangir de son nom de règne, un des principaux protagonistes de cet ouvrage. Son père Akbar était doté d'une ascendance doublement prestigieuse puisqu'il avait pour ancêtres à la fois le Mongol Chingiz Khan (Gengis Khan, mort en 1227) et le Turc Timur (Tamerlan, mort en 1405) - deux insatiables conquérants qui avaient porté l'idée d'empire universel à travers l'Eurasie et dont la mémoire est encore bien vivante. Centré sur le règne de Jahangir (1605-1627), l'ouvrage en propose non pas une histoire linéaire, mais une relecture ciblée basée sur la mise en regard d'une large palette de sources impériales et non-impériales (chroniques, mémoires, littérature "confessionnelle" et documents administratifs en persan mais aussi vestiges de la culture matérielle contemporaine). Ce faisant, il met à jour les inflexions qui marquèrent le premier quart du XVIIe siècle tant en matière de définition et de projection de l'autorité impériale moghole qu'en matière de gestion de la diversité ethnique et religieuse et de centralisme étatique. Préliminaire à la réflexion globale engagée sur le pouvoir moghol à l'époque de Jahangir, le prologue démonte les processus historiographiques qui présidèrent à la construction de l'image d'incapacité politique généralement attachée à ce souverain. A travers une analyse croisant les perspectives sur l'imperium jahangiride, le corps de l'étude en propose une interprétation renouvelée et le confronte aux diverses conceptions et formes de pouvoir coexistant dans le cercle des élites mogholes, que leur spécialisation soit militaire, administrative ou religieuse et qu'elles soient ou non intégrées dans l'appareil d'Etat. L'épilogue, enfin, élargit la réflexion aux relations entre le pouvoir jahangiride et deux des autres grandes puissances de l'Asie musulmane de la première modernité - l'Iran safavide et le khanat chingizide d'Asie centrale.
Hoosh, 2021, 240 pp., broché, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
P., École Nationale vétérinaire d’Alfort, 1980 in-8°, 166 pp, 4 cartes, biblio, glossaire, broché, couv. lég. salie, état correct. Rare
Thèse de doctorat en Sciences vétérinaire : Les actions menées dans un but de protection de la vache se sont souvent révélées bénéfiques à l'économie du pays. Ces deux derniers arguments viennent donc nuancer l'image traditionnelle de la vache indienne, animal sacré mais porteur de germes de misère.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Editions Daniel Briand, 1994, in-8°, 319 pp, 91 gravures et photos, une carte, repères chronologiques, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Grand voyageur de la fin du XIXe siècle, Georges Labit rapporta des réflexions originales sur les pays parcourus, et des objets témoins d'autres civilisations, présentés dans le musée tout à fait insolite qu'il créa à Toulouse. – Il reste surtout connu pour avoir été un grand voyageur devant l’Eternel. Et si sa passion pour les voyages l’a conduit dans différentes parties du monde (Scandinavie, Europe centrale, Afrique du Nord, etc.), il fut, avec Émile Guimet, l’un des rares aventuriers français à avoir visité l’Extrême-Orient et notamment le Japon sous l’ère Meiji et en avoir rapporté suffisamment de souvenirs de valeur pour leur faire prendre place dans des musées qui portent leur nom. Et si le Musée Guimet de Paris est bel et bien le plus connu des musées français pour les arts asiatiques en général et l’art japonais en particulier, le Musée Georges Labit prouve lui aussi qu’un Toulousain s’intéressa grandement à ce pays mêlant déjà ancienneté, longue histoire et traditions à une modernité naissante et menée tambour battant. Un musée qui mérite incontestablement le détour pour la variété et la qualité de sa collection d’objets d’art asiatiques. Sa mort reste aujourd’hui encore un mystère. — "La rumeur populaire ne s’embarrasse pas de délicatesse. Et en février 1899, à Toulouse, pour expliquer la mort de Georges Labit, fils du très fortuné Antoine Labit, on murmure qu’une maîtresse éconduite lui a tout simplement « coupé… son nom ». Une thèse de l’émasculation, parfaitement fantaisiste, mais qui vient combler l’absence d’explication officielle sur la brusque disparition d’un homme de 37 ans, notable apprécié de ses concitoyens, dont le mariage devait être célébré quelques jours plus tard. Sa fin ne sera jamais élucidée. Après son enterrement, son père s’oppose à toute enquête... Fait encore plus étrange, dans les jours qui suivent les faits, aucune autorité officielle n’insistera pour tirer au clair les circonstances du décès. La rumeur, toujours elle, s’empare alors de l’affaire. Bientôt, dans la ville, les hypothèses vont se multiplier quant à la cause réelle du décès de Georges. Une d’entre elle affirme que Labit a été terrassé à l’angle de la rue Bayard d’un coup de flèche empoisonnée ! L’auteur du meurtre, prétendent des proches de la famille, serait un certain Georges Sicard, frère d’une maîtresse abandonnée. Une vendetta familiale sur fond de romance qui n’a jamais trouvé une quelconque confirmation. En revanche, peu de temps après la mort de Georges Labit, son père, Antoine, fouille consciencieusement les archives de son fils. Il en retire ou découpe de nombreux documents. Les archives de Georges sont aujourd’hui encore conservées et attestent de cet étrange comportement. Antoine voulait-il cacher quelque chose ? Ce quelque chose avait-il un rapport avec la mort de son fils ? Difficile de répondre. Mais, une chose est sûre : tout au long de sa courte existence, Georges a entretenu des rapports particulièrement conflictuels avec son puissant père. Une quinzaine d’années plus tôt, ce dernier a d’ailleurs intenté une action en justice pour mettre son fils sous tutelle. Antoine reproche à Georges ses dépenses : la loi va lui donner raison et totalement assujettir Georges au bon vouloir de son père. La part de fortune venant de sa mère décédée lui est confisquée et confiée à Antoine Labit… Sombre histoire familiale, révélatrice de l’autorité d’un père qui ne tolère aucune rivalité. Issu d’une lignée de commerçants, Antoine a débuté sa prodigieuse ascension dans un bazar de la rue Saint-Rome. Rapidement, son sens des affaires lui permet d’ouvrir un nouveau magasin, nettement plus vaste, à l’angle des rues Lafayette et Alsace- Lorraine. Intitulé « La Maison universelle », ce grand magasin devient en quelques années le commerce le plus fréquenté de la ville. On y trouve de tout et Antoine engrange d’importants bénéfices qu’il réinvestit dans l’édification d’un vaste patrimoine immobilier. Quand Georges naît en 1862, il est déjà un des hommes les plus riches de Toulouse. Ses affaires dépassent le cadre de la cité. Connu à Paris, il en profite pour envoyer Georges parfaire ses études auprès d’un négociant en 1881. Le jeune homme a 19 ans et mène une vie de fils prodigue qui lui vaut sa mise sous tutelle. Une relation orageuse s’installe alors avec son père. Georges part quelques temps plus tard à Vienne pour parfaire son apprentissage du commerce. Trois ans plus tard, il rentre à Toulouse. Les relations avec Antoine se sont améliorées. Celui-ci consent à le charger d’une mission de prospection commerciale. Désormais, Georges parcourra le monde pour ramener au « Magasin Universel » des produits de tous les pays. En quelques années, il écume l’Europe, La Laponie, L’Afrique du Nord, la Chine, le Japon. Fasciné par les contrées qu’il traverse, le commerçant devient ethnologue. En plus des produits pour le magasin familial, il ramène des centaines de témoignages et d’objets des peuples qu’il visite. Ses connaissances l’amènent à devenir correspondant de la prestigieuse Société géographique de Toulouse. Il collabore à divers journaux et publie des reportages et des photographies sur ses voyages. Les années passent entre affaires et voyages. Devenu un notable toulousain, il est en 1894 le représentant de la ville de Toulouse aux funérailles du tsar de Russie, Alexandre III. En 1893, il inaugure un musée, financé par son père. L’endroit est dédié aux nombreux objets ramenés de ses voyages. Dans le même temps, peu à peu, son père consent à lui donner une part plus importante dans la gestion de ses affaires. Georges annonce même à un père réjoui son intention de se marier. L’époque des crises semble définitivement passée. A quelques jours de son mariage, le drame survient. Antoine restera inconsolable de la perte de son fils. Peut-être pour préserver l’honneur de sa mémoire, il ne souhaita pas que les causes de sa mort soient rendues publiques. Le mystère reste entier." (Philippe HUGON, « La Dépêche » 23 août 2001) — Le livre nous éclaire de façon très intéressante et parfois même amusante sur ce qu’était le Japon de cette époque ainsi que sur la présence étrangère. Ou du moins de ce que Georges Labit et son compagnon de voyage, un certain M. de Montreuil, en ont perçu. En voici un extrait : « Le port de Yokohama. – La traversée bord du Djemnah s’achève à Yokohama, le vaste entrepôt commercial de l’Empire. Le paysage est moins riant qu’à Kobé et la concession à l’air d’une banale ville de province anglaise, avec ses maisons blanchies à la chaux. Les riches hôtels américains qui n’ont rien emprunté au Japon, les magasins semblables à ceux de Londres ou de New-York et d’affreux bars où l’on débite du gin, whisky, cocktails, font oublier aux voyageurs l’éloignement de l’Occident. La livre sterling, aussi universelle que la langue anglaise, est acceptée dans tout le Japon, alors que la monnaie française s’échange uniquement à Yokohama contre des yens japonais, et encore, à un change très défavorable. La ville se divise en quatre parties principales : la ville européenne au bord de la mer, le Bluff sur la colline, la ville chinoise et la ville japonaise. Le Yokohama européen compte cinq mille habitants. Les plus nombreux sont les Anglais, dans le haut commerce et la banque, concurrencés par les Américains du nord et loin derrière, on recense seulement quatre-vingt cinq Français, en comptant le personnel du consulat et de l’agence des Messageries Maritimes. Chaque communauté forme une société avec ses intérêts à part. Depuis l’ouverture des ports du Japon, les commerçants et banquiers occidentaux qui ont fait fortune se sont fait construire de superbes maisons de plaisance sur la riante colline du Bluff – quartier qui est à Yokohama ce que Saint-John’s Wood est à Londres et Passy à Paris – où flottent des pavillons de différentes nationalités. Les Chinois sont aussi nombreux que tous les étrangers réunis. Ils ont des emplois de caissier ou de comptable dans les grandes maisons de commerce et de crédit ou font « la petite banque, le petit négoce » en vendant meilleur marché que les Européens. Comme toutes les villes chinoises, leur quartier, fait d’un amas de constructions mal bâties, se sent de loin… Ce centre pestilentiel regorge de maisons de jeux et de bouges fréquentés par la population interlope de Yokohama et par les marins de passage. La ville japonaise, très étendue, contraste par la propreté de ses belles rues bordées de maisons de bois sans la moindre peinture, « de vrais joujoux de chalets suisses » aux vitres en papier translucide. Dans la journée, on fait coulisser les unes sur les autres leurs façades légères en sapin, de sorte que l’on voit tout ce qui se passe à l’intérieur. Extrêmement inflammables, ces habitations sont à la merci de la moindre étincelle capable de réduire en cendre tout un quartier. En 1876, douze mille incendies ont anéanti près de quarante cinq mille maisons dans le pays. Les bâtiments qui échappent aux incendies risquent d’être démolies par les tremblements de terre si fréquents au Japon. C’est pourquoi il est rare qu’un Japonais naisse, vive et meure sous le même toit, sauf à la campagne où l’on trouve encore des constructions anciennes. »
dans les Mémoires de la Société historique de Pontoise et du Vexin, t. XL, 1930, gr. in-8°, 28 pp, (p. 69-96 sur 120), une pl. hors texte, broché, bon état
Travaux à l'abbaye de Saint-Martin. Bâtiments construits par Mansard ; jardins dessinés par Lenôtre. Réceptions à l'abbaye ; les habitués. — On trouve également dans le même numéro les souvenirs sur la Révolution à Osny de Madame de Nicolay : Souvenirs de quatre-vingts ans (Extraits des Mémoires inédits de Madame de Nicolay, née de Lameth) (11 pp), une étude sur Honoré de Balzac et ses deux amis de l'Isle-Adam (15 pp), une notice sur Champagne-sur-Oise au Moyen Age (12 pp), etc.
Gallimard, 1930, in-12, 210 pp, une sculpture d'Antoine Bourdelle représentant Héraklès archer en frontispice, broché, bon état (Coll. Les Vies légendaires)
VALENTIN-BRETON (R. P), Luc LEFÈVRE et François DUCAUD-BOURGET.
Reference : 4515
(1951)
Editions de l'Ermite, 1951, pt in-8°, 178 pp, broché, bon état
Violent pamphlet contre Claudel, Mauriac, Gaëtan Bernoville, Luc Estang...
Copernic, 1981, in-4°, 280 pp, 402 photos, cartonnage illustré de l'éditeur,
Recueil de photos de chars allemands classés par modèles, avec légendes. Une ou 2 photos par page. "Avec des photos de la collection privée du général Guderian."
Histoire & Collections, 2000, in-8°, 333 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état. Texte en anglais
[LEFÈVRE-UTILE - NANTES] collectif - (Adrien Karbowsky - ILLUSTRATEUR)
Reference : 25685
(1900)
Paris Draeger Imprimeur pour Lefèvre-Utile Nantes 1900 -in-4- un emballage d'époque de boite de biscuit "PAILLE DOR" Lefèvre-Utile (DEUXIÈME VERSION), lithographié en couleurs, Illustration dAdrien Karbowsky (1855-1945), sur une idée de Louis Lefèvre-Utile, vers 1913, Chromolithographie sur papier, imprimerie Moderne à Nantes. format : 21 x 22,5 cm,
trés beau et RARE Habillage de boite de style Art nouveau destiné à être collé sur les boites métalliques dun contenant de 500 grammes et spécialement conçu pour le lancement de la Paille dor ....... RARE DANS CET ÉTAT EXCEPTIONNEL ...... en parfait état (as new condition). parfait état
Paris, Emile Chamotin, Le Livre, 1925. Un volume in-8, broché, couverture rempliée.
Édition originale. Un des 700 exemplaires numérotés sur vélin des papeteries d'Arches. Belle planche de Siméon en frontispice.Frédéric Lefèvre, né Narcisse Lefèvre le 7 mai 1889 à Izé et mort à Paris 18e le 11 septembre 1949, est un romancier, essayiste et critique littéraire français. Frédéric Lefèvre est actif dans l'animation de la vie culturelle de la Butte Montmartre, et lance également avec Jules Depaquit et Maurice Hallé la "Foire aux croûtes" pour soutenir les nombreux artistes de la Butte. Après la Première Guerre mondiale, il fréquente longuement les milieux monmartrois, où il se lie avec Francis Carco, Charles-Louis Philippe, Pierre Mac Orlan, Roland Dorgelès. Il collabore à de nombreuses revues littéraires et appartient à un moment à l'équipe des Treize de L'Intransigeant. Il participe en 1920 à La Vache enragée, le journal des poètes que dirigeait Maurice Hallé, journal officiel de la Commune libre de Montmartre. Il y donnait, ou plutôt y parlait chaque soir un feuilleton dans lequel il évoquait Nietzsche, Wagner et bien dautres personnages aussi célèbres. Il participe, avec Maurice Martin du Gard et Jacques Guenne, à la fondation des Nouvelles Littéraires en octobre 1922. Il sera rédacteur en chef de cet hebdomadaire consacré à la littérature de 1922 à 1949. Photos sur demande.
[LEFÈVRE-UTILE - NANTES] collectif - (LOIR LUIGI - ILLUSTRATEUR)
Reference : 25579
(1900)
Paris Draeger Imprimeur pour Lefèvre-Utile Nantes 1900 -in-4- un emballage d'époque, lithographié en couleurs par LOIR LUIGI, format : 14,7 x 26,4 cm, pour habillet les boites de thé de Ceylan vendu avec la marque LEFÈVRE-UTILE NANTES, 1900 NANTES LEFÈVRE-UTILE EDITEUR,
trés beau et RARE .... emballage d'époque .... en parfait état (as new condition). parfait état
nantes Lefèvre-Utile 1929 Une photocomposition couleur sepia vert, Format de la gravure elle-même : 44 centimètres de haut par 54,5 centimètres de large, imprimé en noir sous la gravure au centre : "L'Ile Feydeau et la Loire (Partie Centrale de Nantes en voie de destruction)" , gravure éditée par Lefèvre-Utile NANTES en 1929,
SUPERBE ........... trés rare ...... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
(Paris, Henricus Stephanus, 1513). Folio. Bound in a nice 18th century brown half calf with six raised bands to richly gilt spine. Corners slightly bumped and capitals worn, especially the lower one, where the capital band is showing and has loosened a bit. Inner hinge slightly weak. Front free end-paper with 18th century ink-annotation (title, year, etc.). A very light damp stain top the last portion of leaves, a bit heavier to the last two leaves. Otherwise internally very nice and clean. All in all a very nice copy, with only very light scattered brownspotting. Beautifully printed in two columns and in red and black throughout. Pp. 233-294.
Second edition (following the original of 1509) of the final two parts of Estienne's typographic masterpiece ""Quincuplex Psalterium"", also known as the ""First book of French Protestantism"". These two final parts, which make up complete works in themselves, consist in the ""Psalterium Vetus"" - the Old Latin Psalter (i.e. the version used by the churches before Jerome's revisions) and the ""Psaltarium Conciliatum"", consisting in Lefevre's own version, based on the Vulgate text corrected according to the Hebrew text and using the Aristarchian signs. This spledid publication had an immense impact upon protestantism, early bible-scholarship, and theology in general and is famed because of its beauty, elegance, and typographical excellence along with its immense importance historically speaking. ""Lefèvre's epoch-making work was awaited impatiently by the learned world, and is the topic of many a letter among the extant humanist correspondence of the period: thus, Cardinal Ximeèz, the future editor of the first polyglot Bible, in a letter to Charles de Bovelles, praises Lefèvre's scholarship and the usefulness of his ""Psalterium"". This famous volume is also Henri Estienne's typographical masterpiece and is commonly singled out as one of the outstanding monuments of early 16th-century French typography."" (Schreiber). ""Lefèvre agreed with Erasmus that theology must be based on accurate texts and translations of the Scriptures"" as the title of the volume indicates, Lefèvre presents five different versions of the psalms"" (Schreiber). As described, the present copy contains the final two. The three parts that were printed before those two, were all printed in three columns and consisted in the three versions of St Jerome, namely the ""Psalterium Romanum"" (Jerome's first version of the Old Latin Psalter according to the Septuagint), the ""Psalterium Gallicum"" (Jerome's second revision, first adopted by the churches of Gaul), and the ""Psalterium Hebraicum"" (Jerome's translation directly from the Hebrew). Schreiber nr. 8 (1509 ed.)" Renouard 1509, nr. 1. Mortimer 1, nr. 62 (present edition).
Album LEFEVRE-UTILE(NANTES) - [CAPPIELLO, Sarah Bernhardt, LU, Lefevre-Utile Orazi / Vogel / Habert-Dys / Fraikin]
Reference : 18578
(1904)
paris Beauchamp 1904 in-4 bradel demi-toile un volume, reliure Bradel demi-toile (half cloth-bound) verte grand in-quarto éditeur, dos long (spine without raised band) décoré et imprimé en vert fonçé, plats en plaquage de bois décoré en couleurs d'une fleur de chardon sur le premier plat, d'une cigogne sur le second, médaillon-portrait en ivoirine de Sarah Bernhardt dans Princesse lointaine d'après le tableau de Mucha sur le premier plat de couverture. tête lisse (top edge smooth) dorée (gilt top edge), gouttière et tranche de queue non rognées (no smooth fore-edge and edge of bottom), Textes sur papier vergé, portraits sur papier glacé fort. Portraits, autographes, notices biographiques illustrées de Paul Acker, Portraits humoristiques des célébrités contemporaines par Cappiello (14 lithographies originales hors-texte en couleur). Illustrations de Vogel, Ornement d'Habert-Dys, Orazi et Fraikin , non paginé [66] p.-[28] f. de planches, Janvier 1904 Paris Publication Octave Beauchamp (Imprimerie G. De Malherbe) Editeur,
Portraits, autographes et notices contenus dans le présent album :Victorien Sardou, Mme Sarah Bernhardt, François Coppée, Mme Edmond Adam, Anatole France, Mme la Duchesse D'Uzès, Jules Lemaitre, Mme Réjane, Jules Claretie, Mme Segond-Weber, Jean Richepin, Melle Marthe Brandès, Coquelin aîné, Mme Jeanne Granier, Jules Massenet, Mme Aïno Ackté, Mounet-Sully, Mme Jane Hading, J.-L. Gérôme, Mme Jane Hatto, Antonin Mercié, Mme Marie Delna, Luc-Olivier Merson, Mme Sibyl-Sanderson, F.-A. Bartholdi, Mme Carrère-Xanrof, Alfred Capus, La reine Ranavalo...........Dix-huit des vingt-huit portraits contenus dans cet album d'autographes, font partie de l'univers du Théâtre ou de l'Opéra. Sarah Bernhardt, Réjane, Mounet-Sully, Coquelin aîné, Victorien Sardou, Jules Lemaître, la cantatrice Sybil-Sanderson, Mesdames Carrère-Xanrof et Jeanne Hatto de l'opéra figurent parmi les célébrités auxquelles la maison Lefèvre-Utile a voulu rendre un hommage particulier en publiant cet ouvrage luxueux. Les portraits et les notices biographiques sont de M. Paul Acker, les illustrations de Vogel, les portraits humoristiques de Cappiello, les ornements d'Albert-Dys, Orazi et Fraikin, les autographes proviennent de la collection Lefèvre-Utile. Les portraits photographiques sont de Nadar, Boyer, Reutlinger.......Publication publicitaire dans le plus pur style Art Nouveau, extrêmement soignée jusque dans le choix des papiers de gardes gaufrés....... en parfait état (as new condition). parfait état