Paris, Paul Geuthner, 1910 in-8, XXXVII pp., 405 pp., broché. Petit manque de papier en haut du dos.
Le Mercier de La Rivière (1719-1801), intendant de la Martinique, fut le premier à présenter dogmatiquement la doctrine physiocratique. D'après Mirabeau, ce livre a été écrit sous l'influence de Quesnay ; y sont développés la doctrine du despotisme légal et les arguments en faveur de la liberté du commerce, de la productivité exclusive de l'agriculture ou encore de la mise en place d'un impôt unique sur les terres. Le propos de l'auteur de "peindre les choses telles qu’elles doivent être essentiellement, sans consulter ce qu’elles sont ou ce qu’elles ont été, dans quelque pays que ce soit" lui valut les sarcasmes de Voltaire et la réplique fictionnelle sous la forme du roman L'Homme aux quarante écus (1768).INED, 2794. Kress, 6476 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Londres, chez Jean Nourse, Libraire ; et se trouve à Paris, chez Desaint, 1767, in-4 de (2)-VII-(1)errata-511 pp., reliure de l'époque, de plein veau fauve, dos lisse orné d'un décor "à la grotesque" doré, pièce de titre de maroquin brun, usure et manque à la coiffe supérieure, charnière supérieure fragile, coins inférieurs émoussés, sinon bon exemplaire.
Edition originale de cet ouvrage soigneusement revu par Quesnay, que l'on peut considéré comme le premier traité de la doctrine Physiocratique. Adepte du "despotisme légal", il traite ici à la fois de morale, de politique et d'économie, en proposant une théorie sociale en même temps qu'une pratique économique.