Paris, Maloine, 1897.
Edition originale. Le psychiatre Emile Laurent traque le déséquilibre mental chez les poètes "décadents" : Mallarmé, Verlaine, Rimbaud et beaucoup d'autres. Il parle de "l'incohérente verbigération presque uniquement basée sur les assonances". Il cite des textes écrits par ses patients enfermés à Sainte-Anne, qui, il est vrai, ne manquent pas de poésie. Savoureux. Quelques rousseurs. /// In-12 de VIII, 122, (2) pp. Demi-basane bleue, dos à nerfs. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris, Guillaumin, 1860. 548 pages. (13,5x21,5cm). Demi-basane. Dos déchiré. Frottements. Rousseurs. Bon état intérieur.
Paris A. MALOINE 1895 un volume in-12°, IV 70 pp. Cartonnage éditeur percaline brique, dos et premier plat titrés noir. (frottis et discrètes marques au cartonnage). Cachet de bibliothèque privée sur le titre et en page de garde.
Paris, A. Maloine, 1895.
Edition originale. Bon exemplaire. /// In-8 de (4), II, 83, (7) pp. Cartonnage entoilé rouge, tranches mouchetées. (Reliure de l'époque.) //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris, Vigot frères, 1905. , coll. "Les Perversions sexuelles" (XII), in-12, br., 270 p.+ catalogue de l'éditeur. Petit manque au dos.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Lyon, A. Storck & cie, 1890, in-8, XI-616 pp. VI pl, demi-basane verte moderne, dos à nerfs, couverture conservée, ÉDITION ORIGINALE de cette étude typologique des populations incarcérées en région parisienne. Elle est illustrée de 70 figures en noir dans le texte, de 14 portraits en phototypie ainsi que de 2 plans dépliants et 6 planches graphiques en couleurs en fin de volume. Préface d'Alexandre Lacassagne. Ex-libris manuscrit Michel Collée, ex-libris gravé N.H. Rousseurs, très légère insolation du dos et taches, 1 pl. débrochée. Couverture rigide
Bon XI-616 pp. VI pl.
Bruxelles, H. Lamertin, 1897, in-quarto, [8]-98 pp, demi-chagrin prune de l'époque, dos à faux nerfs et fleuronné, Par "planches", les auteurs désignent un ensemble de figures dans le texte et à pleine page démontrant la nutrition par la racine, la respiration, la nutrition par les feuilles, la transpiration, la fermentation, la croissance, etc. Ouvrage didactique, trilingue, agrémenté de belles figures reproduites en photogravure. Tampon ancien de l'Institut catholique de Paris. Reliure frottée par endroits. Couverture rigide
Bon [8]-98 pp.
Paris, A. Maloine, 1895, in-16, (4), ii, 83pp, (6)pp. de catalogue, percaline brique imprimée en noir (rel. éd.), Edition originale. L'auteur s'attarde surtout sur le traitement de la neurasthénie et donne un grand nombre de formules empruntées à sa pratique personnelle. Ex-libris manuscrit sur le faux titre "Rollet (4), ii, 83pp., (6)pp. de
Paris, 1905, in-8, 830pp, Reliure pleine percaline, Très bel exemplaire! 830pp
CARRE Georges.. 1894. In-8. Broché. Etat passable, 1er plat abîmé, Dos abîmé, Non coupé. 233 pages. Manque sur le dos fendu. 1er plat de couverture détaché. Bords du 1er plat abîmés par des déchirures.. . . . Classification Dewey : 306.7-La sexualité
Gynécomastes et Hermaphrodites. Classification Dewey : 306.7-La sexualité
Couverture rigide. Reliure toile rouge. 52 pages. Quelques rousseurs. Légèrement défraîchi. Petites déchirures en marge réparées.
Livre. Illustré de chromolithographies pleine page. Imprimerie typographique J. Bolbach, Fin XIXe. Vers 1900.
Paris Vigot frères 1905 petit in-8 demi-reliure à coins Paris, Vigot frères, 1905. Coll. "les perversions sexuelles" (n° 12). 19 x 12,5 cm (R), petit in-8, (4) 270 pp. - 7 ff. de catalogue de l'éditeur, demi basane havane à coins, dos à 4 nerfs repoussés, filets sur les mors et les coins, tête dorée, couvertures et dos conservés.
Agréable exemplaire. Très bon ///// ATTENTION : la librairie sera fermée du 17 décembre au 5 janvier. Pendant cette période je ne pourrai que prendre note de vos réservations d'ouvrages. En vous souhaitant à tous et toutes de joyeuses fêtes !
A. Storck & G. Masson, Lyon & Paris 1890, 15,5x24,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi basane bleu nuit, dos à quatre nerfs orné de fleurons dorés, plats de papier marbré comportant des éraflures, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliures de l'époque. Ouvrage illustré de 70 figures dans le texte, de 14 portraits en phototypie ainsi que de 2 plans dépliants et 6 planches graphiques en couleurs en fin de volume. Préface d'Alexandre Lacassagne. Quelques rousseurs affectant principalement les tranches. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Vigot Freres, Editeurs Paris 1905 In-12 ( 185 X 120 mm ) de 272 pages plus 12 pages de catalogue, broché sous couverture imprimée. Edition originale, collection "Les perversions sexuelles". Très bel exemplaire, bien complet du catalogue de l'éditeur en fin de volume.
[A. Maloine] - BERNHEIM, Samuel ; LAURENT, Emile (dir.) ; Collectif
Reference : 51356
(1897)
Deuxième édition revue et corrigée, 6 tomes en 5 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs dorés orné, initiales P. A. en queue, A. Maloine, Paris, 1897. Rappel du titre complet : Traité pratique de médecine, clinique et thérapeutique (6 Tomes - Complet) Tome 1 : Maladies infectieuses ; Tome 2 : Maladies du système nerveux ; Tome 3 : Maladies des voies respiratoires ; Tome 4 : Maladies de l'appareil circulatoire, maladies du sang et de la nutrition, intoxications, maladies de l'appareil urinaire ; Tome 5 : Maladies du tube digestif et de ses annexes ; Tome 6 : Maladies spéciales, maladies des dents, du nez, des oreilles, des yeux, des organes génitaux, de la peau, syphilis
Rare exemplaire en bon état (deux ff. part. débrochés, bel exemplaire en très bon état par ailleurs).
Paris, Flammarion, Paris, Flammarion1896 ; in-12 dem-toile bleue de l'ép. 260p. Le Caire-La Judée-La Syrie
Paris Guillaumin 1865 (2eme édition), XXIV-447+(2)-570 pages. Demi chagrin rouge époque, filets dorés et à froid. Des rousseurs.
Deuxième édition refondue, considérablement augmentée et accompagnée d'une étude sur les sociétés coopératives-consommation, production,banques de crédit populaire.
1860 Paris, Collection Hetzel, Librairie de L. Hachette et Compagnie, sans date (1860), in-18, 178x120mm, 342 p., demi chagrin noir, dos à cinq nerfs, fleurons dorés. Romancier et essayiste, Emile Laurent, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la vie populaire parisienne et fut également bibliothécaire de la Chambre des Députés. Édition originale, envoi autographe de l’auteur : « A M. Lenègre, son bien dévoué Laurent Colombey ».Petites usures aux coins et au bord du plat inférieur.(101678)
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ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE. 17 MAI 1884. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 609 à 640. Lecture en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue des cours littéraires. Sommaire : VIE ET OEUVRES DE M. LABOULAYE PAR JACQUES FLACH, LA BANDE MICHELOU PAR ALBERT LAURENT, DEUX LEGENDES PAR EMILE POUVILLON, ESPAGNE ET PORTUGAL PAR LOUIS ULBACH, UNE LETTRE INEDITE DE M. DE WARENS Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
LES AMIS DE GUIGNOL - BAZU, Thomas (Eug. Vial) - MOURGUET, Laurent - ROUSSET, Pierre - MAZUYER, Georges - TARDY, Tony - PELLISSIER, E. - MOLLARD, Max - GRATTELARD, Jérôme - PITROGNE, Charles - MIALARET, M. - CHANAY, A. - Mademoiselle VENET - ROUSSET, Pierre - PELLISSIER, Emile - Paul Jeanne - CHARBONNIER, M. -
Reference : 101796
Lyon, Les Amis de Guignol, tiré sur les presses de MM. Camus et Carnet, 1929, 2 volumes, 2 volumes in-8 de 250x160 mm environ, 478 pages et 480 pages, reliure signée, demi-chagrin à coins vert sapin, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, date et lieu en queue, ornés de fers dorés sur 2 entrenerfs (lion debout), plats d'origine conservés ( un peu salis avec petites fentes sur les bordures). Une mouillure sur la page de faux-titre et celle de titre du premier volume, une déchirure restaurée avec adhésif sur la page de la table des matières, sinon bon état.
Guignol est une marionnette à gaine française créée à Lyon vers 1808 par Laurent Mourguet. Le terme désigne également par métonymie le théâtre de marionnettes comique dont Guignol est le personnage principal, formant avec Gnafron et Madelon le trio récurrent des pièces du répertoire classique.À l'origine, ce théâtre déroule un canevas improvisé non écrit servant de gazette locale à caractère comique. Le répertoire écrit original comporte près d'une cinquantaine de pièces. Les premières, relevées par Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand pour cause de soumission obligatoire à la censure de la Deuxième République, datent de 1852. Suivent le recueil du magistrat Jean-Baptiste Onofrio dont la première version anonyme date de 1865 et les manuscrits Durafour. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Chroniques de l'Art Vivant - Aimé Maeght et Jean Clair - Pierre Gaudibert - Peter F. Althaus et Irmeline Lebeer - Thomas Messer - Georges Pillement - Michel Ragon - Jean-Marc Poinsot - sur Fernand Léger - Maria Lluisa Borras sur Granollers et Miro - Laurent Lamy sur Paul-Emile Borduas - Claude Roels sur René Clair - Jérome Peignot et Alain Clerval - Lise Brunel et Twyla Tharp - Daniel Caux sur Jean-Claude Eloy - Philippe du Vignal
Reference : CAV-24
(1971)
Maeght Editeur - Chroniques de l'Art Vivant Ferce sur Sarthe, France 1971 Book Condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur, illustrée du gonflable de Granollers grand In-4 1 vol. - 32 pages
très nombreuses illustrations en noir et blanc 1ere édition Contents, Chapitres : Jean Clair : Censure - La fin des musées - Entretien avec Pierre Gaudibert sur la section ARC du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 1 double page avec des photographies - Le musée ouvert, la Kunsthalle de Basel, suivi d'un entretien avec Peter F. Althaus par Irmeline Lebeer (3 pages au total) - Jean Clair : Entretien avec Thomas Messer, Crise à New York - Georges Pillement : Paris poubelle - Michel Ragon : Plateau Beaubourg ou l'idée que les architectes se font d'un musée - Jean-Marc Poinsot : La crise du marché de l'art - Commentaires sur Fernand Léger, par Pol Bury, Jean Dewasne, Piotr Kowalski, Sidney Janis et Jacques Poli - Maria Lluisa Borras : Granollers et Miro - Michel Ragon : L'automatisme québecquois et les origines de l'abstraction lyrique - Laurent Lamy : Paul-Emile Borduas, Borduas aujourd'hui, écrits de Borduas - Claude Roels : René Clair, sans contentement ni désespoir - Les écrits de Laure, entretien de Jérome Peignot avec Alain Clerval - Lise Brunel : Entretien avec Twyla Tharp - Les journées de musique contemporaine 1971 (Les Dagar - Stockausen - Takemitsu - Barnerjee) - Daniel Caux : Jean-Claude Eloy et le processus d'orientalisation - Philippe du Vignal : Vive la marionnette à Genève, à Orléans - Festival de Liège - 7eme biennale de Paris, Art conceptuel, hyperréalisme
Costabel (Pierre), ed. sur Edme Mariotte - René Taton - A. Rupert Hall - Andreas Reinert - Marie Boas-Hall - Michel Blay - Jean-Jacques Levallois - Paul Acloque - Mirko D. Grmek - René Heller - Alan Gabbey sur Roberval - Guy Picolet - Ernest Coumet - Emile Surgot - Roger Laurent
Reference : 100762
(1986)
Librairie Philosophique J. Vrin , L'Histoire des Sciences, Textes et Etudes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1986 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une figure grand In-8 1 vol. - 336 pages
quelques figures dans le texte en noir 1ere édition de 1986 Contents, Chapitres : P. Costabel : Préface - René Taton : Mariotte et l'Académie Royale des Sciences - A. Rupert Hall : Mariotte et la Royal Society - Andreas Reinert : L'introduction des travaux de Mariotte en Allemagne - Marie Boas-Hall : L'élasticité de l'air avant Mariotte et en Angleterre - P. Costabel : La loi de Boyle-Mariotte - Mariotte et les règles du mouvement - Michel Blay : Recherches sur les forces exercées par les fluides en mouvement à l'Académie Royale des Sciences, 1668-1669 - Jean-Jacques Levallois : Mariotte et le nivellement - Paul Acloque : Le Traité de la nature des couleurs - Mirko D. Grmek : Mariotte et la physiologie de la vision - René Heller : Mariotte et la physiologie végétale - Alan Gabbey : Mariotte et Roberval, son collaborateur involontaire - Les Principes du debvoir et des cognoissances humaines (devoir et connaissances) - Guy Picolet : Sur la biographie de Mariotte, état des recherches récentes - Ernest Coumet : Sur l'Essai de logique - Emile Surgot : Bibliographie des oeuvres de Mariotte - P. Costabel : Le Registre académique Journaux d'Angleterre - Roger Laurent : Note sur le manuscrit intitulé La Scénographie ou Perspective - Index des noms couverture à peine jaunie avec sur la tranche supérieure affectant à peine le coin du plat supérieur et le bord du haut du plat inférieur, rousseurs discretes sur les plats, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire de cet ouvrage de référence sur Edme Mariotte avec des contributions de certains des meilleurs historiens des sciences sur cette période, Costabel, Taton, Rupert Hall, Boas-Hall ou Mrko D. Grmek
Collectif - Robert Parisot / Emile Moselly / Georges Driant / L. Lavigne / Charles Laurent
Reference : 41161
(1931)
1931. Nancy, 1931. Format 16x25 cm, agrafe. Couverture insolee. Etat correct.
Sommaire: Robert PARISOT: Quelques Lorraines illustres: Marguerite d'Anjou-Lorraine. - Isabelle de Ludre, p. 329./ Emile MOSELLY: Dernier sejour en Lorraine, p. 346./ Georges DRIANT: Un episode de la Fronde: Le marechal de La Ferte s'empare de Clermont-en-Argonne au nom du roi (février 1650), p. 356./ L. LAVIGNE: Jeux d'autrefois: Souffler le charbon, p. 362./ Charles LAURENT: La Phemie r'vint de le noce
1858 Paris, Adolphe Delahays, 1858, (4)-352-(2) pp., rel. demi-veau marron, dos à nerfs soulignés de filets dorés et de filets à froid, pièce de titre de chagrin rouge, charnière supérieure faible, sinon bon ex.
Éd. orig. de cette histoire des cercles littéraires du XVIIe siècle. Emile Colombey (1819-1897), bibliothécaire de la Chambre des Députés, romancier et essayiste fécond, fut un spécialiste de la littérature des XVIIe et XVIIIe siècles. (Vicaire II, 915-916).