Curieuse et rare lettre de l’exil. « Quelle année que voici ! Celle-ci ou la suivante !... Restez journaliste et d’information, vous aurez du travail, beaucoup plus qu’au ciné...Voyez le Continent!Chacun des éléments!...Arrêtez-vous d’abord au cas d’Uruguay...et puis, faisant le tour, dites à la marquise : tout va très bien Madame !... Vous n’êtes pas oublié, mon cher Le Boterf, vous qui m’êtes venu par l’Esprit et le cœur vos bienfaits ont été la main tendue de l’homme" !... Je n’avais plus coutume !... Je suis réconcilié !... Hélas ! le "pauvre homme" où s’en retourne-t-il ?!....Avez-vous vu St Jean en son bourg du bois haut ? Il ne peut plus écrire et j’en ai de la peine...». Ancien membre du Parti national breton pendant la Seconde Guerre mondiale et auteur de nombreux ouvrages sur Vichy et la Seconde Guerre mondiale, Le Boterf confirma son idéologie par son soutien à l’association des amis de Céline et de Robert Brasillach.