. Alphonse Lemerre Paris, 1877-1878, 4 vol. in-16 demi-percaline bleu-ciel, pièce de titre chagrin rouge (petits défauts sans gravité aux pièces de titre des tomes 2 et 3), T.I III-352pp. / T.II 283pp. / T.III 335pp. / T.IV 327pp. , préface et notes de A. Poulet-Malassis. Ex. sur papier vergé non justifié. Bandeaux, culs-de-lampes. Joli petit exemplaire dans une reliure sobre mais de bonne facture de l'époque. Ex. non rogné. Frontispice gravé de Monziès d'après un dessin de Henri Pille. Pas de rousseur.
Dalibon 1829 in12. 1829. Reliure demi-basane. 240 pages. Etat Correct reliure usagée
Garnier in12. Sans date. Reliure editeur. 392 pages. Bon Etat intérieur couverture légèrement frotté sur ses bords
Garnier in8. Sans date. Reliure demi-basane. 502 pages. Bon Etat quelques rousseurs d'usage
Paris / librairie commerciale et artistique 1969 in8. 1969. reliure editeur demi basane sous rhodoid. 2 volume(s). 250+222 pages. Bon Etat intérieur propre
Les paragraphes littéraires de Paris 1963 14x20. 1963. Broché. 205 pages. Bon Etat intérieur propre et sans rousseurs couverture légèrement froissée sur ses bords
Librairie de paulin 1835 grand in8. 1835. Cartonné. 971 pages. Etat Correct cartonnage usage qq rousseurs eparses rare edition en cartonnage editeur
Amsterdam 1783 in8. 1783. reliure plein veau epoque. 622+632 pages. reliure usagées
Les bibliolatres de france 1959 in8. 1959. Reliure editeur. 248 pages. Bon Etat
Imprimerie marseillaise 1913 plaquette in8. 1913. Broché. 30 pages. Bon Etat
Librairie commerciale et artiqstique 1969 in8. 1969. Cartonné jaquette rhodoid. 250+222 pages. Bon Etat des 2 livres
Firmin didot in12. Sans date. Reliure demi-basane. 615 pages. Etat Correct etat d'usage
Librairie des bibliophiles 1880 in12. 1880. Reliure editeur + emboitage rigide éditeur. 193 + 222 pages. Très Bon Etat des 2 livres intérieur sans rousseurs emboitage d'usage frotté sur ses angles
Garnier 1876 grand in8. 1876. Reliure editeur. 647 pages. - illustration en monochrome sous serpente en frontispice - mouillures à l'intérieur de l'ouvrage sans réelle conséquence sur la lecture - textes sur deux colonnes - tranches dorées ouvrage illustrées de vignettes sur acier d'après les dessins
Vuibert in12. Sans date. Relié souple. 502 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur très propre sans rousseurs couverture légèrement frottée sur ses bords
Marseille 1913 in8. 1913. agrafé. 30 pages. Bon Etat intérieur propre
Paris, Lormel, 1769, in-12, XII, 251pp, (5), plein-veau raciné de l'époque, dos orné, tranche dorée. (dos abîmé), Première édition. Ouvrage rare. Balthazar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste parisien, membre de l'Académie des Sciences de Paris. Professeur de minéralogie expérimentale en 1778 à la Monnaie, on lui doit la fondation de la première École des Mines en 1783. Il connut une certaine célébrité due surtout à ses travaux de chimie minérale, notamment par sa contribution à l'étude et à la mise en place de nouvelles méthodes de préparation du bleu de Prusse. Il présente ses travaux en 1766 à l'Académie, avec des observations judicieuses sur les cristaux d'un sel cuivreux qu'il venait d'étudier. Sage se penche également sur certains phénomènes chimiques particuliers, telles la décomposition de l'or fulminant, les transformations de certains sels du phosphore et celles de quelques minerais de plomb. Adepte fervent de la théorie de phlogistique, dont il compta en France parmi les derniers tenants inconditionnels (jusqu'à sa mort), Sage demeura parmi les émules de son grand maître à penser, G.-F. Rouelle (1703-1770), qui refusèrent de suivre le tournant pris par la science chimique à la fin du xviip siècle. Aussi Sage connut-il en fin de carrière le même sort que la nouvelle chimie réserva à ses confrères chimistes-analystes et apothicaires de renom, Antoine Baume (1728-1804) et Jacques-François Demachy (1728-1803), qui ne surent s'adapter aux nouvelles découvertes. Dans ce recueil très riche, son premier ouvrage, Sage publie le compte rendu de ses recherches qu'il a présenté à l'Académie les années précédentes. On y trouve ses observations et analyses chimiques sur les sels, les extractions minières, les calculs des hommes et les bézoards des animaux ; ainsi qu'une dissertation sur les différentes manières d'essayer le vin et les moyens de reconnaître celui qui a été falsifié. S'en suivent le compte rendu de ses recherches sur le plomb comprenant une lettre de l'auteur à M. de Buffon et la traduction d'une lettre de M. Jean Gottlob elle-aussi destinée à de Buffon. "Sage's dubious qualifications as a chemist were soon evident. In his Examen chymique and his more successful Elemens de minéralogie docimastique (1772), Sage had claimed that a white lead ore found at the famous mine of Poullaouen in Brittany was a compound of lead and marine acid (hydrochloric acid), even asserting in the latter book the ore contained twenty percent by weight of marine acide. Late in 1772 a master apothecary of Paris, one Laborie, reported to the Academy of sciences an analysis of this ore which controverted Sage's results : accordingly, a commitee composed of the other chemists in the Academy carried out experiments in Baumé's laboratory to decide between the contestants. They concluded unanimously that the ore contained no trace of marine acid. It is perhaps significant that while both laborie and Sage were invited to observe the experiments, only Laborie accepted the invitation." (DSB, P63-64) Intérieur propre. Ferguson (II, p312-313), Duveen (p523), Cole (p474-478) Couverture rigide
Bon XII, 251pp., (5)
Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord. Paris, Veuve Barbin, 1707. In-12 de (5) ff. y compris 1 frontispice gravé, 318 pp. mal ch. 314, (4) ff. 1 portrait de Le Sage ajouté au début du volume. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné avec un chiffre couronné répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure. Trautz-Bauzonnet. 158 x 89 mm.
Édition originale de la plus grande rareté du célèbre roman de Le Sage (1668-1747) inspiré de la littérature picaresque espagnole (avec le carton de la page 17-18). Le Petit 481; Tchemerzine, IV, 172-173; Cohen 628. « Les exemplaires de cette première édition sont extrêmement rares » mentionne Tchemerzine. En 1707, Le Sage emprunte à Luiz Vélez de Guevara "le titre et l'idée" du Diable boiteux en écrivant une imitation libre, appropriée aux mœurs françaises d'El Diablo cojuelo, publié en 1641. C'est avec le Diable boiteux que Le Sage s'annonce comme romancier de premier ordre. Le succès du roman, qui fut considérable, acheva enfin de distinguer le nom de Le Sage parmi les écrivains de son temps. « Ce qui se perpétue dans l'ouvrage de Le Sage, c'est le goût du portrait, plutôt physique que moral, qu'il contemple et caresse avec amour dans tous ses détails. Mais tandis que La Bruyère se borne à tracer quelques lignes sobres, dans une intention essentiellement moralisatrice, chez ce dernier au contraire domine un intérêt très différent: l'amour du pittoresque, l'amour purement artistique de la réalité contemplée sous ses aspects les plus colorés et les plus mouvementés ; cette tendance à l'observation du monde de nos semblables se rattache à une longue tradition de l'esprit gaulois ; s'étant exprimée pour la première fois dans les fabliaux et dans les « Chroniques » de Froissart, elle devait trouver plus tard, dans l'œuvre de Balzac, son aboutissement et son couronnement. C'est cette tournure d'esprit qui donne tout son sens et toute sa valeur au « Diable Boiteux. » La présente édition est ornée en premier tirage d’un frontispice par Magdeleine Hortbemels Très bel exemplaire de ce classique de la littérature française provenant de La bibliothèque du Comte Roger Du Nord avec son chiffre couronné au dos, qui avait fait insérer sur les doublures par Trautz-Bauzonnet le chiffre entrelacé LM de la reliure d’origine en maroquin brun attribuée à Louis, duc de Mortemart (1681-1746). La bibliothèque du comte Roger du Nord fut vendue à l’hôtel des commissaires-priseurs, 7 rue Drouot, salle 3, du lundi 28 avril au mardi 6 mai 1884. La plus grande partie des reliures de cette bibliothèque portaient sur le dos et les plats le chiffre couronné du comte Roger du Nord.
Paris, Imprimerie Didot, 1812, in-8, Basane maroquinée bordeaux, dos lisse et fleuronné, pièces de titre et de tomaison noires, roulette d'encadrement sur les plats, tranches dorées, 246-[1] pp, Dos tomé "4". Ouvrage complet, formant le Supplément aux Institutions publiées en 1811, en 3 trois volumes (Paris, F. Didot), par le chimiste et minéralogiste Balthasar-Georges Sage (1740-1824). Édition originale. "Si je n'emploie pas dans mes ouvrages la nouvelle nomenclature physico-chimique, c'est qu'elle insignifiante et sans euphonie" (p. VI). L'ouvrage, produit dans la seconde partie de la carrière de Sage, fait partie d'un chapelet de volumes qui trahissent l'inadaptation du savant aux progrès scientifiques réalisés dans les années 1780-1810 et son obstination à défendre l'anachronique théorie du phlogistique. Sage était reconnu pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. Au tournant de la Révolution et à la chute de l'Ancien régime, cet adepte invétéré des théories formulées un siècle auparavant rencontra l'opposition de Lavoisier et de Fourcroy, perdit la faveur du public et des autorités. L'oeuvre scientifique qu'il produisit durant ses années de misère et d'aigreur se constitue principalement d'ouvrages d'arrière-garde, qui resteront sans écho. Il mourut aveugle et privé de sa pension. Todericiu Doru, "Balthasar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines (1783)". In: Revue d'histoire des sciences, tome 37, n° 1, 1984. pp. 29-46. DSB XII, p. 63 et suiv. Coupes et coins frottés. Bon exemplaire, en reliure du temps Couverture rigide
Bon Basane maroquinée bordeaux,
Oeuvres de Le Sage -1/ Le diable boiteux (2 tomes 1878) - Avec une notice par M. Anatole France.2/ Histoire de Gil Blas de Santillane (4 tomes 1878) - Avec notice et notes par A. P. Malassis.3/ Théâtre (1 tome 1879) - Avec notice et notes par Frédéric Dillaye.Paris, Alphonse Lemerre - 1878-1879.Ouvrages brochés sous emboitages individuels, et un emboitage collectif. Quelques rousseurs sur la couverture du T1 de Gil Blas. Le volume de théâtre débroché en 2 parties. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12°(16x10).
Gil Blas de Santillane. Avec Notices et Notes par A. P.-Malassis. 4 volumes.Le Diable boiteux. Avec une Notice par M. Anatole France (en édition originale). 2 volumes.Théâtre. Avec une Notice par Frédéric Dillaye. 1 volume.Premier tirage, imprimé sur vergé, de la Petite Bibliothèque Littéraire.Paris, Alphonse Lemerre - 1878-1879.Belle reliure pleine basane brune racinée de l'époque. Dos lisse avec pièces de titre rouge et de tomaison verte. Triple filet doré encadrant les plats et fleurons angulaires. Tête rouge sur témoins, non rogné. Roulette dorée sur les coupes. Couvertures conservées. Annotations manuscrites sur une page de garde. Pas de rousseur. Très bon état. Bel exemplaire, bien relié. Format in-12°(16x10).Alain-René Lesage ou Le Sage (1668-1747), est un romancier et auteur dramatique français surtout connu comme étant l'auteur du roman picaresque Histoire de Gil Blas de Santillane.Auguste Poulet-Malassis (1825-1878) est un éditeur et bibliographe français. Son nom est associé à celui de son ami Charles Baudelaire dont il édita Les Fleurs du mal.
GOUDELIN Pierre; LE SAGE [Isaac Despuech dit Lo Sage de Montpellier]; MICHEL Jean de Nismes:
Reference : 9533
(1700)
A Amsterdam, Per Daniel Pain, 1700. 2 volumes in-12 de [54]-363-[83 pour le dictionnaire] et de 196-191 pages, plein veau brun, dos à 5 nerfs ornés de fleurons, filets, roulettes, encardements et titre dorés, étiquettes de titre bordeaux foncé, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouge et bleu. Reliures un peu frottée, petit manque à la coiffe supérieure du vol. I, quelques rousseurs. Ex-libris Jean Raymond, entier dans le vol. I, en partie décollé dans le vol. II.
Illustré de 3 frontispices. Parmi les 27 ff. non paginés du début du premier tome, une longue "Lettre de M *** à un de ses amis de Paris" (biographie de Goudelin). Rare édition de ces poèmes en occitan toulousain, fort heureusement accompagnés du "dictionnaire de la langue tolosaine [sic], contenant principalement les mots les plus éloignez du François, avec leur explication". "Ce recueil ne se trouve pas facilement." Brunet, IV, 1155.
19 illustrations de Kay Sage. Exemplaire de tête avec aquarelle originale. Florence, Edizioni del Milione, (15 décembre) 1937. 1 vol. (175 x 250 mm) de 84 p. et [2] f. Toile éditeur titrée au premier plat. Édition originale. Poèmes et 19 illustrations de Kay di San Faustino [Kay Sage] dont 1 aquarelle originale en frontispice. Un des 50 premiers exemplaires sur japon (n° 17), signé. Seul le tirage de tête comporte l’aquarelle originale signée. Envoi signé : « À André Marchand, avec mon estime et avec mon amitié. K. di San Faustino ».
Née dans une famille américaine très aisée, Kay Sage voyage beaucoup avec sa mère, notamment en Italie. Elle y reste une dizaine d’années et épouse en 1925 le prince Ranieri di San Faustino – un mariage malheureux qui l’éloigne de la peinture. Elle se réfugie à Milan, où elle reprend des cours de peinture, expose ses premières toiles, de facture abstraite, puis au Salon des Indépendants à Paris, présentée par la galerie Wildenstein, où elle se fait remarquer d’André Breton et d’Yves Tanguy, dont elle devient la maîtresse. Repartie aux États-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale, elle s’occupe de faire venir nombre d’artistes restés en France, hébergeant à Greenwich Village Breton et Tanguy qu’elle épouse en 1940. Le couple s’installe à Woodbury, dans le Connecticut, à partir de 1941, dans deux ateliers contigus. Non loin d’eux se trouvent aussi les Calder et les Masson. En 1955, Yves Tanguy meurt d’une hémorragie cérébrale. Très affectée par ce décès brutal, Kay Sage délaisse peu à peu la peinture ; elle se suicide le 8 janvier 1963, quelques jours avant la parution du catalogue raisonné d’Yves Tanguy qu’elle aura mené à terme. Piove in giardino est son premier livre, entrepris à la fin de sa période milanaise, qu’elle dédie à son petit-neveu par alliance. André Marchand l’a sans doute rencontré lors du Salon de 1937, l’un des premiers auxquels il participe. Il reçoit cette même année le prix Paul-Guillaume, destiné à distinguer le talent d’un jeune peintre. Installé à Paris rue Campagne-Première, il est en 1943 l’un des fondateurs du Salon de mai qui s’ouvre pour la première fois en 1945 et y participera durant vingt ans. Ce peintre et lithographe de l’École de Paris fut un proche de Tal-Coat et Bazaine. Très rare sur japon – les seuls à contenir une aquarelle originale en tête. Quelques traces et décolorations du cartonnage, sinon intérieur parfait.