P., Éd de la Tournelle, 1938, in-8, br., couv. ill., 124 pp., 30 illustrations. (SC56)
Dans ce livre, publié quelques semaines avant sa mort, on rencontre "le ban et l'arrière-ban de l'humour fin et début de siècle (Rodolphe Bringer, Georges Docquois, Adrien Vély, Joseph Hémard, Pierre Valdagne...) mais aussi Paul Verlaine d'abord bien vivant, "perpétuellement stupéfait d'être lui-même", puis figé sur son misérable lit de mort ; Oscar Wilde parlant le français "comme le Français le plus cultivé"; Marcel Schwob dans son "entre-étages" de la rue de l'Université ; Jean Lorrain parmi ses grenouilles, Maurice Barrès "portant son grand nez comme un saint-sacrement", Jean de Tinan, hélas trop jeune disparu ; Henri de Régnier, Alfred Vallette, Rachilde et une foule d'autres". "Dans ses mémoires d'un autre âge, Gabriel de Lautrec parle également du haschich vers lequel il est venu, avoue-t-il, par l'entremise d'Adolphe Retté, un autre grand excentrique. Il en fait même l'apologie et reconnaît avoir écrit sous l'influence extatique de la drogue des sortes de poèmes en prose où "il y avait des images extraordinaires, des phrases poétiques mêlées à des évocations grotesques et à des absurdités" (Baronian, Une bibliothèque excentrique, Le Temps qu'il fait, 2004).