S.l., s.d. (1788) 5 pièces en un vol. in-8, titre, et pagination séparée, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièces de titre noires, encadrement de triple filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes (reliure moderne).
Exemplaire dont toutes les pièces sont imprimées sur grand papier.Ce recueil est unique, il ne fut suivi d'aucun autre et il reflète l'intense activité de lobbying à laquelle se livra un groupe de "commissaires" envoyés par les grands colons de Saint-Domingue en métropole, afin d'obtenir le droit de représenter la colonie aux futurs Etats-Généraux, ce qui n'était nullement prévu au départ. Les principes qui guidèrent la revendication sont résumés par deux postulats de la pièce V : "Les colonies ont le droit de députer aux Etats-Généraux (...). L'abandon de la colonie par le gouvernement, que nous n'osons pas même entrevoir, serait le plus grand de tous les malheurs politiques, puisqu'un royaume comme la France ne peut absolument se passer de colonies."Dans le détail, le 18 juillet 1788, 56 planteurs de la colonie présents à Paris choisirent neuf commissaires (dont le duc de Choiseul-Praslin et le marquis de Gouy d’Arsy) pour influer sur les décisions à venir. Certains de ces planteurs ont un patrimoine à Saint-Domingue, d’une valeur dépassant le million de livres, et ils sont tous très liés aux sphères de pouvoir à Versailles. Le 28 septembre 1788, ce comité colonial demanda la création d’instances représentatives de la colonie de Saint-Domingue au sein des États généraux et une représentation coloniale locale permanente. Ils proposèrent que fussent élus sept députés pour chacune des trois provinces (Nord, Ouest et Sud). Ces députés seraient désignés par des grands électeurs élus par les assemblées de paroisse, à raison d’un à trois grands électeurs par paroisse, selon son importance. Pour être grand électeur, il faudrait posséder au moins 25 esclaves, ce qui revenait à abandonner la totalité de la représentation aux "grands Blancs". La plupart des conflits qui vont agiter la colonie jusqu'en 1802 en découlèrent.I. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue aux notables, du 4 novembre 1788 (7 pp.). En fait, exemplaire nominatif de Bénigne Le Gouz de Saint-Seine (1719-1800), premier Président du Parlement de Bourgogne depuis 1777, avec nom porté manuscritement sur la lettre.II. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, au Roi, du 31 août 1788 (8 pp.).III. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, à M. le comte de La Luzerne, ministre de la marine, du 31 août 1788 (5pp.).IV. Lettre des commissaires de la colonie de Saint-Domingue, au Roi, du 3 novembre 1788 (6 pp.).V. Mémoire instructif adressé aux notables, sur le régime et l'importance de la colonie de Saint-Domingue, du 30 octobre 1788 (47 pp.).Cf. Boissonnade (Pierre) : Saint-Domingue à la veille de la Révolution et la question de la représentation coloniale aux États généraux (janvier 1788-7 juillet 1789) (1906). - Régent (Frédéric) : Préjugé de couleur, esclavage et citoyennetés dans les colonies françaises (1789-1848), in : La révolution française (2015).De toute rareté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, au bureau de l'Organisateur [Imprimerie d'Éverat], 1831 petit in-8, 432 pp., dérelié.
Publiée en août 1831, cette troisième édition fut tirée à 3000 exemplaires. Sous ce titre, l'on a un travail collectif donnant les principes de l'École saint-simonienne, alors dirigée par Enfantin seul, sur l'évolution de l'humanité, la législation, la propriété et l'organisation des banques. Le texte, divisé en 17 sections, ne devait, selon la doctrine d'Enfantin, n'être attribué à aucun rédacteur précis, mais il a en fait été composé par Carnot et Duveyrier, a été révisé par Bazard sous la surveillance générale d'Enfantin. Il connut trois éditions successives (août 1830 ; décembre 1830 ; août 1831) et fut suivi d'un second volume réunissant 13 séances (décembre 1830). Ce second volume ne fut tiré qu'à 500 exemplaires et est rarement joint au premier.Fournel, p. 73.À LA SUITE : [SAINT-AMAND BAZARD (Armand Bazard, dit) et ENFANTIN (Prosper-Barthélémy) :] Religion saint-simonienne. À M. le Président de la Chambre des députés. [Paris], Éverat, s.d. [1830], 8 pp. Édition originale. En date du 1er octobre 1830, tirée à 10 000 exemplaires, la lettre fut entièrement rédigée par Bazard, même si elle porte à la fin les deux noms de Bazard et d'Enfantin. Dément l'idée, répandue à la Chambre par le député Mauguin, que les saint-simoniens prônaient la communauté des biens. Fournel, p. 66 (n° 3). Walch, 350. Rosanvallon, 41.Ex-libris manuscrits Moroche et P. Martini. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-8, 7 pp., cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre cerise en long (reliure moderne).
Rare pièce à joindre à l'interminable dossier des assemblées blanches de Saint-Domingue. Il s'agit d'une lettre adressée à l'Assemblée Nationale par les membres de la ci-devant Assemblée coloniale de Saint-Domingue, dont les membres se trouvaient alors à Paris. En effet, par le décret du 12 octobre 1790 l'Assemblée Nationale avait mis fin a cette "assemblée générale séante à Saint-Marc", déclaré ses décrets "nuls & incapables de recevoir aucune exécution" et déchu les membres de cette assemblée de leur statut de député avant de décider ultérieurement de leur sort. Cette échéance arriva en ce début d'année 1791 et les membres déchus de l'Assemblée Coloniale cherchaient, dans cette adresse dégoulinante de flatterie, à convaincre de la pureté de leurs intentions. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Mazarine). Absent de Sabin. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Damien Beugnié, 1716 in-4, 8 pp., en feuilles.
Ratifié par le Parlement, ce règlement, demandé par les marguilliers, ne concerne en fait que la petite paroisse de Saint-Jean-en-Grève, ce qui n'est indiqué nulle part dans le titre : fondée en 1212, sise à proximité de l'Hôtel de Ville, elle ne jouissait que d'un faible territoire coincé entre Saint-Gervais-Saint-Protais et Saint-Merry. Son église fut démolie entre 1797 et 1800, ce qu'immortalisèrent deux toiles célèbres (une de Demachy, une de Hubert Robert). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 30 juin 1821; diplôme in-4 oblong de 29 x 39 cm, texte imprimé, renseigné manuscritement, large encadrement de filets et grecques, en feuille, sur peau de vélin.
Admet au nombre des chevaliers de Saint-Louis l'enseigne de vaisseau Jean-Jacques Desbrosses, sur lequel on n'est pas autrement renseigné.Récréé dès 1814, l'Ordre militaire de Saint-Louis devait, dans la pensée de Louis XVIII, se substituer petit à petit à la Légion d'Honneur pour les services militaires. Cette tentative n'obtint qu'un médiocre succès, avant même la Révolution de 1830 (les régimes ultérieurs ne l'ont plus conféré). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, et se trouve à Paris, Buisson, Marseille, Jean Mossy, 1788-1789 deux séries en 7 vol. in-8, basane fauve marbrée, dos à nerfs [volumes I-III] ou lisses [vol. IV-VII], cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison cerise et bouteille [vol. IV-VII], hachures ou flets dorés sur les coupes, tranches marbrées ou rouges (reliure de l'époque). Dos insolés.
Il s'agit de la troisième publication d'extraits des Mémoires de Saint-Simon, donnés par l'infatigable polygraphe Jean-Louis Giraud de Soulavie, après les Pièces intéressantes (1781-90, 8 volumes in-12) et la Galerie de l'ancienne Cour (1786, 3 volumes). Sa source immédiate fut une copie résumée effectuée par l'abbé de Voisenon sur le manuscrit déposé, comme l'on sait, aux archives des Affaires étrangères. La qualité d'édition "princeps" des célèbres Mémoires, revendiquée par certains bibliographes (et bibliophiles), ne se pose à notre avis pas : toutes ces publications d'extraits, globalement informes et mal disposées, n'ont que peu de rapport avec une édition, même partielle, du texte du petit Duc. Signalons quand même, que, dans notre exemplaire, l'adresse de Buisson est rue Hautefeuille, et non rue des Poitevins, ce qui indiquerait un état de second tirage d'après l'argumentation de Formel, reprise en partie d'un article de Niel faisant le départ entre les nombreux tirages de ce texte en 1788. Collation : I. [2]-396 pp. - II. [6]-328 pp. (les deux feuillets de table ont été reliés par erreur après le titre et non à la fin du volume). - III. [2]-379 pp. - IV. [4]-VIII-474 pp. - V. [2]-495 pp. - VI. [4]-515 pp - VII. [4]-492 pp.Coirault-Formel, Bibliographie de Saint-Simon, p. 266 sq. Formel, Bibliographie descriptive des Mémoires de Saint-Simon, pp. 105-131. Tchermerzine-Scheler V, 656-59.Exemplaire de la bibliothèque du château de Cirey, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, H. Agasse, an V (1797) (1798-1801) 5 vol. in-8, veau fauve marbré, dos lisses cloisonnés et fleuronnés, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, hachuré doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque). Manquent les pièces de titre et de tomaison, des coiffes rognées, charnière supérieure du volume I entièrement fendue.
Edition originale de la collective des écrits philosophiques du marquis de Saint-Lambert, préparée par ses soins, et dont l'histoire éditoriale est d'une rare complexité. Figure active des Lumières, auteur de plusieurs articles de l'Encyclopédie, Jean-François de Saint-Lambert d'origine lorraine (1716-1803) eut successivement pour maitresse la Marquise de Boufflers, Émilie Du Châtelet et Louis d'Éinay, dont Jean-Jacques Rousseau fut éperdument amoureux. L'Académie française lui ouvrit ses portes en 1770.I. En suivant la longue notice contenue dans la Bibliographie de Quérard, on peut reconstituer ainsi les étapes de la publication :1) Le manuscrit était achevé en 1788, mais le début des troubles révolutionnaires l'année suivante en empêcha l'impression. Aucune des parties qui le composent - à l'exception d'un seul titre - n'avait fait l'objet d'une impression antérieure.2) L'auteur donna les deux premiers volumes de l'ouvrage, ainsi que la première partie du troisième, en floréal an VI [mai 1798], tout en laissant la date de 1797 aux titres, et en plaçant les différentes pièces sous l'intitulé unique des Principes des moeurs. Cette première partie contient L'Analyse de l'homme, L'Analyse de la femme, De la Raison et Les Principes des moeurs chez toutes les nations, avec le Commentaire.3) La seconde partie du volume III, ainsi que les volumes IV et V ne parurent, eux, qu'en germinal an IX [avril 1801], tout en gardant la même date des titres, à savoir an V (1797). Ils contiennent L'Analyse de la société, un Essai sur la vie de Bolingbroke (composé en 1753), un Essai sur Helvétius, qui avait déjà paru en préface du Bonheur en 1772, et enfin le conte Les Deux amis (le seul texte du recueil à avoir été publié antérieurement et séparément, en 1770). Si l'on excepte les trois derniers opuscules, la collective comprend six textes majeurs, et ce sont ces six textes qui firent l'objet de l'éloge prononcé par Joseph-Marie Chénier au nom de l'Institut devant le Conseil d'Etat : il parle explicitement de six parties, ce qui est logique puisqu'il s'arrête à L'Analyse de la société.Sur ces bases, ont pu naître les confusions suivantes qu'on lit ici ou là :a) La séparation des deux titres Oeuvres philosophiques et Principes des moeurs pour en faire deux livres différents : il s'agit du même recueil désigné dans un cas par l'intitulé des faux-titres, dans l'autre par celui des titres.b) Le flottement sur la date : 1801 et 1797 ou 1798, en fait ni l'une ni l'autre, mais les deux.c) L'attribution de six volumes (au lieu de six parties) aux Oeuvres philosophiques. En fait, la série est complète en cinq volumes.Collation : I. [2] ff. n. ch., 348 pp. [Analyse de l'homme ; Analyse de la femme ; De la Raison, ou Ponthiamas]. - II. [2] ff. n. ch. 378 pp. [Catéchisme universel ; Commentaire sur le Catéchisme, première partie]. - III. [2] ff. n. ch., 413 pp. [Commentaire sur le Catéchisme, seconde partie ; Analyse historique de la société, première partie]. - IV. [2] ff. n. ch., 418 pp. [Analyse historique de la société, seconde partie]. - V. [2] ff. n. ch., 336 pp. [Essai sur la vie de Lord Bolingbroke ; Essai sur la vie d'Helvétius ; Les Deux amis, conte iroquois].II. Contenu.Ce fut le poème léger Les Saisons (1764) qui ouvrit au marquis de Saint-Lambert (1716-1803) les portes de l'Académie française, et les histoires de la littérature ne retiennent généralement que ce titre. Mais cette somme philosophique totalement dans l'esprit du XVIIIe siècle, où, selon la formule de Chénier, la raison ne plie devant aucun préjugé, semble plus intéressante aujourd'hui à étudier. L'époque de sa publication coïncidait chez nous avec les prémisses du romantisme et de la mode d'une méfiance de plus en plus forte vis-à-vis de la rationalité, accusée de tous les débordements de la Révolution. Déjà fort âgé, Saint-Lambert persiste dans cette rationalité éclairée de sa jeunesse, et livre comme une synthèse des principaux thèmes en honneur avant que Rousseau ne parût ... Quérard VIII, 348-349. Cioranescu, XVIII, 58 525 et 58 542 (grosses confusions).Précieux exemplaire de l'auteur, avec son chiffre lauré (SL) poussé au centre des plats. C'est lui qui a laissé en marge de nombreuses corrections manuscrites, soient typographiques, soient des changements de mots ou de phrases qui affinent la pensée. Ces notes sont partuclièrement développées aux volumes 3 et 4, probalement dans l'idée d'une nouvelle édition corrigée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Saint-Claude, Enard, 1844; in-16, 233 pp., demi-vélin modeste, dos lisse muet (reliure de l'époque). Manques de cuir au dos, un coin coupé.
Le diocèse de Saint-Claude était l'un des plus récents de l'ancienne France, ayant été fondé en 1742. En faisant comme si l'épiscopat constitutionnel de François-Xavier Moïse n'avait jamais existé, on peut effectivement dire qu'Antoine-Jacques de Chamon (1767-1851) est le troisième évêque du diocèse ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Prévot, 1834 , in-8, XVI-424 pages, portrait en frontispice, broché. Dos cassé, second plat détaché.
Première édition collective qui reproduit les Discours et Opinions et les deux ouvrages de Saint-Just, l'Essai de Constitution et les Fragments d'institutions Républicaines.Edition précédée d'une brève notice biographique anonyme et de la ""note relative à Saint-Just par Gateau, qui préfigurait en tête de la première édition des ""fragmens d'institution républicaines"". Cette édition parut d'abord en livraisons de 16 à 32 pages."M. et W., 30732. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michel Lévy frères, 1855 2 vol. in-8, XXVI-[2]-572 pp. ; [2] ff. n. ch., 606 pp., avec un portrait-frontispice lithographié et un fac-similé dépliant, chagrin noir, dos à nerfs ornés de pointillés, filets, guirlandes et caissons dorés, encadrement de triple filet et guirlande dorés sur les plats, pointillé doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).
Edition originale de cette correspondance capitale pour l'histoire de l'Algérie de 1837 à 1851.Tailliart, 1970.Exemplaire avec le chiffre A. S. couronné du frère cadet de l'auteur, Adolphe Leroy de Saint-Arnaud (1801-1873), conseiller d'Etat et sénateur du Second Empire. Il fut offert par ce dernier au docteur Prosper Ménière (1799-1862), qui avait été appelé à la forteresse de Blaye en 1832 pour la grossesse, puis l'accouchement de la duchesse de Berry. C'est à cette occasion qu'il fit la connaissance de Saint-Arnaud, alors simple capitaine, et préposé à la garde de la prisonnière sous les ordres du général Bugeaud. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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SAINT-SIMON (Claude-Henri de Rouvroy, Comte de), ENFANTIN (Barthélémy-Prosper).
Reference : 234005
Paris-Leipzig, Victor Masson, 1858 grand in-8, XXI-[3]-487 pp., demi-veau blond, dos à nerfs orné de pointillés et caissons richement ornés, pièce de titre cerise, double filet doré sur les plats, tranches peigne jaspées (reliure de l'époque). Important manque de cuir en queue du dos, coiffe supérieure rognée.
Édition originale de l'avant-dernier ouvrage théorique d'Enfantin (qui devait mourir le 31 août 1864), pour la première partie. On y trouvera également, en seconde partie, la réédition de deux textes de Saint-Simon, inédits au moment de leur rédaction : Mémoire sur la science de l'homme (janvier 1813) ; Travail sur la gravitation universelle (décembre 1813).Walch, 330. Rosanvallon, 23. Cf. Fournel, 13 (pour les deux textes de Saint-Simon, auxquels il attribue la date de 1811). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Troyes, Imprimerie de Garnier, s.d. (1794) in-4, 2 pp., broché sous couverture factice de papier bleu imprimée.
La loi prévoyait l'arrestation de "tous les colons qui ont été membres de l'Assemblée de Saint-Marc & de celle connue depuis sous le nom d'Assemblée coloniale, des agens de ces assemblées & des membres des clubs de Massiac & des colonies actuellement en France". Le tout se plaçait dans le contexte de la répression des milieux coloniaux de Saint-Domingue. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], (ca 1821) 37 x 52 cm - 38 x 42 cm à la cuvette, sous passe-partout modeste. Pettie déchirure restaurée sur le bord droit, sans gravité.
Très belle épreuve du portrait de Laurent Gouvion, marquis de Saint-Cyr, dit Gouvion Saint-Cyr Maréchal de France, d'après le tableau peint par Horace Vernet en 1821 (conservé au Chateau de Versailles).Lithographie par Villain et Caminade.Superbe image en noir représentant le maréchal d'Empire en pied, au premier plan d'un camp au repos à la tombée de la nuit. En habit militaire, portant le sabre, appuyé sur ce qui semble être une carte de la Pologne. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Grenoble, chez Giroud, (1789) in-8, [7] pp.
Saint-Jean-d'Octavéon devint par la suite Châtillon-Saint-Jean.Inconnu à Martin et Walter, Monglond ainsi qu'à Maignien. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Saint-Dizier, Fournier, 1791 in-8, 15 pp., un f. n. ch. (Extrait du registre des délibérations du Directoire du département de la Haute-Marne. Du 18 aouts 1791. Séance du soir), broché sous couverture factice de papier marbré.
Au sujet de M. l'abbé de Mandres et de sa machine pour l'extraction des roches dans le lit des cours d'eau.Rare impression révolutionnaire de Saint-Dizier.Au CCF, exemplaires seulement à la BnF. Absent de Techener. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris], s.d. (fin XVIIIe) in-folio (34 x 21 cm), [2] pp. n. ch., en feuille. Bords ébarbés, un rogné court avec perte de lettres.
Rare et important document.Il s'agit d'une requête adressée par membres d'une même famille créole de Saint-Domingue pour être admise à accompagner la prochaine expédition vers l'île et retrouver leur résidence : "s'adressent à vous avec confiance, citoyen ministre, pour obtenir leur retour à St-Domingue par l'occasion de l'expédition prochaine qui se fera pour cette colonie."Elle est signée de : Jules-Solime Milscent (1778-1842) ; Sophie-Fatime Milscent ; Elisabeth-Zulime Milscent et Clotilde-Manime Milscent, tous enfants naturels du jacobin Claude-Louis-Michel Milscent de Mussé, dit Milscent-Créole (1740-1794), défenseur des mulâtres, puis des esclaves, qui fut commandant de la Garde nationale du Cap. Ses états de service impeccables au service des idées nouvelles ne l'empêchèrent pas d'être condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et exécuté le 7 prairial an II [26 mai 1794].A la suite, se trouve une note manuscrite appuyant fortement la demande et émanant des représentants du peuple de Saint-Domingue, tous anciens conventionnels et alors membres du Conseil des Cinq Cents, à savoir Pierre-Nicolas Garnot (1757-1848, cousin des Beauharnais), Louis-Pierre Du Faÿ (de Latour, né en 1752, mort vers 1804, ancien greffier du Cap), Joseph-Georges Boisson (1766-1812, ancien commerçant du Cap), Jean-Baptiste Belley (1746-1805, un des premiers députés noirs), Etienne Laforest (1744-1807), et Jean-Baptiste Mills (1749-1806, député "mulâtre") : "Les représentants du peuple députés de Saint-Domingue, observent au ministre de la marine que cette famille a été une des grandes victimes de la persécution des colons de la faction anglaise (...)".Cette famille mulâtre est fort notable : Jules-Solime, qui transformera son nom en Jules-Soliste Milscen (sans t) devint ultérieurement un écrivain, poète et politicien haïtien, fondateur en 1817 de la première revue littéraire du pays, L'Abeille haytienne, et également un des rédacteurs du Code civil haïtien. Cf. Bénot (Yves) : L'Affaire Milscent, in : Dix-huitième siècle (1789). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Techener, 1831 in-8, 80 pp., exemplaire truffé d'un portrait volant de Saint-Just, demi-veau blond, dos à nerfs orné de filets dorés, pièces de titre cerise et bouteille, tranches mouchetées (Petit sucr. de Simier). Dos épidermé, fortes rousseurs. Ex-libris à symboles révolutionnaires PV.
Seconde édition de ce texte fragmentaire et inachevé, que l'on peut considérer en quelque sorte comme le testament politique de Saint-Just. il fut rédigé entre l'automne 1793 et juillet 1794, et une première version en était parue en 1800 chez Fayolle, avec une introduction anonyme de Gateau, ami de l'auteur. C'est cette édition que se contente de reproduire Nodier, avant que le texte ne soit reproduit dans les différentes éditions collectives. Mais il faudra attendre Albert Soboul pour disposer d'un texte complet, d'abord publié en 1948, puis en 1952, reconstitué en neuf frangments. Enfin, Alain Liénard donna en 1976 une version que l'on peut considérer comme définitive, suivant scrupuleusement le texte conservé, reproduisant aussi les passages biffés, et mise sous le titre de Théorie politique. Bender, p. 28. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Debécourt, 1844 in-8, [4]-XXV-285 pp., broché.
C'est en fait un véritable dossier apologétique que donne ici le publiciste catholique Alexandre Guyar de Saint-Chéron (1808-1892) en faveur des Jésuites, à un moment où leurs activités étaient de nouveau vivement contestées en France. C'était là zèle de converti : ancien Saint-Simonien, Saint-Chéron avait été rédacteur au Journal des Débats avant de se convertir au catholicisme, devenant avant Louis Veuillot rédacteur en chef de L'Univers. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, 1759 in-12, 2 ff. n. c., XXIV-227 pp., veau fauve, dos lisse orné, tranches rouges (rel. de l'époque). Petit manque à la coiffe supérieure, mors supérieur en partie fendu, coins usés.
Barbier, 4, 644 : "Cet ouvrage, attribué à Laval, comédien, dans la "France littéraire" de 1769, est de Nolivos de Saint-Cyr, ancien capitaine d'infanterie et chevalier de Saint-Louis, neveu de Nolivos, ancien gouverneur de Saint-Domingue (...) Ce livre a eu les honneurs de l'interdiction et de la contrefaçon. La bonne édition, assez rare, est précédée d'une Epître dédicatoire au chancelier Maupeou." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Crépin-Leblond, 1969 grand in-8, 262 pp., un f. n. ch., avec 4 planches d'illustrations hors texte, cartonnage bleu (reliure de l'éditeur).
La première édition était parue en 1899. Jacques de Saint-Phalle (1867-1908) fut l'un des plus brillants écuyers du début du XXe siècle ; une mort prématurée ne lui permit pas de donner toute sa mesure.Mennessier de La Lance II, 479-80 (pour les éditions de 1899 et 1904). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
ERARD (Claude), SAINT-EVREMOND (Charles de Marguetel de Saint-Denis, de)
Reference : 220797
Suivant la copie de Paris, 1698 2 parties en un vol. in-12, 128 pp., 32 pp., demi-veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, tranches mouchetées (rel. du XVIIIe s.). Coins usés.
Il s'agit au moins de la troisième édition de ce factum donné par l'avocat Claude Érard (1646-1700) dans le procès en séparation du duc et de la duchesse de Mazarin : il parut pour la première fois en 1689. Sont annexés ici la réponse de Sachot, avocat de la duchesse, et la pièce de Saint-Évremond. Le mariage entre Hortense Mancini (1646-1699) et le duc Armand-Charles de La Meilleraye, conclu en 1661 par le cardinal à la condition que l'époux prendrait le titre et les armes de duc de Mazarin, fut mal assorti et houleux dès le départ ; Hortense parvint à s'enfuir à Rome en 1668, puis résida à Chambéry et à Londres. Le duc intenta procès sur procès à son épouse ; le dernier, de 1689, aboutit à un arrêt du Grand Conseil qui la déclarait déchue de tous ses droits dans le cas où elle refuserait de revenir à son époux. Hortense représenta qu'elle avait contracté des dettes et qu'elle ne pouvait pas sortir d'Angleterre sans avoir payé ses créanciers. Tout ce qu'elle dit, tout ce qu'elle tenta fut inutile : elle vit ses meubles saisis et elle se trouvait exposée au plus grand dénuement lorsque le roi Guillaume III, informé de sa situation, lui assura une pension de deux mille livres sterling. Corda III, p. 554.Relié à la suite : Mémoires de Louis XV, Roi de France et de Navarre. Dans lesquels on donne une description impartiale de son caractère, de ses amours, de ses guerres, de la politique de sa Cour, du génie & de l'habileté de ses ministres, généraux & favoris. Par un ancien secrétaire d'ambassade à la Cour de France. Traduit de l'Anglois. Rotterdam, J. Bronkhorst, 1775, 64 pp. Petit résumé du règne du Bien-Aimé, composé juste après sa mort et demeuré anonyme. Vignette ex-libris d'Alfred Alphandéry (né en 1838), administrateur du Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie, ainsi que de la Banque de l'Algérie. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Beuvin, 1791 in-8, [3]-VIII-175 pp., demi-percaline fantaisie à la Bradel (reliure du XIXe siècle). Petites usures au mors supérieur et aux coins.
Edition originale rare du deuxième ouvrage de Saint-Just (après Organt, de 1789), et le premier véritablement politique. Il forme un précieux témoignage sur la période "réformiste" du futur conventionnel, qui court grosso modo de la convocation des Etats à l'abolition de la monarchie et où, Saint-Just, le futur Montagnard et régicide, mit en sourdine ses conceptions déjà violentes et extrêmes au profit d'une apologie de la transition constitutionnelle. Ceci alors qu'à la même époque il s'imprégnait des idées autrement plus radicales du petit peuple de Blérancourt (Aisne), se mettant à la tête de leurs revendications et de leurs combats. Tôt élu à la Convention - à 25 ans il en fut le plus jeune - il se montre un apôtre de la révolution sociale en faveur des petits paysans et manouvriers agricoles, ce qui rejette dans l'ombre son essai de jeunesse, devenu difficile à trouver dès le XIXe siècle.Vellay, Bibliographie de Saint-Just, 2.Bon exemplaire. Étiquette d'Alfred Lorentz, libraire à Leipzig. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Phototypie Berthaud, s.d. (1895) in-4 oblong, titre et 35 planches en phototypie, le tout monté sur onglets, demi-percaline, dos lisse muet, plats cartonnés, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur Exemplaire légèrement déboîté.
Très rare album sur l'ancêtre de l'actuel Lycée Saint-Jean-de-Passy.Les vues représentent les bâtiments, les salles de classe, les parloirs, la bibliothèque, les cours de récréation, le réfectoire, les dortoirs, la salle des fêtes, les chapelles, le parc, etc.C'est en 1839 que les Frères des Écoles chrétiennes transférèrent dans la commune de Passy leur pensionnat du Faubourg Saint-Martin, dans des locaux qu'ils avaient construits sur leur lot de terrains de l'ancien hôtel de Valentinois. Au cours des décennies qui suivirent, les Frères reconstruisirent certains des locaux et en agrandirent d'autres, à mesure du nombre croissant d'élèves. Puis, après leur expulsion en 1905, un groupe de parents investit les bâtiments encore disponibles pour y recréer une école catholique qui devait devenir le Lycée Saint-Jean-de-Passy.Vignette ex-libris Yves-Louis Mongrolle, qui, d'après une note manuscrite, a été élève du Pensionnat pour l'année scolaire 1896-97. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève [Paris], s.n., 1760 in-12, xxiv pp., 210 pp., un f. n. ch. de table, basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffe supérieure rognée, un mors supérieur fendu, coins abîmés.
Seconde édition (la première est de 1759), complète de la dédicace au président de Maupeou, de ce recueil de notices critiques, voire très critiques sur la religion, la Cour, la vénalité des offices, la ville, la province, etc. Nolivos de Saint-Cyr (1726-1803) est peu connu, mais c'était un ancien capitaine d'infanterie, neveu d'un planteur béarnais installé à Saint-Domingue. L'oncle et le neveu faisaient partie de la "coterie holbachique", ce qui explique la censure qui s'abattit sur notre ouvrage. Son identité avec le comédien A. Laval est soutenue par plusieurs auteurs, mais ne semble pas très établie.Quérard VI, 444. Cioranescu, XVIII, 48 360 (identifie l'auteur avec le comédien Laval, et fait de Nolivos un pseudonyme). Cf. Acher (William) : Une rencontre de Jean-Jacques Rousseau à Venise. Nolivos de Saint-Cyr (La Rochelle, 1998). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
De L'Imprimerie D'Antoine Henricy Aix 1799-1800 Ensemble de mémoires relié en un volume in-4 ( 285 X 210 mm ), demi-basane fauve marbrée à petits coins de vélin crème, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rose ( Reliure de l'époque ). Belle et rare réunion.- Notice sur Jules-François-Paul FAURIS SAINT-VINCENS. Inscription grecque tirée de la maison quavoit habité PEIRESC. A Aix, De l'Imprimerie d'Antoine Henricy, An VIII. Très beau portrait gravé remplié en frontispice 40-3 pages 14 planches gravées ( 1 planche gravée reproduisant une Inscription Grecque, 6 planches gravées reproduisant des médailles de Marseille, 3 planches gravées reproduisant une figure dAtlas trouvée dans le port de Marseille en 1790 et les Armes des Marseillois, 4 planches gravées reproduisant des vestiges archéologiques trouvés à Aix ( Tombeau qui existait dans le Palais de Justice, Pavé en mosaïque découvert prés de lhôpital en 1790 ). - Mémoire sur une urne sépulchrale et sur une inscription en vers grecs trouvées à Marseille dans le mois de prairial an7. A Aix, De l'Imprimerie d'Antoine Henricy, An VIII. 8 pages - 1 planche gravée reproduisant le tombeau de pierre trouvé à Marseille sous lAbbaye St Victor an 1799- ( 1 )f.-( 1 )f. blanc-2 pl. gravées tombeau et médailles, 14 pages ( Notice sur quelques anciennes médailles du cabinet de feu J.F.P. FAURIS SAINT-VINCENS. ) - ( 2 ) ff. An IX.- Monnoies des Comtes de Provence. An IX. 4 pages, 12 planches gravées.- Monnoies qui ont eu cours en Provence sous les Comtes. 4 pages manuscrites d'une belle écriture lisible, 12 planches gravées, 4 pages, 1 planche gravée.- Médailles et jettons frappés en Provence. 5 planches gravées.- Table contenant le nom des monnoies des Comtes de Provence, leur titre, leur poids et leur valeur. 24 pages.- Monument consacré à la mémoire de PEIRESC. 12 pages, 1 planche gravée.