RACINE (Jean) / CORNEILLE (Pierre) / VOLTAIRE [AROUET (François-Marie)]/ etc.
Reference : 290
vers 1800 In-8° (185 x 116 mm), [2] ff. - 254 pp. (dont 1 p. bl.) manuscrites à l'encre brune, papier au filigrane au cornet (Gaudriault, pl. 54 n°409, 1777) maroquin rouge à long grain, dos lisse orné, encadrements de filets et roulettes sur les plats, roulette sur les coupes, double-roulette intérieure, garde de soie moirée avec encadrement d'une roulette, charnières de maroquin rouge, tranches dorées. Étui titré de maroquin rouge à long grain avec encadrements de roulettes et filets, chiffre « JC » de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès sur les plats, ruban. Reliure de l'époque signée COURTEVAL (étiquette sur la première garde blanche).
Un élégant recueil manuscrit de morceaux dramatiques des XVIIe et XVIIIe siècles, de la bibliothèque de Cambacérès Élégant recueil manuscrit d'extraits d'oeuvres dramatiques, vraisemblable exemplaire de présent au deuxième consul. L'ouvrage est illustré de dessins originaux d'une grande finesse d'exécution : 6 vignettes placées en culs-de-lampe, et un premier dessin qui représenterait la dédicatrice à l'oeuvre, découpé et rapporté dans un insert pour être placé en frontispice. Sont cités principalement Voltaire (Zaïre, Adélaïde du Guesclin, Alzire, Marimane, Brutus, Oreste, Olympie, Mérope, Mahomet le prophète, Sophonisbe, Sémiramis, Catilina, L'orphelin de la Chine, Tancrède, Le Triumvirat, La mort de César), Jean Racine (Bérénice, Phèdre, Andromaque, Esther, Athalie, Mithridate, Bajazet, Britannicus, Iphigénie) et Pierre Corneille (Cinna, Sertoris, Horace, Le Cid, La mort de Pompée, Rodogune, Héraclius, Médée, Polyeucte). Pour ces deux derniers auteurs, la copiste a rédigé une courte biographie. On ajoutera Thomas Corneille (Ariane), Jean-Jacques Lefranc de Pompignan (Didon), Edme-Louis Billardon de Sauvigny (La mort de Socrate), Claude Guimond de la Touche (Iphigénie en Tauride), Jean de Rotrou (Vencenlas), Crébillon père (Athée et Thyreste, Rhadamiste et Zénobie, Électre), Jean-Baptiste Vivien de Chateaubrun (Les Troyennes), Jean-François Ducis (Abufar [pièce la plus tardive du recueil, créée en 1795], et un Othello librement adapté de Shakespeare), Antoine Vincent Arnault (Oscar), Jean-Baptiste-Louis Gresset (Edouard III) et enfin Jean-François de la Harpe (Warwick, Mélanie), qui apparaît également en traducteur de Sophocle (Électre) et d'Euripide (Hécube). Luxueusement relié par Courteval, relieur parisien actif de 1798 à 1835, souvent désigné comment l'inventeur de la gaufrure. Lesné, qui comme les auteurs cités dans le manuscrit goûtait l'alexandrin, dressait ainsi son portrait : « Courteval épura le goût de la reliure / Ses ouvrages seront recherchés de tous temps, / Des fameux amateurs, des riches et des grands ; / Long-temps ils en feront leurs plus chères délices ; / Mais des grands ouvriers admirez les caprices : / Courteval de son art se montre si jaloux, / Qu'au dire des relieurs c'est le plus grand des fous. / Il travaille tout seul, et de peur de malfaire, / Prend très peu d'ouvriers, et jamais d'ouvrière [] » (pp. 27-28) Lesné, Mathurin-Marie. La Reliure, poëme didactique en six chants. Paris : Lesné/Nepveu, 1820. Provenance : Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824), chiffre "JC" sur les plats de l'étui. Cambacérès fit son entrée en politique à la Révolution comme président du tribunal criminel de Montpellier. Élu député de l'Hérault à la Convention Nationale de 1792, il participa au procès de Louis XVI. S'opposant dans un premier temps à l'exécution du roi, il se rapprocha des Montagnards et réclama finalement la mort sans délai. Ce revirement de position lui assura un rôle d'importance au sein de la Convention. Il occupa ensuite les postes de président du Conseil des Cinq-Cents (1796) puis de Ministre de la Justice (1799). Au lendemain du coup d'état du 18 brumaire, Cambacérès, "caution révolutionnaire" du nouveau régime, siégea comme Deuxième consul aux côtés de Napoléon Bonaparte et de Charles-François Lebrun avant d'être nommé archichancelier de l'Empire. Mené à présider conseils et séances du Sénat en l'absence de Napoléon, assurant l'intérim lors des guerres de la Quatrième Coalition, il disputa au Prince Joseph Bonaparte la place de 2e personnage de l'Empire ; Joseph Pinaud le décrira ainsi comme « plus qu'un numéro deux, moins qu'un numéro un » (Cambacérès, 2018). Les ouvrages de la bibliothèque de Cambacérès, reliés pour la plupart en maroquin rouge ou vert, portent tous son chiffre ou ses armes. Frottements à l'étui, petite tache brune marginale à quelques feuillets.
Paris Librairie Ch. Delagrave s. d. (1890) In-4° (258 x 198 mm), [1] f. - 48 pp., demi toile rouge, dos muet, couverture illustrée (reliure éditeur)
BELLES ILLUSTRATIONS À PLEINE PAGE PAR UN PEINTRE OBSERVATEUR DE L'ENFANCE Édition originale de cet album illustré de 12 belles compositions en noir et blanc de lillustrateur Jean Geoffroy (1853-1924), qui collabora avec Eudoxie Dupuis, dite Tante Nicole (1835-1906), à la réalisation dune collection dalbums mettant en scène le personnage de Pierrot : Pierrot Don Quichotte, Pierrot Robinson, Les 12 métiers de Pierrot... Ces ouvrages furent régulièrement réédités jusque dans les années 1920, mais ces tirages postérieurs sont moins soignés. Les originales sont devenues fort rares. Grand observateur de lenfance et témoin de préoccupations sociales de la IIIe République, Jean Geoffroy (qui signera Géo à partir de 1880) se fait rapidement un nom comme illustrateur de livres pour la jeunesse, et travaille notamment avec léditeur Hetzel. Proche du Docteur Variot, fondateur de la puériculture, il témoigne par la peinture des balbutiements de cette discipline et, en 1882, est nommé membre de la Commission de limagerie scolaire. Maître de la scène de genre, peintre de lécole et des enfants du peuple, Jean Geoffroy produit également quelques compositions plus oniriques où apparaît la figure de Pierrot, allégorie des aspects fantaisistes de lenfance. Christiane Hubert souligne limportance de la contribution de Jean Geoffroy à limaginaire visuel de lenfance : « [S]i lartiste Geoffroy nest plus connu de nos jours, nous pouvons affirmer sans hésitation que ses peintures denfants le sont. Car, à contempler les couvertures douvrages récents concernant lenfance, ou lhistoire de lenfance, on ne peut quêtre frappé par le nombre demprunts à son uvre. Aussi nest-il pas surprenant de constater limmédiate familiarité, pour tout un chacun, des représentations que Geoffroy propose des enfants » (« Un peintre de lenfance aux débuts de la llle République : Jean Geoffroy », Carrefours de léducation, 2006/1 (n° 21), p. 95-112.) Le musée de léchevinage de Saintes lui consacra une exposition monographique, la première à être organisée en France, en mai-octobre 2015. Taches sur les plats, dos insolé, coins abîmés. Quelques rousseurs. Bibliographie : « Nouvelle acquisition : Les Pierrot de Jean Geoffroy ». En ligne : réseau Canopé, MUNAÉ. Publié le 01/03/2018.
Lugduni (Allemagne ?) s. n. 1610 In-8° (176 x 108 mm), 319 pp. - [1] p. bl, maroquin rouge, triple filet sur les plats avec fleurons au angles, dos lisse orné, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Rare exemplaire en beau maroquin ancien de l'apologie du martyr de Jean Châtel Première édition latine rare faite sur la seconde édition de 1610. L'originale en français datant de 1595. Jean Châtel, fils d'un marchand de draps, fut l'auteur d'un attentat manqué sur la personne du Roi Henri IV, « En la chambre de la Dame de Liencourt (Gabrielle d'Estrée) le 27 de Décembre, Jehan Chastel âgé de 19 ans se coula dedans... et d'un cousteau qu'il avoit, pensant luy donner dans la gorge, le frappe en la bouche, et luy rompt une dent... ». Il fut exécuté comme régicide, écartelé en place de Grève, deux jours plus tard. La maison de son père, sur l'île de la Cité, fut démolie et remplacée en 1595 par une « pyramide » commémorative. Lors de l'enquête, on découvrit que Jean avait été élève des jésuites au collège de Clermont (aujourd'hui lycée Louis-le-Grand). Les jésuites furent accusés d'avoir inspiré son acte, malgré les dénégations de l'accusé. Ses anciens professeurs, les pères Hay et Guéret, furent bannis du royaume de France. Un autre, le père Guignard, fut pendu et brûlé en place de Grève. Les autres pères furent exilés, le collège mis sous séquestre et les meubles vendus. Ceux qui furent bannis du royaume seront finalement rappelés, faute de preuves. Les ligueurs inscrivirent Jean Châtel dans leur martyrologe, et Jean Boucher écrivit son Apologie. En 1605, après le rappel de la compagnie de Jésus par Henri IV, on détruisit la pyramide de Châtel ainsi que les inscriptions anti-jésuites qu'elle comportait. À son emplacement, le prévôt des marchands François Miron fit construire la fontaine des Barnabites. On attribue sans preuves décisives l'Apologie à Jean Boucher, un des ligueurs les plus actifs, réfugié en Flandre. « Elle démontre que l'acte de Chastel est juste... est héroïque, et que l'arrêt de la Cour est impertinant contre lui et contre les jésuites. La doctrine du tyrannicide s'appuie sur les protestants eux-mêmes. L'auteur démontre l'incapacité de Henri IV, même après sa prétendue conversion. Il termine par un appel à un nouvel assassin »... (Hauser, Sources de l'Histoire de France, IV, 3122) Contient en plus de la traduction latine de l'Apologie : p. 267 : « Effecta abominanda excommunicationis Heinrici Valesii et Heinrici Navarrei »..., traduction latine des « Effects espouventables de l'excommunication de Henry de Valois, & de Henry de Navarre. Où est contenue au vray l'histoire de la mort de Henry de Valois, & que Henry de Navarre est incapable de la Couronne de France » publiée chez Nicolas Nivelle et Rolin Thierry à Paris en 1589, p. 293 : « Epistola illustrissimi cardinalis Montalti scripta ad concilium generale Sanctae Unionis, ex italico in latinum conversa », traduction latine de la « Lettre de l'illus[trissi]me cardinal Montalte, escrite par le commandement de Nostre S. Père le pape, au Conseil général de la saincte Union » publiée en italien et en français chez Nicolas Nivelle et Rolin Thierry à Paris en 1589, p. 296 : « Apodixis qua demonstratur haud licitum esse subdito maledicere regi suo: multo minus personam eius adoriri », traduction latine du « Discours par lequel il est monstré qu'il n'est loisible au subject de médire de son roy, et encor moins d'attenter à sa personne » par Claude de Morenne, p. 311 : « In luctuosissimum obitum regis Heinrici IV suspiria Galliae et fidelitas gallorum. », traduction latine des « Souspirs de la France, sur la mort du roy Henry IIII. & la fidelité des françois. » imprimée chez Pierre Ramier à Paris en 1610. PROVENANCE : « VÉLIZY. », ex-libris imprimé au premier contreplat. Non identifié. Papier bruni.
BERNARD (Jean-Frédéric) - MIRABAUD (Jean-Baptiste de) - LE MASCRIER (Jean-Baptiste)
Reference : 191
Londres s. n. 1751- 1778 3 parties en un vol. in-8° (168 x 108 mm), xii - 244 pp. - [2] ff. - 172 pp. - 72 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement d'un triple filet sur les plats, filet sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
L'un des grands textes de la pensée matérialiste en France au XVIIIe siècle en maroquin ancien Édition originale peu courante quand, comme ici bien complète des trois parties dont la dernière, l'Essai sur la chronologie attribuée à Le Mascrier ne parut qu'en 1778. La préface a été rédigée par l'abbé Le Mascrier, l'un des éditeurs. L'autre fut le célèbre César Chesneau du Marsais. La première partie serait de Jean-Frédéric Bernard, on y trouve des articles sur la Création et le Déluge, tirés de « Telliamed ». La seconde est de Mirabaud. Ayant d'abord circulé sous forme manuscrite (Opinions des anciens sur le monde, Opinions des anciens sur la nature de l'âme) avant de paraître avec des modifications plus ou moins importantes dans des recueils imprimés, la Dissertation qui traite de l'origine du monde prend place dans les Dissertations mêlées (Amsterdam, 1740) avant que Le Mascrier en donne une version définitive, annotée, dans Le Monde en 1751. Cet ouvrage, condamné au feu par le Parlement, ouvre la voie du matérialisme des Lumières en utilisant l'arme de l'érudition. L'ouvrage ne prétend pas exposer un système, il consigne seulement des « opinions », celles des anciens sur le monde, sa structure, sa formation, ses révolutions, sa destruction, sur l'âme, sa nature, son immortalité. L'entreprise qui parait d'une cohérence exemplaire, par sa méthode et par la fin systématique qu'elle poursuit, résume un aspect essentiel de la pensée matérialiste du début du XVIIIème siècle. Et donc, cela n'a « sans doute pas été seulement, pour le d'Holbach du Système de la nature [paru sous le nom de Mirabaud], un pseudonyme d'occasion ; il symbolisait aussi une prise de position philosophique audacieuse, il rappelait une oeuvre originale qui, par la rigueur de son intention et de sa méthode, tranchait sur tant de compilations ou de contributions dispersées au combat clandestin du matérialisme ». Barbier - V, 335-d ; Quérard - VI, 153 ; Bloch, Le Matérialisme du XVIIIème siècle et la littérature clandestine, pp. 91-113 ; Coiffe de queue et trois des coins anciennement restaurés, petit manque en marge en gouttière au premier titre, papier légèrement et uniformément roussi.
Lyon Cercle lyonnais du livre 1928 In-f° (335 x 262 mm), [1] f. bl. - [1] f. - [1] pl. - [5] ff. - 267 pp. - [10] pl. - [3] ff., maroquin ivoire poncé orné d'un décor de filets dorés couvrant le dos et les plats, dos lisse orné et mosaïqué, décor à la plaque mosaïqué de maroquins vert et turquoise et d'ornements vert et vert sombre en marqueterie, encadrement intérieur mosaïqué de maroquins vert et turquoise, contregardes et gardes de peau marbrée, gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés, chemise demi-maroquin vert sapin à bandes, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Un maroquin ivoire poncé orné en marqueterie de paille. Tirage limité à 152 exemplaires sur vélin van Gelder Zonen, un des 120 exemplaires nominatifs imprimé pour « Monsieur René Kieffer ». Viennent ensuite 20 exemplaires mis dans le commerce et 12 exemplaires réservés aux collaborateurs et aux archives de la société. Il est habillé d'une reliure en maroquin ivoire poncé mosaïqué agrémentée d'ornements en marqueterie et de gardes en peau marbrée dans les tons verts. L'édition est illustrée par Daragnès de 32 gravures sur cuivre en couleurs au burin, dont 11 hors texte, et de bois ornementaux gravés par Jean-Gabriel Daragnès. L'achevé d'imprimer porte sa marque au cur fleuri ainsi que sa signature à l'encre. Édition augmentée d'une belle préface de Giraudoux, composée sous la forme d'une lettre de Suzanne à Daragnès : « Que disent les peintres, quand une inconnue s'approche doucement d'eux, par derrière, et pose ses mains sur leurs yeux ? Vous auriez vu l'ombre de mes paumes ; cela vous aurait singulièrement aidé pour ces gravures où, paraît-il, vous me représentez sans vêtements. Vous voulez bien m'écrire aujourd'hui que les bibliophiles de Lyon seraient terriblement désireux de savoir pourquoi il n'est pas question de Dieu dans la relation de mes voyages [...] et je veux bien vous répondre, mais à la condition que ma réponse ne sera jamais lue par d'autres que vous, c'est-à-dire que vous la publierez en édition luxe et en première page. C'est encore là le meilleur gîte pour les personnes qui aiment le secret. » Jean-Gabriel Daragnès (Bordeaux : 1886-Neuilly-sur-Seine : 1950), formé comme graveur et illustrateur, commence en 1925, dans son atelier de Montmartre, une seconde activité d'imprimeur et éditeur. Collaborant aux éditions Émile-Paul Frères, aux édition de la Banderole et aux éditions de la Sirène comme directeur artistique ou maître typographe, il fit paraître sous sa « marque » au cur fleuri plusieurs ouvrages considérés comme des chefs d'uvre du livre dit « d'illustrateur ». Monod 5472, « un des grands livres de Daragnès ». Dos de la chemise passé et quelques décharges des illustrations
Paris Gallimard 1962 In-8° (208 x 144 mm), 275 pp. - [2] ff., broché.
PRIX GONCOURT 1961. Envoi autographe signé : « En très cordial hommage de / Jean Cau » Lintrigue de La pitié de dieu, prix Goncourt pour lannée 1961, nest pas sans évoquer le Huis clos sartrien : quatre hommes ayant tous commis un crime partagent une cellule de prison. Jean Cau (1925-1993) entama sa carrière dans les lettres comme secrétaire de Jean-Paul Sartre. Sil séloigna peu à peu de ses positions, il continua de clamer son admiration et sa gratitude envers lauteur de La nausée. Il travailla ensuite comme journaliste pour LExpress, le Nouvel Observateur, le Figaro et Paris Match. Parolier, romancier, dramaturge, il en surprit plus dun en adoptant, à partir des années 60, des positions politiques bien éloignées de celles de la gauche sartrienne à laquelle il sétait rallié. Achevé dimprimer à la date de janvier 1962. Plis au dos, piqûres et taches dencre bleue sur la couverture, décharges dencre à quelques pages.
Paris Gallimard 1962 In-8° (202 x 132 mm), 76 pp. - [2] ff., demi-maroquin orange à coins, dos à 4 faux-nerfs, filets dorés sur les plats, tête dorée, couvertures et dos conservées (reliure signée F. Simon)
AVANT MOLIÈRE À TOKYO. Édition originale. Un des 25 exemplaires du tirage de tête sur Hollande van Gelder (celui-ci le n°4). Suivent 80 exemplaires sur vélin pur-fil Lafuma-Navarre. Il a été tiré en outre 20 exemplaires hors-commerce sur parcheminé azuré, réservés à l'auteur. « La Comédie Française, pour sa tournée au Japon, avait demandé à Jean Cocteau d'écrire un impromptu qui se jouerait avant les Fourberies de Scapin et s'inscrirait ensuite au répertoire.L'impromptu est un « genre ». Jean Cocteau eut l'idée de s'y soumettre et d'y marier son goût de l'intemporel à celui du style de L'Impromptu de Versailles et de La Critique de l'École des femmes. Il en résulte un divertissement où l'on assiste, au théâtre, et, en quelque sorte, pour la première fois, au célèbre déjeuner du Roi Louis XIV avec Molière, qui est, sans doute, une fable. Les comédiens jouent ensemble leur propre rôle et celui des personnages qu'ils interprètent. C'est par ce mélange du mythe et de la réalité que L'Impromptu du Palais-Royal s'insère à merveille dans l'uvre de Jean Cocteau et lui donne une grâce inimitable où s'enchevêtrent le burlesque et le grave. » (Gallimard) Ce divertissement méta-théâtral confrontant Louis XIV, Molière et une spectatrice « un peu pédante » (p. 8) fut donc donné, avec une mise en scène de Jacques Charron, en introduction des Fourberies de Scapin à Osaka, du 1er au 5 mai 1962 puis à Tokyo, du 8 au 15 mai 1962. PROVENANCE : Emmy Joubert, ex-libris imprimé à la devise « Habent sua fata libelli » au contreplat supérieur, fin du XXe siècle. Témoins conservés.
Paris Cheû lés messieurs Didot (Firmint Didot frères, fils et Cie) s. d. (1858) In-12° (196 x 121 mm), 72 pp., demi-basane rouge, dos lisse orné à froid, couverture imprimée illustrée conservée (reliure postérieure, fin du XXe siècle).
Un recueil de fables et contes en patois saintongeais agrémentés d'un important vocabulaire Troisième édition, en grande partie originale, tirée à très petit nombre (25 ex. selon le Bulletin du bouquiniste, n°245, 1867) dont quelques-uns sur papier de Chine ou de couleur de ce recueil de fables et contes en patois saintongeais. La Bibliographie de la France l'annonce dans son bulletin du 5 février 1859 et l'attribue par erreur à Vallery-Radot, bibliothécaire du Louvre, dédicataire de l'oeuvre. Revue et augmentée, elle contient 18 pièces dont 12 nouvelles ainsi qu'un vocabulaire (pp. 56 à 70) dont plusieurs sont des traductions ou adaptations libres des fables de la Fontaine. Elle est illustrée de deux vignettes in-texte pour « Le Louc et l'ignâ » (répétée sur la 4e de couverture) et « La Cigale et l'feurmit ». Cette dernière est particulière car en fait de cigale, c'est bien un criquet qui est représenté... L'erreur fût corrigée dans la 4e et dernière édition qui ajouta par ailleurs deux autres gravures pour « L'Ajace embobelinée dan dés piume de pahon ». Il y eu 4 éditions de cet ouvrage, tirées à très petit nombre, et donc toutes aussi rares les unes que les autres. La première parut chez les Didot en 1849 sous le titre Fables en patois charentais (Dialecte du canton de Jarnac). Elle se compose de 4 fables et d'un petit glossaire en 21 pages. La deuxième, Noveau fabeulier jarnacoès, qu'at été compousé lindi venant à hier peur l'ebaudissement d'ine Saintongeoèse in p'tit feugnon, chez les mêmes en 1852 contient 6 fables en 35 pages. Celle qui porte au titre la mention de « troisième édition, revue et augmentée » en est en fait la quatrième et dernière. Annoncée comme « imprimée sur papier de couleur et ornée de gravures sur bois » chez les mêmes en 1859 (annonce du 20 aout, JGIL, 48e année, 2e série, n°34) elle s'intitule Recueil de fables et contes en patois saintongeais et présente pour la première fois la traduction française en regard et 3 nouvelles pièces qui en portent le total à 21 en 128 pages. Elle supprime par contre le vocabulaire. Toutes ces éditions présentent une évolution du texte avec des variantes significatives. Jean-Henri Burgeaud des Marets, docteur en droit, linguiste, poète et écrivain, premier traducteur de Mickiewicz, précurseur du régionalisme, ami du prince-philologue L.-L. Bonaparte, avait aussi réuni une bibliothèque patoisante de la plus grande importance. PROVENANCE : Alain-Joël Taveneau (non identifié), La Rochelle, avec son ex-libris imprimé au contreplat supérieur. Mouillure angulaire marginale, quelques rousseurs.
Paris Saugrain an II (1794) In-18° (134 x 88 mm), 170 pp. (num. 5 à 174)- [1] f. bl. et [5] ff. de pl., maroquin brun, dos lisse orné, encadrement polylobé sur les plats, roulette sur les coupes, roulette intérieure, contreplats et gardes de tabis rose, tranches dorées (reliure de l'époque)
Exemplaire sur papier vélin illustré de 5 belles figures de Moreau le Jeune relié en maroquin de l'époque Charmante édition imprimée par Pierre-François Didot, dit Didot le jeune ou Didot Jeune, illustrée de cinq belles figures hors-texte de Moreau le Jeune gravées en taille-douce par Duhamel, Dupréel et Simonet. Le présent exemplaire est tiré sur papier vélin. Jean-Baptiste-Louis Gresset (Amiens, 1709-1777), poète et dramaturge, fut jésuite de 1726 à 1735. Dès 1730, il publie une Ode sur l'amour de la patrie. Un peu plus tard, il découvre le genre littéraire où il excellera : ce sera la poésie badine, raillant et s'amusant de la vie des couvents. Son chef d'oeuvre - dans le genre - est le poème Vert-Vert, ou les Voyages du perroquet de Nevers (1734). Le succès est considérable. Jean-Baptiste Rousseau qualifie ce poème de « phénomène littéraire », à la fois pour l'époque et le talent. La même année, Gresset donne deux autres poèmes dans le même esprit : Le Lutrin vivant et Le Carême impromptu. D'autres pièces contemporaines, La Chartreuse (1734), Les Ombres, les épîtres Au Père Bougeant, À ma soeur, À ma Muse, etc. - plus graves et plus philosophiques - sont aussi moins réussies. Jean-Michel Moreau, dit Moreau le Jeune (Paris, 1741-1814), dessinateur et graveur, fut l'élève de Louis-Joseph Le Lorrain, qu'il accompagna en 1758 à Saint-Pétersbourg lorsque ce dernier devint le premier directeur des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Il revint, après y avoir brièvement enseigné le dessin, à Paris au bout de deux ans après la mort subite de celui-ci et suivit les leçons du graveur Jacques-Philippe Le Bas, reproduisant les peintures contemporaines et celles des maîtres anciens. Il devint bientôt, par la souplesse et l'étonnante fertilité de son talent, le dessinateur en renom des planches de toutes les éditions de luxe des classiques français. Son oeuvre dépasse les 2 000 pièces. Epidermure et éraflures sur le plat supérieur, petite reprise de couleur à un coin, rousseurs marginales uniquement aux figures ; Cohen-De Ricci, 462
Paris Saugrain an II (1793) Grand in-18° (141 x 89 mm), 170 pp. (num. 5 à 174) - [1] f. bl. et [5] ff. de pl., maroquin rouge, dos lisse orné, encadrement polylobé sur les plats, roulette sur les coupes, roulette intérieure, charnières cuir, contreplats et gardes de tabis bleu avec encadrement d'un roulette au contreplat, tranches dorées (reliure de l'époque)
Rare exemplaire tiré sur grand papier vélin avec les figures de Moreau le Jeune avant la lettre relié en maroquin de l'époque Charmante édition imprimée par Pierre-François Didot, dit Didot le jeune ou Didot Jeune, illustrée de cinq belles figures hors-texte de Moreau le Jeune gravées en taille-douce par Duhamel, Dupréel et Simonet. l'un des « extrêmement rare » (Cohen) exemplaires tirés sur grand papier vélin avec les figures avant la lettre. Il n'en aurait été fait que 15 exemplaires. Jean-Baptiste-Louis Gresset (Amiens, 1709-1777), poète et dramaturge, fut jésuite de 1726 à 1735. Dès 1730, il publie une Ode sur l'amour de la patrie. Un peu plus tard, il découvre le genre littéraire où il excellera : ce sera la poésie badine, raillant et s'amusant de la vie des couvents. Son chef d'oeuvre - dans le genre - est le poème Vert-Vert, ou les Voyages du perroquet de Nevers (1734). Le succès est considérable. Jean-Baptiste Rousseau qualifie ce poème de « phénomène littéraire », à la fois pour l'époque et le talent. La même année, Gresset donne deux autres poèmes dans le même esprit : Le Lutrin vivant et Le Carême impromptu. D'autres pièces contemporaines, La Chartreuse (1734), Les Ombres, les épîtres Au Père Bougeant, À ma soeur, À ma Muse, etc. - plus graves et plus philosophiques - sont aussi moins réussies. Jean-Michel Moreau, dit Moreau le Jeune (Paris, 1741-1814), dessinateur et graveur, fut l'élève de Louis-Joseph Le Lorrain, qu'il accompagna en 1758 à Saint-Pétersbourg lorsque ce dernier devint le premier directeur des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. Il revint, après y avoir brièvement enseigné le dessin, à Paris au bout de deux ans après la mort subite de celui-ci et suivit les leçons du graveur Jacques-Philippe Le Bas, reproduisant les peintures contemporaines et celles des maîtres anciens. Il devint bientôt, par la souplesse et l'étonnante fertilité de son talent, le dessinateur en renom des planches de toutes les éditions de luxe des classiques français. Son oeuvre dépasse les 2 000 pièces. Petits frottements, quelques éraflures sur le plat supérieur ; Cohen-De Ricci, 462
Sbriglio Jacques Parisis Jean-Louis Reyre Monique Gauthier Jean-Marc Véry Françoise
Reference : 22657
(2013)
ISBN : 9782863642771
Parenthèses 2013 186 pages in-4. 2013. broché. 186 pages. Nombreuses illustrations en noir et en couleurs
Très bon état
Crossman Sylvie Barou Jean-Pierre Ponty Jean-Michel Maeght Corinne
Reference : 22474
(2002)
ISBN : 9782911939402
Indigène Editions 2002 95 pages 22 4x24x0 9cm. 2002. b. 95 pages.
Très bon état
Privat / Rivières et vallées de france 1991 189 pages in-4. 1991. cartonné toilé. 189 pages. Avec des illustrations en noir et en couleurs
Bon état
Paris Gallimard 2011 In-8° (205 x 141 mm), 227 pp. - [4] ff., broché.
Épreuves non-corrigées (date de mise en vente : 6 octobre 2011). Ce récit dun voyage en Touraine, sur les traces des « fainéants sublimes » que décrivait Balzac, fut publié en parallèle à lalbum Voyage sur une feuille de vigne. Jean-Luc Chapin, le compagnon de vagabondage de Laclavetine, y présente ses photos accompagnées dune version abrégée du texte. Jean-Marie Laclavetine, éditeur chez Gallimard et traducteur depuis litalien des uvres de Alberto Savinio, Giuseppe Antonio Borgese, Leonardo Sciascia, Vitaliano Brancati ou Alberto Moravia est également lauteur de nombreux romans et nouvelles. Petites salissures à la couverture.
Jean Chaintreau Jean Cuynet Georges Mathieu
Reference : 21960
(1993)
ISBN : 9782902808465
La vie du Rail La Régordane 1993 384 pages in-4. 1993. Cartonné/Jaquette. 384 pages.
Bon état. Une coupure de 1 cm à la jaquette sinon très bon état
Paris Editions René Kieffer 1921 In-4° (274 x 211 mm), 78 pp., maroquin brun, dos lisse, décor doré à la plaque sur les plats, contregardes et gardes de papier marbré, double filet intérieur avec fleurons en écoinçons, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Les « jeunes filles » enfin chez René Kieffer. Exemplaire sur Japon Impérial, non numéroté, portant la mention autographe signée « Réservé à ma bibliothèque personnelle / René Kieffer », à l'instar des 50 exemplaires du tirage de tête. Suivent 450 sur vélin de cuve, pour un total de 500 exemplaires numérotés.Il est revêtu d'une reliure éditeur « luxe » présentant un décor à la plaque dessiné par Vettiner montrant une jeune fille à son balcon, différent du décor floral de la reliure éditeur. Ce roman de Francis Jammes fait suite à Clara d'Ellebeuse et Pomme d'Anis, publiés au Mercure de France sous la direction de Kieffer ; Almaïde d'Etremont, dernier volume de la « trilogie des jeunes filles », est le premier à paraître sous son nom. Robert Burnand, dans « Quelques beaux livres de l'année », (Byblis, hiver 1924, p. 137-138), cite Almaïde d'Étremont comme une édition « hors pair ». L'ouvrage est illustré de 44 vignettes au trait de Jean Baptiste Vettiner, imprimées en violet et mises en couleurs au pochoir. Peintre et graveur d'origine bordelaise, Jean-Batiste Vettiner (1871-1935), découvert comme illustrateur par Kieffer, avait déjà contribué à une édition de Francis Jammes : Les Géorgiques Chrétiennes (René Kieffer, 1920). Il travaillera par la suite, toujours pour Kieffer, aux Pastorales de Théocrite (1923). Mais là où l'illustration des Géorgiques chrétiennes et des Pastorales, constituée de bois gravés, se concentre sur la représentation de la nature, l'illustration au trait d'Almaïde met surtout en valeur les costumes de la belle époque. Récompensé par le Grand Prix d'Honneur au Salon des arts décoratifs de 1923, Vettiner collaborera, avec l'architecte Raoul Jourde, à la conception du pavillon de la ville de Bordeaux pour l'exposition coloniale de Paris. Monod 6323 ; Sanjuan 24 (cet exemplaire reproduit pl. LIII). Dos insolé
Paris René Kieffer 1920 In-4° (264 x 182 mm), 244 pp. - [3] ff. - [1] f. bl. - [62] pl., couverture illustrée rempliée.
Pour les pieux exercices de Madame Kieffer. Exemplaire sur Japon, non numéroté, portant à la justification la mention autographe « Réservé / à Madame Kieffer / René Kieffer ». Il est agrémenté d'une suite sur Chine, à l'instar du second grand papier, après 10 exemplaires sur Vieux Japon à la forme. Suivent 500 sur vélin teinté, pour un tirage de 550 exemplaires numérotés. L'édition est illustrée de 61 vignettes par Jean-Baptiste Vettiner, désignées comme « bois » mais vraisemblablement reproduites par galvanoplastie. Le bordelais Jean-Baptiste Vettiner (1871-1935), spécialiste des sujets champêtres, illustrera dans le même style, pour les compte des éditions Kieffer, Les Pastorales de Théocrite (1923). Son travail sur Almaïde d'Étremont, autre ouvrage de Francis Jammes publié chez Kieffer en 1924, est en revanche plus centré sur le costume d'époque que sur le paysage. Récompensé par le Grand Prix d'Honneur au Salon des arts décoratifs de 1923, Vettiner collaborera, avec l'architecte Raoul Jourde, à la conception du pavillon de la ville de Bordeaux pour l'exposition coloniale de Paris. Dans ce poème couronné par l'Académie Française, Jammes à l'instar de Virgile célèbre les travaux des champs ; nouvellement converti, il réimagine les vers du poète latin à travers le prisme d'une spiritualité catholique, et situe l'action dans le sud-ouest pyrénéen. Monod 6336 ; Sanjuan 16. Dos et pourtours insolés, rares rousseurs à quelques feuillets de la suite sur chine
THÉOCRITE / SOULAGES (Gabriel, trad.) / VETTINER (Jean-Baptiste, ill.)
Reference : 387
(1923)
Paris Editions René Kieffer, relieur d'art 1923 In-4° (265 x 205 mm) [1] f. bl. - [2] ff. - 155 pp. - [1] f. - [2] ff. bl., couverture illustrée rempliée.
Les bois et les pâturages. Tirage limité à 500 exemplaires numérotés (n° 173), tous sur vélin teinté. Les 50 premiers exemplaires sont enrichis d'une suite des bois sur Japon pelure. Cette édition est illustrée de 39 compositions originales de Jean-Baptiste Vettiner, annoncées comme bois mais vraisemblablement reproduites par galvanoplastie. Il réalise également les ornements. Le borderlais Jean-Baptiste Vettiner (1871-1935), spécialiste des sujets champêtres, avait déjà illustré dans le même style Les Géorgiques chrétiennes de Francis Jammes (Kieffer, 1920) ; ayant travaillé aux bois des Pastorales sans connaître la traduction « moderne » de Soulages, il aurait cependant regretté d'avoir opté pour un style aussi classique (Sanjuan, p. 385). Son illustration d'Almaïde d'Étremont (Kieffer, 1924), en couleurs, marquera un renouvellement de son travail. Récompensé par le Grand Prix d'Honneur au Salon des arts décoratifs de 1923, Vettiner collaborera, avec l'architecte Raoul Jourde, à la conception du pavillon de la ville de Bordeaux pour l'exposition coloniale de Paris. Monod 10634 ; Sanjuan 40. Extrémités du dos légèrement salies
Izzo Jean-Claude Jordi Jean-Jacques Lapillonne Anne-Marie
Reference : 20862
(1998)
ISBN : 9782862608150
Editions Autrement 1998 303 pages in-12. 1998. Broché. 303 pages. Avec envois des auteurs
Bon état
Gründ 1945 122 pages in-8. 1945. broché avec couverture rempliée et illustrée. 122 pages. Illustrations en noir de Jean Oberlé
Etat correct.Couverture un peu salie. Intérieur propre bien que jauni
Fayard Jean-François Fierro Alfred Tulard Jean
Reference : 20593
(1988)
ISBN : 9782221045886
Robert laffont / Bouquins 1988 1213 pages collection Bouquins. in-8. 1988. Broché. 1213 pages.
Etat correct malgré une pliure verticale au plat arrière de la couverture
Vaïsse Maurice Le Drian Jean-Yves Debré Jean-Louis
Reference : 20047
(2022)
ISBN : 9782735509348
CTHS EDITION 2022 220 pages collection diplomatie & histoire. 15 5x23 4x1 5cm. 2022. Broché. 220 pages. Avec des illustrations hors-texte
Très bon état
Saint-Etienne éditions Jean d'Auvergne 1963 115 pages in-4. 1963. cartonné. 115 pages. In-4 (237x293 mm) 115 pp. + 27 planches en noir (numérotées de III à XXIX - les 2 premières sont placées plus tôt sans numérotation); Edition Originale; Exemplaire en feuilles sous chemise et étui cartonnés et toilés de couleur beige (cartonnage récent) couv. manquante; vignettes illustrations dans et hors-texte de jean Paret et rené Fages (en noir); Ex. n° 111 sur vélin pur fil Johannot d'Annonay (Un des 80). Très bon état; Poids : 1140 gr
Saint-Sulpice de Grainbouville 1982 70 pages in-8. 1982. broché. 70 pages. In-8 broché avec couverture illustrée (209x155 mm) 70 pages. Belle iconographie en noir. Très bon état général. Poids : 120 gr