Citadelles et Mazenod , collection "les Phares" 400 pages , relié sous jaquette illustrée dans son coffret , absolument neuf
"Réagissant contre les croyances enfantines de l'humanité, il fut attaqué avec une violence qu'on n'avait jamais vue. Il est énorme de penser qu'un homme seul et sans soutien, avec ses ressources très minimes, ait entrepris une action semblable. Il a établi une nouvelle génération de l'art lui appartenant, conséquente avec la philosophie moderne et répandit son nom dans l'univers entier (Biographie de Courbet par lui-même, 1871)Gustave Courbet (1819-1877) est un artiste dont l'art met en jeu le rapport entre l'homme, assoiffé de renommée, et l'ouvre, plus de 1000 peintures aujourd'hui conservées dans les plus grands musées. C'est pourquoi une approche chronologique et thématique a pleinement son sens. C'est autour de lui que se met en place la figure de l'artiste moderne, telle qu'on la retrouve par exemple chez Picasso au xxe siècle, à partir d'une ouvre qui se décompose par périodes : sa ville natale d'Ornans, Paris et les débuts de la « gloire », les voyages (Normandie, Montpellier) et l'attrait de la mer, l'engagement politique au moment de la Commune et, enfin, l'exil en Suisse où il mourra. Tout au long de son existence, il a provoqué le scandale, le débat, jusqu'à la mise à l'encan. Mais, à côté de son ouvre peint, que complètent dessins et lithographies remarquables, sa correspondance constitue une source essentielle pour aborder le peintre, ses élans, ses rejets et, parfois, ses contradictions.On a l'habitude de figer Courbet dans une seule étiquette, celle du réalisme. Sans se limiter à cette vision réductrice, la thèse de ce livre est de reconsidérer la place de Courbet dans l'histoire de l'art du xixe siècle, à la croisée des « ismes » qui se mettent alors en place - du romantisme au réalisme, puis au naturalisme et à l'impressionnisme, et même au symbolisme..."