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‎Les Roueries de Trialph, notre contemporain avant son suicide.‎

‎Paris, Silvestre, , Paris, Silvestre, 1833 ; in-8, , demi-veau fauve, coins, filets dorés aux bords, dos lisse avec décor d’arabesques dorées, pièce de titre brune, non rogné (Champs). - XXXII pp., 338 pp. - EDITION ORIGINALE très recherchée. « Etre poète crève-la-faim et rêver de duchesses, collaborer à mille entreprises journalistiques pour finir ignoré de tous, laisser, pour seule «bouteille à la mer» un récit aussi fascinant qu’illisible, tel fut l’étrange destin de Charles Lassailly » dit D. Rincé dans le Dict. des Littératures. Les Roueries de Trialph est le seul roman que le bousingot Lassailly soit parvenu à faire éditer. « Déconcertant, rocambolesque et divertissant, de la veine des Frénésies de P. Lacroix pu du Champavert de Borel, (…) il est injuste que pas même un scandale n’ait salué l’apparition des aventures drolatiques, des amours lubriques et finalement meurtrières de ce Trialph «poète et fou» dont l’un des profils est celui de Lassailly lui-même et l’autre celui d’un Jeune-France anonyme de 1830. (…) Autobiographie d’une génération «»gâchée»» condamnée à la double violence du crime et du suicide (…) Nul doute qu’il y avait du Lautréamont en germe chez ce Trialph-Satanas » (Idem, ibid.). Les Petits romantiques. Cahiers du Sud p. 150 et seq. (article de Lucien Scheler- - Escoffier 1902 - Asselineau. Biblio. Romantique p. 73 - Chaffiol-Debilllemont. Petite Suite excentrique pp. 26-42 - Loliée. Catal. Romans noirs n° 296 « surréalisme avant la lettre » - Brunet. Fous littéraires p. 118. Bel exemplaire bien établi par Champs.Joint, une LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE de Lassailly à Delaunay, 1p. in-12, non datée. Il lui demande quand sera publié l’article qu’il lui a donné et lui promet, le lendemain de l’insertion, deux autres articles, l’un dans Le Figaro et l’autre dans L’Entr’acte.‎