Lecomte (Georges) sur Napoléon III - G. Lardennois (préface)
Reference : 81839
(1937)
Laboratoires Ciba à Lyon , Les Grands Hommes et Leurs Médecins Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1937 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, rempliée à rabats, illustrée d'une gravure représentant Napoléon III sur fond rose In-8 1 vol. - 60 pages
9 planches hors-texte dont 3 planches en couleurs, quelques figures dans le texte (complet) 1ere édition, 1937 Contents, Chapitres : À partir de 1863, victime d'une hématurie, l'empereur voit son état de santé se dégrader brusquement. En décembre, il est pris de malaise lors d'une réception officielle aux Tuileries et fait une crise cardiaque en 1864 au cours d'une visite nocturne chez sa maîtresse, Marguerite Bellanger. En fait, depuis sa captivité à Ham, l'état de santé de Louis-Napoléon Bonaparte est fragile. Cumulant rhumatisme, poussées hémorroïdaires, troubles digestifs et crises de goutte, l'empereur se rend annuellement en cure d'abord à Plombières puis à Vichy, faisant la renommée de ces deux villes. En 1861, les médecins décèlent chez lui un calcul vésical, responsable de nombreuses et fortes douleurs dans le bas-ventre et de gêne urinaire. C'est une lithiase dont les crises, d'abord espacées et brèves, deviennent chaque année de plus en plus nombreuses et longues. En 1865, la détérioration de l'état de santé de l'empereur l'oblige à ajourner des déplacements et à renoncer à participer à un conseil des ministres. Les crises s'enchaînent, y compris lorsqu'il est en cure. Physiquement, l'empereur accuse le coup. Prématurément vieilli comme l'attestent notamment ses portraits de l'époque, il se tasse et prend de l'embonpoint alors que ses déplacements sont rendus plus difficiles. Sa déchéance physique compromet sa capacité à gouverner, une grande partie de son énergie étant déployée à lutter contre la maladie et à cacher sa souffrance auprès de ses interlocuteurs. En dépit des périodes où la maladie est moins présente, durant les années 1867 et 1868, la santé de l'empereur continue de se dégrader et fait l'objet de rumeurs dans la capitale. Devenu un souverain intermittent, Napoléon III arrive à diriger normalement la France entre deux crises ou alors sous chloral, ce qui lui provoque néanmoins de fréquentes somnolences. L'impératrice, consciente de la situation et de la fragilité du régime, sait que le prince impérial est trop jeune pour succéder à son père. Aussi s'attache-t-elle à se constituer une clientèle de fidèles et à préparer une éventuelle régence alors que, à partir de 1866, l'empereur l'appelle à siéger à ses côtés au conseil des ministres afin de l'initier aux grandes affaires de l'État. Eugénie révèle plus tard qu'ils avaient pris la décision d'abdiquer en 1874, quand leur fils aurait 18 ans, pour se retirer à Pau et à Biarritz. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il a besoin d'uriner si souvent qu'il fait bourrer son pantalon de serviettes. Après la défaite, lors de son exil à Camden Place, le chirurgien anglais Henry Thomson choisit la lithotripsie et l'opère par deux fois par les voies naturelles. Napoléon III meurt alors qu'une troisième opération est prévue. (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie, avec d'infimes traces de pliures sans gravité, sinon tres bon état, intérieur frais et propre, bien complet des 9 planches hors-texte