Paris, Gallimard, 1934. 290 g In-12, demi basane brune, première couverture conservée, 275-[1] pp.. Edition originale de la première traduction française, due à Hervé-Southwell. Un des 167 exemplaires numérotés sur Alfa Navarre sous couverture spéciale de la collection du Monde Entier. . (Catégories : Littérature, )
New York, Editions de la Lune Bleue, 1974. 685 g Petit in-folio, en feuilles sous couverture à rabats et étui-boite, [1] fb., [10] ff., [1] fb.. Illustré par André Masson de 2 gravures originales tirées à l'eau-forte et à l'aquatinte. Edition originale. Ouvrage tiré à 85 exemplaires sur Arches. Celui-ci un des 15 exemplaires de collaborateur signé par l'auteur et par André Masson. . (Catégories : Livres illustrés, Poésie, )
ChezPigoreau, Paris 1817, 9,5x16cm, 4 volumes reliés.
Édition originale d'une insigne rareté, avec une nouvelle page de titre à l'adresse de Pigoreau et enrichie de quatre frontispices rehaussés en couleur, dont un dépliant. Reliures de l'époque en demi basane blonde, dos lisses ornés de fers et filets dorés et de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge, plats de papier à la cuve. Un infime trou de ver en queue du premier tome, dont le mors de tête du plat supérieur est très légèrement fendu. Ce long roman, maquillé en recueil érotique, est en réalité l'un des plus importants textes féministes du début du XIXè siècle. Malgré une aventure éditoriale chaotique et fortement entravée par la censure, cette uvre d'un jeune Anglais, se réclamant de Mary Wollstonecraft, exercera une influence considérable sur quelques-uns de plus éminents esprits européens, dont Percy et Mary Shelley, Goethe, Schiller, Aaron Burr, Thomas Carlyle et Flora Tristan. Bien que parue en trois versions, allemande, française et anglaise, chacune étant une réécriture complète de l'ouvrage par l'auteur polyglotte, cette uvre majeure et subversive fut très rapidement supprimée des catalogues de librairie, et son auteur disparut de l'histoire littéraire de 1840 à la fin des années 1970. «?Aujourd'hui, après avoir été longtemps connu des seuls spécialistes de Shelley, Lawrence commence à bénéficier d'une visibilité au sein des travaux sur le radicalisme anglais. [...] Il figure en bonne place parmi les radicaux féministes anglais des années 1790 et [...] est considéré comme l'un des précurseurs, avec Shelley et Owen, de la lutte contre le mariage et pour la réforme sexuelle.?» (Anne Verjus, Une société sans pères peut-elle être féministe?? L'Empire des Nairs de James H. Lawrence.) Malgré la douzaine de rééditions parues au XIXè siècle, nous n'en avons trouvé aucune sur le marché international. Lawrence est à peine âgé de dix-huit ans lorsqu'il rédige «?un premier essai sur le «?système?» des Nairs, une société matrilinéaire située sur la côte de Malabar, en Inde, dans laquelle le mariage et la paternité ont été abolis. Le jeune universitaire adjoint à sa présentation une critique sévère des pratiques sexuelles et matrimoniales de ses contemporains. Un de ses professeurs communique le manuscrit à Christoph Wieland, éditeur de la revue Der Neue Teutsche Merkur. Après l'avoir encouragé à le traduire en allemand, celui que l'on nomme le «?Voltaire allemand?» l'édite (anonymement) dans sa revue en juin 1793, à Weimar. Le texte est aussitôt traduit par le groupe des radicaux du Newgate, qui le publient sans son aval et sans nom d'auteur une première fois en 1794, puis avec son nom en 1800.?» Enthousiasmé par le succès d'estime rencontré par son essai, James Lawrence compose en 1800 une première version romanesque illustrant ses thèses. À la lecture du manuscrit, Schiller l'aurait incité à la réécrire en allemand. C'est donc dans cette langue que paraît, en 1801, la première version du roman sous le titre Das Paradies der Liebe puis en 1809, sous un nouveau titre?: Das Reich der Nairen or Das Paradies der Liebe. Présent en France en 1803, James Lawrence est fait prisonnier comme la plupart des Anglais, puis est détenu à Verdun pendant plusieurs années. C'est dans ces circonstances qu'il entame la réécriture complète de son roman directement en français. Il l'intitule L'Empire des Nairs, ou Le Paradis de l'amour et le fait publier, en 1807, par Maradan, l'éditeur de Wollstonecraft et de Hays. À peine sorti de presse, l'ouvrage, considéré comme «?attentatoire aux bonnes murs?», est saisi par la police. Les exemplaires sont restitués sous la condition qu'on exporterait l'édition entière. L'ouvrage est alors diffusé en Allemagne et en Autriche où il a pour ambassadeur Johann Wolfgang von Goethe, dont Lawrence fit la connaissance en 1799, lorsque le poète romantique l'invita à Weimar pour la représentation du Mahomet de Voltaire. Dans son recueil de souvenirs, Frédéric Soret rapportera la critique de Goethe sur l'ouvrage de son ami?: «?C'est selon Goethe le travail d'un fou de beaucoup d'esprit et il ferait beaucoup plus de cas des écrits de Lawrence, si sa manière d'envisager les rapports entre les sexes n'était pas devenue chez lui une espèce d'idée fixe.?» (Soret, Conversations avec Goethe, 1932) L'amitié entre les deux hommes ne sera pas affectée par cette «?obsession?» et dans une lettre de 1829 à Thomas Carlyle, Goethe évoque encore Lawrence, comme étant «?un ami de longue date?». Goethe fut par ailleurs le commanditaire du seul portrait de J. Lawrence, réalisé à la demande du philosophe par Johann Joseph Schmeller. La première version anglaise, «?translated, with considerable alterations, by the author?» paraît à Londres en 1811 avec un titre bien plus explicite que la version française?: The Empire of the Nairs; or, The Rights of Women. An Utopian Romance, in Twelve Books. Elle sera rééditée en 1824 avec un nouveau titre?: The Empire of the Nairs; or, the Panorama of Love, Enlivened with the Intrigues of Several Crowned Heads; And with Anecdotes of Courts, Brothels, Convents, and Seraglios; The Whole Forming a Picture of Gallantry, Seduction, Prostitution, Marriage, And Divorce in All Parts of the World. En France, ce n'est qu'en 1814, après la chute de Napoléon, que Maradan est autorisé à écouler ses exemplaires rapatriés de l'étranger, dont il remplace la page de titre, précisant toutefois en pied, la date de l'achevé d'imprimer de 1807 (erronément imprimé «?1087?»). Même après la levée de la censure, la diffusion fut si modeste qu'aujourd'hui, il ne subsiste aucun exemplaire à la date de 1807, et seulement quelques rares 1814 dans les grandes institutions européennes et américaines. De fait, en 1817, Pigoreau, l'héritier de Maradan, détient encore suffisamment d'exemplaires pour envisager une nouvelle remise en vente. (Quérard annonce 1816, mais il s'agit manifestement d'une erreur) Il décide pour cela d'utiliser une ruse. Reprenant les exemplaires originaux de 1807, il change à nouveau la page de titre et la remplace cette fois par un titre très suggestif?: Le Panorama des boudoirs qu'il illustre en frontispices de quatre gravures érotiques superbement rehaussées en couleur, insinuant ainsi une tout autre littérature. L'édition originale française parut donc sous trois pages de titre distinctes en 1807, 1814 et 1817. Après une interdiction, une expatriation, une première remise en vente, ce n'est qu'au prix de cet ultime subterfuge que furent écoulés les derniers exemplaires de cet ouvrage trop progressiste. Cette idée sera d'ailleurs déclinée sous plusieurs formes puisqu'en 1831 le Baron d'Hénin publie une refonte du texte en 16 pages, avec un titre aux accents religieux?: Les Enfants de Dieu ou La Religion de Jésus réconciliée avec la philosophie (il annonce d'ailleurs dans la préface que des exemplaires de l'édition originale sont toujours disponibles). Puis, en 1837, le roman est à nouveau modifié par l'auteur et paraît cette fois sous un titre de vaudeville?: Plus de maris?! plus de pères?! ou Le Paradis des enfants de Dieu. En cinquante ans, cet ouvrage multiforme connait au moins sept parutions en français - et une douzaine dans les trois langues. Cependant, nous n'avons pu référencer que deux exemplaires passés en vente de l'édition française (une de 1814 et une de 1817), présentés comme des ouvrages érotiques à la suite de la notice fautive de la Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour de Gay-Lemonnyer. Ces péripéties éditoriales autant que la disparition quasi complète des exemplaires et l'effacement de l'auteur de l'histoire littéraire témoignent des obstacles dressés devant l'émergence d'une conscience qui allait devenir l'enjeu des siècles à venir?: la lutte nécessaire et toujours inachevée pour l'égalité et le droit des femmes. Si la France choisit d'interdire tout simplement l'ouvrage en invoquant son immoralité et le danger qu'il représente pour les lecteurs français, l'Angleterre, déjà aux prises avec les écrits de Mary Wollstonecraft, autorise la publication de ce nouveau brûlot, mais déchaîne la critique. En 1811, «?The Critical Review lui consacre plusieurs pages mordantes, s'attendant à ce que ses lecteurs, et surtout ses lectrices, rejettent avec «?dégoût et indignation?» un texte aussi «?absurde, improbable, indécent, immoral et seulement bon pour le feu?» (Anne Verjus, ibid.). Ainsi, grâce à ces manuvres, l'ouvrage passera à peu près inaperçu du grand public, malgré une diffusion internationale. La circulation du roman de Lawrence sera donc confidentielle, mais son influence sera pourtant majeure dans les milieux intellectuels progressistes. Le premier converti est sans doute le gendre de Mary Wollstonecraft, le poète Percy Shelley. Une partie de son uvre, en particulier Queen Mab (1813), Laon and Cythna (1817) et Rosalind and Helen (1819), serait inspirée de cette apologie de l'amour libre et même plus particulièrement de quelques scènes du roman. Peut-être en conseille-t-il la lecture à sa nouvelle conquête et future épouse, la très jeune Mary Godwin Wollstonecraft qui cite l'uvre dans son journal du 27 septembre 1814 et dans sa liste de lecture de 1814, c'est-à-dire juste après sa rencontre avec Percy Shelley. Loin de partager l'enthousiasme de son jeune compagnon, la jeune fille de 17 ans se révèle très critique envers l'ouvrage de James Lawrence. La future Mary Shelley n'est pas moins profondément bouleversée par ce roman qui aura une importance majeure dans l'écriture de son chef-d'uvre, Frankenstein. Dans son étude, The «?Paradise of the Mothersons?»?: «?Frankenstein?» and «?The Empire of the Nairs.?», publiée dans The Journal of English and Germanic Philology, (1996), D.S. Neff analyse l'influence de James Lawrence sur Mary Shelley et montre «?qu'une lecture attentive des deux romans révèle même que Mary a emprunté plusieurs éléments d'intrigues (key plot) et thématiques aux Nairs. Elle s'est néanmoins sentie obligée d'écrire un anti-Nairs, une monstrueuse parodie de la romance de Lawrence tandis que Percy Shelley utilisait les Nairs comme source d'inspiration de ses poèmes composés durant l'écriture de Frankenstein.?» Anne Verjus, pour sa part, relate les nombreux autres effets de cette publication?: «?L'Américain Aaron Burr, héros de la guerre d'indépendance, concurrent de Jefferson lors de l'élection présidentielle de 1800, admirateur lui aussi des principes éducatifs de Wollstonecraft, raconte dans son journal de voyage que, lors de son séjour à Londres, il s'est fait prêter le livre par son ami [le philosophe William] Godwin, [père de Mary Shelley et ami de Lawrence depuis 1796]. Après avoir passé deux nuits à le lire, il s'est rendu au domicile de Lawrence pour en discuter, concluant qu'ils seront certainement amenés à se revoir. Lawrence, flatté d'une visite aussi prestigieuse, raconte que l'Américain l'a invité à retourner avec lui aux États-Unis pour y établir une république nairaise. En revanche, Burr l'ayant recommandé à son amie Mme Thorpe, se voit répondre que, même si elle admire la libéralité de ses idées sur l'éducation des femmes, c'est là un «?abominable?» système et que certainement personne ne voudra de tels droits pour les femmes. Quelques années plus tard, à la toute fin de l'année 1828, Le Lion de Richard Carlile publie de larges extraits de l'introduction à l'Empire des Nairs. D'après les spécialistes de Carlile, celui-ci aurait lu L'Empire des Nairs bien avant d'en publier ces extraits. Beaucoup de détails laissent penser que Richard Carlyle s'est inspiré de Lawrence en écrivant son livre Every Woman's book en 1826.?» Enfin, c'est sans doute sur les féministes saint-simoniennes que James Lawrence exercera la plus grande influence, laissant dans leurs écrits de nombreuses traces relevées par Anne Verjus. Ainsi en 1832, Suzanne Voilquin décrit longuement L'Empire des Nairs dans L'Apostolat des femmes; en 1833, Claire Demar cite le roman à quatre reprises dans Ma loi d'avenir. De même, en 1834, Mme E.A. Casaubon dans Le Nouveau Contrat social, ou Place à la femme, reproduit un large extrait de la version de 1831 Les Enfants de Dieu, tandis que Flora Tristan invoque Lawrence dans une pétition de 1838 (Pétition contre la peine de mort, À messieurs les membres de la chambre des députés). Malgré l'ascendance de sa pensée sur les premiers féministes et, généralement, sur les plus éminents représentants de l'intelligentsia européenne progressiste du début du XIXè siècle, on ne connait presque rien de ce précoce défenseur du droit à l'éducation des filles et de la reconnaissance de l'égalité homme-femme. L'histoire éditoriale hors du commun de cette uvre, de son interdiction première à ses travestissements multiples et à sa lente mais inexorable disparition des mémoires, est sans doute aussi instructive que les idées défendues par son auteur sur le pouvoir phallocrate à l'uvre dans la société. Et l'on aurait tort de croire que 200 ans après sa publication, le texte de James Lawrence, prônant la désacralisation du mariage, de la filiation et des relations amoureuses, a perdu de sa puissance subversive?: «?Eh bien?! que ce mot père soit rayé de nos institutions, et que marqué d'un signe de réforme, ainsi que ceux de mari et d'époux, il ne soit conservé dans nos dictionnaires que pour expliquer les usages et nous rappeler la simplicité des siècles passés. Que tout enfant soit laissé aux soins de sa mère, et qu'il n'ait d'autre héritage que celui qu'elle lui transmettra. Que toute femme soit affranchie sans restriction de la domination des hommes, et puisse exercer tous les droits dont ils ont exclusivement joui jusqu'ici. Qu'il lui soit permis de changer d'amans à son gré, et de les prendre indistinctement dans toutes les classes de la société.?» Son long discours préliminaire de soixante et onze pages, notamment, s'avère être un véritable essai exposant son projet d'une société égalitaire et dénonçant un système où, malgré une parfaite parité intellectuelle, la femme est élevée plus qu'éduquée afin de la maintenir dans une infériorité artificielle?: «?Les divers ouvrages à l'aiguille [...] ne feront jamais prendre un grand essor à ses idées. Elle ne voit d'autres hommes que ses maîtres. [...] Le moment arrive enfin où elle fait son entrée dans le monde; mais la liberté, si chère à tous les curs, fuit devant elle comme une ombre?: elle existe encore moins pour elle que pour un garçon de dix ans. [...] l'homme a décidé en maitre absolu que l'ignorance consoliderait son autorité [...] Or, si elle naît avec autant d'esprit que lui, pourquoi la femme obéirait- elle à l'homme, plutôt que l'homme à la femme?? Il est vrai que, selon Moïse, elle ne fut regardée, durant les premiers siècles, que comme la servante de son orgueilleux associé?: mais si au lieu d'avoir été rédigée par un homme, la bible l'eût été par une femme, on aurait pu avoir une narration bien différente.?» Exceptionnelle et rarissime édition originale de l'une des premières grandes uvres féministes du XIXè siècle, qui, malgré son influence considérable, fut parfaitement effacée de l'histoire littéraire et intellectuelle. Le peu d'exemplaires subsistant dans les grandes institutions étant pour la plupart classés au rayon des livres érotiques?! - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Heilbron (John L.), Seidel (Robert W.) and Wheaton (Bruce R.) on Ernest Lawrence
Reference : 100486
(1981)
University of Calfornia, Berkeley , Office for History of Science and Technology and Lawrence Berkeley Laboratory Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1981 Book condition, Etat : Bon paperback, editor's brown wrappers, illustrated by a figure In-4 1 vol. - 106 pages
numerous illustrations, photographs and figures Reprinted, 1981 Contents, Chapitres : Preface, Introduction, Contents, Preface to Part 1, xxvi, Text, 506 pages - A new lab for a new science - The headmaster and his school - A productive error - Deflecting physics for war - The Calutron - Demobilized physics - Machine made mesons - Cold War in science - A Neutron foundry - Bumper crop - Strange and contrary particles - The end of the beginning - Ernest Orlando Lawrence, né le 8 août 1901 à Canton, dans le Dakota du Sud, et mort le 27 août 1958 à Palo Alto, est un physicien américain. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1939 « pour l'invention et le développement du cyclotron et pour les résultats obtenus avec cet instrument, spécialement ceux qui concernent la production d'éléments radioactifs artificiels ». Il a aussi participé au projet Manhattan. Il eut une longue carrière comme professeur de physique à luniversité de Californie à Berkeley. Lélément chimique 103 est appelé lawrencium en son honneur. - En 1928, il est nommé professeur associé de physique à luniversité de Californie à Berkeley, et est titularisé deux ans plus tard, devenant ainsi le plus jeune professeur du campus de Berkeley. On le surnomme le « briseur datomes » (« Atom Smasher »), lhomme qui « tenait la clé » de l'énergie atomique. « Il voulait faire de la Big Physics (comme on dit Big Science), des travaux de grande envergure impliquant beaucoup de personnes » affirme Herbert York, le premier directeur du Radiation Laboratory. - À l'automne 1930, Lawrence propose à un étudiant, Milton Stanley Livingston, de construire ce qu'il appelle un « cyclotron ». Celui-ci réalise un cyclotron de 4 pouces de diamètre (10 cm) qui produit des ions d'hydrogène moléculaire à 80 keV sans beaucoup de difficultés. C'est le premier d'une série de cyclotrons de puissance croissante construits dans le laboratoire de Lawrence. « Sans aucun doute, la plus grande réussite de Lawrence a été dinventer le cyclotron, dit York. Le cyclotron a eu un impact important sur les avancées scientifiques qui lont suivi. » En 1936, Lawrence devient directeur du Radiation Laboratory et le reste jusquà sa mort. En 1937, il est lauréat de la médaille Hughes. En novembre 1939, il reçoit le prix Nobel de physique « pour l'invention et le développement du cyclotron et pour les résultats obtenus, particulièrement les éléments radioactifs artificiels ». Durant la Seconde Guerre mondiale, Lawrence participe avec ardeur aux recherches américaines sur la possibilité de réaliser une arme basée sur la fission nucléaire. Son Radiation Laboratory devient un des principaux centres de recherches sur ce sujet, et cest Lawrence qui introduit Robert Oppenheimer dans ce qui va devenir le Projet Manhattan. Très tôt favorable à la méthode de séparation électromagnétique pour enrichir luranium, Lawrence fabrique ses « calutrons » (un type spécial de spectromètre de masse) pour l'importante usine de séparation de Oak Ridge, dans le Tennessee. (source : Wikipedia) near fine copy, no markings, complete of the errata folio
Payot, 1979, fort in-8°, 826 pp, traduction intégrale de l'anglais par Charles Mauron, broché, couv. illustrée, bon état
Roman d'aventure, roman d'espionnage, roman d'initiation, “Les Sept Piliers de la sagesse” retracent l'itinéraire qui a conduit T. E. Lawrence du désert d'Arabie à la conférence de la Paix de Versailles, des rêves de la Révolte à la victoire amère de la Realpolitik. Appartenant à la lignée des Chateaubriand et des Barrès, Lawrence est un rêveur, un rêveur qui a transformé ses désirs en réalités : "je n'avais eu qu'un grand désir dans mon existence : pouvoir m'exprimer dans quelque forme imaginative. Mais mon esprit, trop diffus, n'avait jamais su acquérir une technique. Le hasard, avec un humour pervers, me jetait dans l'action, m'avait donné une place dans la Révolte arabe – m'offrant ainsi une chance en littérature l'art-sans-technique !" Cette chance nous a valu un des maîtres-livres de la littérature européenne. Malraux, Drieu La Rochelle et bien d'autres s'en inspireront. Quant au choc qu'il raconte entre l'Occident et l'Islam, nous en ressentons toujours les séquelles. — En 1926, Thomas Edward Lawrence publie “Les Sept Piliers de la sagesse”, autobiographie fascinante dans laquelle il mêle au récit de ses aventures en Arabie, analyses politiques et réflexions philosophiques. C'est comme une sorte de croisé qu'il est engagé dans la Grande Guerre : envoyé en Arabie pour établir la liaison avec le chérif de la Mecque en révolte contre le pouvoir ottoman. Il participe au soulèvement anti-turc et continue son action jusqu'à la Conférence de la paix où ses propositions sont écartées, et dénoncées les promesses qu'il avait faites d'unifier l'Orient arabe sous la souveraineté hachémite. Le colonel Lawrence démissionne de ses fonctions mais se rengage aussitôt, sous des noms d'emprunt, comme simple soldat. Il meurt en 1935, peu après avoir quitté l'armée, dans un accident de motocyclette. Lawrence a-t-il été, dans la révolte arabe, un chef de guerre, inventeur inspiré de la guérilla ? Ou bien un agent secret mythomane et doué pour les lettres ? Sa transformation en bédouin est-elle autre chose qu'un travestissement ? Qu'en est-il de son homosexualité ? Le mythe de Lawrence tient à une existence et à une personnalité hors du commun. Mais il ne serait rien sans ce texte qui s'impose comme un grand moment de la prose anglaise du XXe siècle.
[Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d’Arabie ] Lawrence T.-E
Reference : 128311
(1948)
Gallimard, NRF 1948 In-8 broché 22,3 cm sur 14. Couverture écornée, dos avec pliure, papier bruni. Bon état d’occasion.
Exemplaire de Service de Presse avec une dédicace de la traductrice Yassu Gauclère qui est une femme de lettre et critique littéraire Bon état d’occasion
Payot, 1930, in-8°, 463 pp, traduit de l'anglais, 8 illustrations et une carte hors texte, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale). On joint 2 coupures de presse sur Lawrence (l'une de 1935 : Souvenirs sur Lawrence ; l'autre de sept. 1939)
Récit haletant et sans fioritures , “La Révolte dans le désert” relate les aventures de Lawrence en Arabie entre 1916 et 1918. Dans ce best-seller mondial, publié de son vivant contrairement aux “Sept Piliers de la sagesse”, l'auteur fait la part belle à ses compagnons – britanniques et bédouins – et entraîne immédiatement le lecteur au coeur du désert brûlant, entre combats, embuscades et traversées épiques à dos de chameau. Oeuvre accessible, La Révolte donne à voir le génie littéraire et le parcours hors-norme de Lawrence.
S.n., s.l. 1974, 62x45cm, une affiche.
Affiche originale réalisée par Karen Horowitz numérotée 145/200, datée 1974 et signée au crayon, représentant une photographie de concombre surmontée d'une citation de Justine de Lawrence Durrell?: «?The world is like a cucumber - today it's in your hand, tomorrow up your ass?» («?Le monde est comme un concombre - aujourd'hui, il est entre tes mains, demain dans ton cul.?») Quelques très infimes piqûres. Dédicace manuscrite de Lawrence Durrell réalisée au feutre noir à gauche de la citation?: «?Buttons dear Attention?! Larry Durrell. 1978?» Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons of Cyprus et Justine, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «?maison Tartès?», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante «?Jany?» (Janine Brun), Montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «?Buttons?» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «?Buttons?», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Cette affiche fut donc offerte à cette jeune amante qui, à Sommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun fut ainsi décrite par le biographe de Durrell, Ian McNiven?: «?She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic?» («?Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique?» Lawrence Durrell?: A Biography). La relation de Jani/Buttons avec l'écrivain se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, la jeune fille apparaissant à l'occasion dans les uvres de Durrell (et notamment le poème «?Vaumort?», Collected Poems?: 1931-1974) et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller?: «?that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal?» («?Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre 13 du Royal?», lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des uvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Bernard Giovanangeli, 2005, in-12, 143 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Biographies express)
Ses exploits militaires dans le désert valent à T. E. Lawrence de devenir de son vivant une légende de la Grande Guerre, sous le nom de Lawrence d'Arabie. Ce "roi sans couronne" choisira pourtant de s'effacer sous l'identité d'un simple soldat. Il n'aura de cesse de brouiller les pistes, jusqu'à cette mort mystérieuse sur une route de la campagne anglaise. Comme les chats, Lawrence d'Arabie a eu plusieurs vies. Petit Gallois grandi en France, boursier oxfordien piqué de Moyen Age et de Moyen-Orient, archéologue devenu espion, puis chef de guerre de la révolte arabe, enfin auteur de ce classique de la littérature anglaise Les Sept Piliers de la sagesse... qui est-il au juste ? Le sait-il lui-même, ce "rêveur de jour" prisonnier d'une vision idéalisée d'une Arabie renouvelée, donc fatalement opposée au Grand jeu britannique ? Son histoire n'est-elle pas celle d'un homme blessé qui expie on ne sait quelle trahison et qui porte comme un fardeau ses désillusions et sa légende ? Au miroir d un Moyen-Orient toujours complexe, Raphaël Lahlou nous entraîne dans le rêve de Lawrence d'Arabie en faisant revivre ce héros, dont la presse et le cinéma ont fait un mythe.
1970, 21,9x16,2cm, une feuille.
Photographie originale de Lawrence Durrell signée et datée, réalisée par le photographe Mark Gerson, et portant son tampon au verso : "šPhotograph by MARK GERSON, FIIP. ARPS. 24, Cavendish Ave., St. John's Wood, London NW8". Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Photographie originale en noir et blanc de Lawrence Durrell portant une signature autographe de l'auteur : "Buttons you are impossible 1970", adressé à Janine Brun, sa jeune amante française. L'écrivain pose souriant devant l'objectif du célèbre photographe portraitiste d'écrivains Mark Gerson, à l'occasion d'une séance de signatures à Londres pour la parution deTunc, le premier voume de sa série d'ouvrages distopiques intituléeLaRévolte d'Aphrodite. Cette photographie fut adressée à une jeune amante de l'auteur,qui, àSommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun, aussi surnommée "Buttons" dans les lettres de l'écrivain, fut ainsi décrite par le biographe de Durrell Ian McNiven : "She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic" (" Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique", (Lawrence Durrell: A Biography, page 591). Leur relation se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, Jani/Buttons apparaissant à l'occasion dans les oeuvres de Durrell (et notamment le poème« Vaumort»,Collected Poems: 1931-1974) et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller : "that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal" ("Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre du Royal", lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des uvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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P., Editions A.M., 1946, in-12, 152 pp, un portrait hors-texte de Lawrence par August John, broché, bon état
Deuxième édition avec avant-propos de l'auteur de décembre 1945. Le premier ouvrage qui fasse mention de la naissance illégitime de Lawrence d'Arabie. En mars 1921, Lawrence était devenu conseiller pour les affaires arabes au ministère des Colonies, dirigé par Churchill. Léon Boussard, rédacteur au "Petit Journal" avant guerre, dirigea un temps "La Voix de la France", la radio du régime de Vichy.
Gallimard, 1979, gr. in-8°, 251 pp, traduit de l'anglais par Etiemble, broché, bon état (Coll. L'Imaginaire)
"L'armée : gadoue, puanteur, abomination de la désolation." L'homme qui écrit cela et qui se trouve être colonel, célèbre, voire "roi sans couronne", s'engage incognito comme simple soldat dans l'aviation de Sa Majesté. Quand on a exercé le pouvoir en s'en défiant et sans l'aimer, pourquoi ne pas tâter de l'obéissance absolue, de la servitude ? Et au fond, plutôt que de sombrer dans la gloire ou la folie, pourquoi ne pas rester un temps en friche, dans le terre à terre parfait de l'abrutissement militaire, en marge du monde et de sa propre vie ? C'est de l'épreuve vécue jour après jour, consignée nuit après nuit, que naîtra "La matrice", un supplice. Et c'est avec un souci de vérité photographique que T. E. Lawrence enregistra son expérience dans le broyeur : les mille détails, tous éprouvés, tous authentiques, furent notés très serré, sans recul, en une sorte de "sténographie émotive et intellectuelle". Puis, des mois durant, T.E. Lawrence travailla inlassablement cette matière pour la mettre en forme. Et de l'abîme qu'il laisse parfois entrevoir monte un souffle brûlant qui vient lécher dangereusement nos frêles raisons de vivre.
22 juillet 1970, 14,6x10,1cm, une feuille.
Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Sa correspondance reste inédite et inc Carte postale autographe inédite signée de Lawrence Durrell à sa jeune amante française à Janine Brun, prénommée "Buttons". 15 lignes à l'encre noire, signées "Larry". Lacarte porte au verso une photographie en noir et blanc du village de Sommières, coloriée par Durrell de couleurs vives. "Je passe tout mon temps dans la région de Fleurac avec des clochards" (ligne 5) La carte fut envoyée à une jeune amante de l'auteur,qui, àSommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun, aussi surnommée "Buttons" dans les lettres et cartes postales de l'écrivain, fut ainsi décrite par le biographe de Durrell Ian McNiven : "She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic" (" Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique", (Lawrence Durrell: A Biography, page 591). Durrell adresse cette carte multicolore depuisle tournage d'une série d'interviews organisée dans le Midi : "mais ce vilain temps nous a déjà coûté une semaine de tournage. Tout le monde furieux - et le [sic] météo Encore pessemiste [sic] ! Quoi faire ?". L'écrivaindécrit ses innombrables conquêtes féminines à sa jeune amante: "Je rode un peu avec Diane Deriaz qui joue dans le film et apport[sic] tout les considérations possible [sic] dans les circonstances avec Margaret McCall." Il avait rencontré l'acrobate Diane Deriaz dans l'avion deux ans auparavant,et entretenait une relation houleuseavec Margaret McCall, productrice de la BBC, qui tourna plusieurs documentaires sur lui et la vie deRobert Graves etGraham Sutherland entres autres. La relation de Jani/Buttons avec l'écrivain se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, la jeune fille apparaissant à l'occasion dans les oeuvres de Durrell (et notamment le poème« Vaumort»,Collected Poems: 1931-1974) et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller : "that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal" ("Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre du Royal", lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des uvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Stéphane (Roger) sur T.E. Lawrence, André Malraux et Ernst von Salomon - Jean-Paul Sartre (Roger Worms)
Reference : 87405
(1972)
Union Générale d'Editions - U.G.E. , 1018 Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1972 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleue, illustrée de deux photographies de personnes en noir et blanc, dont un motard In-8 1 vol. - 317 pages
nouvelle édition de 1972, la première date de 1965 Contents, Chapitres : Préface de Jean-Paul Sartre (25 pages, 1950) - La raison rend ou rendra compte - Les problèmes de l'action - Précisions : Lawrence, l'archétype de l'aventurier - Lawrence et son corps - Malraux politique - Indication biographique sur von Salomon - Indications bibliographiques - Roger Stéphane (1919-1994), de son vrai nom Roger Worms, est un écrivain et journaliste français, ancien résistant et cofondateur de L'Observateur. Engagé au côté du Parti communiste, c'est aussi un esthète qui admire Stendhal, Proust et T. E. Lawrence. Éclectique dans ses choix, il a consacré des ouvrages aussi bien à Habib Bourguiba qu'à son vieil ami Georges Simenon avant de faire lui-même l'objet de plusieurs biographies. Homosexuel connu, il a été l'un des premiers militants de la cause gay. Chroniqueur politique et critique littéraire aux Temps modernes, à Paris-Soir et à Combat, il fonde L'Observateur en 1950 avec Claude Bourdet et Gilles Martinet. En quelques années, celui que l'on surnomme l'« aventurier au nud papillon » en raison de ses allures de dandy est devenu une figure centrale de la presse française mais aussi du cénacle intellectuel de Saint-Germain-des-Prés (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie, sinon bon état, intérieur propre, papier à peine jauni, très léger accroc sans gravité sur le haut de la tranche centrale n'affectant qu'à peine le bord des pages, cela reste un bon exemplaire - format de poche
Buchet-Chastel, Paris 1963, 14x19,5cm, broché.
Edition originale, sur papier courant, de la traduction française. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites déchirures et d'infimes manques. Précieux envoi bicolore autographe signé de Lawrence Durrell à son amie Janine Brun : "Janine Brun / from Lawrence Durrell / with affection". Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, Lawrence Durrell rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Payot, 1957, in-8°, 339 pp, traduction de S. M. Guillemin, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Une superbe biographie, à l'image de son personnage : flamboyante, intelligente et érudite. — "Cette nouvelle biographie de Lawrence est plus solide que les titres des chapitres (« Le fardeau glorieux », « L'aire de l'aigle », etc.) ne pourraient le laisser supposer. L'auteur consacre son dernier chapitre à critiquer le livre retentissant de Richard Aldington : Lawrence l'imposteur." (Revue française de science politique, 1958)
Fayard, 1962, in-8°, 263 pp, traduit de l'anglais, 3 cartes dont une dépliante hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Dès sa plus jeune enfance, Lawrence se passionna pour l'archéologie et c'est ainsi qu'il fut emmené en Syrie par le Professeur Hogarth. Cette première expérience laissa à Lawrence une impression profonde et durable qui devait l'ammener plus tard à s'attacher à ces régions mal connues et à faire de lui “le roi non couronné de l'Arabie”, pour les uns, et pour les autres, un vulgaire agitateur. Antony Nutting a essayé d'analyser l'homme et les mobiles puissants, les raisons cachées qui ont animé cet homme...
Laffont, 1969, gr. in-8°, 415 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
« L’un des plus grands hommes de notre temps », selon Churchill, l’Arabe blanc, le roi sans couronne de Damas, le prince de la Mecque, le seconde classe de la R.A.F... La légende, très tôt, s’est emparée de Lawrence d’Arabie, dissimulant la vérité de l’homme. C’est à mettre à nu cette vérité que Philip Knightley et Colin Simpson se sont employés, à partir de confidences, de lettres et de documents inédits. Apparaît l’image d’un agent britannique au Proche-Orient animé par une solide passion anti-française et qui devait avouer lui-même avoir commis « un délit d’escroquerie à l’égard des Arabes ». S’éclaire le comportement intime d’un homme – autour de l’épisode de Deraa, où Lawrence fut livré au gouverneur turc de la ville – qui avait le goût des pratiques masochistes. Knightley et Simpson ne cherchent pas le scandale ; ils disent ce qui fut. Et l’histoire nue d’un homme complexe et contradictoire prend enfin le pas sur la légende.
Gallimard, 1992, gr. in-12, 176 pp, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Découvertes)
1914. T.E. Lawrence est un jeune archéologue britannique qui arpente la Syrie et dont le destin semble tout tracé. Mais la Première Guerre mondiale éclate. Nommé agent de renseignement au Caire, il prend fait et cause pour la Révolte arabe. Aux côtés de l'émir Faysal et du général Allenby, il s'empare du port d'Akaba, entre en vainqueur dans Jérusalem et dans Damas. Il devient Lawrence d'Arabie. Après la guerre, il s'engage dans la RAF et, avec “Les Sept Piliers de la sagesse”, se révèle l'un des plus grands écrivains de son temps. Henry Laurens nous fait découvrir ce héros du XXe siècle en proie, comme le disait André Malraux, au "démon de l'absolu".
L'âge d'homme & Julliard, Paris 1984, 13x20cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Agréable exemplaire. Envoi autographe signé de Lawrence Durrell à sa proche amie Janine Brun. Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1966, 14x20,5cm, broché.
Edition originale de la traduction française, un des exemplaires du service de presse. Petites piqûres en marges des plats, trois petites taches claires sur le premier plat. Précieux envoi bicolore autographe signé de Lawrence Durrell à son amie Janine Brun : "For Janine Brun / from Lawrence Durrell /Sommières / Gard", Lawrence Durrell ayant ajouté, au feutre rose, deux mentions "Pont du Gard" encadrant le "Gard" de l'envoi autographe. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, Lawrence Durrell rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Deux-Rives 1956 in 4 (28,5x23) 1 volume broché, couverture rempliée illustrée, 321 pages [2], avec 24 en-têtes de chapitres, et 17 lithographies en couleurs hors-texte de Schem, chemise et étui façon velours rouge. David Herbert Lawrence, dit D. H. Lawrence, Eastwood 1885 - Vence 1930, écrivain britannique. Version première traduite de l'anglais. Préface de Frieda Lawrence. Tirage limité numéroté, celui-ci un des 750 exemplaires numérotés sur vélin chiffon de Lana (numérotés de 201 à 950). Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché Ed. numérotée
Paris, éd. Perrin, mars 2014, EDITION ORIGINALE, fort in-8, cartonnage souple, couv. photo en noir éditeur, 496 pp., très nb. cartes et photos en noir, notes, index, bibliophilie table des matières, le livre est rempli de notes et de surlignages au crayon, "L. d'Arabie" au marqueur sur la tranche de queue La vie et la carrière de Lawrence d'Arabie, Thomas E. Lawrence. Pas courant Très bon état
Rhodes Octobre 1979, 21x10cm, une carte postale.
Suggestive carte postale autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée au feutre bleu, au verso d'une reproduction de sculpture représentant une fontaine aux hippocampes de Rhodes. Petites traces de pliures angulaires sur la carte postale. "Rhodes ! J'arrive à Paris Dimanche 19 pour deux nuits. Sera tu la [sic]? Disponible ?Je decend chez l'hotel Royale comme d'habitude. Le tournage est fini ce soir ! Ouf ! Love. Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Rhodes s.d.[ca 1980], 13x8cm, une carte postale + une enveloppe.
Suggestive carte de visite autographe signée de Lawrence Durrell adressée à Jani Brun, rédigée aux feutres marron et mauve, enveloppe jointe. "dear Buttons. Oui telephonez moi quand tu es à Sauve-qui-pleutet je viendrai te chercher (un coeur dessiné). Larry." Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuirChypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance de la couronne britannique. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de son romanBitter Lemons of Cyprus(Les citrons acides), il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la «maison Tartès», sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son uvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho. Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée «Buttons» en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de «Buttons», louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des uvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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