S.n., à Londres 1756, in-12, viij, 3-140 121-406p., 2 parties reliées en un volume.
Edition originale, rare. La seconde partie porte pour intitulé : Analyse de quelques bons ouvrages philosophiques, précédée de Réflexions sur la critique. Reliure en plein veau blond glacé marbré d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats et grands armes frappées aux centres. Très bel exemplaire. la seconde partie possède sa propre page de titre, ainsi que son faux-titre. Aux armes de la princesse de Ligne, Henriette-Anne-Eugénie de Béthizy de Mézières, épouse du Prince Ligne (Claude Lamoral Hyacinthe Ferdinand, Marquis de Moy et de Dormans). Olivier I, pl. 15 : deux écus accolés : I, grands quartiers de Lorraine ; sur le tout : parti, au 1 d'or à la bande de gueules (Ligne) ; au 2, de Lorraine simple ; II, d'azur fretté d'or de six pièces (Béthizy). On notera que les armes féminines sont d'ordinaire beaucoup plus rares que celles masculines. Le journal littéraire de Freron (ennemi déclaré du parti des philodophes et principale cible de Voltaire) avait un succès considérable depuis sa création en 1754, il paraissait encore sous forme de feuilles, pour plus tard former des volumes. LE PREVOST D'EXMES établit une critique en règle du périodiste Freron et de la revue Littéraire. Freron ne vilipendait pas seulement les philosophes mais la littérature de son temps. La seconde partie, plus philosophique, défend la cause des philosophes et l'oeuvre de plusieurs auteurs tels Diderot et Rousseau. Derrière la critique de l'entreprise de Freron, se révèle une éthique de l'écriture et de la critique. L'ouvrage est composé sous forme de lettres adressées à une dame de Londres. Une table des matières fort utile permet de retrouver les thèmes et réflexions abordées ainsi que les auteurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -