P., Recherches n° 35, 1978, in-8°, 299 pp, qqs illustrations, broché, couv. illustrée, bon état
Des masculinités, ils et elles parlent. Des leurs, des autres. Les figures de la mascarade sociale s’y retrouvent, la Féministe, le Phallocrate, le Pervers, l’Homme-ami-des-femmes, mais biseautées, parce que nous savons aussi que ces pantomimes sont des façons de parler, dont chacun joue selon ses propres besoins.Juxtaposition de prises de position et de témoignages, Masculinités se lit comme un texte suivi à voix multiples, marquées du sceau de l’amour de l’écriture, détournant le programme du « demain tu seras un homme, mon fils », et débusquant hypocrisie du « J’étais macho mais ça ne va pas durer ». Cette entreprise s’est hasardée à travers le tissu de l’expérience, le tout-venant de la vie, les bistrots, l’amour, les enfants, la violence, les pères, les mères, le travail, les femmes, les hommes, le couple, le corps, la cour de récréation, sans gloriole et sans regret. Creuser et aviver la différence des sexes. Il n’y a pas de secrets, plutôt de la méconnaissance.