État : Bon état - Année : 1954 - Format : in 8° - Pages : 424pp - Editeur : Mercure de France - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché-cousu - Divers : Couv un peu salie et frottée aux franges et aux mors. Ouvrage bien solide et intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/paul-leautaud/9910-journal-litteraire-tome-1-1893-1906?lrb
Solitaire, quelque peu égocentrique, écrivain de talent, Paul Léautaud écrit par plaisir. Il écrit beaucoup, pour lui, sans prendre les ˮgantsˮ nécessaires à une publication. Il faut attendre la fin de sa vie pour qu'il consente à publier son journal (de 1954 à 1966). C'est un chef d'oeuvre de la critique intime au jour le jour, une mine de renseignements sur une époque. Tome 1 seul sur 19 volumes. «Au fond, vous êtes un aristocrate. Tous vos faits et gestes, vos façons d'agir, le prouvent.» (Alfred Vallette directeur du Mercure). ˮCette oeuvre tout entière autobiographique, où la véracité tient lieu de tout, vibre d'accents mystérieux qui nous permettent de saisir Léautaud tel qu'il s'est défini lui-même, sans complaisance, avec insolence.ˮ (André Brissaud)
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Paris, Mercure de France, 1903. In-12 (181 x 116 mm), 208 pp., 2 ff. n. ch., 1 f. bl., 4 ff. n. ch. (catalogue). Maroquin rouge, plats sertis d'un large rectangle en vélin blanc, pièce de titre mosaïquée en maroquin rouge au premier plat, filets d’encadrement dorés, dos à nerfs, auteur et titre dorés, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé, dos très légèrement éclairci (P. L. Martin 1957).
Édition originale rare. Exemplaire en premier tirage sur papier d’édition, avec la couverture et le titre à l’adresse de la rue de L’Echaudé-Saint-Germain et la cocotte rouge à la justification, attribuée par l’éditeur à Léautaud pour signaler les exemplaires d’auteur. Cette édition fut tirée à 1089 exemplaires selon Talvart et Place, dont seulement 6 exemplaires numérotés sur Hollande (Léautaud avait horreur des exemplaires de luxe). L’entrée dans la vie et en littérature de Paul Léautaud. Le Petit Ami est le premier livre de l’auteur, son unique roman autobiographique et son premier succès dans le monde des lettres. Dans un style chatoyant et railleur, Léautaud y livre ses souvenirs de jeunesse, les flâneries dans la rue des Martyrs, l’attirance des Folies Bergères et ses lorettes. "C’est avec un grand charme qu’il fait leur éloge, évoquant leur gentillesse, leur franc-parler, leur élégance de cœur, et leur misère. Quant aux pages consacrées à sa mère, qu’il a si peu connue, mais avec quelle passion, on peut les considérer comme les plus belles, les plus tendres, qu’ait écrites l’auteur. Toute l’œuvre baigne dans une atmosphère d’opérette d’Offenbach, où le triste et le gai, l’amer et l’enjoué s’entremêlent au gré d’une musique détachée" (Dictionnaire des œuvres). Le roman fut en lisse pour le premier prix Goncourt en 1903 mais le jury couronna Force ennemie de John-Antoine Nau. Le 15 février 1904, Léautaud écrit à Marcel Schwob, qui avait soutenu son livre, "avoir raté cinq milles francs à cause de trois au quatre timorés, bien pensants, et moraux à l’excès". Par la suite, il s’est toujours opposé à la réimpression du Petit Ami. Élégante reliure en maroquin et vélin de Pierre-Lucien Martin. Pierre-Lucien Martin (1913-1985) fut l’un des artisans les plus remarquables du XXe siècle. Formé à l’école Estienne, il a d’abord travaillé comme ouvrier dans plusieurs ateliers avant de s’installer à son compte après guerre. Ses pleines reliures furent vite remarquées pour leur qualité d’exécution et, encouragé par les bibliophiles, il se lança dans les décors modernes où s’exerça pleinement son talent. Il reçut en 1948 le Prix de la reliure originale. Deux ans après sa mort, la Bibliotheca Wittockiana lui consacra une grande exposition. Superbe exemplaire. Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes, XII, p. 8. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, V, p. 228. Édith Silve, "Paul Léautaud et le prix Goncourt", Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, 2003, n°10, pp. 187-210. Pascal Pia, "Paul Léautaud. Le Petit Ami", chronique dans Carrefour, 9 janvier 1957 (Du Lérot, 2012, pp. 66-71).
DORMOY (Marie) de son vrai nom Marie Martin, elle fut très tôt adepte de la littérature, de la musique, puis des arts plastiques et enfin à l’architecture. Elle sera la bibliothécaire attitrée de Jacques Doucet dès 1921. Parallèlement, elle deviendra la maitresse de Paul Léautaud dont elle publiera le journal et la correspondance (1886-1974)
Reference : 11TaC22
Superbe correspondance relative à la publication de la correspondance et du journal de Paul Léautaud. Elle ne veut pas s’engager pour lui donner des conseils pour son article, « Le mieux serait de vous adresser à l’Ami de bêtes ». Sa curiosité l’amène à le questionner sur Léautaud : « …où et comment avez-vous entendu parler de Léautaud pour la première fois », et d’ajouter : « Je suis heureuse que vous ayez apprécié mon étude sur Léautaud de la collection Idéale…J’ai fait un portrait de lui plus important encore dans mon livre Souvenirs et Portraits d’amis publié au Mercure…Je rassemble tout ce que je peux et sur lui et sur son œuvre…. ». Elle lui affirme n’avoir jamais participé à une émission de T.S.F. consacrée à Paul Léautaud, « Première nouvelle », et lui confie que le livre d’Auriant « est une ordure » et qu’elle va s’occuper de Cabanis. A propos de la première interview de Pierre Perret, elle lui assure qu’elle continuera à rétablir les faits et lui demande de ne pas affirmer de choses sur lesquelles il ne sait rien. Malgré l’envoi de réponse à tout journal qui publie des mensonges, « car mensonges il y a et moi je continuerai, en pure perte, à rétablir les faits.», d’ailleurs, « Aucun d’eux n’a consenti à en publier, ne voulant contredire un chansonnier qui jouit d’une certaine célébrité… ». Elle aimerait faire figurer dans la Correspondance, une lettre de Léautaud à Guiheneuf et lui en demande une copie. A propos de la parution de cette Correspondance générale, « presque 2 000 lettres », elle lui précise qu’elle paraîtra, fin 1969 et si elle est amenée à en faire la préface, son nom y figurera. Elle lui fait part de ses soucis concernant le Journal et est furieuse, « Je travaille au-dessus de mes forces. Le choix des pages du Journal était terminé. On me demande d’enlever encore 200 pages. J’en suis malade. Ils débitent cela comme du saucisson. L’Iconographie paraitra à l’automne. C’est très amusant, mais que de travail. 200 photos pour lesquelles, il faut chercher des légendes. Donc 200 aiguilles dans 200 bottes de foin. Il y a aussi la Correspondance générale dont je vais devoir m’occuper très prochainement, car je crois que j’ai trouvé un éditeur. Simone G. Gallimard dit qu’elle est soucieuse de continuer l’œuvre de L. mais après m’avoir refusé pendant 3 ans l’Iconographie, elle l’a veut maintenant tout de suite…». On joint plusieurs lettres également adressées à Christian Herr, toutes relatives à Paul Léautaud, parmi lesquelles on relève les noms de Marcel Jouhandeau (2), Jean Dutourd (2), José Cabanis, Simone Gallimard, Franz Hellens, Max Guiheneuf (2), James Harding, L. Colomb, Jean Leclercq.
Paris, Mercure de France, 1939. Petit in-8 broché de 41-[5] pages, couverture jaune.
Édition en partie originale. Exemplaire sur papier d'édition (justifié de la cocotte rouge) avec un bel envoi autographe de Paul Léautaud "à Madame Florence Gould puisque nous en avons parlé au dernier jeudi. Ces vers sur cette affaire, la seule que compte dans la vie. Avec mes hommages P. Léautaud. Jeudi 14 décembre 1944."" Gould Florence. Française épouse de Frank Jay Gould, vieil américain richissime qui vit sur la côte d’Azur. Mécène des Arts et des Lettres. Femme de goût qui reçoit tous les jeudi à déjeuner (deux heures) une société choisie : Paul Léautaud, l’ermite de Fontenay-aux-Roses, André Rouveyre, Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan (qui lui amène en colonne par quatre des jeunes espoirs de la librairie Gallimard) – reconnaît avec une louable franchise qu’en dépit d’une importante domesticité, sa chère ne vaut pas tripette ; mais se fait pardonner par une parfaite bonne grâce. Tient le litre. » C'est ainsi que Jean Galtier-Boissière dans son Dictionnaire des contemporains, Le Crapouillot présente la dernière grande salonnière. Paul Léautaud à 71 ans lorsqu'il est reçu la première fois par Florence Gould le 22 novembre 1943. "La dernière visite de Léautaud date du 17 octobre 1955, quatre mois avant sa mort. Le nom de la mécène américaine est cité plus de 150 fois dans son journal qui constitue le plus riche et le plus détaillé des témoignages sur la vie du salon." Jacques Cantier in "Quatre diaristes et un salon : les jeudis de Florence Gould dans les journaux de Paul Léautaud, Ernst Jünger, Jules Roy et Mathieu Galey. " Premier plat de couverture tachée.
Le Bélier, Paris 1963. Une plaquette in-8, brochée, 37 pages + feuillets non chiffrés, couverture blanche imprimée rempliée. Tirage à 1000 exemplaires numérotés (23 Japon + 977 vélin). Celui-ci n° VIII des 36 sur vélin justifiés en chiffres romains. Poésies de Paul Léautaud, précédées d'une introduction par Pascal Pia (10 pages). L'ouvrage réunit 14 poèmes des débuts littéraires de Léautaud, qui parurent dans divers journaux et revues entre 1893 et 1896. Inattendu ENVOI AUTOGRAPHE À L'ENCRE BLEUE DE PASCAL PIA À MAURICE SAILLET : "À Maurice Saillet pour Paul Léautaud empêché : P. Pia" ajoutant sous le faux-titre (Poésies de Paul Leautaud) : "ou les soupers du Petit Ami délaissé par sa petite amie". Typographie sur fond teinté. Imprimé sur les presses de Théo Schmied à Montrouge.
Paul léautaud (1872-1956). Précieux exemplaire non coupé en parfait état.
Paris Association pour l'étude de Paul Léautaud 2010 in 8 (21x14,5) 1 volume broché, 176 pages, avec des illustrations en noir et blanc. Paul Léautaud, Paris 1872 - Châtenay-Malabry 1956, écrivain français. Cahiers Paul Léautaud, N° 25, Janvier / Juin 1999. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
S.l., Mercure de France, (1988). Un vol. au format pt in-8 (217 x 142 mm) de 397 pp., broché.
''"Trente ans après la publication des Entretiens radiophoniques, l'interlocuteur de Léautaud constate que le livre, non seulement conserve des lecteurs mais en recrute de nombreux parmi les jeunes. Souvent on lui demande comment s'est expliqué le succès extraordinaire de ces émissions. La première réponse est l'extraordinaire personnalité de Léautaud. Le vieil enfant terrible de la littérature avait un langage, une voix, des façons essentiellement radiogéniques. S'il avait monologué, ses monologues auraient fait mouche. Sa seule présence provoquait l'attention, amusait ou choquait, ne pouvait laisser indifférent. En dehors de l'initiative que je pris en proposant les Entretiens avec Léautaud aux maîtres de la radio de l'époque (Paul Gilson, Henri Barraud, Jean-Vincent Bréchignac), je décidai de renoncer à ce qui était alors la règle. On enregistrait les émissions "en différé" et on les montait soigneusement pour supprimer les hésitations, les blancs trop prolongés, les exclamations, les mots jugés incongrus, les moindres bruits extérieurs. Avec Léautaud, il me parut qu'il fallait au contraire respecter l'intégralité de ce qui était enregistré, de sorte que tout fût préservé et transmis : ses rires grinçants, ses éclats de voix, les coups de sa canne sur la table, ses propos déplaisants à mon égard et nos empoignades. Les auditeurs, pour la première fois, avaient l'impression de capter la conversation confidentielle de deux hommes qui avaient oublié la présence du micro. Et c'était vrai : je l'avais oubliée autant que Léautaud. Quand les Entretiens furent publiés de son vivant (après qu'il eut longtemps tergiversé), il me dit : "Voilà que je signe un livre que je n'ai pas écrit !" Il définissait ainsi la valeur des pensées et des propos les plus libres au service d'un témoignage qui devait prendre place, comme par hasard mais avec les meilleures raisons - celles de la sincérité sans concession - dans les classiques du langage improvisé" .'' Dos légèrement ridé. Claires rousseurs sur la tranche. Infime cerne en marge supérieure des feuillets liminaires. Nonobstant, belle condition.
Paris. " La Centaine ", 1925. In-12 en feuilles de 88 pages. E.O. 1/25 ex. sur papier d'épreuves réservés à l'auteur. Envoi autographe de Paul Léautaud à Léon Deffoux. On joint une lettre autographe de remerciements de Paul Léautaud à Léon Deffoux du 12 janvier 1926 à l'entête du Mercure de France et deux lettres autographes de Jacques Bernard. La première du 28 août 1925 : " Voilà un des 25 exemplaires hors-commerce... de Madame Cantili de notre Léautaud national - ou antinational, plutôt. La Centaine, c'est moi ". etc. La seconde du 3 sept 1925 " Vous avez dit sur Léautaud, en quelques lignes, l'essentiel et vous en avez tracé un portrait juste et amusant " . On joint également l'article de L. Deffoux paru dans L'Oeuvre. Jacques Bernard, directeur du Mercure de France, engagea la revue dans la collaboration et fut condamné en 1945. L'ensemble....
Paris, Éditions O. E. T., [1935] 1 vol. (170 x 205 mm). [5] f., 16 pl. photographiques ch., [2] f. En feuilles, chemise éditeur papier gaufré. Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires sur vélin Madagascar (n° 19). Album de portraits de chats réalisés par la photographe autrichienne Ylla (Camilla Koffler), préfacé par Léautaud. La couverture est illustrée d'une photographie originale contrecollée (« portrait d'Ernest, sans pedigree »).
En avril 1936, à la suite d'un fait divers dramatique, Léautaud avait écrit à un malheureux père de famille ceci : « Monsieur, Je lis dans les journaux l'accident qui vient de vous arriver. En voulant tuer un chat, vous avez tué votre enfant. J'en suis ravi. Je suis enchanté. Je trouve cela parfait. Cela vous apprendra à être à ce point cruel à l'égard d'une malheureuse bête. Encore tous mes compliments ». Le père, cultivateur à Saint-Brieuc, avait tiré sur un chat qui s'apprêtait à pénétrer dans son jardin. Mais il blessa mortellement son fils, un bambin de dix-huit mois, qui fut transporté d'urgence à l'hôpital où il ne tarda pas à décéder. Celui que l'on déclara misanthrope, aura eu, vis-à-vis des chats, un comportement exemplaire, stupéfiant et désintéressé. Qui aime les chats aimera Paul Léautaud et lui rendra justice. Camilla Koffler (1911-1955), artiste autrichienne connue sous le nom d'Ylla. Émigrée à Paris en 1930 pour y poursuivre des études de sculpture commencées à Belgrade, elle y fait la rencontre d'Ergy Landau, qui l'initie à la photographie. Elle ouvre rapidement son propre studio et se spécialise dans la photographie des animaux. Spécialiste des photos animalières, elle se consacra aussi bien aux fauves, aux éléphants qu'aux canards et aux chiens, bref à toute une faune sauvage et domestique au coeur de laquelle n'apparaissaient que rarement - et par distraction, sans doute - quelques humains. Elle livre pour Léautaud ce très bel album, alors qu'elle n'a que vingt-quatre ans, avant de donner, treize ans plus tard, un nouveau livre sur le sujet, sur un texte de Marie Dormoy, Le Chat Miton - préfacé par Paul Léautaud. Elle est considérée après-guerre comme la plus grande photographe animalière et fait régulièrement la une des journaux des deux côtés de l'Atlantique. En mars 1955, seulement âgée de 43 ans, alors qu'elle photographie des courses de boeufs attelés en Inde, elle tombe du capot de sa Jeep et se blesse mortellement. Ses dernières photos, ainsi que des notes personnelles de ce voyage qui n'étaient pas destinées à être publiées, seront publiées dans Animaux des Indes (Lausanne, à Guilde du livre, en 1958, six ans après y avoir publié son dernier album, 85 chats).
Paris Association pour l'étude de Paul Léautaud 1999 in 8 (21x14,5) 1 volume broché, 79 pages, avec des illustrations en noir et blanc. Paul Léautaud, Paris 1872 - Châtenay-Malabry 1956, écrivain français. Cahiers Paul Léautaud, N° 25, Janvier / Juin 1999. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Association pour l'étude de Paul Léautaud 2003 in 8 (21x14,5) 1 volume broché, 95 pages, avec des illustrations en noir et blanc. Paul Léautaud, Paris 1872 - Châtenay-Malabry 1956, écrivain français. Cahiers Paul Léautaud, N° 33, Janvier / Juin 2003. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Association pour l'étude de Paul Léautaud 2003 in 8 (21x14,5) 1 volume broché, 127 pages, avec des illustrations en noir et blanc. Paul Léautaud, Paris 1872 - Châtenay-Malabry 1956, écrivain français. Cahiers Paul Léautaud,N° 34 Juillet / Décembre 2003. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Librairie Universelle 1951 1 vol. broché plaquette in-4, brochée, couverture rempliée, non paginée (20 p.). Édition originale de ce portrait sans complaisance présenté par Robert Mallet qui, l'ayant soumis au principal intéressé, reçut cette réponse : "Je n'ai jamais apprécié les écrits de Suarès. J'ai horreur de la littérature artificielle, du prétendu beau style, des belles phrases, des métaphores, des images, toute cette pouillerie de la littérature". Tirage limité à 75 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin de Rives et enrichi de deux apostilles autographes datées et signées de Robert Mallet et de Paul Léautaud à la fin de leurs textes respectifs. Rare et amusant.
Paris, Société du Mercure de France, rue de Condé, 1903. In-12, 208 pp-[8], plus extrait du catalogue du Mercure sur papier rose. Relié en plein maroquin brun, quadruple filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de caissons, doublure de box citron, gardes de moire brune, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés, étui. Couvertures de relai du Mercure de France, XXVI, rue de Condé, bonne adresse sur la page de faux-titre -XV, rue de l'échaudé-Saint-Germain, XV. SUPERBE reliure signée : P. L. MARTIN.
RARE ÉDITION ORIGINALE du premier livre publié par l'auteur. Tirage à 1.089 exemplaires non numérotés du premier livre publié par l'auteur (selon Talvart). Exemplaire imprimé sur papier d'édition, (il n'y a eu que 3 (ou 6 ?) rarissimes grands papiers sur Hollande non mis dans le commerce). Exemplaire bien conforme au premier tirage à l'adresse de la rue de l'Echaudé Saint-Germain à la page de titre et sur la couverture avec l'extrait du catalogue in-fine imprimé sur papier vieux rose. (Talvart et Place 1-A p 8 et d'après Léautaud dans son Journal Littéraire, il y en aurait eu au moins six.). Le Petit ami est le seul roman publié par Léautaud. Il y évoque sur le ton de la confidence autobiographique son adolescence montmartroise ainsi que sa mère trop tôt disparue. Léautaud s'est toujours opposé à la réimpression de cet ouvrage, partagé entre le désir de réécrire le livre et celui de ne pas l'avoir écrit. TRÈS BEL EXEMPLAIRE. Photos sur demande.
Paris, Mercure de France, 28 mai 1964. In-8, broché, couverture rempliée, non coupé, 217 pp.
Edition originale posthume. Un des 75 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Johannot, réservé au Club de l'Edition Originale (deuxième papier avec 30 ex sur vélin de Madagascar et 125 autres pur fil)." Passe-temps 1 a été publié en 1929. En septembre 1941, pressé par Gaston Gallimard qui désirait publier une et même des oeuvres de Léautaud, celui-ci forma le projet d'un second Passe-temps établi sur le même plan et de la même façon que le premier. Il en établit assez vite la composition, mais après y rêva si longtemps que ce projet ne fut jamais réalisé. Après la mort de Léautaud, j'ai trouvé, parmi de nombreux papiers épars dans sa maison, un dossier portant le titre de Passe-temps II, dans lequel étaient rassemblés des textes devant composer ce nouveau volume. Sur la couverture, une liste : Marcel Schwob, Le Stendhal-Club, Fagus, Petites notes sur Alfred Valette, Fantaisies, Amour.... Mots, Propos et Anecdotes, Lettres à divers. Cette liste était établie depuis si longtemps que la plupart des textes avaient été publiés dans le Journal Littéraire - dont ils avaient été extraits, - soit dans les Propos d'un jour. Le dossier de Passe-temps II comportait d'autres textes que nous avons joints à ceux indiqués par Léautaud lui-même et restés inédits....etc. Marie Dormoy" (préface). "BEL EXEMPLAIRE A L'ETAT NEUF. Photos sur demande.
Mulhouse, Souillac, 1953. Grand in-8 broché de 48 pages, couverture rempliée rouge imprimée en blanc et gris, titre au dos. Couverture un peu tachée et frottée, dos plissé, petit accroc au dos et au premier plat, petit manque en tête et en queue.
Illustré de portraits photographiques à pleine page de Léautaud, ainsi que quelques vues et quelques... chats, par Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Agnès Varda, André Gardé. 2 lithographies reproduites en noir (Rouveyre et Vuillard).
Paris Le Bélier 1964 -in-12 broché un volume, broché crème in-douze Editeur (paperback in-12 Editor) (19,1 x 14,2 cm), dos imprimé en noir, 1ére de couverture cartonnée souple imprimée en bleu-marine et noir, toutes tranches non-rognées, en partie non coupé, Edition Originale numérotée, Exemplaire N° 1143, un des 1300 exemplaire sur vélin d'Annonay. sans illustrations (no illustrations), 117 pages, 1964 Paris, Le Bélier Editeur + joint : un article de journal intitulé : " De la personne au poersonnage" par Maurice CHAPELAN sur Léautaud paru dans le Figaro Littéraire.
Autre auteur : Dormoy, Marie (1886-1974). Préfacier .... en bon état (good condition). bon état
Paris, Édouard Champion, 1926. In-8 en feuilles sous couverture vert pâle, étui de carton.
Fac-simile du manuscrit de Paul Léautaud, 22 pages sur papier ordinaire et 12 pages sur papier vert pâle, plus une pour la justification également de la main (reprod.) de Léautaud. Phototypie réalisée par Daniel Jacomet à 109 exemplaires, tous chiffrés à la main par Paul Léautaud et signés, le nôtre 107, signé.
Monte-Carlo. Editions du Cap. " Domaine privé ". 1956. 2 tomes en 2 volumes in-8° brochés sous coffret cartonné, couverture de parchemin. Frontispice photographique. 240 & 276 pages. E.O. hors commerce tirée à 4.000 exemplaires sur vergé du Marais. Bon état.
" Le Journal particulier est composé des passages les plus libres du journal que Léautaud a tenu pendant un demi-siècle " (Pia, 656). Ce journal est celui de la liaison de Léautaud avec Madame Cayssac, joliment surnommée " le Fléau ". Aucun détail de leurs ardents ébats n'est tu.
Editions " À l'écart ". 1985. Plaquette in-12 en feuilles sous chemise jaune imprimée. Fac-simile d'une page de la lettre de Paul Léautaud. 18 pages. E.O. 1/50 de tête sur vélin de Rives. [50 Rives / 100 ordinaires]. Bon état.
Ayant écrit quelques pages d'hommage à Jean de Tinan, récemment disparu, Léautaud demande à Vallette son aval pour les donner à la Vogue, encore qu'il lui " semble que [s]on article serait mieux dans le Mercure qui avait Tinan comme collaborateur ".
Fontenay-aux-Roses Aux dépens de l'auteur 1948 1 vol. broché plaquette in-8, en feuilles, sous couverture imprimée, non paginée (6 ff.). Edition originale de cette rare publication à compte d'auteur où Léautaud reproduit les différentes pièces d'une polémique qui l'oppose à Georges Duhamel et que le Mercure de France refuse de publier intégralement... Tirage unique à 100 exemplaires hors commerce justifiés par la fameuse cocotte rouge. En belle condition.
[DOISNEAU, CARTIER BRESSON.] - [LEAUTAUD]. - LE POINT. Revue Artistique et Littéraire.
Reference : 6817
Souillac et Mulhouse, Revue Artistique et Littéraire, Le Point, XLIV, avril 1953. Un volume, Grand in-8, (19,5 x 25,5 cm), cartonnage souple avec couverture rouge rempliée et imprimée en deux couleurs, 48 pp.
Numéro 44 de la Revue Le Point. Texte de Paul Léautaud. Documents et photographies d'Agnès VARDA, Robert DOISNEAU, Henri CARTIER-BRESSON et "MATCH" reproduits en héliogravure et en hors texte. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Paris 23 décembre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille.
Lettre autographe de Paul Léautaud signée de son nom de plume Maurice Boissard,son pseudonyme duMercure de France, 15 lignes à l'encre noireécrites sur un double feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud écrit à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page, qui avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intituléVillégiature. Il lui demande d'ailleurs ses droits d'auteur : « Je n'ai votre lettre que ce matin mercredi. On peut très bien faire un mandat carte au nom de Maurice Boissard au Mercure. Le facteur me l'apportera fort bien, car on me l'enverra dans mon bureau aussitôt. Même s'il fallaittoucher à la poste qui ne manque pas d'enveloppes à mon nom. Mais une chose plus simple : vous venez à Paris prochainement ? Vous pourrez m'apporter mes droits vous-même et je vous donneraiun reçu. Mais le mandat carte est très possible, si cela va mieux dans vos arrangements. Je n'ai pas écrit à Madame Lebarbier, cette affaire n'étant pas à un jour près.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 23 décembre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Paul Léautaud adressée à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page,29 lignes à l'encre noireécrites sur un double feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intituléVillégiature aux Editions de la Belle Page. «Vous êtes décidément une merveille d'éditeur, avec ce supplément de droits. vous me donnerez cela quand vous aurez l'occasion de venir à Paris - où j'irai le chercher rue de Vaugirard. Je vais plusieurs fois par semaine à deux pas de là. Je ne suis pas près d'aller à Lisieux. Je suis empêtré dansune affaire d'habitation. Le Sénat a enlevé dans la loi sur le loyers qui vient d'être prolongée, tout ce qui était favorable aux locataires, au sujet du droit de reprise par ces propriétaires, en supprimant pour cs derniers l'obligation rigoureuse de faire la preuve de la véracité de cette reprise - obligation qui figurait dans le texte établi par la Chambre. Je prévois dons que uje ne l'emporterai pas et que je devrai déguerpir. Je me demande comment je me tirerai d'affaire avec toute ma famille à quatre pattes. Alors, allez me promener, vous de[...]. J'espère bien cependant que ce n'est que partie remise et que je pourrai un jour m'offrir ce plaisir. Je vois que de votre côté vous vous promenez souvent part de Lisieux. Avez-vous de la chance ! Duhamel[?] m'a dit il y a quelques jours qu'il a rencontré le Révérend "qui lui plait beaucoup, tout à fait". Dites-le à l'intéressé cela l'amusera.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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