[Marc Aurelle] - Laurent Goumarre, Jacques Arnaudies, Jean-Paul Gavard-Perret, Skimao, Pierre Manuel, Bernard Teulon-Nouailles, Bernard Derrieu, Marc Aurelle
Reference : DMI-1224
(1992)
Le Chat Messager — 8 — Carnage revue Montpellier-Nîmes Éditions CMS, 1992, 92 p, 23,5x18cm couverture imprimée illustrée par Marc Aurelle, en feuilles Rare numéro en tirage de tête de cette revue annuelle et bicéphale (Nîmes-Montpellier) de littératures contemporaines publiée par les Éditions CMS, dirigée par Christian Miehé, Bernard Derrieu, Skimao, Bernard Teulon-Nouailles et René Pons. Le numéro 8, comprenant des interventions plastiques de Marc Aurelle, au nombre de 7, à pleine page, et des contributions textuelles originales de Laurent Goumarre, Jacques Arnaudies, Jean-Paul Gavard-Perret, Skimao, Pierre Manuel, Bernard Teulon-Nouailles, Bernard Derrieu, a été tiré à 320 exemplaires, dont 25 de tête sur Arches numérotés et signés comprenant une oeuvre originale de Marc Aurelle. Exemplaire n°7 du tirage de tête sur Arches avec une oeuvre originale tirée à part sous chemise signée et datée 92 au crayon par Marc Aurelle 32x24 cm. Marc Aurelle est un artiste peintre né à Rosière en 1952. A la suite de ses études à l’Ecole des beaux-arts de Montpellier, il débute sa carrière pratiquant une peinture autonome, éloignée du champ de l’art contemporain, dans une recherche éminemment personnelle. Dans les années 1980, il participe à la création de la galerie Errata à Montpellier et ouvre en 1989 l’espace d’art contemporain de Baillargues, « Aldébaran », dont il assure la direction jusqu’en 2001. A partir de la fin des années 1970, l’artiste participe à de nombreuses expositions en France mais aussi à l’étranger notamment à Barcelone, Milan ou encore Bruxelles. L’expression plastique de Marc Aurelle s’est construite dans un premier temps autour de la tension entre le dessin et la couleur, entre la représentation et l’espace pictural. Il produit des œuvres à la figuration colorée dont la marque prégnante du geste fait jaillir l’émotion. Durant sa carrière il mène diverses expériences artistiques développant une réflexion autour de la pratique même de l’art, sa diffusion et sa réception auprès du public. Au fil du temps, il délaisse la figuration et n’a comme projet que de « peindre la peinture en train de se faire ». Il prend le parti de « se détacher du sujet, du motif encombrant. Ne percevoir que les ondulations constructives de la couleur, penser que dans cette navigation un sens peut s’inscrire dans le tableau, permettre un parcours général et conscient du format ». Il se laisse ainsi guider par les vibrations de la couleur, son énergie, pour créer des formes dans une « construction spatiale et coloriste du champ visuel ». Quelques rousseurs sur la couverture, sinon très bel et rare exemplaire de cette revue emblématique de littérature et art contemporains publiée entre 1984 et 1995, dont la plupart des numéros sont absolument introuvables, surtout en tirage de tête.