Unique et somptueux exemplaire répertorié imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa reliure royale de l’époque en maroquin citron à dentelle fleurdelysée avec doublures et gardes au semé d’étoiles et de points dorés. Potsdam, s.n., 1760. In-12 de viii pages et 299 pages. Plein maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, large dentelle fleurdelysée ornant les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier au semé d’étoiles et de points dorés, tranches dorées sur marbrures. Reliure fleurdelysée de l’époque. 160 x 88 mm.
Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II, imprimée à Potsdam en 1760. Le philosophe de Sans-souci désigne le roi de Prusse Frédéric II le Grand: il fit bâtir le château de Sans-souci près de Potsdam à partir de 1745, au lendemain de la seconde guerre de Silésie. Il mourut dans ce lieu qu'il affectionnait particulièrement le 17 août 1786. Le manuscrit des œuvres contenues dans cette édition, annoté en marge par Voltaire qui le corrigea pour leur première édition, y est conservé. Dès son accession au trône, Frédéric prend, selon une formule de Pierre Gaxotte, « vingt édits à faire pâmer un philosophe » : il abolit la torture, interdit les brimades dans l’armée, allège les peines prévues pour avortement, assouplit la censure de la presse et de l'imprimerie, supprime la peine de mort pour les voleurs, supprime l’obligation des dispenses ecclésiastiques pour les mariages entre parents éloignés et prend un édit de tolérance sur le libre exercice de tous les cultes. Vers la fin de son règne, il a essayé de supprimer le servage mais il s’est heurté à l'aristocratie terrienne. Aux yeux de l’Europe entière, il incarne désormais ce que l’on a appelé plus tard « le despotisme éclairé », une expression que ni Voltaire ni aucun philosophe n'a utilisé puisqu’elle a été suscitée et répandue par des historiens au XIXe siècle… Les beaux esprits contemporains de Frédéric II ont une raison de tout accepter du monarque: au château de Sans-Souci, ils partagent son intimité. Voltaire a sa chambre à proximité de celle du souverain. La fameuse « table ronde » de Sans-Souci voit se dérouler de longues conversations où le roi se montre brillant causeur. Voltaire a évoqué ces soirées : « On soupait dans une petite salle dont le plus singulier ornement était un tableau dont le roi avait donné le dessin à Pesne, son peintre. C’était une belle priapée. Les repas n’étaient pas moins philosophiques. Un survenant qui nous aurait écoutés, en voyant cette peinture aurait cru entendre les sept sages de la Grèce au bordel. Jamais on ne parla en aucun lieu du monde avec tant de liberté de toutes les superstitions des hommes et jamais elles ne furent traitées avec plus de plaisanteries et de mépris ». Il convient d’ajouter que si les conversations étaient exclusivement en français, la cuisine était aussi d'inspiration française puisque Frédéric II a eu longtemps pour principal maître-cuisinier le Français André Noël (1726-1801) dont le père était pâtissier à Angoulême. Voltaire est le plus connu de ces invités de marque mais il est loin d’avoir été le seul. Diderot, admirateur pourtant de Catherine II de Russie, la « Sémiramis du Nord », s’il a préféré aller à Saint-Pétersbourg, a cependant tenu des propos dithyrambiques en l’honneur du « roi philosophe ». On trouve les mêmes propos flatteurs sous la plume de Mirabeau qui s’est trouvé à Berlin à la mort de Frédéric II en 1786. Frédéric parle mieux le français que l’allemand. Frédéric II homme de Culture et de Lettres: Son intérêt pour la culture, les arts et les sciences, se manifeste pendant tout son règne. Frédéric s’exprime essentiellement en français car à l’époque c’est la langue d’accès à la culture, il s’efforce de donner beaucoup de poids à sa réputation de prince philosophe, il reconstitue l’Académie de Berlin qui devient l’Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres dont Maupertuis, un Français, devient le président. Frédéric écrit de nombreux ouvrages, en 1740, l’Anti-Machiavel et Considérations sur l’état présent du corps politique de l’Europe, en 1746, l’Histoire de mon temps. En 1748, à l’issue des guerres de Silésie, il publie les Principes généraux de la guerre où il expose ses manœuvres d’enveloppement, il étudie et applique l’art militaire plus qu’aucun homme de son temps. En 1752 c’est le tour du Testament politique, en 1780, De la littérature allemande et enfin en 1781 l’Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Mais c’est en 1760 qu’il publie ses Odes et ses Épitres. Précieux et remarquable volume imprimé sur papier fin de hollande, le seul répertorié de cette édition conserve dans son élégante reliure royale en maroquin citron a dentelle fleurdelysée de l’époque avec doublures et gardes de papier fort au semé d’étoiles et de points dorés. Des bibliothèques Henri Béraldi (juin 1934, n° 90) et Comtesse de Behague.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. Paris, Veuve Méquignon et Didot le Jeune, 1777.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ xxv pp., (1) p. d’errata, 30 pp., 360 pp.; II/ xxi pp., (1) p. d’errata, 389 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, grandes armoiries dorées au centre, dos lisses ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Infime accroc à une coiffe. Reliure de l’époque.168 x 96 mm.
Edition originale du livre le plus réputé du Docteur Pierre-Toussaint Navier (1712‑1779), médecin du roi Louis XVI. « Cet ouvrage, puisé dans la chimie la plus profonde, et le fruit de plus de trente années d’étude, jouit encore d’une estime méritée ; il a été traduit en allemand par C.-E. Weigel, Greifswald ». (C. T-Y).Pierre-Toussaint Navier, né à St-Dizier le 1er novembre 1712, fut reçu docteur en médecine à Reims en 1741. Il choisit Châlons-sur-Marne pour le lieu de sa résidence, et mérita bientôt le titre de correspondant de l’Académie royale des sciences, par un Mémoire contenant la découverte de l’éther nitreux. Depuis ce temps chaque année de sa vie fut marquée par de nouveaux mémoires ou dissertations, que l’on trouve insérés dans les Recueils de l’Académie des sciences, de l’académie de Châlons, et dans la Gazette de médecine. Toujours animé de l’amour du bien public et du désir de contribuer au progrès des sciences et des arts, il entreprit de les fixer parmi ses nouveaux concitoyens, en formant, avec Dupré d’Ornay et d’autres, le projet d’une société littéraire qui commença ses séances en 1753, et qui fut érigée, au mois d’août 1775, en académie des sciences, arts et belles-lettres. Louis xvi lui donna en 1779 une pension. « Lorsque M. Navier fit paroître son ‘Traité des contre-poisons’, il était déjà connu comme chimiste et l'Académie royale des sciences l’avoit inscrit an nombre de ses correspondans. Il avait présenté à cette Compagnie, en 1741 un procédé pour la préparation d’une espèce d’éther jusqu’alors inconnue, qu'il obtint en mêlant et en agitant de l'esprit de vin avec de l'acide nitreux. Cette découverte, qui est consignée dans tous les livres de chimie aurait seule transmis son nom à la postérité, quand même cette science ne lui aurait pas eu d’autres obligations. Un fait nouveau est un pas de plus vers la vérité et cette route, qui conduit à une célébrité durable, étoit la seule qui fût digne des vœux du savant que nous avons perdu. Jamais il n’a fatigué la voix de la renommée, qui fait quelquefois succéder un silence éternel à des faveurs d'un moment. Ce médecin a plutôt éprouvé un sort contraire. Longtemps ignoré, il n'avoit ni rivaux, ni admirateurs. Ses recherches ayant enfin fixé l'attention du public, on accorda, sans prévention comme sans enthousiasme, des applaudissemens à ses travaux ; mais sa réputation ne fut jamais égale à ses talens, parce qu'il s'étoit reposé sur les autres du soin de les faire connoître, et qu'il ne savoit peut‑être pas lui-même ce qu'ils valoient.M. Navier ne s'est pas contenté d'avoir obtenu une nouvelle espèce d'éther. Ayant employé dans cette préparation différentes solutions métalliques nitreuses, il a observé que plusieurs de ces substances lui restoient unies, et il a indiqué celles qui se sont refusées à cette combinaison. Ces expériences ont été jugées très favorablement par l’Académie royale des sciences.Elle a rendu la même justice à deux mémoires du même auteur sur différens moyens de dissoudre le mercure par l’acide végétal et par quelques sels neutres, et sur une nouvelle méthode de le rendre soluble dans l'eau sans le secours d'aucune espèce d'acide, avec des réflexions sur les avantages que la médecine peut retirer de ces préparations.Ayant mis en usage la méthode indiquée par Homberg, et pratiquée par Boërrhaave, pour réduire le mercure en une poudre fine par le seul secours du mouvement longtemps continué ; M. Navier est parvenu à le rendre soluble dans l’acide végétal. Le sel ammoniac et le sel acéteux mercuriel, dont il a publié les procédés, sont surtout très utiles dans la pratique de la médecine. L’un est plus doux que la panacée ; l'autre à moins d’activité que les sels de la même nature préparés avec les acides minéraux. Lorsque M. Navier commença ses belles expériences, leur composition était tenue secrète par les sieurs Keyser et Mollée, qui les vendoient à leur profit. M. Navier en les faisant connoître, rendit un double service ; il dévoila, par la même opération, deux des plus importans mystères de l'empirisme, et il offrit à la médecine deux moyens de guérison qui lui manquoient.La réunion du fer et du mercure a été longtemps l'objet des vœux de plusieurs chimistes. M. Navier l’a obtenue par dix procédés différens, qui se réduisent à mêler ensemble une dissolution de fer et une dissolution de mercure, faites l'une et l'autre par le vinaigre on par l'acide vitriolique. Le précipité salin, composé de ces deux substances métalliques, parait sous la forme d’une neige cristalline brillante, et semblable, quant à l'extérieur, au sel sédatif.Une autre découverte de cet académicien est la dissolution du mercure dans le foie de soufre, que personne n’avoit tentée avant lui, et qui lui a fourni un remède fondant très utile dans le traitement des maladies scrophuleuses et de plusieurs maladies cutanées.Ces expériences, exposées dans l'ouvrage présenté ici même, sont accompagnées d'un grand nombre, de circonstances nouvelles d'observations fines, de détails intéressans, qui annoncent dans leur auteur ce tact et ce coup d'œil que la nature semble ne donner qu'à ceux auxquels elle veut bien révéler quelques-uns de ses secrets. »L’Abbé Rozier, Observations sur la physique sur l’histoire naturelle et sur les arts, 1783, p.15.Précieux exemplaire de l’auteur portant sur chacun des volumes la signature autographe du docteur Navier, offert à la reine Marie-Antoinette et revêtu d’une reliure de luxe en maroquin rouge de l’époque orné de ses grandes armoiries. Ernest Quentin Bauchart nous confirme que la reine Marie-Antoinette possédait, à côté des livres du Petit Trianon, une bibliothèque importante qu’elle avait fait installer au château des Tuilerie.Les livres de la reine, en grande partie reliés par Blaizot sont, pour la plupart, uniformément revêtus de maroquin rouge, aux armes de France et d’Autriche accolées, avec de simples filets sur les plats.Les ouvrages de moindre importance qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre.
1917 Couverture rigide Paris, J. Barreau imprimeur, 1917. In-4, couverture imprimée, passée, avec marques et petits manques, dos désolidarisé des cahiers. 77 pages, non coupé, comprenant 9 planches, dont une planche dépliante sur l'emplacement des troupes lors de la visite du Roi de Serbie. Cette publication détaille le programme de la visite du Roi de Serbie à Paris, et reprend les procès verbaux des discussions tenues à cette occasion. Bon état intérieur, du texte et des planches. Malgré le défaut de la couverture, exemplaire intéressant.
Assez bon
[RÉGIONALISME - CÉZY (YONNE)] LOUIS XVI ROI DE FRANCE + AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795) - Secrétaire d'État de la Maison du Roi + Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris + Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris
Reference : 25395
(1776)
versailles 1776 un Parchemin ORIGINAL de 32 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 21 Juillet 1776, [signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + Un Parchemin ORIGINAL de 4 pages, format : 32 x 24,5 cm, manuscrit à l'encre brune sur velin, signature manuscrite de AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean - Secrétaire d'État de la Maison du Roi LOUIS XVI + signature manuscrite (illisible) de Louis Jean BERTIER DE SAUVIGNY, Intendant de la Généralité de Paris, fait au Conseil d'Etat du Roy, sa Majesté y étant, à Versailles, le 17 Mars 1777,[signature manuscrite à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris, en dernière page en bas à gauche] + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], fait à Versailles, le 17 Mars 1777,
ARRÊT DU 21 JUILLET 1776 : Compte-rendu d'un Arrêt du Conseil d'Etat du Roy à la requète du Sieur de Bauffremont de Gorrevod, Prince de Listenois, contre l'Arrêt du Conseil d'Etat du Roy du 10 Juillet 1731, rendu contre le Sieur Abbé de Courtenay alors Propriétaire Usufruitier de la Terre de CEZY prés la ville de JOIGNY, portant suppression d'un droit de Coutumes et Péages établi au dit CEZY, faute par le dit sieur Abbé de Courtenay d'avoir justifié de Titres suffisants qui constatent l'origine de ces Droits et la possession non-interrompue d'iceux, ce faisant Ordonner que que les dits droits seront rétablis .... le Compte-Rendu se réduit donc à une suite d'énumération des pièces fournies en preuves depuis une lettre du comte de Joigny de 1265 avec la liste chronologiques ininterrompue de tous les propriétaires (sans oublier la Famille DE HARLAY) ayant possédé ce droit de coutumes et péages sur la terre de CEZY jusqu'en 1776, pièces reconnues et acceptée mais avec une contrepartie : Mr de Beauffremont se soumet d'entretenir et réparer un pont situé sur le ruisseau de Saint-Vrain et la digue qui contient les eaux de la rivière Yonne prés de son chateau de Cézy, ainsi que l'entretien des chemins de halage situés sur son territoire, acceptation par Guerrier de Bezance, Maitre de Requètes, procureur Général de sa majesté en cette partie, dernière partie : description du Droit de Péages et Coutumes(quoi taxer et à quel tarif) ....... DOCUMENT UNIQUE ......... trés intéressant pour l'Histoire Locale de CEZY et SAINT-AUBIN-SUR-YONNE mais aussi pour l'Histoire de la Batellerie de l'YONNE et Coches d'Eaux ....... en trés bon état (very good condition) + EXTRAIT DES REGISTRES MANUSCRIT DU CONSEIL D'ÉTAT DU ROY: ARRÊT DU 17 MARS 1777, RÉPONSE DU ROY CONCERNANT LES FERMIERS DES COCHES D'EAU ET MESSAGERIES PAR EAU ET PAR TERRE DE PARIS A AUXERRE ET LYON QUI REFUSAIENT D'ACQUITTER ET MÊME DE NE FAIRE AUCUNE DÉCLARATION DES MARCHANDISES TRANSPORTÉES SUJETTE AUX DITS DROITS SOUS PRÉTEXTE QU'IL Y A INSTANCE AU CONSEIL POUR RAISON DES DITS DROITS[DROITS DE PÉAGES OU COUTUMES, TANT SUR LA RIVIERE D'YONNE A CÉZY QUE PAR TERRE AU LIEU DE SAINT-AUBIN] PORTANT PRÉJUDICE AUX INTERETS DU SIEUR JOSEPH DE BEAUFREMONT-COURTENAY DE GORREVOD, PRINCE DE LISTENOIS ...... ARRÊT DU 17 MARS 1777 : Le Roy étant informé que nonobstant une disposition de l'Arrêt du Conseil d'état du Roi du 21 juillet 1776, par lequel sa Majesté aurait maintenu le Sieur de Bauffremont, Prince de Listenois dans la Possession et Jouissance de Droits de Péages ou Coutumes, tant sur la rivière d'Yonne à Cézy que par terre au Lieu de St Aubin. Divers Voituriers et Particuliers, et Notamment Les Fermiers des Coches et Messageries d'Auxerre et Lyon, Sous pretexte qu'il y a instance au Conseil pour Raison des Dits Droits, refusent de les acquitter, même de faire aucune déclaration des marchandises, sujettes au dits Droits, qu'ils transportent, ni de souffrir de la visite de receveurs ou préposés à leur perception à l'effet de vérifier la qualité et quantité des dites marchandises, que ce refus de la part dudit fermier des Messageries sont constatés par deux procés verbaux en date du 27 et 28 février dernier, faits contre les commis à la Conduite des Coches d'Auxerre montans et descendans la rivière Yonne, ce qui porte un préjudice réel aux intérêts du Sieur Prince de Listenois, Sa Majesté exige que le Sieur Laure, Fermier des Coches et Messageries par eau et par terre de Paris à Auxerre et Lyon, ses commis ou préposés seront tenus de Faire entre les mains du Receveur ou Préposé du Prince de Listenois, les déclarations exactes des Marchandises qu'ils transporteront tant par eau sur la rivière Yonne que par terre, par le lieu de Saint Aubin, a l'effet de constater le montant des droits qui seront dus au dit Sieur Prince de Listenois et de pouvoir en poursuivre la répétition, par toutes les voies du Droit, aprés le Jugement de ladite instance ....... en trés bon état (very good condition) + JOINT : LETTRE ORIGINALE DE LOUIS XVI, Roi de France, format : 19,5 x 38,5 cm, lettre manuscrite à l'encre brune du Roi au Conseiller d'Etat intendant et commissaire départi pour l'exécution de nos ordres en la Généralité de Paris lui en joignant de tenir la main à l'exécution de l'ARRET joint, lettre signée AMELOT DE CHAILLOU, Antoine-Jean (1732-1795), Secrétaire d'État de la Maison du Roi et signée par le ROI LOUIS XVI,[signature manuscrite au dos de la lettre à l'encre brune de Pierre Faron Benoît GUERRIER DE BEZANCE, Maitre des requêtes de lHôtel du Roi, Procureur général de la Commission des péages à Paris], versailles, le 17 Mars 1777 ... DOCUMENTS ORIGINAUX vraiment trés lisibles pour l'époque .... RARETÉ ... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
[Gardes du Corps du Roi] Bernard Arnoul (?-1640), conseiller du roi, trésorier des cents gentilshommes de la maison du Roi.
Reference : 014866
[Gardes du Corps du Roi] Bernard Arnoul (?-1640), conseiller du roi, trésorier des cents gentilshommes de la maison du Roi. P.S., 31 octobre 1599, 1p in-4. « Je Bernard Arnoul, Con[seill]er du Roy et trésorier des cent gentilshommes de sa maison certiffie à tous qu'il appartiendra que François de Fenieu, escuyer S[ieu]r de la Maisonneufve est l'ung desd[it]s cent gentilsho[mm]es souls la charge de monsieur de marquis de Royan [mots illisibles] employé en l'estat et roolle d'iceux. En tesmoings de quoy j'ay signé le p[rése]nt certifficat à Paris le dernier octobre mil Vc iiiixx dix neuf. Pour certiffica[ti]on. Arnoul ». Gilbert de la Trémoille (?-1603) fut le premier marquis de Royan et, à partir de 1594, le capitaine de la 1ère compagnie des Cent Gentilhommes ordinaires de la Maison du Roi, la garde personnelle du roi. Si Bernard Arnoul est mal connu, son fils Nicolas et ses descendants ont laissé plus de traces. Ainsi, Nicolas Arnoul (1608-1674) fut il un agent secret de Richelieu en Ecosse puis eu un rôle dans la marine à Toulon, comme son propre fils Pierre. Cette famille porta le nom d'Arnoul de Vaucresson. Le document semble être resté longtemps plié, et les deux mots illisible sont dus à un affaiblissement du papier à ce niveau. Le document a été contrecollé sur un papier probablement au XIXe siècle. La famille de Fénieu était originaire du Limousin (Chateauponsac). Elle semble y avoir été attachée jusqu'à son extinction au XIXe siècle. Très rare document sur les Cent gentilshommes. [360]
RÉVOLUTION FRANÇAISE - PROCÈS de LOUIS XVI - Recueil de pièces et pamphlets favorables au roi [1791-1793]
Reference : 38582
14 pièces en un volume in-8 (200 x 124 mm), plein maroquin rouge de l'époque doré à la plaque, large encadrement rocaille sur les plats, dos à 5 nerfs orné de caissons cloisonnés et fleuronnés à la fleur de lys, pièce de titre de maroquin vert, roulette dorée sur les coiffes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées.
Précieux recueil de pièces relatives au procès du roi Louis XVI jugé par les députés devant la Convention nationale. Essentiellement favorables au roi, on y trouve, entre autres, le plaidoyer de Raymond de Sèze, lavocat du roi, et ses suites (n° 7 et 8) ainsi que la première édition in-8° de la Constitution de 1791 (n°6).Quelques rousseurs.Très bel exemplaire, reliure de lépoque de maroquin doré à la plaque, peut-être placée anciennement sur ce recueil.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Imprimerie nationale, 1792 - 1793 304 pièces en 5 forts vol. in-8, demi-toile gaufrée noire, dos lisses ornés de filets à froid (reliure du XIXe siècle). Des mouillures claires sur quelques pièces.
Très important recueil d'amateur réunissant essentiellement les opinions émises par les conventionnels sur le procès de Louis XVI, selon un genre qui a été très utilisé au XIXe siècle, malgré le caractère répétitif des textes. Seul le dernier volume regroupe les pièces officielles du procès.Chaque volume est précédé d'une table manuscrite des pièces qu'il renferme. La partie la plus importante regroupe évidemment les opinions des députés sur la mise en jugement, la culpabilité du Roi et sur la peine à infliger ; elles ont été heureusement disposées dans l'ordre alphabétique (plus ou moins strict), et dotées d'un numéro d'ordre (qui correspond à la personne et ne tient pas compte du nombre de ses avis). Dans la liste suivante, nous plaçons entre crochets le département du conventionnel, et la collation de son avis.I. Opinions des conventionnels sur le jugement de Louis XVI. Réunit les opinions de Barthélémy Albouys [Lot, 7 pp. et 13 pp.], François-Paul-Nicolas Anthoine [Moselle, 12 pp.], Eustache Asselin [Somme, 3 pp., 3 pp.], P.-J. Audouin [Seine-et-Oise, 15 pp.], Michel Azema [Aude, 30 pp.], Pierre Baille [Bouches-du-Rhône, 3 pp.], L. Bailly [Seine-et-Oise, 13 pp.], Charles-André Balland [Vosges, 4 pp., 7 pp.], Henry Bancal [Puy-de-Dôme, 32 pp.], Jean-François Barailon [Creuse, 16 pp.], Charles Barbaroux [Bouches-du-Rhône, 8 pp.], Bertrand Barère de Vieuzac [Hautes-Pyrénées, 46 pp.], P.-C.-L. Baudin [Ardennes, 7 pp. et 15 pp.], Marc-Antoine Baudot [Saône-et-Loire, 18 pp.], Moïse Bayle [Bouches-du-Rhône, 8 pp.], C.-N. Beauvais [Paris, 8 pp. et 4 pp.], Louis-Étienne Beffroy [Aisne, 7 pp.], Joseph Becker [Moselle, 8 pp.], Bellegarde [Charente, 7 pp.], Bergoeing [Gironde, 8 pp.], Théophile Berlier [Côte-d'Or, 15 pp.], L. Bernard [Aveyron, 8 pp.], Charles-Ambroise Bertrand [Orne, 7 pp.], Bertucat [Saône-et-Loire, 7 pp.], Alexandre Besson [Doubs, 2 pp.], François-Simon Bezard [Oise, 11 pp. et 2 pp.], Jean-Baptiste Biroteau [Pyrénées-Orientales, 15 pp. et 4 pp.], Blutel [Seine-Inférieure, 4 pp.), Jean-Baptiste Bo [Aveyron, 4 pp.], Bodin [Indre & Loire, 7 pp.], Jacques Boilleau [Yonne, 27 pp., et 4 pp.], Boisset [Drôme, 3 pp.], Bordas [Haute-Vienne, 7 pp.], Gabriel Bouquier [Dordogne, 3 pp.], Pierre Bourbotte [Yonne, 10 pp.], Léonard Bourdon [Loiret, 19 pp. et 10 pp.], Siméon-Jacques-Henri Bonnesoeur-Bourginière [Manche, 14 pp.], Bousquet [Gers, 3 pp.], Boussion [Lot-et-Garonne, 8 pp.], Jacques-Pierre Brissot [Eure-et-Loir, 19 pp.], Brival [Corrèze, 7 pp.], Brunel [Hérault, 7 pp.], François Buzot [Eure, 12 pp.], Cadroy [Landes, 7 pp.], Jean-Marie Calès [Haute-Garonne, 6 pp.], Jean-Jacques-Régis Cambacérès [Hérault, 8 pp.], Armand-Gaston Camus [Haute-Loire, 15 pp.], Cappin [Gers, 8 pp.], Carra [Saône-et-Loire, 12 pp. et 4 pp.), Casenave [Basses-Pyrénées, 3 pp.], J. Cassanyes [Pyrénées-Orientales, 4 pp.], Charles-Antoine Chasset [Rhône-et-Loire, 2 pp.], Jean-Baptiste Cavaignac [Lot, 4 pp. et 14 pp.], Étienne Chaillon [Loire-Inférieure, 3 pp.], Marie-Joseph Chénier [Seine-et-Oise, 4 pp.], Étienne Cledel [Lot, 10 pp.], Anacharsis Cloots [Oise, 10 pp.], Nicolas de Condorcet [Aisne, 30 pp. et 4 pp.], Antoine Conte [Basses-Pyrénées, 8 pp. et 8 pp.], Vincent-Claude Corbel [Morbihan, 2 pp.], François Couhey [Vosges, 4 pp.], Georges Couthon [Puy-de-Dôme, 14 pp.], J.-A. Creuzé-Latouche [Vienne, 2 pp.), Jacques Dandenac [Mayenne & Loire = Maine-et-Loire, 4 pp.].II. Opinions des conventionnels sur le jugement de Louis XVI. Réunit les opinions de Boissy d'Anglas [Ardèche, 3 pp.], Pierre-Arnaud Dartigoyte [Landes, 4 pp. et 10 pp.], P.-C.-F. Daunou [Pas-de-Calais, 10 pp. et 16 pp.], Jean Debourges [Creuse, 2 pp.], Jean Debry [Aisne, 8 pp. et 8 pp.], Delamarre [Oise, 2 pp.], Charles Lambert [Côte-d'Or, 7 pp.], Joseph-Étienne Delcher [Haute-Loire, 10 pp.], Alexandre Deleyre [Gironde, 12 pp. et 14 pp.], Desacy [Haute-Garonne, 11 pp.], Bernard Descamps [Gers, 39 pp.], Camille Desmoulins [Paris, 9 pp.], L.-A. Devérité [Somme, 16 pp.], Drouet [Marne, 6 pp.], Duboë [Orne, 8 pp.], Dubignon [Ille-et-Vilaine, 6 pp.], Dubois-Crancé [Ardennes, 8 pp.], G.-S. Duchastel [Deux-Sèvres, 12 pp.], Roger Ducos [Landes, 8 pp.], Jean-François Ducos [Gironde, 3 pp.], Dugué-d'Assé [Orne, 3 pp.], J.-A. Dulaure [Puy-de-Dôme, 8 pp.], Dufriche-Valazé [Orne, 10 pp.], André Dumont [Somme, 6 pp.], L.-Ph. Dumont [Calvados, 4 pp.], Pierre-Charles-François Dupont [Hautes-Pyrénées, 6 pp.], Durand-Maillane [Bouches-du-Rhône, 3 pp. et 8 pp.], J. Dusaulx [Paris, 2 pp.], Engerrand [Manche, 6 pp.], Enlart [Pas-de-Calais, 7 pp.], Fabre de l'Hérault [8 pp.], Balthazard Fabre [Haute-Loire, 3 pp.], J.-P.-M. Fayau [Vendée, 11 pp.], P.-J.-D.-G. Faure [Seine-Inférieure, 7 pp. et 8 pp.], Jean Féraud [Hautes-Pyrénées, 18 pp.), Ferroux [Jura, 11 pp.], Joseph Fouché [Loire-Inférieure, 8 pp.], Fourmy [Orne, 7 pp.], François Gamon [Ardèche, 2 pp.], F.-C.-P. Garilhe [Ardèche, 3 pp.], Garnier [Charente-Inférieure, 12 pp.], Gaston [Ariège, 2 pp.], Gaudin [Vendée, 6 pp.], Armand Gensonné [Gironde, 19 pp.], Antoine Girard [Aude, 7 pp. et 3 pp.], Girault [Côtes-du-Nord, 6 pp.], Claude Glaizal [Ardèche, 8 pp.], M.-E. Guadet [Gironde, 48 pp.], Amand-Benoît-Joseph Guffroy [Pas-de-Calais, 11 pp.], Claude-Nicolas Guillermin [Saône-et-Loire, 26 pp.], Florent Guiot [Côte-d'Or, 7 pp.], Joseph Guiter [Pyrénées-Orientales, 6 pp. et 7 pp.], Pierre Guyomar [Côtes-du-Nord, 12 pp.], L.-B. Guyton [Côte-d'Or, 27 pp.], Jean-Baptiste Harmand [Meuse, 11 pp. et 2 pp.], Nicolas Hentz [Moselle, 8 pp. et 12 pp.].III. Opinions des conventionnels sur le jugement de Louis XVI. Réunit les opinions de Pierre-Louis Ichon [Gers, 6 pp. et 8 pp.), Jary [Loire-Inférieure], Jean Julien [Haute-Garonne, 11 pp.], Jouenne-Longchamp [Calvados, 3 pp.), Jean-Baptiste Jourdan [Nièvre, 8 pp.], Marc-Antoine Jullien [Drôme, 4 pp.], J.-F.-Auguste Izoard [Hautes-Alpes, 7 pp.], A.-Guy Kersaint [Seine-et-Oise, 10 pp. et 20 pp.], Jean-Baptiste Laboissière [Lot, 2 pp. et 7 pp.], J.-P. Lacombe-Saint-Michel [Tarn, 4 pp.], Jean-Baptiste Lacoste [Cantal, 10 pp.], Lakanal [Ariège, 6 pp.], Charles Lambert [Côte-d'Or, 4 pp. et 3 pp.], Lanjuinais [Ille-et-Vilaine, 14 pp.], Jacques-Léonard de La Planche [Nièvre, 4 p.], Herbès Latour [Basses-Alpes, 2 pp.], Lavicomterie [Paris, 4 pp. et 6 pp.], Lebreton [Ille-et-Vilaine, 3 pp.], Jean-Baptiste Le Carpentier [Manche, 3 pp. et 11 pp.], Jean-Baptiste Leclerc [Maine & Loire, 15 pp.], Cl.-N. Leclerc [Loir-et-Cher, 3 pp.], Lecointe-Puyraveau [Deux-Sèvres, 7 pp. et 22 pp.], Denis Lemaréchal [Eure, 4 pp.], L-M. Lepeletier [Yonne, 23 pp., manquent les pp. 13-16], Laurent Lecointre [Seine & Oise, 4 pp.], S.-P. Lejeune [Indre, 16 pp.], Lequinio [Morbihan, 11 pp. et 6 pp.], B. Lesterpt-Beauvais [Haute-Vienne, 2 pp.], Louis Louchet [Aveyron, 12 pp., et 12 pp.], de Jean-Baptiste Louvet [Loiret, 18 pp.], Pierre-Florent Louvet [Somme, 8 pp., et 4 pp.), P.-A. Lozeau [Charente-Inférieure, 44 pp.], Pierre Manuel [Paris, 7 pp.], Marat [Paris, 22 pp.], Pierre Marec [Finistère, 16 pp.], Nicolas-Joseph Marey [Côte-d'Or, 8 pp.], Jean-Baptiste Massieu [Oise, 3 pp.], CL-L. Masuyer [Saône-et-Loire, 6 pp.], Maure [Yonne, 3 pp.], Julien-Bernard-Dorothée Mazade [Haute-Garonne, 4 pp. et 3 pp.], Jean-Nicolas Méaulle [Loire-Inférieure, 11 pp. et 16 pp.], F. Mellinet [Loire-Inférieure, 10 pp.], Mennesson [Ardennes, 8 pp. et 6 pp.], Philippe-Antoine Merlin de Douai [Nord, 4 pp.], Merlin de Thionville [Moselle, 3 pp.], F. Meynard [Dordogne, 20 pp. et 27 pp.], Michet [Rhône-et-Loire, 7 pp.], Jean-Baptiste Milhaud [Cantal, 4 pp.], Mollevaut [Meurthe, 7 pp.], Joseph Monmayou [Lot, 4 pp.], François-Agnès Montgilbert [Saône & Loire, 24 pp.], Marie-François Moreau [Saône & Loire, 6 pp.], Morisson [Vendée, 10 pp. et 8 pp.], Étienne Neveu [Basses-Pyrénées, 6 pp.], Pierre-Claude Nioche [Indre & Loire, 10 pp., 2 pp. et 14 pp.).IV. Opinions des conventionnels sur le jugement de Louis XVI. Réunit les opinions de Charles-François Oudot [Côte-d'Or, 3 pp.], Paganel [Lot & Garonne, 12 pp.], N.-M. Quinette [Aisne, 8 pp.], Thomas Paine [Pas-de-Calais, 10 pp.], Silvain Ppéin [Indre, 6 pp.], Jean-Baptiste Personne [Pas-de-Calais, 3 pp.], Joseph Pemartin [Basses-Pyrénées, 6 pp. et 2 pp.], Jean-Augustin Pénières [Corrèze, 3 pp.], Pétion [Eure-et-Loir, 19 pp.], Mihcel-Edme Petit [Aisne, 10 pp. et 14 pp.], Claude-Lazare Petit-Jean [Allier, 7 pp.], J. Pinet [Dordogne12 pp.], Noël Pointe [Rhône et Loire, 6 pp. et 4 pp.], Philippe-Laurent Pons [Meuse, 2 pp.], Porcher-Lissaunay [Indre, 3 pp.], Louis Portiez [Oise, 6 pp.], Joseph-Clément Poullain-Grandprey [Vosges, 4 pp. et 6 pp.], François Poultier [Nord, 4 pp. et 10 pp.], Pressavin [Rhône-et-Loire, 10 pp.], P.-L. Prieur [Marne, 15 pp.], Claude-Charles Prost [Jura, 4 pp. et 8 pp.], Léonard-Joseph Prunelle [Isère, 15 pp. et 8 pp.], N.-M. Quinette [Aisne, 4 pp.], Jean-Paul Rabaut [Aube, 11 pp.], Just Rameau [Côte-d'Or, 10 pp.], Ramel [Aude, 7 pp.], Louis-Marie Réveillère-Lepaux [Mayenne & Loire, 10 pp. et 15 pp.], C.-A.-B. Reynaud [Haute-Loire, 4 pp.], Ribet [Manche, 4 pp.], Ricord [Var, 8 pp. et 8 pp.], F.-J. Riffard-Saint-Martin [Ardèche, 16 pp.], Augustin Robespierre [Paris, 6 pp.], Maximilien Robespierre [Paris, 12 pp. et 20 pp.], Roussel [Meuse, 14 pp], Rouzet [Haute-Garonne, 11 pp. et 7 pp.], D. Roy [Seine & Oise, 6 pp.], Claude-Antoine Rudel [Puy-de-Dôme, 6 pp.], Salle [Meurthe, 16 pp. et 6 pp.], Gabriel-René-Louis Salmon [Sarthe, 3 pp.], Jean-Bon Saint-André [Lot, 15 pp. et 16 pp.], Saint-Martin [Ardèche, 3 pp.], Saint-Just [Aisne, 14 pp.], Second [Aveyron, 32 pp.], P.-C.-F. Seguin [Doubs, 3 pp.], Joseph Serre [Hautes-Alpes, 10 pp. et 12 pp.], Sergent [Paris, 20 pp. et 3 pp.], Joseph Sevestre [Ille-et-Vilaine, 4 pp.], Jean-Baptiste Soulignac [Haute-Vienne, 3 pp.], J.-L. Tallien [Seine & Oise, 2 pp.], A.-C. Thibaudeau [Vienne, 6 pp. et 15 pp.], Didier Thirion [Moselle, 4 pp.], J.-J. Thomas [Paris, 11 pp. et 4 pp.], Thibault [Cantal, 6 pp.], Thuriot [Marne], 7 pp;), Ch.-N. Tocquot [Meuse, 4 pp.], Louis Turreau [Yonne, 6 pp.], Vadier [Ariège, 10 pp.], Antoine-Hubert Wandelaincourt [Haute-Marne, 2 pp.], Louis-Alexandre-Jacques Vardon [Calvados, 3 pp.], Vergniaud [Gironde, 16 pp.], Théodore Vernier [Jura, 6 pp.], Jacques-Joseph Viennet [Hérault, 6 pp], Viquy [Seine & Marne, 2 pp.].V. 1. DUFRICHE-VALAZÉ (Charles-Élisabeth) : Rapport fait à la Convention nationale, au nom de la commission extraordinaire des vingt-quatre, le 6 novembre 1792, sur les crimes du ci-devant Roi, dont les preuves ont été trouvées dans les papiers recueillis par le comité de surveillance de la Commune de Paris. Premier rapport sur les crimes de Louis Capet. Le Mans, Imprimerie de Monnoyer, 1792, 28 pp. Martin et Walter, 33079. - 2. MAILHE (Jean) : Rapport et projet de décret, présentés à la Convention nationale, au nom du Comité de législation, le 7 novembre 1792 [sur la capacité du Roi à être jugé]. Le Mans, Imprimerie de Monnoyer, 1792, 27 pp. Selon le projet de décret, le roi peut être jugé par la Convention.Trois commissaires pris dans l'Assemblée seront chargés de recueillir toutes les pièces et preuves relatives aux délits imputés à Louis XVI. Les pièces collationnées seront remises au roi et à ses avocats. Martin & Walter, 22416. - 3. LINDET (Robert) : Rapport qui a précédé l'acte énonciatif des crimes de Louis Capet ; lu à la Convention nationale, au nom de la commission des vingt-un, le 10 décembre 1792. Paris, Imprimerie nationale, 1793, 22 pp. La brochure comprend la liste des vingt-et-un conventionnels chargés de rédiger l'acte énonciatif des crimes imputés à Louis XVI. Avocat, député de l'Eure à la Convention, Lindet vota la mort du roi sans appel, contrairement à la position des Girondins. Dans cette brochure, et avant la lecture de l'acte d'accusation, Robert Lindet fait un rapide exposé de la conduite de Louis XVI depuis le début de la Révolution. Martin & Walter, 21574. - 4. Procès-verbal de la Convention nationale. Séance du mardi 11 décembre 1792. [Paris], Imprimerie nationale, s.d. [1792], 27 pp. - 5. Inventaire des pièces recueillies par la commission des vingt-un, concernant les crimes de Louis Capet ; & procès-verbaux de la remise qui lui a été faite au Temple des copies des mêmes pièces, & de la communication qui lui a été donnée des originaux de celles insérées au deuxième et troisième inventaires. [Paris], Imprimerie nationale, s.d. [1792], 26 pp., 210 pp. (mal chiffrées 110), 2 pp. - 6. Troisième recueil. Pièces imprimées d'après le décret de la Convention nationale, du 5 décembre 1792 ; déposées à la Commission extraordinaire des douze, établie pour le dépouillement des papiers trouvés dans l'armoire de fer au Château des Tuileries, & cotés par le ministre de l'intérieur, & les secrétaires, lors de la remise qu'il en fit sur le bureau de la Convention. Tome second. Paris, Imprimerie nationale, 1793, [2] ff. n. ch., 292 pp., avec un tableau dépliant hors texte. - 7. SÉZE (Raymond de) : Défense de Louis, prononcée à la barre de la Convention nationale, le mercredi 26 décembre 1792. Paris, Imprimerie nationale, 1792, titre, 49 pp. MW 31 535. - 8. Observations des défenseurs de Louis sur une imputation particulière qui lui a été faite dans la Convention ; précédées de leur lettre d'envoi au citoyen-président. [Paris], Imprimerie nationale, s.d. [1792], 8 pp. - 9. Appel nominal, extrait du procès-verbal de la séance permanente de la Convention nationale, des 16 et 17 janvier 1793, sur cette question : Quelle peine sera infligée à Louis ? Paris, Imprimerie nationale, s.d. [1793], 43 pp. Résultats nominatifs des votes, classés par département (de la Haute-Garonne à l'Yonne, puis de l'Ain au Gard). - 10. Appels nominaux faits dans les séances des 15 & 19 janvier 1793, sur ces trois questions : 1° Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique, & d'attentats contre la sûreté générale de l'États ? - 2° Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera t-il soumis à la ratification du peuple ? - 3° Y aura t-il un sursis, ou non, à l'exécution du décret qui condamne Louis Capet ? Paris, Imprimerie nationale, 1793, titre, 71 pp. - 11. La Convention nationale au Français. [Paris], Imprimerie nationale, s.d. [1793], 6 pp. Annonce de l'exécution du Roi ("Le tyran n'est plus"). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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[Affaires générales, Messages de sa Majesté l’Empereur et Proclamations du Roi]
Reference : 4177
Phone number : 01 43 29 46 77
Jean-François de Beaulieu (1652-1719?), apothicaire du corps du roi, premier apothicaire du roi, écuyer, secrétaire du roi, natif de Langeais (Indre-et-Loire).
Reference : 013745
Jean-François de Beaulieu (1652-1719?), apothicaire du corps du roi, premier apothicaire du roi, écuyer, secrétaire du roi, natif de Langeais (Indre-et-Loire). P.S., 24 décembre 1677, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente, contresignée par deux notaires. [278-2]
Pierre Legier (?-1691), conseiller et médecin du roi, lecteur et professeur du roi, docteur et doyen de la faculté de médecine de Paris. Son père et homonyme était déjà conseiller et médecin du roi.
Reference : 013836
Pierre Legier (?-1691), conseiller et médecin du roi, lecteur et professeur du roi, docteur et doyen de la faculté de médecine de Paris. Son père et homonyme était déjà conseiller et médecin du roi. P.S., 20 décembre 1689, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement d'une rente. [329-2]
Robert Myron ou Miron (15..-1594), secrétaire de la chambre du roi, conseiller au conseil privé du roi, contrôleur général et intendant des finances du roi. Il fut donc un très proche d'Henri III avant d'être chassé à la demande des Etats généraux.
Reference : 013716
Robert Myron ou Miron (15..-1594), secrétaire de la chambre du roi, conseiller au conseil privé du roi, contrôleur général et intendant des finances du roi. Il fut donc un très proche d'Henri III avant d'être chassé à la demande des Etats généraux. P.S., 31 décembre 1582, 1p in-4 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages. [314]
[Bâle], sans nom, 1789. 12 volumes in-8°, environ 5000 pages au total. Reliures plein veau racinés, dos lisses ornés d'un décor doré, pièces de titre et de tomaison vertes.
Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les Pensées sur la religion. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : I-III. Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. ; IV-X. Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Mis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) ; XI-XII. Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie.
Premier tirage de ces célèbres 210 bois. Lutetiae Parisiorum, Petrus Galterius, 1544. In-folio de (18) ff., 533 pp. et (1) p. d’errata. De nombreux bois dans le texte dont 30 à pleine page, restauration dans la marge des pp. 465 à 520 sans atteinte au texte. Plein veau brun, double encadrement de filets à froid sur les plats fleurdelisés aux angles, dos muet à nerfs. Reliure du XIXe siècle. 337 x 227 mm.
Édition originale de ce « volume peu commun » (Brunet), l’un des plus beaux livres de chirurgie du XVIe siècle, contenant pour la première fois les textes de la Chirurgie grecque d'Hippocrate, de Galien et d'Oribase, en traduction latine. Harvard 542. Il est illustré de 210 magnifiques gravures sur bois, inspirées par des dessins de modèles classiques grecs qui nous sont parvenus par les gréco-byzantins, représentant des opérations de chirurgie, des instruments et des bandages dont 30 figures à pleine page montrant l'utilisation de machines élaborées pour réduire les fractures. «210 figures explicatives dont certaines, à pleine page, exécutées au trait avec une grande élégance. Un de ces bois, p. 175, est marqué de la lettre gothique F, analogue à celle qu’on voit sur quelques figures gravées pour D. Janot. Une autre composition, p. 224, d’une facture plus hésitante, et aux visages grimaçants, est signée d’un monogramme qu’on peut lire APF. Ces figures représentent le plus souvent des machines destinées à réduire les fractures, elles sont intéressantes et les personnages, généralement nus, rendus avec un grand souci d’exactitude anatomique. Certaines s’inspirent des dessins du Primatice et de Jean Santorino se trouvant dans un manuscrit qui fut offert à François Ier, conservé aujourd’hui à la Bibliothèque nationale (Ms. latin 6866).» (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 309. L'auteur, Guido Guidi dit Vidius (1500-1569), né à Florence, fut le médecin de François Ier. Le texte s'appuie sur un manuscrit grec de la Bibliothèque de Laurent de Médicis, à Florence. On a longtemps attribué les dessins des bois de cet ouvrage au Primatice, mais depuis l'article de Michel Hirst « Salviati illustratuer de Vidius » (Revue de l'Art, 1969, n°6) ils ont été restitués à Francesco Salviati. Certains des bois portent la croix de Lorraine, d'autres les initiales F. ou ARF. On les donne fréquemment comme étant de François Jollat. (Welcomme I-6596 ; Waller 1960). Francesco Salviati, pseudonyme deFrancesco de’ Rossi(1510àFlorence-1563àRome) est unpeintremaniéristeflorentin. Il tient son nom de son fidèle protecteur, le cardinalGiovanni Salviati, l’oncle deCosmeIer. Il est parfois surnomméCeccoouCecchino Salviati.Giorgio Vasariécrit que Salviati «possédait un plus beau style que tout autre à Florence à son époque.» C'était un portraitiste renommé et un fresquiste admiré pour sa rapidité d’exécution - que Vasari oppose à la lenteur dePontormoet deBronzino- et son habileté à mettre en scène de complexes allégories profanes ou sacrées. De retour à Rome en 1541, Salviati peint pour la Stanza dell’Incendia du Palais du Vatican une fresque (aujourd’hui disparue) représentantRe Pepino(Pépin le bref). La même année, il peintla Sainte Famille au perroquet(aujourd’hui au Musée du Prado). En 1543, il décore la salle de l’Audience (sala dell‘Udienza) duPalazzo Vecchioà Florence. Le programme iconographique illustre les moments de la vie du généralMarcus Furius Camillus, d’aprèsPlutarque: « la prise de Veies » (la Conquista di Veio), «Camillus soumettant les Vosques» (Camillo che sconfigge i Volsci), «la punition du maître de Faléries » (la Punizione del Maestro di Falerii), «le triomphe de Camillus» (il Trionfo di Camillo). Il reçoit le 6 novembre 1544, la commande del’Incrédulité de Saint Thomas(aujourd’hui au Louvre6) pour l’église Notre-Dame de Confort de Lyon. Il peint la grandeDépositionde la chapelle Dini à Santa Croce et à la fin de son séjour florentin, laCharitéde la galerie des Offices. En 1548, insatisfait du traitement qu’on lui fait à Florence, il repart à Rome. Il peint pour le cardinalAlexandre Farnèseles fresques de la chapelle du Pallio du palais de la Chancellerie (Palazzo della Cancelleria). Il reçoit la commande de fresques pour la chapelleSanta Maria dell’Anima(1549-1550). Il reprend en 1550 la décoration de l’Oratorio San Giovanni Decollato. Il y peint deux apôtres, etla naissance de saint Jean-Baptiste. Pour le réfectoire de San Salvatore in Lauro, il exécute lesNoces de Canaet lesScènes de la Genèse. En 1553, il peint lesHistoires de Davidtirées despremieretdeuxième livres de Samuelpour le salon des Mappemondes du Palais Sacchetti, que le cardinal Giovanni Ricci da Montepulciano vient d'acquérir. Il décore pour le cardinal Ranuccio Farnèse la salle des Fasti Farnesianidu Palais Farnèse à Rome. La parenthèse française: Il part pour vingt mois (entre février 1556 et l’hiver 1557-1558) en France, décore pour le compte de Charles de Lorraine, le château de Dampierre. Il ne subsiste malheureusement rien de son travail. Le château Renaissance a été détruit pour faire place à un nouvel édifice construit parJules Hardouin-Mansartdans un style classique en 1683. Nous ne possédons aucune autre trace du travail de Salviati en France, même si un voyageur italien cite, en 1606, dans sa description du Palais Gondi, à Paris, unFrançois Ier et Charles Quint faisant la paixdû à Francesco Salviati, qu'il a peut-être peint pendant son séjour français. «At the suggestion of Ridolfi, Guido Guidi (Vidus Vidius) undertook the translation and by the liberality of François Ier, to whom it is dedicated, he was able to produce this splendid edition. From a preface in Guidi’s Latin MS. it would seem that the drawings, which are such a striking feature of the book, are to be attributed to Francesco Primaticcio and Jean Santorinos. They are modified copies, or interpretations, of the original Greek drawings, with which it is interesting to compare them.» (Bibliotheca Osleriana, n°155) «Volume d’une belle exécution typographique, dédié à François Ier, dont l’auteur, Guido Guidi, fut le premier médecin après la mort de Guillaume Cop. Les 211 figures gravées sur bois dont il est orné nous ont singulièrement frappé; on peut certainement les attribuer à un des plus grands artistes du temps et de l’école florentine. Ce livre rare est peu connu.» (Répertoire universel de bibliographie par Léon Techener, n°934) Précieux exemplaire de l’un des plus beaux traités de chirurgie du XVIe siècle.
Paris, La Librairie de l'Art, 1888. In-4, XXVII-(1)-292 pp., reliure demi-basane bleu-nuit.
Illustré de 6 eaux-fortes et 145 dessins par Eugène Lambert. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
ALMANACH IMPERIAL AN BISSEXTIL 1812 PRESENTE A. S. M. L’EMPEREUR ET ROI.
Reference : LCS-18199
Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. A Paris, chez Testu, Imprimeur de sa Majesté, 1812. In-8 de 976 pp. Maroquin vert, roulette aux feuilles de vignes et grappes de raisin autour des plats, chiffre F frappé or au centre des plats au sein d’un blason, dos lisse richement orné avec l’aigle impérial frappé dans deux caissons, coupes décorées, doublures et gardes de moire rose, tranches dorées. Reliure de l’époque. 217 x 120 mm.
Exemplaire sur papier fin de Hollande relié en maroquin vert de l’époque au chiffre de Joseph Fouché. Exemplaire au chiffre supposé de Joseph Fouché, Ministre de la Police, duc d'Otrante. Joseph Fouché (1759-1820 est né à Pellerin (Loire-Atlantique) le 19 septembre 1754. Il fit ses études chez les oratoriens de Nantes puis entra dans cette congrégation et professa à Juilly, à Arras et à l'école militaire de Vendôme. Il était préfet des études au collège de Nantes quand éclata la Révolution. Comme il n'était pas engagé dans les ordres, il quitta l'habit ecclésiastique, devint avocat, se fit remarquer par son zèle révolutionnaire ce qui lui valut d'être envoyé à la Convention le 7 septembre 1792 par le département de la Loire-Inférieure. Il vota la mort du roi et se signala dans les diverses missions qui lui furent confiées, en particulier à Lyon par des exactions et de sanglantes prescriptions. Radié du club des Jacobins à la demande de Robespierre, il contribua au 9 Thermidor. Repoussé par les thermidoriens, il fut sur la proposition de Boissy d'Anglas décrété d'arrestation le 22 thermidor an III (9 août 1795). L'amnistie du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) lui restitua la liberté. Ayant dévoilé une conspiration babouviste à Barras, il en fut récompensé par l'ambassade près la République cisalpine (1798) puis par l'ambassade de Hollande où il demeura jusqu'à ce que le Directoire l'appelle, le 2 thermidor an VII (20 juillet 1799) au ministère de la Police générale. Il prépara le 18 brumaire et mena une vie fastueuse en recevant dans de brillantes soirées les survivants de l'ancienne noblesse. N'ayant pas su déjouer la conspiration de la machine infernale, il quitta le ministère de la Police mais le même jour reçut les titre de sénateur. Après la courte trêve de la paix d'Amiens, la vigilance de Fouché fut de nouveau jugée indispensable. Il réintégra donc le 21 messidor an XII (1er juillet 1804) le ministère de la Police et il devait y rester jusqu'au 3 juin 1810. Durant toute cette période, la puissance de Fouché fut très grande ; il avait été créé comte d'Empire le 24 avril 1808 et, le 15 août 1809, duc d'Otrante. Envoyé à Rome comme gouverneur général, il fut, après les désastres de Russie, nommé gouverneur des provinces illyriennes, poste qu'il rejoignit en juillet 1813. Envoyé ensuite en mission à Naples auprès de Murat, il revint en France et se trouvait à Avignon lorsqu'ayant appris l'abdication de l'Empereur, il offrit ses services aux Bourbons qui ne les acceptèrent pas. Pendant les Cent-Jours, l'Empereur rappela Fouché qui occupa pour la troisième fois le poste de ministre de la Police. Lorsqu'après Waterloo, les Chambres nommérent une commission du gouvernement, le 23 juin 1815, c'est Fouché qui en fut le président. Il profité de cette position pour intriguer avec les Bourbons, les Orléans et la cour d'Autriche. La deuxième Restauration le rappela au ministère de la Police mais son opposition à la réaction royaliste le contraignit à donner sa démission de député, puis de ministre le 24 septembre 1815. Nommé ambassadeur à Dresde, il fut atteint par la loi des régicides du 12 janvier 1816. Il perdit ses fonctions et l'autorisation de résider en France. Il se retira à Prague, se fit naturaliser autrichien en 1818, et alla mourir à Trieste en 1820. Provenance rarissime et extrêmement recherchée. Ex libris F.B. Pochard sur la première garde.
Document sans lieu ni date [1745]. In-8, broché, couverture d’attente, 55 pages.
1756 Paris, P.G.Le Mercier 1756,xxiv+ 495p.relié avec Paris Moreau, Lefebvre, Versailles 1764, 111 pp.en un volume In-18 (124 x 65 mm), plein maroquin rouge, dos lise orné frotté, plats ornés de filets et fleurons en coin dorés , dentelle intérieure, tranches dorées (reliure d'époque). Les quatre Compagnies de Gardes du corps du roi (la Compagnie écossaise, créée par Charles VII, la première et la seconde Compagnies françaises, créées sous Louis XI, et la troisième Compagnie française, créee sous François Ier), ont respectivement pour capitaines en 1756 : le Maréchal Louis de Noailles, le Duc de Villeroy, Paul-François de Béthune duc de Charost et le Duc de Luxembourg. Bel exemplaire (malgré des défauts d'usage, dorure du dos titré en partie effacée, 18o (124 x 65 mm),red morocco, decorative gilt tooling on covers, dentelle inside, (contemporary binding). Exemplaire de Delafournier d’Auberey, seigneur de Champagne,Conseiller du Roi,lieutenant particulier au baillage de Liége etc,indication manuscrite au dernier feuillet blanc.TRES RARE.Les noms mentionnés sont inscrits sur une facture sur un autre feuillet.
Les quatre Compagnies de Gardes du corps du roi (la Compagnie écossaise, créée par Charles VII, la première et la seconde Compagnies françaises, créées sous Louis XI, et la troisième Compagnie française, créee sous François Ier), ont respectivement pour capitaines en 1756 : le Maréchal Louis de Noailles, le Duc de Villeroy, Paul-François de Béthune duc de Charost et le Duc de Luxembourg. The four "Gardes du corps du Roi" life guards companies ("Compagnie écossaise", created by Charles VII, first and second "Compagnies françaises", created under Louis XI, and the third under François Ier), were in 1756 respectively directed by the following "Capitaines" : Maréchal Louis de Noailles, Duc de Villeroy, Paul-François de Béthune duc de Charost, and Duc de Luxembourg.
Lacken 1866 -in-4 un document Original de 2 feuillets (un feuillet plié en deux), à en tête "LEOPOLD II, ROI DE BELGES - A Tous Présents et à venir, Salut :" imprimé en noir, lettre manuscrite à l'encre brune sur papier crème, format 22 centimètres de large par 34,5 centimètres de haut, Donné à Lacken, le 28 Juin 1866....signature manuscrite du Roi : Léopold + noté en bas à l'encre brune : Par le Roi, le Ministre de la guerre : Signé Chazal (Pierre Emmanuel Félix Chazal),
en parfait état (very good condition). trés bon état
bruxelles 1924 -in-4 un document Original de 4 feuillets (2 feuillets agraphés plié en deux), à en tête Imprimé en noir : Ministère de la Defense Nationale "ALBERT, ROI DE BELGES - A Tous Présents et à venir, Salut :" imprimé en noir, lettre et tableaux de répartitions des allocations (en pages intérieures) Imprimés en noir, sur papier crème, format 21 centimètres de large par 34 centimètres de haut, Donné à Bruxelles, le 26 Juin 1924....signature manuscrite à l'encre brune du ROI : Albert + noté en dessous à l'encre brune : Par le Roi, le Ministre de la Défense Nationale : Signature manuscrite à l'encre brune : P. Forthomme,
en parfait état (very good condition). trés bon état
Ordonnance du Roi, qui supprime la Commission établie par l'Ordonnance du 4 Août 1772, concernant les Hôpitaux militaires. Du 17 Août 1774. Ordonnance du Roi, qui supprime la Commission établie par l'Ordonnance du 4 Août 1772, concernant les Hôpitaux militaires. Du 17 Août 1774.
Reference : 015637
Ordonnance du Roi, qui supprime la Commission établie par l'Ordonnance du 4 Août 1772, concernant les Hôpitaux militaires. Du 17 Août 1774. Versailles, imprimerie du roi, département de la guerre, 1774. In-folio, 2p. Le but de cette ordonnance était que les inspecteurs des hôpitaux militaires ne dépendent plus d'une commission mais des hôpitaux qu'ils devaient inspecter. Ils devaient donc résider dans une ville du département où ils étaient assignés. [90]
[De Tempel, Tempelhoff, Presses Universitaires de Bruxelles, Presses Universitaires de France,Editions de l'Université de Bruxelles ] - ADENET LE ROI ; (HENRY, Albert)
Reference : 63105
(1951)
5 vol. in-8 br., Tomes 1, 2, 3 : De Tempel, Tempelhoff, Brugge 1951, 269 pp. et 9 pl. hors texte ; 1953, 221 pp. ; 1956, 381 pp. ; Tome 4 : Université Libre de Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, Presses Universitaires de France, 1963, 269 pp. ; Tome 5 1 et 2 : Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres, Editions de l'Université de Bruxelles, 1971, 813 pp. Rappel du titre complet : Les Oeuvres d'Adenet Le Roi (5 Tomes en 6 Volumes : Complet) Tome I : Biographie d'Adenet. La tradition manuscrite ; Tome II : Buevon de Conmarchis ; Tome III : Les Enfances Ogier ; Tome IV : Berte aus grans piés ; Tome V : Cléomadès (Vol. I : Texte, Vol. II : Introduction, Notes, Tables)
Rare exemplaire en très bel état, bien complet des 5 tomes en 6 volumes. Ce monumental ensemble des oeuvres d'Adenet le Roi fut publié sur une vingtaine d'année par Albert Henry. Ménestrel et poète né dans le Brabant (vers 1240-1300), Adenet le Roi est aussi connu sous les noms de Roi Adam, Adan le Menestrel, Li Rois Adenes, etc... On pourra découvrir ses trois chansons de geste, et son grand roman de chevalerie en vers : Cléomadès
Berlin, Voss et fils, Decker et fils, Treuttel, 1788-1789, 2 vol. in-8°, (6)-358 et (4)-421 pp, reliures plein veau moucheté, dos lisses ornés de fleurons et filets dorés, pièces de titres et de tomaison basane noire (rel. de l'époque), reliures frottées avec pt manques de cuir, coiffe sup. du 1er volume arasée, intérieurs propres, état correct (Oeuvres posthumes de Frédéric II, tomes 3 et 4)
Par Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (1712-1786), de la maison de Hohenzollern, simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786). Le Brandebourg constituait le coeur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe. Les 4 premiers volumes sont les « Oeuvres de Frédéric II, roi de Prusse, publiées du vivant de l'auteur », tomes I-IV (Berlin, Voss et fils, Decker et fils, Treuttel, 1789) ; les volumes 5 à 13 sont les « Oeuvres posthumes de Frédéric II, roi de Prusse », tomes I-IX (Berlin, Voss et fils et Decker et fils, seconde édition originale, 1788). Edition publiée par Jean-Charles Laveaux, libraire et grammairien. — La guerre de Sept Ans est la première guerre véritablement mondiale : on se bat sur plusieurs fronts, en Europe, en Amérique et en Inde. C’est un renversement des alliances qui voit s’opposer principalement la France, alliée à l’Autriche, contre la Prusse, alliée à l’Angleterre. Le Prussien Frédéric II est en infériorité numérique, mais son armée, très bien équipée, est la mieux entraînée. De cette longue lutte, la Prusse sort grandie et la France abaissée. Frédéric II doit la victoire à son génie militaire et à sa ténacité autant qu’à la médiocrité de ses adversaires, qui n’ont pas su combiner leurs efforts et saisir les occasions décisives. La fin de la guerre, en 1763, consacre l’échec des prétentions françaises et couronne la volonté britannique : la France est évincée du continent nord-américain et perd l’essentiel de ses possessions aux Indes. Cette guerre s’avère désastreuse pour Louis XV, qui a sacrifié 200 000 hommes en Allemagne pendant qu’il perdait ses colonies faute de troupes pour les défendre.
saint germain en laye 1654 une lettre, d'une page, sur papier vélin ligné, manuscrite à l'encre brune, format : 34,4 x 24 cm, lettre autographe manuscrite, Lettre signée '' Louis '' de la main du Roi LOUIS XIV (Agé alors de 16 Ans) + signature de MICHEL LE TELLIER,[ MARQUIS DE BARBEZIEUX, SEIGNEUR DE CHAVILLE, D'ETANG ET DE VIROFLAY (SECRETAIRE DE LA GUERRE DU ROI)], fait à REIMS LE 12 JUIN 1654,
SIGNE PAR LE ROI LOUIS XIV, à l'age de 16 ans...... Beau DOCUMENT....................RARETE.....en trés bon état (very good condition), en trés bon état
LOUIS PHELYPEAUX, comte de Saint-Florentin, duc de La Vrillière Chancelier et garde des Sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit, Ministre dÉtat et secrétaire d'État à la Maison du Roi Louis XV + SIGNATURE AUTOGRAPHE DU ROI LOUIS XV
Reference : 19438
(1768)
versailles 1768 parchemin manuscrit à l'encre brune sur velin, format : 32 centimètres de haut par 50 centimètres de large, signature manuscrite du Roi de France + signature de Phélypeaux qui en a rédigé le texte, fait à Versailles le 25 Juillet 1768,
Document parchemin vélin , enregistré suivant la coutûme de Bretagne à Hennebon par M. Gitton de la Ribellerie, et concernant lEmancipation du Sieur Allain, capable de gouverner ses biens et revenus.... Donné à Versailles par le Roi, 53ème année de son règne. Signé Louis et Phelippeaux (secrétaire). Un de ses descendants, Joseph, Vincent Allain fut Maire de Hennebont (56)......en bon état (good condition).
Paris, Libr. d’Edme Picard, 1849, in-folio, (35.5x28 cm). Tome 1: 2 ff. (faux-titre - titre impr.) + CLIV (154 p.) avec une ill. dans le texte + 1 ff. (entre-titre) + 148 p. + 1 p. (Errata) + 27 planches (dont un titre gravé entouré de 12 pts. gravures symbolisant les mois, 24 planches gravées au trait et 2 lithogr.) / Tome 2: 2 ff. (faux-titre - titre) + CXIV (114 p.) + 1 ff. (entre-titre) + 150 p. + 2 ff. (errata - table d. mat.) + 26 planches (dont le frontispiece et le titre gravé et 24 planches de tournois sous serpentes légendées de rouge) Vol. 1: reliure en d.-cuir vert, dos à cinq nerfs, coiffes et coins usées / 2: brochure originale verte, titre dans un encadrement typographique. (dos fendu, ex. a relier).
Seconde édition avec en tout 51 planches gravées au trait + 2 planches lithogr. dans le tome 1, (lith. par Quesdon del - Lith. par Aug. Mathieu - Imp. Lemercier), a savoir: Le ‘Château du Roi René à Tarascon’ et la ‘Cour du Château du Roi René à Tarascon’.Tome I. Lettres du Roi René. Institution de l'Ordre du Croissant. Testament du Roi René. Testament de Jeanne de Laval. - Tome II. [Oeuvres chevaleresques] Traicté de la forme et devis d'ung tournoy. Le Pas d'armes de la Bergière. Regnault et Jehanneton.
Phone number : 41 (0)26 3223808