Irving Petlin, Su Braden, James Lee Byars, Christo, Walter de Maria, Richard Hamilton, Kaspar Koenig, Julien Levy, Sol Mednick, Nancy Reitkopf, La Monte Young, Marian Zazeela, Nicolas Calas, Bruce Conner, Marcia Herscovitz, Alain Jacquet, Ray Johnson, Lee Lozano, Bernard Pfriem, George Reavey, Clovis Trouille, John Battan, William Bryant, Dick Higgins, Joseph Kosuth, Ronnie Landfield, Roland Penrose, Man Ray, Hannah Weiner, Terry Riley, Robert Stanley, Paul Bergtold, John Cage, Hollis Frampton, Roy Lichtenstein, Lil Picard, Domenico Rotella, Robert Watts, William Anthony, William Copley, Edward Fitzgerald, Neil Jeanney, Angus MacLise, Bruce Nauman, Yoko Ono, Mel Ramos, Robert Rohm, William Schwadler, Diane Wakoski, Lawrence Weiner, Richard Artschwager, Ed Bereal, Diter Rot, Betty Dodson, Ronoldo Ferry, John Giorno, Adrian Nutbeam, Claes Oldenburg, Micha Petrov, Jean Reavey, Bernar Venet, Paul Steiner, Marcel Duchamp, Tom Westermann , Bob Watts , Toby Mussman , On Kawara , Arman , Congo , Aftograf , Princess Winifred, Enrico Baj, Lawrence Weiner
Reference : 100144
(1968)
New York The Letter Edged in Black Press, 1968. 1968 6 17.8 x 27.9 cm. New York, The Letter Edged in Black Press, 1968. Six portefeuilles 178 x 279 mm, présentés dans leurs emballages postaux d’origine, contenant chacun un sommaire, pour un total de 73 multiples originaux.
Artistes ayant collaboré: Irving Petlin, Su Braden, James Lee Byars, Christo, Walter de Maria, Richard Hamilton, Kaspar Koenig, Julien Levy, Sol Mednick, Nancy Reitkopf, La Monte Young, Marian Zazeela, Nicolas Calas, Bruce Conner, Marcia Herscovitz, Alain Jacquet, Ray Johnson, Lee Lozano, Bernard Pfriem, George Reavey, Clovis Trouille, John Battan, William Bryant, Dick Higgins, Joseph Kosuth, Ronnie Landfield, Roland Penrose, Man Ray, Hannah Weiner, Terry Riley, Robert Stanley, Paul Bergtold, John Cage, Hollis Frampton, Roy Lichtenstein, Lil Picard, Domenico Rotella, Robert Watts, William Anthony, William Copley, Edward Fitzgerald, Neil Jeanney, Angus MacLise, Bruce Nauman, Yoko Ono, Mel Ramos, Robert Rohm, William Schwadler, Diane Wakoski, Lawrence Weiner, Richard Artschwager, Ed Bereal, Diter Rot, Betty Dodson, Ronoldo Ferry, John Giorno, Adrian Nutbeam, Claes Oldenburg, Micha Petrov, Jean Reavey, Bernar Venet, Paul Steiner, Marcel Duchamp, Tom Westermann , Bob Watts , Toby Mussman , On Kawara , Arman , Congo , Aftograf , Princess Winifred, Enrico Baj.Broken Music page 230 ; Urawa Art Museum 2000 ; Documenta 6 catalogue 3 p.335 ; Söhm 319 ; Moeglin-Delcroix Esthétique du livre d'artiste, 1997, p.116. Papier-gesänge 107 ; Pop Art Store p.77; ; Marie Boivent : Revue d'Artistes Une sélection p.62 à 66;, p.335; Expositions : New York 1988, 1992 ; Paris, Berlin, Tokyo 1989., catalogue p.181-182. Parfait état dans les boîtes originales d’expédition. Pdf détaillé sur demande.(100144)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
ChezPigoreau, Paris 1817, 9,5x16cm, 4 volumes reliés.
Édition originale d'une insigne rareté, avec une nouvelle page de titre à l'adresse de Pigoreau et enrichie de quatre frontispices rehaussés en couleur, dont un dépliant. Reliures de l'époque en demi basane blonde, dos lisses ornés de fers et filets dorés et de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge, plats de papier à la cuve. Un infime trou de ver en queue du premier tome, dont le mors de tête du plat supérieur est très légèrement fendu. Ce long roman, maquillé en recueil érotique, est en réalité l'un des plus importants textes féministes du début du XIXè siècle. Malgré une aventure éditoriale chaotique et fortement entravée par la censure, cette uvre d'un jeune Anglais, se réclamant de Mary Wollstonecraft, exercera une influence considérable sur quelques-uns de plus éminents esprits européens, dont Percy et Mary Shelley, Goethe, Schiller, Aaron Burr, Thomas Carlyle et Flora Tristan. Bien que parue en trois versions, allemande, française et anglaise, chacune étant une réécriture complète de l'ouvrage par l'auteur polyglotte, cette uvre majeure et subversive fut très rapidement supprimée des catalogues de librairie, et son auteur disparut de l'histoire littéraire de 1840 à la fin des années 1970. «?Aujourd'hui, après avoir été longtemps connu des seuls spécialistes de Shelley, Lawrence commence à bénéficier d'une visibilité au sein des travaux sur le radicalisme anglais. [...] Il figure en bonne place parmi les radicaux féministes anglais des années 1790 et [...] est considéré comme l'un des précurseurs, avec Shelley et Owen, de la lutte contre le mariage et pour la réforme sexuelle.?» (Anne Verjus, Une société sans pères peut-elle être féministe?? L'Empire des Nairs de James H. Lawrence.) Malgré la douzaine de rééditions parues au XIXè siècle, nous n'en avons trouvé aucune sur le marché international. Lawrence est à peine âgé de dix-huit ans lorsqu'il rédige «?un premier essai sur le «?système?» des Nairs, une société matrilinéaire située sur la côte de Malabar, en Inde, dans laquelle le mariage et la paternité ont été abolis. Le jeune universitaire adjoint à sa présentation une critique sévère des pratiques sexuelles et matrimoniales de ses contemporains. Un de ses professeurs communique le manuscrit à Christoph Wieland, éditeur de la revue Der Neue Teutsche Merkur. Après l'avoir encouragé à le traduire en allemand, celui que l'on nomme le «?Voltaire allemand?» l'édite (anonymement) dans sa revue en juin 1793, à Weimar. Le texte est aussitôt traduit par le groupe des radicaux du Newgate, qui le publient sans son aval et sans nom d'auteur une première fois en 1794, puis avec son nom en 1800.?» Enthousiasmé par le succès d'estime rencontré par son essai, James Lawrence compose en 1800 une première version romanesque illustrant ses thèses. À la lecture du manuscrit, Schiller l'aurait incité à la réécrire en allemand. C'est donc dans cette langue que paraît, en 1801, la première version du roman sous le titre Das Paradies der Liebe puis en 1809, sous un nouveau titre?: Das Reich der Nairen or Das Paradies der Liebe. Présent en France en 1803, James Lawrence est fait prisonnier comme la plupart des Anglais, puis est détenu à Verdun pendant plusieurs années. C'est dans ces circonstances qu'il entame la réécriture complète de son roman directement en français. Il l'intitule L'Empire des Nairs, ou Le Paradis de l'amour et le fait publier, en 1807, par Maradan, l'éditeur de Wollstonecraft et de Hays. À peine sorti de presse, l'ouvrage, considéré comme «?attentatoire aux bonnes murs?», est saisi par la police. Les exemplaires sont restitués sous la condition qu'on exporterait l'édition entière. L'ouvrage est alors diffusé en Allemagne et en Autriche où il a pour ambassadeur Johann Wolfgang von Goethe, dont Lawrence fit la connaissance en 1799, lorsque le poète romantique l'invita à Weimar pour la représentation du Mahomet de Voltaire. Dans son recueil de souvenirs, Frédéric Soret rapportera la critique de Goethe sur l'ouvrage de son ami?: «?C'est selon Goethe le travail d'un fou de beaucoup d'esprit et il ferait beaucoup plus de cas des écrits de Lawrence, si sa manière d'envisager les rapports entre les sexes n'était pas devenue chez lui une espèce d'idée fixe.?» (Soret, Conversations avec Goethe, 1932) L'amitié entre les deux hommes ne sera pas affectée par cette «?obsession?» et dans une lettre de 1829 à Thomas Carlyle, Goethe évoque encore Lawrence, comme étant «?un ami de longue date?». Goethe fut par ailleurs le commanditaire du seul portrait de J. Lawrence, réalisé à la demande du philosophe par Johann Joseph Schmeller. La première version anglaise, «?translated, with considerable alterations, by the author?» paraît à Londres en 1811 avec un titre bien plus explicite que la version française?: The Empire of the Nairs; or, The Rights of Women. An Utopian Romance, in Twelve Books. Elle sera rééditée en 1824 avec un nouveau titre?: The Empire of the Nairs; or, the Panorama of Love, Enlivened with the Intrigues of Several Crowned Heads; And with Anecdotes of Courts, Brothels, Convents, and Seraglios; The Whole Forming a Picture of Gallantry, Seduction, Prostitution, Marriage, And Divorce in All Parts of the World. En France, ce n'est qu'en 1814, après la chute de Napoléon, que Maradan est autorisé à écouler ses exemplaires rapatriés de l'étranger, dont il remplace la page de titre, précisant toutefois en pied, la date de l'achevé d'imprimer de 1807 (erronément imprimé «?1087?»). Même après la levée de la censure, la diffusion fut si modeste qu'aujourd'hui, il ne subsiste aucun exemplaire à la date de 1807, et seulement quelques rares 1814 dans les grandes institutions européennes et américaines. De fait, en 1817, Pigoreau, l'héritier de Maradan, détient encore suffisamment d'exemplaires pour envisager une nouvelle remise en vente. (Quérard annonce 1816, mais il s'agit manifestement d'une erreur) Il décide pour cela d'utiliser une ruse. Reprenant les exemplaires originaux de 1807, il change à nouveau la page de titre et la remplace cette fois par un titre très suggestif?: Le Panorama des boudoirs qu'il illustre en frontispices de quatre gravures érotiques superbement rehaussées en couleur, insinuant ainsi une tout autre littérature. L'édition originale française parut donc sous trois pages de titre distinctes en 1807, 1814 et 1817. Après une interdiction, une expatriation, une première remise en vente, ce n'est qu'au prix de cet ultime subterfuge que furent écoulés les derniers exemplaires de cet ouvrage trop progressiste. Cette idée sera d'ailleurs déclinée sous plusieurs formes puisqu'en 1831 le Baron d'Hénin publie une refonte du texte en 16 pages, avec un titre aux accents religieux?: Les Enfants de Dieu ou La Religion de Jésus réconciliée avec la philosophie (il annonce d'ailleurs dans la préface que des exemplaires de l'édition originale sont toujours disponibles). Puis, en 1837, le roman est à nouveau modifié par l'auteur et paraît cette fois sous un titre de vaudeville?: Plus de maris?! plus de pères?! ou Le Paradis des enfants de Dieu. En cinquante ans, cet ouvrage multiforme connait au moins sept parutions en français - et une douzaine dans les trois langues. Cependant, nous n'avons pu référencer que deux exemplaires passés en vente de l'édition française (une de 1814 et une de 1817), présentés comme des ouvrages érotiques à la suite de la notice fautive de la Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour de Gay-Lemonnyer. Ces péripéties éditoriales autant que la disparition quasi complète des exemplaires et l'effacement de l'auteur de l'histoire littéraire témoignent des obstacles dressés devant l'émergence d'une conscience qui allait devenir l'enjeu des siècles à venir?: la lutte nécessaire et toujours inachevée pour l'égalité et le droit des femmes. Si la France choisit d'interdire tout simplement l'ouvrage en invoquant son immoralité et le danger qu'il représente pour les lecteurs français, l'Angleterre, déjà aux prises avec les écrits de Mary Wollstonecraft, autorise la publication de ce nouveau brûlot, mais déchaîne la critique. En 1811, «?The Critical Review lui consacre plusieurs pages mordantes, s'attendant à ce que ses lecteurs, et surtout ses lectrices, rejettent avec «?dégoût et indignation?» un texte aussi «?absurde, improbable, indécent, immoral et seulement bon pour le feu?» (Anne Verjus, ibid.). Ainsi, grâce à ces manuvres, l'ouvrage passera à peu près inaperçu du grand public, malgré une diffusion internationale. La circulation du roman de Lawrence sera donc confidentielle, mais son influence sera pourtant majeure dans les milieux intellectuels progressistes. Le premier converti est sans doute le gendre de Mary Wollstonecraft, le poète Percy Shelley. Une partie de son uvre, en particulier Queen Mab (1813), Laon and Cythna (1817) et Rosalind and Helen (1819), serait inspirée de cette apologie de l'amour libre et même plus particulièrement de quelques scènes du roman. Peut-être en conseille-t-il la lecture à sa nouvelle conquête et future épouse, la très jeune Mary Godwin Wollstonecraft qui cite l'uvre dans son journal du 27 septembre 1814 et dans sa liste de lecture de 1814, c'est-à-dire juste après sa rencontre avec Percy Shelley. Loin de partager l'enthousiasme de son jeune compagnon, la jeune fille de 17 ans se révèle très critique envers l'ouvrage de James Lawrence. La future Mary Shelley n'est pas moins profondément bouleversée par ce roman qui aura une importance majeure dans l'écriture de son chef-d'uvre, Frankenstein. Dans son étude, The «?Paradise of the Mothersons?»?: «?Frankenstein?» and «?The Empire of the Nairs.?», publiée dans The Journal of English and Germanic Philology, (1996), D.S. Neff analyse l'influence de James Lawrence sur Mary Shelley et montre «?qu'une lecture attentive des deux romans révèle même que Mary a emprunté plusieurs éléments d'intrigues (key plot) et thématiques aux Nairs. Elle s'est néanmoins sentie obligée d'écrire un anti-Nairs, une monstrueuse parodie de la romance de Lawrence tandis que Percy Shelley utilisait les Nairs comme source d'inspiration de ses poèmes composés durant l'écriture de Frankenstein.?» Anne Verjus, pour sa part, relate les nombreux autres effets de cette publication?: «?L'Américain Aaron Burr, héros de la guerre d'indépendance, concurrent de Jefferson lors de l'élection présidentielle de 1800, admirateur lui aussi des principes éducatifs de Wollstonecraft, raconte dans son journal de voyage que, lors de son séjour à Londres, il s'est fait prêter le livre par son ami [le philosophe William] Godwin, [père de Mary Shelley et ami de Lawrence depuis 1796]. Après avoir passé deux nuits à le lire, il s'est rendu au domicile de Lawrence pour en discuter, concluant qu'ils seront certainement amenés à se revoir. Lawrence, flatté d'une visite aussi prestigieuse, raconte que l'Américain l'a invité à retourner avec lui aux États-Unis pour y établir une république nairaise. En revanche, Burr l'ayant recommandé à son amie Mme Thorpe, se voit répondre que, même si elle admire la libéralité de ses idées sur l'éducation des femmes, c'est là un «?abominable?» système et que certainement personne ne voudra de tels droits pour les femmes. Quelques années plus tard, à la toute fin de l'année 1828, Le Lion de Richard Carlile publie de larges extraits de l'introduction à l'Empire des Nairs. D'après les spécialistes de Carlile, celui-ci aurait lu L'Empire des Nairs bien avant d'en publier ces extraits. Beaucoup de détails laissent penser que Richard Carlyle s'est inspiré de Lawrence en écrivant son livre Every Woman's book en 1826.?» Enfin, c'est sans doute sur les féministes saint-simoniennes que James Lawrence exercera la plus grande influence, laissant dans leurs écrits de nombreuses traces relevées par Anne Verjus. Ainsi en 1832, Suzanne Voilquin décrit longuement L'Empire des Nairs dans L'Apostolat des femmes; en 1833, Claire Demar cite le roman à quatre reprises dans Ma loi d'avenir. De même, en 1834, Mme E.A. Casaubon dans Le Nouveau Contrat social, ou Place à la femme, reproduit un large extrait de la version de 1831 Les Enfants de Dieu, tandis que Flora Tristan invoque Lawrence dans une pétition de 1838 (Pétition contre la peine de mort, À messieurs les membres de la chambre des députés). Malgré l'ascendance de sa pensée sur les premiers féministes et, généralement, sur les plus éminents représentants de l'intelligentsia européenne progressiste du début du XIXè siècle, on ne connait presque rien de ce précoce défenseur du droit à l'éducation des filles et de la reconnaissance de l'égalité homme-femme. L'histoire éditoriale hors du commun de cette uvre, de son interdiction première à ses travestissements multiples et à sa lente mais inexorable disparition des mémoires, est sans doute aussi instructive que les idées défendues par son auteur sur le pouvoir phallocrate à l'uvre dans la société. Et l'on aurait tort de croire que 200 ans après sa publication, le texte de James Lawrence, prônant la désacralisation du mariage, de la filiation et des relations amoureuses, a perdu de sa puissance subversive?: «?Eh bien?! que ce mot père soit rayé de nos institutions, et que marqué d'un signe de réforme, ainsi que ceux de mari et d'époux, il ne soit conservé dans nos dictionnaires que pour expliquer les usages et nous rappeler la simplicité des siècles passés. Que tout enfant soit laissé aux soins de sa mère, et qu'il n'ait d'autre héritage que celui qu'elle lui transmettra. Que toute femme soit affranchie sans restriction de la domination des hommes, et puisse exercer tous les droits dont ils ont exclusivement joui jusqu'ici. Qu'il lui soit permis de changer d'amans à son gré, et de les prendre indistinctement dans toutes les classes de la société.?» Son long discours préliminaire de soixante et onze pages, notamment, s'avère être un véritable essai exposant son projet d'une société égalitaire et dénonçant un système où, malgré une parfaite parité intellectuelle, la femme est élevée plus qu'éduquée afin de la maintenir dans une infériorité artificielle?: «?Les divers ouvrages à l'aiguille [...] ne feront jamais prendre un grand essor à ses idées. Elle ne voit d'autres hommes que ses maîtres. [...] Le moment arrive enfin où elle fait son entrée dans le monde; mais la liberté, si chère à tous les curs, fuit devant elle comme une ombre?: elle existe encore moins pour elle que pour un garçon de dix ans. [...] l'homme a décidé en maitre absolu que l'ignorance consoliderait son autorité [...] Or, si elle naît avec autant d'esprit que lui, pourquoi la femme obéirait- elle à l'homme, plutôt que l'homme à la femme?? Il est vrai que, selon Moïse, elle ne fut regardée, durant les premiers siècles, que comme la servante de son orgueilleux associé?: mais si au lieu d'avoir été rédigée par un homme, la bible l'eût été par une femme, on aurait pu avoir une narration bien différente.?» Exceptionnelle et rarissime édition originale de l'une des premières grandes uvres féministes du XIXè siècle, qui, malgré son influence considérable, fut parfaitement effacée de l'histoire littéraire et intellectuelle. Le peu d'exemplaires subsistant dans les grandes institutions étant pour la plupart classés au rayon des livres érotiques?! - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
2002 Sonnabend editions , Galerie Metropolis et Musée de l'Organe ( Saint-Romain-au-Mont-d'or) - Sans date ( vers 2002) - 1 vol in-4 broché, couverture illustrée - Illustrations hors texte en noir & blanc et en couleur - 77 pages
Très bon état
1980 Londres, Audio Arts, 1980, cassette audio avec livret sous coffret plastique(105069)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
WEINER LAWRENCE (1942-2021) NED SUBLETTE & THE PERSUASIONS
Reference : 105070
(1990)
1990 A structure of Lawrence Weiner a production of Moved Pictures 1990 cassette audio avec livret sous coffret plastique. (105070)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
1989 A structure by Lawrence Weiner MovedPictures 1989, cassette audio avec livret souscoffret plastique.(105074)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Production J. Umland & Moved Pictures, musique de Peter Gordon.Cassetteaudio avec livret sous coffret plastique. (105075)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Mark LAWRENCE - Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Claire Kreutzberger
Reference : 78151
(2014)
2014 Ed. Bragelonne, 2014 - in-8 broché - 453 pages
bon état
LAWRENCE Mark - Claire Kreutzberger (traduit de l'anglais par)
Reference : 95890
(2016)
2016 Bragelonne - 2016 - In-8 broché - 1054 pages - reproduction d'une carte géographique dans l'ouvrage
Bon état, coins légèrement émoussés
Christian Bourgois Éditeur, 1977. Traduit de l'américain par Philippe Mikriammos. Broché, dos droit collé. Couverture souple à rabats, illustrée d'un portrait représentant Lawrence Ferlinghetti. Dim : 200 x 130 mm. 233 pages.
Ensemble complet en 4 volumes. Published City Lights Books, San Francisco. 1963 -1978. Couvertures cartonnées, illustrées de photographies en noir et blanc. Dos droits collés. Dim: 202 x 140 mm. 112 + 280 + 234 et 256 p. Volume numéro 4 signé par Lawrence Ferlinghetti.
1985 New York Graphic Society Books / Little, Brown and Company, Boston - 1985 - Third printing - In-4, broché format à l'italienne, couverture illustrée - Pagination non continue - Très nombreuses reproductions photographiques en N&B in et hors texte - Ouvrage en anglais - Selected photographs made from 1928 to 1968 in Arizona, California, Colorado, New Mexico, Texas and Utah with a statement by the photographer Ansel Adams
Bon état - Infimes frottements sur la couverture
Allen Cohen, Bruce Conner, Rick Griffin, Allen Ginsberg, Gary Snyder, Lawrence Ferlinghetti, Michael McClure
Reference : 104419
n°1, septembre 1966 - n°12, février 1968; Format de 280x280mm à 445x929mm, 12 à 32 pages, en feuilles.Collection complète (104419)
Également connu sous le nom de San Francisco Oracle, the Oracle of the city of San Francisco était un journal clandestin publié en 12 numéros du 20 septembre 1966 à février 1968 dans le quartier Haight-Ashbury de cette ville. Allen Cohen (1940-2004), rédacteur en chef pendant la période la plus dynamique du journal, et Michael Bowen, directeur artistique, comptent parmi les fondateurs de la publication. L'Oracle a été l'un des premiers membres de l'Underground Press Syndicate. L'Oracle combinait poésie, spiritualité et intérêts multiculturels avec un design psychédélique, reflétant et façonnant la communauté contre-culturelle telle qu'elle se développait à Haight-Ashbury. Sans doute l'exemple exceptionnel de psychédélisme dans la presse « underground », la publication était connue pour son design multicolore expérimental. Les contributeurs d'Oracle comprenaient de nombreux artistes importants de la région de San Francisco de l'époque, notamment Bruce Conner et Rick Griffin. Il mettait en vedette des auteurs de beat tels qu'Allen Ginsberg, Gary Snyder, Lawrence Ferlinghetti et Michael McClure. Bel état dans un boîte de Pierre Mercier (1928-2014) signée et datée (19)89.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Allen Ginsberg, Jack Kerouac, William Burroughs, Mezz Mezzrow, Charles Olson, Allan Kaprow, Harold Norse, Rexroth, Lawrence Durrel, Robert Creeley, Diane di Prima, Dick Higgins, Henri Miller, Gary Snyder, LeRoi Jones, Douglas Woolf, Larry Eigner, Michael McClure, Barbara Moraff
Reference : 103283
(1961)
1961-1969 5 numéros en 4 volumes, collection complète en édition de luxe.New Orleans, Louisiana et Tucson, Arizona, 1961-1969, volumes 1 à 3 brochés couvertures photographiques 233x155mm, n°4/5 cartonné couverture photographique, 260x185mm , jaquette translucide en papier végétal imprimé.Publié et imprimé à la main au Loujon’s Desert Workshop Printery, Arizona par Jon Edgar et Louise "Gypsy Lou" Webb avec un soin et des matériaux délicatement choisis, The Outsider n'en resta pas moins scrupuleusement fidèle à l'esprit de la "mimeograph revolution" par son attachement à des auteurs comme Charles Bukowski et Kenneth Patchen.Contributions de Allen Ginsberg, Jack Kerouac, William Burroughs, Mezz Mezzrow, Charles Olson, Allan Kaprow, Harold Norse, Rexroth, Lawrence Durrel, Robert Creeley, Diane di Prima, Dick Higgins, Henri Miller, Gary Snyder, LeRoi Jones, Douglas Woolf, Larry Eigner, Michael McClure, Barbara Moraff et beaucoup d’autres. Le dernier numéro 4/5 est luxueusement imprimé en plusieurs couleurs et comporte une section de 46 pages d’hommage au poète Kenneth Patchen à qui il est dédié; il est ici en édition limitée comportant en outre une nature morte hors texte réalisée à partir d’une fleur cueillie sur l’ancien territoire apache près de la tombe de Geronimo et réputée permettre d'exaucer un vœu. Clay/ Phillips p.50, 190. (103283)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
BUFFET, Warren - CUNNINGHAM, Lawrence A. - COUTTON, Didier (Traduction)
Reference : 114011
(2006)
2006 Editions Valor - 2006 - In-8, broché couverture à rabats - LIV + 263 pages
Bon état - Infime pli de lecture au dos
Irving Petlin, Su Braden, James Lee Byars, Christo, Walter de Maria, Richard Hamilton, Kaspar Koenig, Julien Levy, Sol Mednick, Nancy Reitkopf, La Monte Young, Marian Zazeela, Nicolas Calas, Bruce Conner, Marcia Herscovitz, Alain Jacquet, Ray Johnson, Lee Lozano, Bernard Pfriem, George Reavey, Clovis Trouille, John Battan, William Bryant, Dick Higgins, Joseph Kosuth, Ronnie Landfield, Roland Penrose, Man Ray, Hannah Weiner, Terry Riley, Robert Stanley, Paul Bergtold, John Cage, Hollis Frampton, Roy Lichtenstein, Lil Picard, Domenico Rotella, Robert Watts, William Anthony, William Copley, Edward Fitzgerald, Neil Jeanney, Angus MacLise, Bruce Nauman, Yoko Ono, Mel Ramos, Robert Rohm, William Schwadler, Diane Wakoski, Lawrence Weiner, Richard Artschwager, Ed Bereal, Diter Rot, Betty Dodson, Ronoldo Ferry, John Giorno, Adrian Nutbeam, Claes Oldenburg, Micha Petrov, Jean Reavey, Bernar Venet, Paul Steiner, Marcel Duchamp, Tom Westermann , Bob Watts , Toby Mussman , On Kawara , Arman , Congo , Aftograf , Princess Winifred, Enrico Baj
Reference : 101726
(1968)
1968 6 N°1 à 6 ; collection complète en édition de luxe. New York, The Letter Edged in Black Press, 1968. Six portefeuilles 178 x 279 mm, présentés dans leurs emballages postaux d’origine, contenant chacun un sommaire et un total de 75 multiples originaux (au lieu de 73 dans l’édition ordinaire)) : deux pièces supplémentaires de Mischa Petrov (n°6) et John Battan (John Sebastian Matta) (n°3) ayant été créées spécialement pour ces exemplaires.
Tirage prévu de 100 exemplaires signés par les artistes suivants: Irving Petlin, Su Braden, James Lee Byars, Christo, Walter de Maria, Richard Hamilton, Kaspar Koenig, Julien Levy, Sol Mednick, Nancy Reitkopf, La Monte Young, Marian Zazeela, Nicolas Calas, Bruce Conner, Marcia Herscovitz, Alain Jacquet, Ray Johnson, Lee Lozano, Bernard Pfriem, George Reavey, Clovis Trouille, John Battan, William Bryant, Dick Higgins, Joseph Kosuth, Ronnie Landfield, Roland Penrose, Man Ray, Hannah Weiner, Terry Riley, Robert Stanley, Paul Bergtold, John Cage, Hollis Frampton, Roy Lichtenstein, Lil Picard, Domenico Rotella, Robert Watts, William Anthony, William Copley, Edward Fitzgerald, Neil Jeanney, Angus MacLise, Bruce Nauman, Yoko Ono, Mel Ramos, Robert Rohm, William Schwadler, Diane Wakoski, Lawrence Weiner, Richard Artschwager, Ed Bereal, Diter Rot, Betty Dodson, Ronoldo Ferry, John Giorno, Adrian Nutbeam, Claes Oldenburg, Micha Petrov, Jean Reavey, Bernar Venet, Paul Steiner. Les artistes suivants n’ayant pas signé leur œuvre pour des raisons diverses : Marcel Duchamp, Tom Westermann , Bob Watts , Toby Mussman , On Kawara , Arman , Congo , Aftograf , Princess Winifred, Enrico Baj. Dans ces exemplaires les pièces musicales de La Monte Young et Terry Riley sont les bandes magnétiques originales copiées une à une (remplacées par des cassettes éditées en 1988 dans le tirage ordinaire). A la suite d’une destruction ou d’un vol 43 des pièces de La Monte Young et Marian Zazeela disparurent (voir lettre de Billy Copley fils de William Copley en annexe), ce qui limite le nombre d’exemplaires de luxe à 57. L’œuvre de Man Ray The Father of Mona Lisa est justifiée sur 100 exemplaires. Broken Music page 230 ; Urawa Art Museum 2000 ; Documenta 6 catalogue 3 p.335 ; Söhm 319 ; Moeglin-Delcroix Esthétique du livre d'artiste, 1997, p.116. Papier-gesänge 107 ; Pop Art Store p.77; ; Marie Boivent : Revue d'Artistes Une sélection p.62 à 66;, p.335; Expositions : New York 1988, 1992 ; Paris, Berlin, Tokyo 1989., catalogue p.181-182Parfait état dans les boîtes originales d’expédition. Pdf détaillé sur demande. (101726)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
BLOCK, Lawrence (traduit de l'américain par Etienne Menanteau)
Reference : 37621
(2001)
2001 in-8 broché - 2001 - 296 pages - Ed. Editions du Seuil / Policiers
bon état - Coins très légèrement émoussés
BLOCK Lawrence (traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aline Weill)
Reference : 51028
(2009)
2009 in-8 broché - 2009 - 188p - Ed. Seuil - Coll. policiers
bon état - Légere trace de pli sur le haut de la couv.
Jack HITT, Lawrence Block, Sarah Caudwell, Tony Hillerman, Peter Lovesey, Donald E. Westlake - Jean Autret, Jacqueline Bernard, Catherine David, Pierre Guglielmina, Jacques Houbart, Brice Matthieussent, Philippe Mikriammos, Marc Saporta ( traduction de )
Reference : 63062
Le Grand Livre du Mois, 1993, 1 volume in-8 de 272 pages, cartonnage souple de l'éditeur.
Légers plis sur la couverture, bon état.
Payot, 1979, fort in-8°, 826 pp, traduction intégrale de l'anglais par Charles Mauron, broché, couv. illustrée, bon état
Roman d'aventure, roman d'espionnage, roman d'initiation, “Les Sept Piliers de la sagesse” retracent l'itinéraire qui a conduit T. E. Lawrence du désert d'Arabie à la conférence de la Paix de Versailles, des rêves de la Révolte à la victoire amère de la Realpolitik. Appartenant à la lignée des Chateaubriand et des Barrès, Lawrence est un rêveur, un rêveur qui a transformé ses désirs en réalités : "je n'avais eu qu'un grand désir dans mon existence : pouvoir m'exprimer dans quelque forme imaginative. Mais mon esprit, trop diffus, n'avait jamais su acquérir une technique. Le hasard, avec un humour pervers, me jetait dans l'action, m'avait donné une place dans la Révolte arabe – m'offrant ainsi une chance en littérature l'art-sans-technique !" Cette chance nous a valu un des maîtres-livres de la littérature européenne. Malraux, Drieu La Rochelle et bien d'autres s'en inspireront. Quant au choc qu'il raconte entre l'Occident et l'Islam, nous en ressentons toujours les séquelles. — En 1926, Thomas Edward Lawrence publie “Les Sept Piliers de la sagesse”, autobiographie fascinante dans laquelle il mêle au récit de ses aventures en Arabie, analyses politiques et réflexions philosophiques. C'est comme une sorte de croisé qu'il est engagé dans la Grande Guerre : envoyé en Arabie pour établir la liaison avec le chérif de la Mecque en révolte contre le pouvoir ottoman. Il participe au soulèvement anti-turc et continue son action jusqu'à la Conférence de la paix où ses propositions sont écartées, et dénoncées les promesses qu'il avait faites d'unifier l'Orient arabe sous la souveraineté hachémite. Le colonel Lawrence démissionne de ses fonctions mais se rengage aussitôt, sous des noms d'emprunt, comme simple soldat. Il meurt en 1935, peu après avoir quitté l'armée, dans un accident de motocyclette. Lawrence a-t-il été, dans la révolte arabe, un chef de guerre, inventeur inspiré de la guérilla ? Ou bien un agent secret mythomane et doué pour les lettres ? Sa transformation en bédouin est-elle autre chose qu'un travestissement ? Qu'en est-il de son homosexualité ? Le mythe de Lawrence tient à une existence et à une personnalité hors du commun. Mais il ne serait rien sans ce texte qui s'impose comme un grand moment de la prose anglaise du XXe siècle.
Southampton Privately printed 1990 Première édition en fac-similé, signée par l'éditeur au bas de son introduction à Flecker. La préface indique que 52 exemplaires d'un tirage total de 500 ont été numérotés et signés. Cet exemplaire n'est pas numéroté, mais porte la signature de Johnston. Il s'agit de reproductions des éditions limitées du journal de Lawrence et de son essai critique sur Flecker publiées par Corvinus Press. En 1911, Lawrence a participé à des fouilles archéologiques dans le nord de la Syrie, et il s'agit d'un fac-similé du récit qu'il a fait de cette période. Le journal a été publié par la Corvinus Press en 1937. Son essai sur Flecker a été publié à seulement 30 exemplaires en 1937. "Le poète James Elroy Flecker [1884-1915] était un ami de Lawrence à Beyrouth avant la guerre. Aucune des parutions de cet essai n'a eu lieu dans des éditions commerciales" (O'Brien : A194a, A198b). Treize planches, illustrations dans le texte dans Diary, limitation en rouge dans Flecker. Très bel exemplaire, propre. Quelques légères marques sur l'étui. 30cm x 20.5cm.
First facsimile edition, signed by the editor at the foot of his introduction to Flecker. The preface stated that 52 copies from a total edition of 500 were numbered and signed. This copy is not numbered, but does bear Johnston's signature. These are reproductions of the Corvinus Press's limited issues of Lawrence's diary and of his critical essay about Flecker. During 1911, Lawrence was employed on an Archaeological dig in Northern Syria, and this is a facsimile of his account of this period. The diary was published by the Corvinus Press in 1937. His essay on Flecker was published in an edition of only 30 copies in 1937. "The poet James Elroy Flecker [1884-1915] had been a friend of Lawrence's in Beirut before the war. None of the appearances of this essay have been in trade editions" (O'Brien: A194a, A198b.) Housed in original cream card slipcase. Thirteen plates, illustrations in text in Diary, limitation in red in Flecker. A very nice, clean copy. A couple of light marks to the slipcase. 30cm x 20.5cm. .
[Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie ] Lawrence T.-E
Reference : 128311
(1948)
Gallimard, NRF 1948 In-8 broché 22,3 cm sur 14. Couverture écornée, dos avec pliure, papier bruni. Bon état d’occasion.
Exemplaire de Service de Presse avec une dédicace de la traductrice Yassu Gauclère qui est une femme de lettre et critique littéraire Bon état d’occasion
Payot, 1930, in-8°, 463 pp, traduit de l'anglais, 8 illustrations et une carte hors texte, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale). On joint 2 coupures de presse sur Lawrence (l'une de 1935 : Souvenirs sur Lawrence ; l'autre de sept. 1939)
Récit haletant et sans fioritures , “La Révolte dans le désert” relate les aventures de Lawrence en Arabie entre 1916 et 1918. Dans ce best-seller mondial, publié de son vivant contrairement aux “Sept Piliers de la sagesse”, l'auteur fait la part belle à ses compagnons – britanniques et bédouins – et entraîne immédiatement le lecteur au coeur du désert brûlant, entre combats, embuscades et traversées épiques à dos de chameau. Oeuvre accessible, La Révolte donne à voir le génie littéraire et le parcours hors-norme de Lawrence.
S.n., s.l. 1974, 62x45cm, une affiche.
Affiche originale réalisée par Karen Horowitz numérotée 145/200, datée 1974 et signée au crayon, représentant une photographie de concombre surmontée d'une citation de Justine de Lawrence Durrell?: «?The world is like a cucumber - today it's in your hand, tomorrow up your ass?» («?Le monde est comme un concombre - aujourd'hui, il est entre tes mains, demain dans ton cul.?») Quelques très infimes piqûres. Dédicace manuscrite de Lawrence Durrell réalisée au feutre noir à gauche de la citation?: «?Buttons dear Attention?! Larry Durrell. 1978?» Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons of Cyprus et Justine, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «?maison Tartès?», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante «?Jany?» (Janine Brun), Montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «?Buttons?» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «?Buttons?», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Cette affiche fut donc offerte à cette jeune amante qui, à Sommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun fut ainsi décrite par le biographe de Durrell, Ian McNiven?: «?She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic?» («?Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique?» Lawrence Durrell?: A Biography). La relation de Jani/Buttons avec l'écrivain se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, la jeune fille apparaissant à l'occasion dans les uvres de Durrell (et notamment le poème «?Vaumort?», Collected Poems?: 1931-1974) et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller?: «?that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal?» («?Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre 13 du Royal?», lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des uvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bernard Giovanangeli, 2005, in-12, 143 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Biographies express)
Ses exploits militaires dans le désert valent à T. E. Lawrence de devenir de son vivant une légende de la Grande Guerre, sous le nom de Lawrence d'Arabie. Ce "roi sans couronne" choisira pourtant de s'effacer sous l'identité d'un simple soldat. Il n'aura de cesse de brouiller les pistes, jusqu'à cette mort mystérieuse sur une route de la campagne anglaise. Comme les chats, Lawrence d'Arabie a eu plusieurs vies. Petit Gallois grandi en France, boursier oxfordien piqué de Moyen Age et de Moyen-Orient, archéologue devenu espion, puis chef de guerre de la révolte arabe, enfin auteur de ce classique de la littérature anglaise Les Sept Piliers de la sagesse... qui est-il au juste ? Le sait-il lui-même, ce "rêveur de jour" prisonnier d'une vision idéalisée d'une Arabie renouvelée, donc fatalement opposée au Grand jeu britannique ? Son histoire n'est-elle pas celle d'un homme blessé qui expie on ne sait quelle trahison et qui porte comme un fardeau ses désillusions et sa légende ? Au miroir d un Moyen-Orient toujours complexe, Raphaël Lahlou nous entraîne dans le rêve de Lawrence d'Arabie en faisant revivre ce héros, dont la presse et le cinéma ont fait un mythe.