Rouen, 1761-1764. 5 volumes in-12 (90 x 164 mm). VIII pp., 499 pp., 3 ff. n. ch., 1 p. bl.; 3 ff. n. ch., 516, 2 ff. n. ch.; 3 ff. n. ch., 447 pp., 1 p. bl., 1 f. n. ch.; 3 ff. n. ch., 509 pp., 1 p. bl., 2 ff. n. ch.; VIII pp., 2 ff., 688 pp. Maroquin janséniste chocolat, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs, filet doré sur les coupes et les coiffes, dentelle intérieure dorée, petites taches sur quelques plats, rayure au plat inférieur du tome I, coin restauré au tome IV, , ex-libris retirés du premier contreplat (reliure de l’époque)
Edition originale de cet ouvrage très critique envers la Compagnie de Jésus. Elle est assortie d’un cinquième volume en 2 tomes paru en 1764 pour servir de supplément à l’œuvre. Cette histoire est l’œuvre de Louis-Adrien Le Paige (1712-1802), avocat au Parlement et conseiller du prince de Conti, et de Christophe Coudrette (Paris, 1701-1774), tous deux abbés jansénistes. Leur pamphlet fustige le despotisme de la Compagnie et sa corruption du système politique français. Leur critique du despotisme et leur tableau de l’Etat idéal contiennent en creux une remise en cause de l’absolutisme royal qui considère que les Parlements doivent avoir le dernier mot. A la fin des années 1750 et au début des années 1760, les Jésuites subissent les attaques des jansénistes, gallicans et parlementaires, puis des philosophes de l'Encyclopédie. Le scandale financier à la suite de la banqueroute du jésuite Antoine Lavalette est une bonne occasion pour Louis XVd'interdire par décision royale la Compagnie et de labannir de France en 1763-1764 Les Jésuites avaient déjà été chassés du Portugal en 1759 et le seront d’Espagne en 1767. Bel ensemble en maroquin de l’époque. Barbier, II, 808. Conlon, Le Siècle des Lumières, n°61 599.
S.n., s.l. 1761, In-12 (9,5x17cm), viij, 499pp. (6) et (6) 516pp. (4) et (6) 447pp. (2) et (6) 509pp., 4 volumes reliés.
Edition originale. Exemplaire aux armes des Duc de Luynes, à cette date, très certainement deMarie Charles Louis d'Albert de Luynes, 5e Duc de Luynes. Les exemplaires aux armes des Luynes ne portent toujours que le meuble d'arme du lion couronné sur le dos au XVIIIe. Reliure en plein veau brun glacé et marbré. Dos à nerf orné du meuble d'arme des Duc de Luynes, au lion couronné. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Petite fernte au mors inférieur en tête du tome II. Au mors inférieur du tome 3, fente le long d'un caisson sur 2cm. Au tome IV, petites fentes au mors en queue, sur quelques minimètres. P.403, tome II, trou avec perte d'une lettre. Une trace de mouillure en marge de la page de titre du tome I. Malgré ces petits défauts, très bel exemplaire. Ex libris du château de Dampierre, demeure des Luynes pendant 350 ans. Un ex libris du XVIIIe a été masqué par un papier ancien. Histoire de la Compagnie de Jésus depuis ses origines, violemment à charge contre les Jésuites. De nombreux documents ysont analysés. L'ouvrage démontre amplementle despotisme de la Compagnie et sa corruption entière du système politique français, ses complots dans toute l'Europe. Il ressort du livre une critique de la monarchie absolue et une vision parlementaire du système politique. A la fin des années 1750 et au début des années 1760, les Jésuites subissent les attaques des jansénistes, gallicans et parlementaires, puis des philosophes de l'Encyclopédie. Le scandale financier à la suite de la banqueroute du jésuite Antoine Lavalette est une bonne occasion pour Louis XV d'interdire par décision royale la Compagnie et de la bannir de France en 1763-1764. Les Jésuites avaient déjà été chassés du Portugal en 1759 et le seront d'Espagne en 1767. Louis-Adrien Le Paige, avocat au Parlement et conseiller du prince de Conti, etChristophe Coudrette, étaient tous deux abbés jansénistes. Leur livre fut donc publié dans un contexte très tendu pour les Jésuites et s'annonce donc comme une suite de révélations sur leur histoire qui viendrait justifier leur anéantissement. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[s.n.] - ANONYME ; [ COUDRETTE, Abbé Christian ; LE PAIGE, Louis-Adrien ]
Reference : 62205
(1761)
Où il est prouvé, 1° Que les Jésuites ne sont pas reçus de droit, spécialement en France, & que quand ils le seroient, ils ne sont pas tolérables , 2° Que par la nature même de leur Institut, ils ne sont pas recevables dans un Etat policé, 5 vol. in-12 reliure plein veau marbré, s.n., s.l., 1761, 1764 (Tome V), VIII-499 pp. et 2 ff. n. ch. ; 2 ff., 516 pp. et 2 f. ; 3 ff., 447 pp. et 1 f. ; 3 ff., 509 pp. et 2 ff. n. ch. (errata) ; VIII pp., 1 f., 688 pp.
L'exemplaire est bien complet du cinquième tome, publié en 1764 et servant de "Supplément aux volumes précédents". Rédigé par les abbés jansénistes Louis-Adrien Le Paige et Christophe Coudrette, l'ouvrage ne dissimule pas ses intentions, très violemment opposées aux Jésuites ; cette attaque est publiée à la veille de la dissolution de la Compagnie de Jésus, alors que se coalisent de manière paradoxale les intérêts jansénistes (gallicans et parlementaires) et ceux des Encyclopédistes. Bon ensemble (petits mq. ou petits frott. en coiffes, rel. lég. frottées, bon état par ailleurs). Barbier, II, 808
à Amsterdam, aux dépens de la Compagnie 1754 In-16 16,5 x 9 cm. Reliure de l’époque veau havane marbré, 326-380 pp. Exemplaire en bon état.
Etude juridique et historique, l'auteur remontant à l'aube de la monarchie et même au Romains pour expliciter les fonctions du Parlement, les droits de Pairs et les lois fondamentale de la monarchie française. L'intérêt du livre est d'exposer clairement et simplement des question historiques complexes sous forme de lettres et de réponses à des questions précises. L’auteur, Louis-Adrien Le Paige (1712-1802), écrivain janséniste, était avocat au Parlement, bailli du Temple et conseiller du prince de Conti. Bon état d’occasion
1° Que les Jéuites ne sont pas reçus de droit, spécialement en France, & que quand ils le seraient, ils ne sont pas tolérables. 2° Que, par la nature même de leur Institut, ils ne sont pas recevables dans un Etat policé. S.l. (Rouen). 1761. 4 volumes in-12 (105 x 172m) pleine basane brun foncé, dos à 5 nerfs ornés, gardes peignées, tranches marbrées, VIII, 499, (4); 3ff., 516, (4); 2ff., 447, (2) et 2ff., 509, (4) pages. Petits accidents aux coiffes supérieures, menus défauts mais bons exemplaires.
La 2ème partie est de Louis Adrien Le Paige. (Barbier, II, 808).
sl, nd, sl, nd[1733 ?] ; in-24, veau brun, dos orné. (Rel. de l’époque.) 4 ff. n. ch. (titre, préface et plan de l’ouvrage), 285 pp., 1 p. errataBarbier I, 198 donne ce livre à Le Paige d’après l’attribution de la Bibliothèque historique de la France I n° 5571. - Conlon 33.580.L’ouvrage est dirigé contre les molinistes. Il contient des faits qui ont précédé la bulle Unigenitus. L. A. Le Paige (Paris 1712 - 1802) était avocat et bailli du Temple. Presque tous ses livres ont paru anonymement. - Annotations marginales du 18e siècle.
S.l., s.d. (1756) in-12, 46 pp., basane fauve marbrée, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièces de titre et de tomaison, tranches rouges (reliure de l'époque). Manques importants aux deux coiffes, charnière supérieure fendue.
Datée du 18 août 1756, soit 3 jours avant le lit de justice du 21 août destiné à faire enregistrer les déclarations royales sur le vingtième, cette pièce attribuable à l'infatigable avocat janséniste Le Paige (1712-1802) présente le plus grand intérêt. Elle résume en effet en trois points la doctrine des Cours souveraines sur la pratique du lit de justice, en opposition manifeste avec la pratique royale sur le sujet : 1. Il exige une délibération libre du Parlement. - 2. Il implique une délibération orale publique. - 3. L'enregistrement forcé, avec protestation du Parlement, implique la nullité des mesures. C'était interpréter le rôle des Cours comme celui d'assemblées politiques quasi-délibérantes, à côté voire au-dessus du Souverain, illustrant à merveille comment l'agitation contre Unigenitus a davantage préparé la Révolution dans les esprits que quantité d'écrits des "philosophes".Relié avec 22 autres pièces sur l'agitation parlementaire du règne de Louis XV, de 1755 à 1770, sans ordre précis :I. [TERRIER DE CLERON (Claude-Joseph) :] Opinion d'un magistrat sur la déclaration du vingtième militaire, du 7 juillet 1756. S.l.n.d. [1756], [4] ff. n. ch. - II. [TERRIER DE CLERON (Claude-Joseph) :] Observations sur la vérification des lois bursales. S.l.n.d. [1757], 58 pp. - III. Requête du peuple François à Nosseigneurs de toutes les Cours de Parlement, des Comptes & des Aides. S.l.n.d., 8 pp. - IV. Réclamation présentée au Roi le 20 février 1756 par M. le Duc d'Orléans, au nom des Princes & des Pairs, au sujet de la défense qui leur avoit été faite par Sa Majesté de se rendre à l'invitation qu'ils avoient reçue d'aller prendre séance au Parlement. S.l.n.d. [1761], 16 pp. - V. Objets des remontrances du Parlement, au sujet des sept édits qui lui ont été envoyés pour être enregistrés. S.l.n.d. [1759], 16 pp. - VI. Objets de remontrances arrêtés par le Parlement, toutes les chambres assemblées, le 15 septembre 1759, au sujet de différens édits. S.l.n.d. [1759], 29 pp. - VII. Réponse du Roi aux remontrances du 4 septembre 1759. S.l.n.d. [1759], 19 pp. - VIII. Extrait des registres du Parlement. Du mercredi 19 septembre 1759. S.l.n.d. [1759], titre et 5 pp. - IX. Extrait des registres du Parlement. Du mercredi 28 novembre 1759. S.l.n.d. [1759], 24 pp. - X. Réponses du Roi, et arrêtés du Parlement, depuis le 13 février jusqu'au premier mars. S.l.n.d. [1760], 12 pp. - XI. Objets des représentations du Parlement, avec la réponse du Roi. Du 3 juillet 1760. S.l.n.d. [1760], 7 pp. - XII. Représentations faites au Roi par son Parlement, à Versailles le mardi 22 décembre 1767, entre onze heures & midi, auxquels jour & heure la grande députation du Parlement avoit été mandée pour recevoir les ordres de Sa Majesté, & lui apporter copie des arrêtés pris les 18 & 19 décembre précédens, à l'occasion des lettres-patentes publiées au Sceau, concernant le sieur Thibault de Chanvalon & autres. S.l.n.d. [1767], 3 pp. - XIII. Arrêts, arrêtés, et remontrances du Parlement au Roi, au sujet des entreprises du Grand-Conseil. Du 27 novembre 1755. S.l., 1755, 168 pp. (manque de papier au feuillet de titre). - XIV. Arresté du Parlement, au sujet des lettres-patentes en forme d'édit, de janvier 1768. S.l.n.d. [1768], 5 pp. - XV. Très-humbles et très-respectueuses remontrances du Parlement au Roi, sur les lettres en forme d'édit, du mois de janvier 1768, concernant le Grand-Conseil. S.l.n.d. [1768], 65 pp. - XVI. Recueil des pièces concernant l'affaire du Grand-Conseil, rétabli sous une nouvelle forme par l'édit de janvier 1768. S.l.n.d. [1768], 36 pp. - XVII. Lettre de Monsieur de *** à Monsieur de *** sur les entreprises du Grand-Conseil. S.l.n.d. [1756], 89 pp. -XVIII. Très-humbles et très-respectueuses remontrances du Parlement au Roi, au sujet des affaires de Bretagne. S.l.n.d. [1768], 27 pp. - XIX. Arrêtés du Parlement, les Chambres assemblées, les Princes & Pairs y séant. Du 9 mai 1770. S.l.n.d. [1770], 9 pp. - XX. Très-humbles et très-respectueuses représentations du Parlement au Roi, sur les lettres-patentes qui annullent la plainte rendue par le procureur-général contre M. le Duc d'Aiguillon & le nommé Audouart ; l'arrêt rendu en la Cour des Pairs, le Roi y présidant, qui a donné acte de ladite plainte, & ordonné d'informer des faits y mentionnés, l'information faite en conséquence, &c. Registrées du très-exprès commandement du Roi en son lit de justice tenu au château de Versailles le 27 juin 1770. S.l.n.d. [1770], 17 pp. - XXI. Discours de Monsieur le Chancelier, à la première séance de la Cour des Pairs au château de Versailles, le Roi y présidant. Le 4 avril 1770. S.l.n.d. [1770], 12 pp. - XXII. Remontrances de la Cour de Parlement de Paris au roi Henri IV sur le rétablissement des Jésuites, faites par M. le Premier Président de Harlay en 1604. S.l.n.d., 11 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[s.n.] - DE LA BORDE, Père ; [ DUREY DE MESNIERES ; LE PAIGE, Louis-Adrien ; DU REY DE MESNIERES, Jean-Baptiste ; FITZ-JAMES, Mgr François de ]
Reference : 58538
(1755)
Principes sur l'Essence, la Distinction et les Limites des Deux Puissances, Spirituelle et Temporelle, ouvrage posthume du Père de La Borde, de l'Oratoires, s.n., 1753, viii-98 pp. [ Avec : ] Discours sur la Puissance Episcopale, relatif aux affaires présentes, s.n., 1752, 30 pp.[ Avec : ] Histoire de la Détention du Cardinal de Rets, Archevesque de Paris, Et de ses Suites. Pour montrer combien il est essentiel de prendre les voies régulières de l'Ordre Judiciaire, pour la punition des Délits commis par les Evêques ; & dans quels défilés on se jette, quand on ne fuit que les voies d'une autorité arbitraire, s.n., à Vincennes, 1755, 172 pp. [ Edition originale ] [ Avec : ] Indication Sommaire des Principes et des faits, Qui prouvent la compétence de la Puissance Séculière, pour punir les Evêques coupables de Crimes publics ; & pour les contenir dans l'obéissance qu'ils doivent aux Loix, & dans la soumission qu'ils doivent au Roi, s.n., En France, 1755, 86 pp. [ Avec : ] Mandement de Monseigneur l'Evêque de Soissons, Qui ordonne qu'on chantera dans toutes les Eglises de son Diocèse, une Messe solemnelle & le Te Deum, en actions de graces de la protection qu'il a plû à Dieu d'accorder à ce Royaume, en préservant le Roy du danger qu'a couru la Personne sacrée, s.n., s.d. [ 1757 ], 24 pp. [ Avec : ] Avis aux Fidels, pour les engager à prier pour l'Eglise dans le tems de trouble & de division, s.l.n.d., 12 pp.
Recueil de 6 ouvrages relatifs à la querelle janséniste ; parmi eux, trois titres évoquant le Cardinal de Retz dont la rare "Histoire de la Détention du Cardinal de Rets, Archevesque de Paris, Et de ses Suites". On relèvera que par un arrêt du 16 septembre 1752, le Parlement de Paris condamna le "Discours sur la Puissance Episcopale, relatif aux affaires présentes" à être lacéré et brûlé comme séditieux, tendant au schisme, injurieux et attentatoire à l'autorité du Roi. Bon état (rel. lég. frottée, petit manque marginal à un f. sans atteinte au texte)
Sans lieu ni nom ni date (1733), petit in 12 étroit broché, sous couverture de papier marbré ancien, 4 feuillets non chiffrés - 286 pages (pour les "Annales") et 71 pages (pour la "Constitution Unigenitus et les Reflexions") ; quelques rars piqûres.
Cet ouvrage porte, comme second titre : Protheisme de l'erreur ou Annales historiques contenant les faits, qui ont précédé la Bulle Unigenitus, et qui y ont rapport depuis l'année 1540 (Barbier, I, 198 et III, 1095). ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
sans lieu ni date, broché (couverture d'attente muette), 10,5x18 cm., 36 pages.
exemplaire défraichi.