A Paris, de l'Imprimerie Simon Langlois, M. DCC. VII [1707]. 17 x 10,5 cm, 1 f.-182 pp.-3 ff. Reliure plein veau, dos à nerfs, caissons ornés, pièce de titre rouge. Reliure légèrement usée mais encore solide, coiffe inf. absente, quelques manques de cuir sur les coupes, page de titre et première page partiellement détachées, annotations sur une page de garde, étiquette d'inventaire de bibliothèque collée sur le premier plat, sinon bon exemplaire. Ex libris A. Fritz. Ce recueil de poèmes bilingue latin-français d' Antoine-Louis Lebrun (1680-1783) contient un poème intitulé Bruxellarum incendium traduit par Sur le bombardement de Bruxelles. A propos du bombardement de la ville de Bruxelles par les troupes françaises de Louis XIV, les 13, 14 et 15 août 1695. A.-L. Lebrun est un poète romancier et fabuliste français , né à Paris le 7 septembre 1680, et mort dans la même ville le 28 mars 1743. Il a publié de nombreux ouvrages dont les Aventures dApollonius de Tyr, Épigrammes dOwen , Théâtre lyrique, Odes galantes et bacchiques...
PARIAS (Louis-Henri)(dir.), Michel Rouche, François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart, Françoise Mayeur, Antoine Prost.
Reference : 80030
(1981)
Nouvelle Librairie de France, 1981, 4 forts vol. gr. in-8°, 677, 669, 683 et 729 pp, préface de René Rémond, 65 cartes, 161 illustrations en couleurs hors texte, 28 graphiques, 54 tableaux, chronologie et biblio dans chaque volume, reliures cuir éditeur, plats ornés, bon état
"Une grande synthèse que toute bibliothèque municipale ou universitaire se devrait d'acquérir : le pari d'un livre de haut niveau scientifique accessible à un large public est ici tenu et réussi." (Dominique Julia, Histoire de l'éducation, 1982) — Tome 1. Des origines à la Renaissance (Ve siècle A.C. - XVe A.D.), par Michel Rouche – II. De Gutemberg aux Lumières (1480-1789), par François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart – III. De la Révolution à l'Ecole républicaine (1789-1930), par Françoise Mayeur – IV. L'Ecole et la Famille dans une société en mutation (1930-1980), par Antoine Prost. — Tome 1. Des origines à la Renaissance, par Michel Rouche : Aucune histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France n'avait paru jusqu'alors. Or, l'histoire des maîtres, instituteurs et professeurs, c'est l'histoire de la société, de l'enfant et de la famille, qui embrasse l'enseignement et l'éducation dans toute leur ampleur. Dans l'Antiquité et le Moyen Age, la première préoccupation est de transmettre la somme des connaissances acquises des Grecs et des Romains. D'où la stabilité des cycles d'études, le rôle de la Bible et du psautier. Mais stabilité ne signifie pas stérilité. Les Romains apportent le droit ; les chrétiens, la logique et la théologie. En même temps, l'enseignement connaît des crises d'adaptation au VIe siècle, de croissance au XIe siècle et d'identité aux XIVe-XVe siècles qui structurent la société par les choix pédagogiques adoptés. "Combattre" un être humain désaccordé et lui préparer un avenir neuf en civilisant son cerveau, sa main et son cœur, tel fut l'ambitieux projet poursuivi pendant vingt siècles. — Tome 2. De Gutemberg aux Lumières (1480-1789), par François Lebrun, Marc Vénard et Jean Quéniart : La transmission d'un capital spirituel, moral, intellectuel et technique reste la question centrale de l'enseignement et de l'éducation. Mais, entre 1480 et 1789, les conditions politico-religieuses ainsi qu'un bouleversement des techniques vont entraîner une césure durable aux formes multiples. Césure religieuse : la fin de l'unité nationale oppose les hommes du Livre, propagateurs de la lecture et de l'alphabétisation, aux catholiques défenseurs d'une instruction donnée par le clergé, donc orale. Césure sociale entre une culture des élites savantes, adeptes de la raison, de l'expérience et du partage entre science et foi, et une culture populaire attachée aux gestes, aux usages, aux fêtes magico-religieuses. Césure intellectuelle enfin entre Anciens et Modernes, ceux-ci curieux des arts techniques-de Pascal à Diderot-tandis que les premiers privilégient l'apprentissage des enfants, le rôle du maître. — Tome 3. De la Révolution à l'Ecole républicaine (1789-1930), par Françoise Mayeur : Le XIXe siècle croit en son ensemble aux vertus de l'institution scolaire. Contrairement aux multiples initiatives privées, l'Etat veut contrôler et améliorer écoles, pédagogies, formation des maîtres, assurer, progressivement, une administration uniforme. Il s'oppose là surtout à l'Eglise catholique désireuse de maintenir l'orientation morale et religieuse qu'elle donne à l'instruction. Transformation de la société française, nouvelles préoccupations manifestées dans les familles contribuent à la multiplication des écoles sur tout le territoire. Ainsi s'instaurent sans trop de difficultés l'obligation et la laïcité scolaires. La place nouvelle donnée aux enfants, y compris les filles, constitue l'amorce des développements ultérieurs. — Tome 4. L'Ecole et la Famille dans une société en mutation (1930-1980), par Antoine Prost : Le XXe siècle est celui de l'explosion scolaire. Et en même temps, de la multiplication des questionnements. Parents, éducateurs, pouvoirs publics s'interrogent sur ce qui se passe – ou ne se passe plus – dans les écoles, les lycées, les universités ; ils s'étonnent des comportements des jeunes entre eux et dans leurs familles ; ils comprennent mal leur façon d'appréhender l'avenir et de vivre le présent. Ce livre apporte des réponses à ces questions en combinant l'histoire de l'enseignement et de l'institution scolaire, l'histoire de la place de l'enfant dans les familles et celle des transformations sociales qui ont affecté la France. En organisant son propos tantôt à partir des clivages entre classes sociales, tantôt à partir des articulations entre classes d'âge, Antoine Prost offre une synthèse sans équivalent des bouleversements intervenus depuis les années 1930. Cet ouvrage de référence constitue aussi le guide le plus éclairé pour comprendre les enjeux de l'éducation aujourd'hui.